C’est le livre qui fait polémique en Grande-Bretagne. Au printemps prochain paraîtra l’ouvrage « Backstairs Billy : the royal life of William Tallon » par Tom Quinn. William Tallon que l’on voit sur cette image au sortir de Clarence House, fut durant de longues années au service de la reine mère Elizabeth et ce jusqu’à sa mort en 2002. Lui-même est décédé en 2007. C’est sur base de certaines de ses notes que Tom Quinn a écrit ce livre dans lequel il brosse un portrait bien peu flatteur de Queen Mum.
La mère de la reine Elizabeth II y est dépeinte comme une personne alcoolique et démente les dernières années de sa vie, désagréable avec son entourage et cherchant toujours à amoindrir les autres. Interprétation personnelle de la part de l’auteur des notes sorties de leur contexte de Wiliam Tallon ? Envie de polémiquer en s’en prenant à l’image de la Queen Mum ? Réalité du quotidien derrière les murs du Palais ?
Une nièce de la reine mère, Margaret Rhodes a réagi dans la presse anglaise, réfutant ces allégations. Non, Queen Mum n’était pas une alcoolique. Elle aimait prendre un verre le soir en guise d’apéritif mais sans plus. Elle était bien trop consciente de son rang que pour ne pas « se tenir » correctement en société. Non, elle n’était pas démente à la fin de ces jours. Etant toujours capable de parler jardinage et poésie selon son interlocuteur, confie encore sa nièce scandalisée.
Lili.M
3 janvier 2015 @ 06:39
C’est lui qui avait poussé le fauteuil roulant où se trouvait la pauvre princesse Margaret pour sa dernière sortie publique lors de l’anniversaire de Queen Mum. Il me semble que cet incident a causé son licenciement.
Gérard
3 janvier 2015 @ 18:56
Il ne me semble pas qu’il ait été licencié et je crois qu’il est resté jusqu’à la mort de la reine mère à son service. Et pourquoi aurait-il été sanctionné pour avoir fait ce qu’il devait faire ?
marianne
3 janvier 2015 @ 06:39
Cela augure de nombreux commentaires …
bibi07
3 janvier 2015 @ 07:33
Malheureusement, la reine mère devait être comme beaucoup de vieux de son âge…
Francois xavier
3 janvier 2015 @ 07:48
C est vraiment ignoble de la part des auteurs que de salir l image d une femme dévouée a son pays pendant presque 70 ans. Quel intérêt quasiment 13 ans après sa mort que de sortir des informations de « caniveau » ?? Elle aimait prendre un petit verre ?! Et alors ?! Ou est le drame ?! Ne dit on pas que l alcool conserve !!! La preuve ! Elle est exigeante avec son personnel ? C est normal ! Elle est née sous le règne de la reine Victoria ! Regardez dontown abbey ! Le personnel qui sert ne sont pas des « copains » mais des gens dévoués qui servent ! Laissons queen Mum et son histoire dans les archives et ne gardons que l image de ce bonbon anglais toujours tres bien apprêté que nous aimions et que nous regrettons ! Bonne journée !!! Sous la pluie de sainte adresse (Normandie)
JAY
3 janvier 2015 @ 14:26
Le personnel n a pas a être dévoué! Il faut son boulot c est tout.
Eos
3 janvier 2015 @ 19:56
Tout à fait d’accord avec vous, François Xavier.
J’en profite pour souhaiter la bonne année à tout le monde !
DEB
3 janvier 2015 @ 07:56
Il y en a qui ne pense qu’à remuer la boue.
La queen Mum est décédée.
Paix à ses cendres.
Le pire est certainement qu’il y aura des lecteurs pour ce genre de ragots.
Salvo Siracusa Italie
3 janvier 2015 @ 14:54
Bien dit ! D’acord ! Parler d’une personne agée de plus de 100 ans, en cette manière seulement pour vendre un mauvais livre c’est une chose dégoutante !
aggie
3 janvier 2015 @ 08:27
J’ignore qui était réellement Queen Mum mais pour ce qui est de l’alcoolisme j’ai un doute ; elle est quand même décédée dans sa 102ème année ; peu d’alcoolique seraient capables d’un tel exploit. Encore un livre pour se faire de l’argent je suppose.
limaya
3 janvier 2015 @ 15:19
Mais aggie avez vous lu ce qu’écrit plus haut François-Xavier.L’alcool conserve… les cerises , les prunes , même les cornichons dans un bon vinaigre et bien d’autres encore
Kalistéa
3 janvier 2015 @ 19:50
Votre commentaire est très pertinent Aggie, une alcoolique n’aurait pas vécu 102 ans.Quant à être diminuée mentalement lorsqu’on atteint un grand âge ,c’est plus que normal et il est ignoble de manquer à la plus élémentaire des courtoisies et d’une mansuétude affectueuse en évoquant ce sujet.
Philibert
4 janvier 2015 @ 15:48
Je suis heureux de constater qu’il y a des gens qui savent réfléchir sur ce forum, comme Aggie et Kalistéa : en effet, les alcooliques ne deviennent pas centenaires.
Et, à 100 ans, la Reine-Mère avait encore suffisamment de santé physique et mentale pour assister dignement à la fête organisée en son honneur.
Tout le reste n’est qu’élucubration à partir de notes éparses laissées par un témoin décédé.
Bref, Tom Quinn aurait pu s’épargner l’écriture d’un livre qui ne l’honore pas…
vero
3 janvier 2015 @ 08:32
Et alors…..qui croire?!
marielouise
3 janvier 2015 @ 08:42
L’alcoolisme mondain est connu dans toutes les grandes familles!!!!!!!
septentrion
3 janvier 2015 @ 11:06
Bonjour Marie-Louise,
Je vous souhaite une bonne année 2015,
L’alcoolisme mondain est de l’alcoolisme tout court.
Si une personne ne peut se passer trois jours de suite de boire de l’alcool , c’est qu’elle est déjà alcoolique. Cela dit, la Reine Mère devait être habituée à boire du champagne ou un apéritif avec modération depuis longtemps et si c’était vraiment le cas, cela l’a plutôt conservée.
Elle avait de toute façon un chauffeur et un style de vie d’une autre époque.
Cdt,
marielouise
4 janvier 2015 @ 09:44
Très juste Septentrion!!!C’est exactement ce que je voulais dire!
Elsi
3 janvier 2015 @ 08:45
Au risque d’en choquer certains …. je n’ai jamais été « fan » de Queen Mum … personnage que je ne « sentais » absolument pas, mais alors pas du tout.
Elle me faisait toujours l’impression de tenir un masque avec un éternel sourire douceret devant la face ….
Toutefois, je pense que M. Quinn est de ceux qui veulent se faire un peu de monnaie sur le dos de personnages de la vie publique.
aubert
3 janvier 2015 @ 11:41
Pour sentir une reine d’Angleterre encore faudrait-il avoir l’honneur de l’approcher !
Elsi
4 janvier 2015 @ 10:04
Je parlais au sens figuratif !
aubert
5 janvier 2015 @ 12:49
Ravi d’apprendre que vous faisiez de la figuration auprès de Sa Majesté.
Elsi
6 janvier 2015 @ 08:55
Eh oui … et le parfum qu’elle avait l’habitude d’utiliser était excellent :-)
Dame Tartine
3 janvier 2015 @ 09:04
Comme toujours, la vérité est « au milieu ». L’unique verre du soir, je n’y crois guère, et l’alcoolisme, difficilement.
Je suppose que la nièce en question, est comme les miennes, qui voient leur tante de temps en temps, mais certainement pas tous les soirs, comme c’est le cas du domestique.
Ce livre n’est pas intéressant parce qu’après un certain âge, les gens peuvent devenir très bizarres et ne plus ressembler à ce qu’ils étaient dans l’âge mûr. Par exemple, un livre sur Queen Mum à 40, 50 ou 60 ans aurait été plus intéressant. Mais un livre objectif, pas une hagiographie.
De toute façon, les histoires de bisounours finissent toujours par prendre du plomb dans l’aile. Et la reine mère ne peut pas avoir été quelqu’un de parfait… comme nous tous.
Jacqueline
3 janvier 2015 @ 09:04
Il n’est ni étonnant ni rare qu’une vieille grand-mère au crépuscule de sa vie perde la tête, boive le soir et soit désagréable. Un petit tour dans une maison de retraite donne une idée de ce que chacun peut/va devenir. Pour ce qui est de Queen Mum, on ne saura pas la vérité et, très franchement, cela n’a pas d’importance. Autant se concentrer sur ses autres années qui sont, elles, très nombreuses.
patricio
3 janvier 2015 @ 09:09
Encore un torchon basé sur des notes d’une personne décédée depuis 8 ans !!!
du grand n’importe quoi !!!, tout est bon pour se faire de l’argent.
amitiés
patricio
Lucie B.
3 janvier 2015 @ 19:02
Son héritage ne doit sans doute pas combler ses héritiers alors ils veulent compenser ; quelle médiocrité, quelle bassesse…
Gérard
4 janvier 2015 @ 18:23
Je ne suis pas sûr que le succès éventuel profite au héritier du butler qui n’est pas l’auteur de l’ouvrage. Celui-ci avait très mal supporté le décès de son compagnon lui employé de la maison royale et je ne sais qui sont ses héritiers.
Anne-Cécile
3 janvier 2015 @ 09:12
La vérité se trouve sans doute à mi-chemin entre les souvenirs commerciaux du laquet et la piété familiale de la nièce.
J’aime pourtant la sortie d’un Anglais upper-class à l’occasion du centenaire pétaradant de Queen Mum : « L’alcool et la méchanceté cela conserve! »
Claudia
3 janvier 2015 @ 09:29
C’est lassant ces polémiques à deux balles, Queen Mum était un être humain avec ses qualités et ses défauts, et étant très âgée au moment de son décès il est normal que certaines de ses facultés se soient dégradées ; encore un livre inutile pour faire du fric.
HRC
3 janvier 2015 @ 09:35
indécent.
le vieillissement se traduit parfois par une altération des fonctions cérébrales, zone frontale si j’ai bien compris, qui peuvent aller jusqu’à des « démences de type Alzheimer ». Sans intervention de l’alcool !
et Jeanne Calment prenait un verre de Porto quotidien sans qu’on ait parlé d’alcoolisme !
Corsica, votre avis ? ?
c’est bien cette évolution qui fait peur à nombre des gens vieillissants dont je suis, tout le monde n’est pas Ernst Jünger mort cervelle intacte à 101 ans après avoir essayé tout ce qui était possible dans sa vie en matière de drogues.
débouloner les idoles fait vendre, mais confondre le vieillard avec la personne qu’il fut est indécent.
Corsica
3 janvier 2015 @ 16:48
HRC,
Vous avez raison ce n’est l’alcool mais généralement l’âge qui joue un rôle dans les maladies dégénératives cérébrales . Le terme de « démence » ne doit pas être vu de manière péjorative, il regroupe simplement un certain nombre de maladies neurologiques qui altèrent les neurones et, par la même, les capacités cognitives ( mémoire à court et long terme, raisonnement etc ) . Ces démences, dont l’une des plus connues est la maladie d’Alzheimer, ont une fréquence qui augmente avec l’âge .
Toutes ces démences n’ont pas la même origine et surtout elles ne touchent pas obligatoirement les lobes frontaux et temporaux . En fonction des zones touchées, on peut avoir des troubles comportementaux qui vont de l’agressivité à la consommation excessive d’aliments ou d’alcool mais ce n’est pas systématique . Malheureusement, beaucoup de ces démences mènent à la dépendance . Pour les patients qui ne présentent pas d’atteinte frontale, j’ai constaté qu’au cours de l’évolution de ces pathologies, les traits de caractère dominants ont tendance à persister alors que tout le reste a disparu : une personne bonne et sociable aura encore quelques gestes allant dans ce sens alors que les personnes acariâtres de nature feront vivre un véritable enfer à leur entourage, soignant ou non .
De ce que l’on a pu voir, la Reine Mère ne présentait pas en public de signes évidents de démence mais il n’est pas exclu que certains signes aient été visibles dans son quotidien . De toute façon, peu importe, souffrir de démence dégénérative n’est pas une tare mais à une maladie liée au vieillissement, à un accident vasculaire cérébral ou à la génétique .
Cordialement et bonne année
Corsica
HRC
4 janvier 2015 @ 10:29
merci, vraiment, Corsica.
l’allongement de la durée de vie a des conséquences, c’est tout.
cordialement.
Gérard
4 janvier 2015 @ 18:26
Oui merci Corsica pour ces observations si pertinentes.
Le reine mère par ailleurs a été vu en public presque jusqu’à la fin et rien n’était discernable.
Zeugma
3 janvier 2015 @ 09:36
Chacun de nous est composé de plusieurs peronnages, qu’on soit modeste correspondant de « Noblesse & royautés », roi, reine, président, acteur, que sais-je encore ?
Il y a l’image que nous donnons dans la vie sociale et ce que nous sommes réellement en privé ; les idées que nous exprimons et celles que nous gardons dans notre for intérieur.
L’écart peut naturellement être plus ou moins grand entre ce qui est montré et la réalité.
Si nous nous montrions aux autres tel que nous sommes vraiment et si nous disions toujours le fond de notre pensée, la vie en société serait tout simplement impossible.
Cela s’appelle la politesse.
Certains estiment que la politesse est une hypocrisie.
Peut-être, mais cette politesse est la condition sine qua non du « vivre ensemble », comme on dit maintenant.
Nadine de Rothschild fait remarquer, dans un de ses livres, que si l’on vous demande « comment ça va ? », il faut répondre « ça va ! » même si vous êtes à l’agonie et ne pas déverser la petite poubelle de vos misères intimes aux pieds de celui qui fait semblant de s’intéresser à votre santé.
Pour en revenir à feu la reine mère, ce n’est pas la première fois qu’on raconte des horreurs sur elle.
Tous les membres de la famille royale subissent d’ailleurs le même sort (y compris sur ce site où, récemment encore, un honorable correspondant – après avoir affirmé (Je cite.) que « les Windsor sont une famille qui n’inspire aucun respect » – reprochait son manque d’humanité à la reine parce qu’on ne l’a jamais vue avec un bébé dans les bras ….)
« On entre monarchiste (au service du prince Charles) et on devient vite républicain » etc etc
Que ne lit-on pas ?
« Les particuliers règlent leur jugement sur ce qu’ils voient » disaient Louis XIV.
Restons-en à ce que nous montrent les princes.
La reine Elisabeth, la reine mère, fut celle qui maintint le moral des Britanniques aux pires moments de la guerre.
C’est dans ce rôle qu’elle restera dans l’histoire.
Haut-Landaise
3 janvier 2015 @ 11:35
Zeugma, c’est vrai que l’on peut répondre « ça va » sans mentir parce que ça va toujours : ça va bien… ou ça va mal. Ce qui est méprisable dans ce genre de livre, même si certains faits sont vrais, c’est que la personne concernée n’est plus là pour « se défendre ». Pour rester dans la lignée anglaise, je pense à Diana bien sûr.
Gérard
5 janvier 2015 @ 01:10
Mais elle ne serait pas défendu Never explain never complain.
Laurent
3 janvier 2015 @ 11:35
Merci de vos commentaires Monseigneur le donneur de leçons
Le fait de dire que la reine est peut aimable ne me semble pas être injurieux
La reine mère n’était pas la merveilleuse et sainte femme que l’on nous décrit
Cette charmante vieille dame était aussi une vieille dame qui savait être dur avec son personnel
Et alors
Certes je n’approuve pas le déversement de fiel mais je n’accepte pas cette dévotion imbécile aux Windsor ,qui ne la méritent certainement pas
Beaucoup d’autres royaux sont autrement plus sympathiques
Laurent
3 janvier 2015 @ 18:13
mérite oups
clementine1
3 janvier 2015 @ 13:14
Zeugma : bien dit, merci.
Lucie B.
3 janvier 2015 @ 19:11
« Nadine de Rothschild fait remarquer, dans un de ses livres, que si l’on vous demande « comment ça va ? », il faut répondre « ça va ! »
Et elle a bien raison ! Pour ma part, c’est une question que je ne pose qu’avec la plus grande précaution et surtout en fonction de la personne pour éviter une avalanche de détails sur les ennuis de plomberie, conjugaux ou intimes que je n’ai pas à connaître et qui me mettraient bien mal à l’aise.
Palatine
4 janvier 2015 @ 10:46
Je suis d’accord avec Corsica, la démence fait souvent garder à une personne ses traits de caractère fondamentaux, comme la méchanceté, le côté acariâtre, etc. Mais il y a encore un autre élément. J’ai connu une vieille dame dont les amies disaient quand elle avait 80 ans et plus « comme elle est devenue méchante et médisante ! ». J’ai dit à ces amies que la vieille dame avait toujours été ainsi mais le cachait soigneusement et dans le vieil âge, elle ne parvenait plus à faire la gymnastique mentale nécessaire pour cacher son côté minable. Elle avait toujours fait illusion et caché sa vraie nature, et c’était le genre de personne qui allait apporter de la soupe aux vieilles dames pauvres. Avec ses proches, c’était très différent.
Il y a tout de même des statues à déboulonner quand leur piédestal est un ramassis de mensonges.
J’ai souvent dit au cours des 5 années où j’ai été sur ce site, que pour moi l’aune selon laquelle je juge les gens, c’est leur attitude envers leur personnel, ou ceux qu’ils considèrent comme leurs inférieurs. Pas besoin d’épiloguer sur le sujet, on me comprendra.
Bernard Hivert
3 janvier 2015 @ 09:41
Ce qui est profondément méprisable,c’est la bassesse et la cupidité de l’auteur de ce livre et de tous ceux qui y ont contribué,d’autant plus que l’intéressée n’est plus de ce monde!La Reine-Mère Elizabeth était connue pour son caractère bien trempé,et son côté « Arsenic et Vieilles Dentelles »!Et alors? Un de mes amis anglais travailla, pendant des années,au service de la Reine et de la Reine-Mère! Jamais, il ne trahira la parole donnée,de ne pas divulguer ce qu’il a pu entendre,voir ou observer,au cours de ses trente années , passées au service de la Couronne,et encore moins dans un but mercantile!
clementine1
3 janvier 2015 @ 13:17
votre ami a le sens de la parole donnée, de l’honneur, des notions aujourd’hui bien malmenées. C’est tout en son honneur à lui.
Philibert
4 janvier 2015 @ 15:27
Bravo à votre ami qui tiendra sa langue pour l’éternité.
Mais tous les domestiques de la famille royale britannique n’ont pas un tel honneur !
Bernard Hivert
3 janvier 2015 @ 09:59
Pour compléter mon propos,je ne peux que vous recommander,pour savoir qui fut La Reine-Mère Elizabeth,de lire sa biographie officielle,rédigée par William Shawcross »Queen Elizabeth,The Queen Mother,The Official Biography »!
JAusten
3 janvier 2015 @ 10:50
cher Bernard Hivert, je l »ai lu ….. l’auteur a chaussé ses lunettes roses pour écrire cette bio. Je me suis beaucoup ennuyée, surtout à la fin d’ailleurs, où la lecteur n’est plus que celle d’un listing de ses œuvres caritatives, ses déplacement pour les shamrocks, etc. l’auteur aurait dû s’arrêter avant ces 100n de pages à mon humble avis).
Mais comme dit Dame Tartine, « l’histoire est au milieu » : un bon écrivain devrait un jour faire une compile des bios-oui-oui avec les bios-trash (comme celle de l’article peut-être) et là nous aurions une idée plus juste de qui était Queen Mum
Bernard Hivert
5 janvier 2015 @ 11:42
Tout ceci montre ,JAusten,que nous ne ressentons pas nos lectures,de la même façon,et c’est bien rassurant de ne pas subir le mode de la pensée unique,n’est-ce pas?Mais cela ne change rien au sens de mon propos! La publication de ce livre est un acte d’une grande bassesse! Je connais,moi aussi,depuis de longues années,quelques anecdotes sur la Reine-Mère Elizabeth,son penchant pour l’alcool, les soirées organisées pour le personnel homosexuel du Palais,et ses découverts bancaires vertigineux, etc..etc…Et je n’ai jamais pensé qu’elle était, seulement,la délicieuse grand-mère du Royaume!Et alors? De là à en faire un livre, aux retombées financières non négligeables,il y a un pas à franchir! On peut appeler cela ,décence,éthique,déontologie,respect,ou,tout simplement, savoir-vivre,non?
JAusten
5 janvier 2015 @ 20:41
Mais je suis assez d’accord avec vous ! Ecrire des faussetés ou alors des vérités très exagérées sur quelqu’un de décédé et appartenant à une famille qui de toutes les façons ne porte jamais plainte …. quelle gloire veut obtenir l’auteur ?
flabemont8
3 janvier 2015 @ 22:35
Parfaitement de votre avis , Bernard , comme souvent !
Mes meilleurs vœux, ainsi qu’à votre famille !
Bernard Hivert
4 janvier 2015 @ 10:40
Merci,Flabemont8,de votre sympathique message! Comme vous le savez,j’exprime ce que je ressens,et,quand je sais quelque chose de précis,aisément vérifiable,je le communique ,bien volontiers,sur N&R!Je vous présente,à mon tour,ainsi qu’aux vôtres, mes voeux les plus sincères,pour l’année nouvelle!
Bernard Hivert
4 janvier 2015 @ 11:00
J’ai oublié de préciser que le reproche de démence,fait à La Reine-Mère,au soir de sa vie,m’a fait réagir d’autant plus que je viens de perdre mon père,à NOEL! Il allait avoir 90 ans,et,lui,qui n’avait jamais vu un médecin de sa vie,luttait,depuis 10 ans,contre les conséquences de 3 AVC,subis à quelques mois d’intervalle ,en 2004Depuis le printemps 2014,il présentait des signes de démence,liés à son état,et ma mère(91 ans)et nous-mêmes ,étions dans l’incapacité de remédier à cette situation douloureuse !Si aujourd’hui,quelqu’un venait à manquer de respect à sa mémoire,en me disant que, sur la fin de sa vie,il était devenu dément,je le passerais ,immédiatement,par la fenêtre!(Heureusement(?),j’habite une maison de …;plain-pied.!..).
flabemont8
4 janvier 2015 @ 22:36
Mes condoléances pour votre père , bon courage .
Bernard Hivert
5 janvier 2015 @ 10:23
Merci,Flabemont8!Nous vivons, tous, des situations difficiles,à certains moments de nos vies,et, y faire face, demande ,effectivement,du courage! Cordialement!
Numérobis.
5 janvier 2015 @ 14:40
@ Bernard Hivert,
Toutes mes condoléances pour le décès de votre Papa.
Maman est partie à 89 ans rejoindre mon Père..
Ses dernières années furent difficiles à vivre pour moi, comme pour elle, car elle était atteinte de démence sénile, et je ne la reconnaissais plus dans son comportement très changé.
J’ai mis très longtemps à prononcer ce mot de « démence » qui me heurtait profondément. Je préfèrais dire qu’elle avait la maladie d’Alzheimer. …
On ne connait pas assez la définition de certains mots.
L’acceptation est venue lentement très lentement..
Maman avait fait pusieurs AVC, et toute sa vie, souffert d’hypertension.
Je profite de ce post pour présenter à Régine et son équipe, ainsi qu’à tous les lecteurs de cet excellent site si instructif, mes veilleurs voeux pour cette nouvelle année.
Bernard Hivert
5 janvier 2015 @ 18:34
Merci,Numérobis,de votre message! Je comprends d’autant mieux ce que vous exprimez,que nos itinéraires de vie,ont, ici, des points communs!En ce qui concerne N&R,je reste fidèle à ma ligne de conduite,qui consiste à réagir aux sujets qui me tiennent à coeur!Cordialement!
Pierre-Yves
3 janvier 2015 @ 10:00
Il arrive que des personnalités royales soient figées dans une légende et lorsqu’un quidam, même censément bien informé, s’avise de casser un peu du mythe, c’est la curée. Cela ne se fait pas.
Pourtant, sans faire preuve d’indécence, il n’est pas interdit d’évoquer les personnes telles qu’elles furent vraiment, si tant est bien sûr qu’on soit légitime pour cela.
Il me semble qu’on peut dire que la reine-mère a joué son rôle non sans grandeur, mais a probablement eu, comme nous tous, ses petites faiblesses.
Il n’est pas totalement incrédible qu’elle ait, l’habitude aidant, pris goût à sa dose d’alcool quotidienne. De là à en faire une ivrogne, c’est sans doute exagéré. Il se peut très bien aussi qu’avec le grand âge, ses facultés mentales se soient altérées. Peut-être avait-elle des moments de mesquinerie et de méchanceté; cela arrive. Mais en faire une démente est tout aussi excessif.
Donc, on a peine à croire qu’elle fut le monstre que ce livre décrit. Il contient peut-être un fond de vérité, mais il semble vouloir préférer le sensationnel à la réalité.
Cosmo
3 janvier 2015 @ 10:07
Ce livre n’honore pas son auteur car même si c’était vrai quel est l’intérêt de salir la mémoire d’une dame unanimement respectée, mis à part de se faire de l’argent sur le dos des autres.
La reine-mère était la reine-mère. Elle avait conscience de son rang et elle l’a assumé avec la plus grande dignité du jour de sa naissance à sa mort. Elle a incarné la résistance à l’ennemi, le courage face à l’adversité, l’élégance dans la détresse. Mais il n’y avait en elle ni morgue ni arrogance.
Elle buvait un ou deux drinks le soir, comme la plupart d’entre nous. Ce n’est même pas de l’alcoolisme mondain. C’est la signification du passage du jour à la nuit. Disons un rite !
Ses enfants, ses petits-enfants et ses neveux l’adoraient. On est loin d’une Tatie Danielle couronnée.
Vincent
3 janvier 2015 @ 17:46
Après ça dépend de ce que veut dire alcoolisme. Mon médecin m’a dit un jour lors d’une conversation : » L’alcoolisme commence à partir du moment que votre corps réclame son petit verre de vin quotidien. »
Cosmo
4 janvier 2015 @ 11:43
Alors, Vincent, je suis alcoolique. Et avec moi beaucoup d’autres. Ce n’est pas tant que mon corps réclame son petit verre car je peux m’en passer…mais c’est un grand plaisir que de le boire. Queen Mum devait probablement éprouver la même sensation. Et elle est arrivée à presque 102 ans.
Cordialement
Cosmo
Kalistéa
3 janvier 2015 @ 20:06
Cher cosmo , »la vieillesse est un naufrage », c’est hélas bien vrai.cet ouvrage qui se voudrait « révélateur » probablement,n’est qu’une mauvaise action tout simplement car tout le monde sait qu’on n’arrive pas à l’âge où est parvenue cette remarquable personnalité de la monarchie Anglaise, sans être diminué mentalement .Cela me fait penser aux accusations que font les adversaires des Orléans lorsqu’ils attaquent la vie privée de feu le comte de Paris qui a été toute sa vie un homme politique influent (bien que non élu), un grand chrétien bienfaisant aussi, faisant honneur à la descendance du dernier de nos rois louis-Philippe.Passé 90 ans ,ayant fait deux infarctus ce prince avait droit à mon avis à une certaine incohérence du moment que c’était privé!
Cosmo
4 janvier 2015 @ 11:49
Dear K,
Il est possible que la vieillesse soit un naufrage…mais pas pour tous. J’ai connu d’allègres vieillards de plus de 90 ans. La mère d’un ami a 94 ans. Elle est fraîche, pimpante, amusante et s’il lui arrive d’oublier un détail, cela n’enlève rien à l’ensemble de ses facultés.
Je ne parlerai pas du comte de Paris, dont, en réalité, nous savons fort peu de choses sur la fin de sa vie. La comtesse de Paris est morte à 92 ans. Je l’ai rencontrée un an avant sa mort. Elle aussi était pimpante et totalement lucide.
Et entre nous, il y a bien des quadras qui sucrent déjà les fraises…et quelques intervenants sur N&R, dont on peut se demander l’âge qu’ils ont et s’ils n’abusent pas parfois de la dive bouteille, à lire leur charabia.
Amicalement
Cosmo
Trianon
5 janvier 2015 @ 17:25
J’aime bien votre dernière phrase, bel humour:)
Gérard
4 janvier 2015 @ 18:31
Très vrai Kalistéa en tous points. Il me semblait que c’était trois infarctus pour le comte de Paris. Mais j’ai un doute.
jo de st vic
3 janvier 2015 @ 10:21
La vieillesse est « un naufrage ». Gardons de la reine Mère ce qui nous regarde a savoir son attitude pendant la guerre. Pour le reste je n apprecie pas du tout les « auteurs » qui nous pondent tout d un coup un livre « a charge » pour se faire du fric. C est valable aussi pour certaine dame actuelle !
septentrion
3 janvier 2015 @ 11:09
Bonjour, jo de st vic
Je suis bien d’accord avec votre commentaire
et vous souhaite une bonne année 2015.
Cdt,
bianca
3 janvier 2015 @ 15:49
Jo de st vic, votre message résume bien ma pensée, celle des autres intervenants que de telles allégations révoltent et je me réjouis de cette belle unanimité envers la bassesse de celles-ci…Je n’ai que du mépris pour de tels personnages qui n’ont jamais eu le courage d’exprimer leurs opinions du vivant des intéressés.
Pour la dame actuelle que vous citez, je ne n’ai pas lu son livre et n’ai pas contribué à son enrichissement ! Bonne année à vous !
Louise
3 janvier 2015 @ 10:42
Pour avoir vu un documentaire (en anglais) sur le personnel de la famille royale britannique et la façon dont certains ont été traités (licencié du jour au lendemain sans un mot après 20 ans au service de la couronne), ce genre d’ouvrage ne m’étonne pas plus que ca!!
Danielle
3 janvier 2015 @ 10:51
Encore un livre pour faire le buzz et de l’argent à l’auteur.
Beaucoup de personnes âgées ont des sautes d’humeur et des troubles de mémoire, elle n’est pas et ne sera pas la seule ; quant au verre d’alcool le soir, vraiment rien d’alarmant.
Jean Pierre
3 janvier 2015 @ 11:01
L’ennui avec ce genre d’ouvrage biographique c’est qu’ils ne nous servent pas ce qu’on attend dés lors que la personne est dotée au départ d’un bon capital de sympathie.
Les mêmes révélations sur quelqu’un que nous aimerions détesté n’auraient fait que nous conforter dans nos opinions.
Wallis / Queen Mum : alors, même combat ?
Pierre-Yves
4 janvier 2015 @ 11:47
Remarque très pertinente, Jean-Pierre.
On s’est, en tout cas la majorité d’entre nous, fait une idée très avantageuse de la reine-mère, liée pour l’essentiel à cette forme de courage qu’elle a eu pendant la guerre.
On n’est pas vraiment disposé à ce que cette image soint abimée. Ce qu’on désire entendre sur elle, c’est ce qui va dans le sens de ce qu’on pense d’elle.
Et vous avez raison de faire remarquer que si ces allégations avaient visé l’impopulaire duchesse de Windsor, chacun aurait pu dire: Ca ne m’étonne pas, vous pensez, cette mauvaise femme ….
aubert
3 janvier 2015 @ 11:49
Les écrits d’un gugus qui a passé sa vie, au XX° siècle, à présenter un plateau d’argent au bout de gants blancs et qui en est probablement complexé, méritent-ils une quelconque attention.
aubert
3 janvier 2015 @ 12:17
Je complète mon propos en faisant remarquer que monsieur Quinn, fier d’arborer ses médailles, a dû, au long de sa carrière, snober beaucoup de monde avec ses fonctions auprès de la Reine-mère.
J’ai quelque satisfaction à constater que les personnes qui « servent » ( pas celle qui b…!) à l’Elysée pendant plusieurs années ne se livrent pas à un tel déballage.
Gérard
4 janvier 2015 @ 18:33
Cet homme n’est peut-être pas coupable. Avait-il vendu ses souvenirs ou les avait-ils seulement écrits ?
Gérard
5 janvier 2015 @ 01:16
Mr Quinn est l’auteur du livre et feu Mr Tallon, Billy, feu le majordome de sa majesté.
Pépère
3 janvier 2015 @ 11:49
L’exagération nuit en tout ! Entre l’enfer et le paradis, il y a souvent la réalité…
Queen Mum était alcoolique ? Probablement pas au sens commun du terme et probablement pas de la manière dont on se représente communément l’alcoolisme. Mais l’alcoolisme bourgeois est une réalité chez bien des gens.
Queen Mum perdait la tête à la fin de sa vie et était désagréable avec son entourage ? C’est aussi une réalité pour une proportion non négligeable des personnes d’un grand âge.
Faire croire que Queen Mum était démente et tyrannique est sans aucun doute stupide mais il est tout autant stupide de laisser croire qu’elle était ange faite femme dans un monde rose bonbon. L’Homme a ses faiblesses qu’il soit un simple quidam ou roi…
Shandila
4 janvier 2015 @ 18:29
Pépère, je partage tout à fait votre avis. La reine mère n’était sans doute ni diable, ni sainte, mais un être humain, avec sa part d’ombre, comme nous tous. Attendre ou profiter du décès d’une personne pour faire un livre à sensations est immonde. Mais certains sont prêts à tout pour de l’argent…
Milena K
3 janvier 2015 @ 12:41
Je ne vois pas l’interet de cet énième ouvrage sur un membre de la amille royale anglaise.
Milena K
3 janvier 2015 @ 12:42
« Famille »
Mayg
3 janvier 2015 @ 12:50
La famille royale britannique risque de connaitre encore quelques remous. Dernière polémique en date, le duc d’York serait impliqué dans un scandale sexuel aux Etats-Unis…
Robespierre
4 janvier 2015 @ 10:52
Aux Etats-Unis ? Intéressant. Ca veut dire qu’on n’a pu étouffer l’affaire, si elle est vraie. Car ce n’est pas certain du tout. Au Royaume-Uni, l’affaire vraie ou fausse, aurait été étouffée.
Mayg
4 janvier 2015 @ 21:59
Oui aux Etats-Unis. Je ne sais pas si ce que cette femme reproche au duc d’York est vrai mais en tout cas la presse en parle déjà. Donc difficile d’étouffer l’affaire…
COLETTE C.
3 janvier 2015 @ 14:59
Un nouveau scandale ?
Marianne Amélie
3 janvier 2015 @ 15:13
La reine mère était comme toutes les personnes qui arrivent à un age avancé, elle perdait un peu la tète, avait ses moments difficiles ect;; faire un livre 10 ans après sa mort est lache. Je préfère ma souvenir de la reine Elizabeth qui a fait preuve de beaucoup de courage pendant la guerre et a encouragé les anglais à résister.
Ce livre n’est rien à coté d’une plainte accusant le prince Andrew d’avoir trempé dans une histoire de moeurs, tous les journaux en parlent et ça devient un scandale. (voir Daily Mail)
JOSEPHINE
3 janvier 2015 @ 15:40
Un conseil de lecture pour éviter de lire ce probable torchon. François-Xavier parle de la condition des domestiques dans « Downtown Abbey ». C’est une série inspirée par le livre de Margaret Mitchell, « Les tribulations d’une cuisinière Anglaise », que j’ai lu cet été. Formidable ! Quelqu’un l’a t il déjà lu sur ce site ? Voilà quelque chose d’intéressant et surtout très amusant !
Brian
3 janvier 2015 @ 15:44
Tout pour se faire du fric aux dépens d’une personne disparue, quelle bassesse! Dans tous les livres que j’ai lus sur la monarchie britannique, on dit qu’elle prenait un verre de gin comme apéro à tous les jours. Et après? Combien d’entre nous font la même chose et ne sont pas considérés comme alcooliques? Elle a toujours été consciente de son rang et s’est toujours comportée de manière digne.
Stella
3 janvier 2015 @ 17:41
Bon: Tant que l’on ne nous raconte pas qu’à 102 ans, elle avait pris son majordome pour amant…
Marie de Bourgogne
4 janvier 2015 @ 12:54
J’adore ^^^^^^
Princesse Alberta
3 janvier 2015 @ 17:46
Il n’y a rien de plus vicieux et sournois que le petit personnel remercié.
Trianon
4 janvier 2015 @ 17:51
Encore faut il voir comment il est parfois remercié…
Si un » patron » licencie avec la plus extrême brutalité, je trouve cohérent ( je n’ai pas si correct) que le petit personne soit aigri et éprouve de la rancœur .
De là à ecrire un livre et y raconter ce qu’on a vu, il n’y a qu’un pas…
Trianon
4 janvier 2015 @ 17:51
Pas DIT…
aggie
5 janvier 2015 @ 08:43
quel mépris dans votre post princesse Alberta… tout est dit, ne nous étonnons pas des réactions de ces gens qualifiés de « petit personnel », vicieux et sournois qui plus est
Gérard
4 janvier 2015 @ 18:35
Sauf erreur il n’avait pas été renvoyé.
Yannick
3 janvier 2015 @ 18:31
Beaucoup de personnes âgées disjonctent sur la fin.
Rayon scandales, le prince Andrew est actuellement cité dans une affaire d’esclavage sexuel.
Zeugma
3 janvier 2015 @ 18:44
Pour Hegel (oui, je sais, ça fait cuistre de citer Hegel, Bon, j’assume … )
Pour Hegel donc, « Il n’y a pas de grand homme pour son valet de chambre » ; et c’était bien là le problème.
Le valet ne doit jamais révéler que, derrière le « grand homme » dans toute sa gloire, il y a l’homme (ou la femme) avec toutes ses petites misères, ses petites manies et ses petites ou grandes mesquineries.
Jusqu’à la première guerre mondiale, les grandes familles vivaient au milieu d’une très nombreuse domesticité dont la série « Downtown Abbey » ne donne qu’une faible idée.
Et toujours s’est posé la question de la cohabitation entre deux mondes car les domestiques partageaient la vie des maîtres, parfois de manière très intime.
Ils vivaient ensemble mais les classes sociales étaient bien distinctes.
La comtesse de Pange raconte très bien cela dans le premier tome de ses mémoires.
C’est dans l’immédiat après-guerre qu’une employée du Palais publia, pour la première fois, un livre – bien innocent – qui commença à lever légèrement le voile mystérieux qui recouvrait le fonctionnement de la vie quotidienne de la famille royale.
On se rendit vite compte qu’il n’y avait en définitive pas grand chose à raconter car les princes sont des hommes et des femmes faits comme tout le monde qui « portent en (eux) la forme de l’humaine condition » comme l’écrivait Monaigne : ils dorment, se lavent, mangent, boivent, s’habillent comme vous et moi sauf qu’ils sont entourés de domestiques qui leur facilitent la vie.
Malgré la banalité de ce qui est raconté sur les actes les plus insignifiants, le monde de la monarchie fascine.
Nous voulons savoir précisemment ce que la reine mange le matin pour son petit déjeuner. Pourquoi ? Je n’en sais rien mais c’est la magie de la monarchie ; qui explique aussi l’existence d’un site comme « Noblesse & royautés ».
romain de bretagne
3 janvier 2015 @ 18:48
Il s’emblerait que l’année commence mal pour la famille royale puisque Buckingham palace a du rejetter les déclarations d’une britannique accusant le duc d’York d’esclavagisme sexuel. Les faits remonteraient à 10 ans mais la plaignante a porté plainte uniquement la semaine dernière.
Kardaillac
3 janvier 2015 @ 19:10
Une habitude coloniale britannique était de ne prendre un alcool qu’après le coucher du soleil. Au temps de l’Empire qu’elle a connu, c’était devenu un rite.
100% british, Queen Mum !
Robespierre
3 janvier 2015 @ 19:13
j’avoue que j’ai eu peur au début. Je croyais qu’on allait révéler une liaison backstreet de la reine avec son serviteur, genre reine Victoria et John Brown. Mais tout ce qu’on essaie de révéler, c’est une liaison dangereuse avec le gin. Je suis rassuré. L’honneur anglais est sauf. Honni soit qui mal y pense.
Caroline
3 janvier 2015 @ 21:55
J’en suis choquée comme les autres!Toutefois,si c’est un peu vrai pour certaines choses,la mère de la Reine d’Angleterre reste notre légendaire Queen Mum!
Camille Gilbert
3 janvier 2015 @ 22:45
La photo de couverture est sordide. Les personnages publics n’ont pas le controle des images distribuées dans les media et je souffre pour ses descendants que la reine Mère soit ainsi jetée en pature pour les motifs les plus bas de part et d’autre de l’édition de ce livre.
Pour ma part, étant donné les photos à tout va postées sur les réseaux sociaux sans réfléchir, je veille à ce que ma mère, victime depuis de nombreuses années de la maladie d’Alzeihmer, ne soit pas photographiée dans ce qui représente une atteinte à la dignité de sa personne, sauf dans et pour la famille, ou Maman sera toujours Maman.
Je n’ai pas compris l’incident du fauteuil roulant qui a provoqué le licenciement de William Tallon.
Francine du Canada
4 janvier 2015 @ 05:33
Ce Tom Quinn est un goujat! Écrire de telles choses… c’est inacceptable; j’endosse tous les commentaires précédents. J’ai enterré un grand-père, une grand-mère, une dizaine d’oncles et de tantes et de nombreux ami(e)s et aussi quelques collègues et… dire du mal des gens, après leurs morts? Je trouve cela inacceptable.
En ce moment, mon frère, mes sœurs et moi essayons d’accompagner notre maman (90 ans) dans son cheminement; elle a perdu tout ceux qu’elle aimait : Ses parents, ses beaux-parents, ses beaux frères et belles-sœurs et toutes ses amies… Ils sont tous morts et… elle voudrait les rejoindre et nous sommes là… impuissants! Si quelqu’un écrivait quelque chose de « mal » sur notre maman… nous voudrions l’assassiner, c’est certain. Quelle bassesse!
Il y a une dizaine d’années, j’assistais au « party de retraite » d’un juge de la Cour fédérale et alors que je discutais avec un collègue (nous avions assisté à un jugement de divorce la semaine précédente) et il était un peu « amer » et je lui disais : « Wow, tu as assez d’expérience pour savoir qu’il y a deux côtés à une médaille… » et un juge nous interrompt : « Non, Francine; il y a trois côtés à une médaille : D’un côté, la version de monsieur, de l’autre, la version de madame et sur la tranche : La vérité! ». Il nous a fermé le clapet à tous les deux hahaha! FdC
Robespierre
4 janvier 2015 @ 10:55
Excellent votre anecdote, Francine !
Pierre-Yves
4 janvier 2015 @ 11:55
Je ne vois pas pourquoi la mort d’une personne obligerait tout le monde à chanter des louanges que cette personne ne mérite peut-être pas totalement.
Cette idée qu’il ne faut jamais dire du mal des morts est vraiment étrange. Avant de l’être, mortes, ces personnes ont certes pu faire du bien, mais aussi du mal. Il n’y a pas de raison de se le cacher et de tout repeindre systématiquement en blanc ou en rose.
Trianon
5 janvier 2015 @ 17:27
Excellente repartie ce juge!!
jo de st vic
4 janvier 2015 @ 10:26
L affaire « Andrew » me fait penser a l affaire Polansky, que faisait une mineure a une soirée qui promettait d etre « libertine » ? Je denonce les affaires de moeurs mais attention a ne pas aller trop vite, comme pour DSK
Marie de Bourgogne
5 janvier 2015 @ 18:32
Il s’agissait d’une petite fille de 13 ans que sa mère avait envoyé faire des photos.
Il ne s’agissait pas d’une soirée libertine.
Polanski, à l’époque, à eu des relations sexuelles avec une mineure âgée de treize ans après lui avoir fait boire de l’alcool et consommer des stupéfiants. Roman Polanski a d’ailleurs reconnu les faits en plaidant coupable.
A l’époque, Polanski avait 44 ans. J’ai eu 44 ans et je ne me serais jamais vue faire boire et droguer un gamin de 13 ans pour coucher avec lui.
Cordialement
Marie de Bourgogne
5 janvier 2015 @ 18:35
Je précise qu’à n’importe quel âge de ma vie, je n’ai jamais eu le désir de faire boire et droguer qui que ce soit pour le violer.
Trianon
6 janvier 2015 @ 12:13
Voila quî est rassurant…:):)
Lydie
4 janvier 2015 @ 10:42
La queen maum, n’etait pas appele a regner. Elle a vecu ses premieres annees de mariage tranquille, le jour ou son beau-frere a demissionne et son epoux devenu roi, tout a changer pour elle. Elle pouvait etre dure et rancuniere…elle a su redonner une bonne image a son pays, soutenu son epoux..mais elle n’a pas eu le temps de donner de l’amour a ses filles. Elisabeth a fait de meme avec ses enfants, surtout pour charles. Maintenant, comme l’on dit certains lecteurs, il y a vie publique et vie privee. C’etait une sacree bonne femme…
Anita
4 janvier 2015 @ 13:34
Pour avoir vu le documentaire Backstairs Billy consacré au serviteur en question, l’essentiel semblait avoir déjà été dit.
Oui, Queen Mum avait une dépendance à l’alcool. On en a plusieurs preuves comme les nombreuses notes manuscrites de sa main, conservées notamment par la meilleure amie de Billy qui a récupéré ses affaires. Dans un anglais délicieux, la reine Elizabeth demande – souvent le matin – à Billy de s’assurer qu’il y aura bien tel ou tel alcool dans son bureau, la bibliothèque ou surtout pour recevoir ses ami.e.s à déjeuner. Il y a d’ailleurs une anecdote délicieuse au sujet d’un de ces déjeuners pris dans les jardins de Clarence House que je vous laisse découvrir. Un trait d’humour de la reine made in Scotland qui montre qu’elle était pleinement consciente de ce travers – très partagé dans la gentry – et qu’elle savait s’arrêter à temps.
Oui, Billy avait une personnalité ambivalente. Très beau jeune homme, il vécut ouvertement pendant de nombreuses années avec un autre serviteur de la reine Elizabeth jusqu’à – chose rare – se voir offrir un logement de fonction à partager avec son compagnon : la petite maison de brique que l’on voit à l’entrée de Clarence House depuis le Mall. A une époque où il n’y avait ni civil partnership ni same-sex marriage, c’était une sacrée reconnaissance de la part d’une grande dame qui par ailleurs employait beaucoup de gays à son service. Plus vous montiez dans la hiérarchie du personnel, plus c’était le cas – essentiellement pour des raisons de dévouement et de confiance, contrairement à ce qui se passait dans le reste de la société où les gays et lesbiennes étaient singulièrement discriminés sur leur lieu de travail. Il semble que Billy soit devenu la personne la plus intime de Queen Mum, au point d’irriter certains membres de la famille royale et de lui donner aussi parfois la grosse tête. Dans ses dernières années, il semble avoir lui même harcelé du petit personnel pour marquer son territoire et conserver sa place en haut de l’organigramme, encore plus après la mort de son compagnon. Il semble aussi qu’il ait développé une forme d’aigreur après avoir été convoité – charnellement dirons-nous – par des personnes très haut placées dans la hiérarchie pesante des classes sociales anglaises, tout en n’étant vu par la plupart qu’au travers de sa fonction d’origine : la domesticité.
Au final, la personne la plus épinglée du documentaire n’est ni la reine Elizabeth – bien au contraire – ni Billy dont les hauts et les bas sont mis en lumière mais Elizabeth II citée à la toute fin. C’est assez dévastateur. On y apprend que peu de temps après le décès de Queen Mum âgée de 101 ans, la manière dont Billy a reçu son congé a été étonnamment cavalière. Il faut imaginer la souveraine venir lui rendre visite dans la fameuse maisonnette – ce qu’elle ne fait évidemment pas avec tout le personnel vu le turn-over des décennies – mais là où on pourrait y voir une attention royale, Billy y a vu un règlement de compte glacial. Elle a expliqué simplement que Billy devrait déménager – ce qui n’est pas anormal en soi – sauf que durant toute la dernière conversation qu’elle a eue avec lui, aucun remerciement ne lui a été adressé. Pour un homme qui a accompagné, soutenu, servi la mère de la souveraine pendant plus d’un demi-siècle, on peut imaginer la violence d’un tel silence.
Certes, il faut se rappeler aussi que cela arrivait quelques mois après le décès de la princesse Margaret dont on comprend que Billy fut l’arme ultime des rapports au vitriol qu’elle entretenait avec sa mère et sa soeur. La fameuse terrible apparition finale sous morphine et sur chaise roulante devant les caméras du monde entier, qui plus est lors de l’anniversaire de Queen Mum. On apprend que Billy a simplement suivi un ordre provocateur de la princesse Margaret de vouloir être montrée dans l’état déplorable où elle était mais on comprend aussi qu’il n’était pas totalement indifférent au fait de dénoncer l’hypocrisie encore en vigueur dans la communication de Saint James, cinq ans seulement après le décès tragique de Diana.
Souvenons-nous qu’Elizabeth II s’avérait beaucoup moins solaire et sympathique à l’époque où elle devait jongler avec les princesses Diana ou Margaret qu’elle ne peut apparaître ces dernières années.
Tout le monde change ! Il y a toutefois des traits de caractère différents chez les uns ou les autres qui font qu’ils résistent plus ou moins bien aux petites et grandes vacheries de la vie…
Cosmo
5 janvier 2015 @ 14:09
Anita,
Je n’ai pas vu ce documentaire et je ne sais si ce qui est raconté est vrai.
Une chose est certaine, toutefois. Depuis la mort de sa mère et de sa soeur, la reine n’est plus du tout la même femme. Elle est rayonnante et semble croquer la vie.
Cordialement
Cosmo
Shandila
4 janvier 2015 @ 22:13
Anita, merci pour votre commentaire, très instructif.
flabemont8
5 janvier 2015 @ 11:05
Merci, Anita, pour cet éclairage particulier que vous nous donnez .
Camille Gilbert
5 janvier 2015 @ 00:05
Anita, merci pour votre explication.
Gérard
5 janvier 2015 @ 01:22
Merci pour ces précisions sur cette situation délicate où chacun devait avoir des torts.
aggie
5 janvier 2015 @ 08:53
Extrêmement intéressant votre post Anita ; j’avais été très choquée de l’apparition de la princesse Margareth dans l’état où elle était à l’époque et je la comprend mieux maintenant ; concernant Elisabeth II je n’ai jamais eu une grande sympathie pour elle mais il faut reconnaître qu’elle évolue dans le contexte très particulier de la monarchie anglaise et qu’elle remplit son rôle « droit dans ses bottes » depuis très longtemps.
Tonton Soupic
5 janvier 2015 @ 19:25
Je parie de la vielle était rapia.
Albane
5 janvier 2015 @ 20:18
Odieux cet homme !
Quant à Queen Mum, elle était gaie, vivante, adorable, gentille.
On ne l’oubliera pas.
kalistéa
7 janvier 2015 @ 19:17
Je suis désolée de ne pouvoir lire que les deux ou trois derniers commentaires! pourquoi découper nos commentaires en chapitres inaccessibles ?