L’hôtel de Vendôme situé place Vendôme rendra hommage au roi Louis XIV par la gastronomie. C’est le Roi Soleil dont on commémore en septembre le tricentenaire de la mort qui avait initié la construction de la célèbre place qui abrite aujourd’hui les maisons de joaillerie les plus importantes dans le monde. Le chef de l’hôtel de Vendôme, Josselin Marie a concocté des recettes de l’époque de Louis XIV.
Le menu commence par un pâté en croûte comme au temps de Vatel avec foie gras, légumes et fruits pickles, suivi d’un turbot de Bretagne et petits pois et d’une canette. En dessert, un millefeuille avec de la vanille. Le prix est entre 95 et 115 euros incluant une coupe de champagne. (merci à Anne P.)
Zeugma
28 juillet 2015 @ 10:54
Dans cet extrait de l' »Avare » de Molière, le dialogue entre Harpagon et Maître Jacques, son cuisinier et homme à tout faire, donne une idée de ce qu’on pouvait manger à Paris au XVIIe siècle :
– « Maître Jacques : Combien serez-vous de gens à table ?
– Harpagon : Nous serons huit ou dix; mais il ne faut prendre que huit: quand il y a à manger pour huit, il y en a bien pour dix.
– Valère : Cela s’entend.
– Maître Jacques : Hé bien ! il faudra quatre grands potages bien garnis, et cinq assiettes d’entrées. Potages: bisque, potage de perdrix aux choux verts, potage de santé, potage de canards aux navets. Entrées: fricassée de poulets, tourte de pigeonneaux, ris de veaux, boudin blanc, et morilles.
– Harpagon : Que diable! voilà pour traiter toute une ville entière.
– Maître Jacques : Rôt, dans un grandissime bassin, en pyramide, une grande longe de veau de rivière, trois faisans, trois poulardes grasses, douze pigeons de volière, douze poulets de grain, six lapereaux de garenne, douze perdreaux, deux douzaines de cailles, trois douzaines d’ortolans.
– Harpagon : en lui mettant la main sur la bouche: Ah ! traître, tu manges tout mon bien. » (fin de citation)
Valérie R.
28 juillet 2015 @ 13:13
Merci pour cette jolie et appétissante citation :-)
JAusten
28 juillet 2015 @ 16:20
le vin n’est pas compris ?
flabemont8
28 juillet 2015 @ 18:01
Quand on consulte un menu d’autrefois , spécialement du XIX ème siècle , on est surpris par la surabondance des plats …en fait , les convives ne mangeaient pas de tout , et les restes étaient destinés à la cuisine et au service .
Et les restes des restes , aux pauvres .
Zeugma
29 juillet 2015 @ 10:06
Vous oubliez les petites bêtes.
(Cela dit, on ne mangeait pas pareil aux XVIIe et au XIXe siècle.
Il faut, en réalité, attendre Escoffier (1846-1935) pour que la grande cuisine française et l’ordonnancement des repas se mettent en place.)
flabemont8
29 juillet 2015 @ 22:41
Oui, Zeugma , c’est vrai …
Vous oubliez de préciser qu’Harpagon veut finalement faire servir un ragoût de mouton avec des haricots qui tiennent au corps …:-))
Zeugma
30 juillet 2015 @ 10:03
Et tout le monde ne digère pas les haricots …..
flabemont8
30 juillet 2015 @ 21:53
Exactement !! :-))