La princesse Marie Charlotte de Broglie fut la propriétaire du château de Chaumont-sur-Loire. Grâce au fonds régional d’art contemporain, le château a pu acquérir un portrait de la princesse de Broglie par l’artiste Carolus Duran. Le portrait date de 1881. (merci à Anne)
clementine1
7 mars 2018 @ 05:22
beau portrait et quelle taille de guêpe !
corentine
7 mars 2018 @ 09:52
Née en 1857 à Verrières le Buisson, Marie Charlotte Constance Say, fille de Constant Say, industriel (sucre) et de Emilie Wey avait épousé le prince Amédée de Broglie le 8 juin 1875 . Ils auront quatre enfants : Albert (1876), Jacques (1878), Robert (1880) et Marguerite (1883)
Veuve en 1917 elle se remarie à Londres le 9 septembre 1930 avec un arrière petit-fils de Louis-Philippe, le prince Louis-Ferdinand d’Orleans, infant d’Espagne (1888-1945), second fils d’Antoine d’Orleans duc de Galliera et de l’infante Eulalie de Bourbon . Il n’y a pas de descendance de ce second mariage.
Voici un lien intéressant, si Régine le permet
http://www.domaine-chaumont.fr/fr/le-chateau/les-proprietaires-du-chateau/les-derniers-proprietaires-prives-du-chateau
AnneLise
7 mars 2018 @ 13:25
Merci pour ce lien corentine.
Un peu tête à claques la jolie princesse dans sa jeunesse.
Presque 30 ans d’écart avec son second époux, on n’a donc rien inventé à notre époque !
Mayg
7 mars 2018 @ 13:36
Merci pour ces précisions et pour le lien Corentine.
Charles
7 mars 2018 @ 23:16
Merci Corentine
C’est très intéressant
Corsica
7 mars 2018 @ 10:17
Il faut absolument faire une visite guidée de Chaumont pour se faire raconter son histoire qui est digne d’un roman. Immensèment riche Mademoiselle Say fit de Chaumont, son terrain de jeu. Avec son premier époux, le prince de Broglie, ils firent même déplacer le village pour mener à bien les travaux d’aménagement de leur parc. Pour eux rien n’était impossible ni trop beau pour mener une vie de luxe, de fantaisie et de fêtes. Jamais vraiment acceptée par la grands aristocrates qui lui faisaient sentir que malgré ses richesses elle était une simple roturière, elle leur fit un ultime pied de pied de nez en devenant princesse d’Orléans. Elle avait en effet épousé sur le tard,
l’infant d’Espagne Louis-Ferdinand d’Orléans, son cadet de trente ans. Le prince, qui n’aimait pas vraiment les femmes, aimait par contre l’argent et les plaisirs qu’il procure. Il se fit un plaisir de grignoter ce qu’il restait de la fortune de son épouse. Résultat des courses, entre revers boursiers, mauvaise gestion, extravagances et excès en tous genres, la princesse d’Orléans mourut quasiment ruinée.
Cosmo
7 mars 2018 @ 17:54
Sucrait-elle les fraises, chère Corsica ?
Le snobisme d’une partie de la grande aristocratie est surprenant quand on sait combien de familles furent sauvées de la ruine par la roture.
Amicalement
Cosmo
Corsica
8 mars 2018 @ 14:22
Mon cher Cosmo,
Quand on est héritière des industriels du sucre Constant et Say, on a de quoi doublement sucrer les fraises ! J’ai toujours regardé avec un certain mépris ces grands aristocrates qui se sont sucrés sans état d’âme avec la fortune de roturières tout en les regardant avec morgue. Il faut assumer ses choix même quand l’escarcelle vide ne nous en laisse guère !
Amicalement
Corsica
Gérard
9 mars 2018 @ 20:59
Le mari était comme il était et son épouse le savait avant de l’épouser.
Il eut un certain panache sous l’occupation, cacha des résistants et l’on a dit qu’il porta l’étoile jaune par bravade.
ciboulette
7 mars 2018 @ 14:15
Son cadet de trente ans ? Mieux que le couple Macron !
aubert
7 mars 2018 @ 14:21
elle était née sucrée.
Mary
10 mars 2018 @ 11:20
Il lui a sucré ce qui restait de son fric…
Muscate-Valeska de Lisabé
7 mars 2018 @ 15:14
On a le même genre.
plume
7 mars 2018 @ 15:36
Se remarier à l’âge de 73 ans avec un homme de 31 ans son cadet quelle aventure. Seuls les intérêts financiers comptent. Ou est l’amour dans tout cela ?
Mary
10 mars 2018 @ 11:22
L’amour de l’argent d’un côté et celui du snobisme de l’autre : il y avait donc beaucoup d’amourS dans ce mariage :-)))
Robespierre
10 mars 2018 @ 13:03
A cette époque les gens ne se mariaient pas par amour, voyons !
COLETTE C.
7 mars 2018 @ 15:58
jolie personne !:
Muscate-Valeska de Lisabé
8 mars 2018 @ 19:21
Merci ;-)).
framboiz 07
7 mars 2018 @ 16:19
Elle possédait le 10 rue de Solférino , siège …du PS !
Reçut toutes les altesses royales d’alors , des maharadjahs ,des lettrés , artistes , comme Poulenc , était l’héritière (jeune ) la plus riche de France , à 17 ans ,elle acheta ce château, mais connut plusieurs crises et le château devint propriété de l’Etat …Incroyable vie, si je me souviens de ce que j’ai lu !
Charlanges
7 mars 2018 @ 20:24
Il est bien que ce portrait de la princesse Amédée de Broglie souvent évoquée dans les souvenirs du temps (ceux d’André de Fouquières et de Gabriel-Louis Pringué notamment) regagne Chaumont dont elle fut si longtemps la châtelaine. C’est une judicieuse acquisition.
Carolus
7 mars 2018 @ 21:22
Et bien, quel personnage !
Sylvie-Laure
8 mars 2018 @ 08:02
Une vie très particulière. « Je veux ça », c’est plus qu’un souhait, c’est un ordre.
Robespierre
9 mars 2018 @ 13:38
le peintre Carolus-Duran s’appelait Charles Duran comme tout le monde mais trouva plus chic de se faire appeler Carolus Duran. Il devint un peintre à la mode et accessoirement le beau-père de Feydeau. Celui-ci ne fit pas une très bonne affaire avec une femme aussi volage que dépensière. Le couple finit par se séparer.