Lors de la grande vente aux enchères chez Osénat de lots en lien avec l’empereur Napoléon I, la RMN (réunion des musées nationaux) a préempté ce traineau présenté (mais sans preuve formelle) comme ayant appartenu à l’impératrice Joséphine pour la somme de 212.500 € alors qu’il était estimé dans une fourchette de 40.000 à 60.000 €.
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Aristocrate
8 mai 2021 @ 06:16
Un travail d’orfèvre, c’est le cas de le dire. C’est bien qu’il ait pu rejoindre les musées nationaux.
Benoite
8 mai 2021 @ 06:56
Impressionantes ces enchères, quand même… Les musées et châteaux n’hésitent pas. Le vendeur doit être satisfait.
Jean Pierre
8 mai 2021 @ 10:29
Je crois l’avoir déjà dit ici mais oui la main de l’Etat n’a pas l’air de trembler beaucoup pour signer des chèques en cette période du “quoi qu’il en coûte”. Il y a un peu d’indécence dans tout ça mais la gestion des fonds publics se soucie peu de rationalité.
Agnese
8 mai 2021 @ 10:11
Ravie pour le beau musée de Compiègne et pour l’équipe qui le dirige. Belle acquisition.
Danielle
8 mai 2021 @ 11:09
Superbe traîneau qui ravira les visiteurs de ce musée.
aubépine
8 mai 2021 @ 12:05
Bel objet !
HRC
8 mai 2021 @ 12:57
C’est cher, mais le public va aimer.
Trianon
8 mai 2021 @ 13:32
Certes il n’y a pas de preuve formelle, mais ça reste quand même largement probable, !
Gérard
8 mai 2021 @ 14:52
Le traîneau ayant appartenu à l’impératrice Joséphine et trois autres lots de la
« vente du Bicentenaire » de la maison Osenat ont donc été préemptés par l’État pour des musées français.
Le traîneau de l’impératrice Joséphine va rejoindre le Musée national de la Voiture au château de Compiègne.
Sa provenance d’origine est inconnue. Il fut dans la collection Mühlbacher dispersée à partir de 1899. Mais selon la tradition familiale de ses derniers propriétaires, le superbe traîneau a appartenu à Joséphine de Beauharnais. Ce manque de preuve formelle quant à son illustre utilisatrice n’a pas empêché l’État de le préempter pour la somme de 212 500 euros.
Le traîneau en bois peint en vert et doré, est orné d’un aigle, de deux griffons et d’une statuette figurant la déesse Hébé, fille de Zeus et d’Héra, déesse grecque de la jeunesse, et sa caisse est garnie de velours vert. Ce traineau avait été exposé à Paris en 1984.
Durant l’hiver précoce de 1810, les pièces d’eau de Malmaison et de Navarre s’étaient transformées en patinoires.
Les dames, qui redoutaient d’attacher les patins à leurs pieds optaient pour un patinage assis, « c’est à dire que l’on prit des fauteuils que les patineurs faisaient voler sur la glace, de toute la rapidité de leurs élans. »
Cette méthode de glisse va laisser un souvenir impérissable à Mlle d’Avrillon, première femme de chambre de l’impératrice. Elle fut convaincue le 9 janvier 1811, de s’asseoir dans le « fatal fauteuil ». Les messieurs insistèrent pour lui faire recommencer l’exercice.
Pendant cette seconde course, le fauteuil poussé par les gentilshommes rencontra le traîneau de Joséphine, dans lequel se trouvaient ses dames et Mlle d’Avrillon écrivit dans ses Mémoires :
« Au lieu de s’arrêter, comme la prudence leur commandait de faire, mes conducteurs, pour éviter le choc, lancèrent le fauteuil dans un chemin qui n’était pas frayé, et extrêmement raboteux ; le fauteuil culbuta et je fis une chute épouvantable. J’eus les deux os de la jambe gauche brisés un peu au-dessus de la cheville, et tellement fracturés, que l’un de mes os perça ma peau et déchira mon bras. J’avais en outre une forte luxation du pied. »
L’infortunée resta alitée près de deux mois… L’impératrice se rendait quotidiennement à son chevet pour surveiller son rétablissement. Bientôt sa fille, la reine Hortense, et tous les courtisans, imitèrent leur maîtresse. Ils rendaient visite à la convalescente, qui n’était pas la première victime de ces courses endiablées !
Trois autres lots ont aussi été préemptés pour les châteaux de Versailles, Fontainebleau et Malmaison dont deux tableaux : « Attaque du grand convoi ramenant les dames de la cour du roi Joseph en France par les guérilleros du général Mina » par Louis-François Lejeune (1775-1848) pour 125 000 euros et
« Sur la route de Turin » par Nicolas-Antoine Taunay (1755-1830) pour 18 750 euros. Le premier est destiné au château de Versailles, le second à celui de Fontainebleau. Autre préemption, cette fois pour le château de Malmaison : un ensemble de quatre inventaires des robes de l’impératrice Joséphine, pour 6 875 euros.
Parmi les autres pièces : une plume de Napoléon à Sainte-Hélène, les mouchoirs, chaussettes, chemises, bandelettes dits « de l’autopsie » avec des traces de sang (venant de la collection du duc de Bassano).
COLETTE C.
8 mai 2021 @ 15:47
Heureuse qu’il aille dans un musée !
🇨🇦Mer Limpide 🌊
8 mai 2021 @ 21:16
Super !
Charlotte de L G
8 mai 2021 @ 23:02
Surtout sans preuve formelle !
Muscate-Valeska de Lisabé
9 mai 2021 @ 18:01
Très joli.
Olivier AM de Tokyo
11 mai 2021 @ 13:51
J’espère qu’à ce prix là le traîneau est authentique!
Il n’y a pas si longtemps, le chateau de versailles s’es retrouvé avec une série de chaises achetées à prix d’or, parce que soi-disant de la main de… style XV… Et finalement, ce n’étaient que des imitations…
Et maintenant, ils ne savent plus quoi en faire…
Olivier AM de Tokyo
11 mai 2021 @ 13:52
Pardon… époque Louis XV…
Mais, finalement, des imitations en style Louis XV