Le château de Versailles vient d’acquérir en juillet ce vase-pendule en porcelaine tendre de Sèvres à fond beau-bleu avec un cadran signé de Roque. Il fut commandé par le roi Louis XVI à la Manufacture de porcelaine de Sèvres en 1777. Le vase-pendule a été placé sur la cheminée du cabinet des Bains au premier étage du château. Après la révolution, cette pièce d’art fut transférée aux Tuileries puis vendue. Elle est ensuite réapparue lors d’une vente des collections d’Anthony de de Rothschild en 1927. (Copyright photo : site du château de Versailles)
ATHOS
5 août 2013 @ 08:26
Je dirai que c’est joli; qu’il y en a un à la maison mais que ce n’est pas vraiment à mon goût.
bernou1960
5 août 2013 @ 15:19
Idée originale cette combinaison vase/pendule, mais des poissons en guise d’anses, franchement je ne trouve pas celà très joli.
Cosmo
6 août 2013 @ 00:38
Ce sont sans doute des dauphins, qui, comme chacun sait ne sont pas des poissons mais des mammifères marins.
Bien à Vous
Cosmo
bernou1960
6 août 2013 @ 09:39
D’accord, je dirais donc des dauphins, mammifères marins, mais dont le bec (terme du dictionnaire) a été malheureusement bien déformé sur ce vase-pendule ! Dommage !
caroline3
5 août 2013 @ 18:26
Pas du meilleur gout …
sebadive
5 août 2013 @ 20:38
C’est bizarre j’ai l’impression que ce sont des dauphins qui voulaient faire, mais il manque l’aileron.
Yannick
6 août 2013 @ 00:48
Quand on pense à tous les trésors que les post-révolutionnaires ont disséminé aux quatre vents pour des bouchées de pain … la vente des Joyaux de la Couronne restant la plus vulgaire erreur de cette époque.
Philippe
6 août 2013 @ 09:07
La vente des joyaux de la Couronne n’est pas intervenue au moment de la Révolution, mais en 1887, sous la troisième république. C’est à cette époque que
la plupart des bijoux se sont retrouvés à l’étranger.
Pendant la Révolution, c’est de mise en gage, et surtout de vols, dont ont souffert les bijoux. Le plus célèbre vol étant celui du garde meuble de la Couronne, actuel
Hotel de la Marine, qui a vu disparaitre le fameux diamant bleu, aujourd’hui
localisé au Smithsonian Institute de Washington. Mais malgré ces vols et les pertes
importantes dues aux troubles révolutionnaires, les collections royales étaient encore très importantes pendant tout le XIX°, et jusqu’à la fin du second empire.
Sous la Restauration, on les estimait encore à plusieurs dizaines de millions de francs or, ce qui était considérable …
La faute principale de leur éparpillement revient donc quasi uniquement à la troisième république.