Voici une commode réalisée en 1772 pour l’appartement de Madame du Barry au château de Versailles. Elle a été exécutée par la manufacture de Sèvres et par l’ébéniste M. Carlin. Bâtie de chêne, placage de poirier, de bois rose et d’amarante, marbre blanc, bronze doré, porcelaine tendre et glace. Il appartient au musée du Louvre suite à une dation en 1990.
Laurent F
26 janvier 2015 @ 10:02
Pourquoi n’est-elle pas revenue au château de Versailles ?
Danielle
26 janvier 2015 @ 10:12
Une commode magnifique, il faut dire que la porcelaine de Sèvres est une splendeur.
Cosmo
26 janvier 2015 @ 13:11
Du grand art !
Erato
26 janvier 2015 @ 13:32
Magnifique.
A partager (informations sur le site du musée du Louvre):
« Cette commode fut livrée en 1772 par le marchand mercier Poirier pour Madame du Barry. Elle ne porte aucune estampille mais il s’agit incontestablement d’une des œuvres de Martin Carlin. On connaît effectivement les liens entre l’ébéniste et le marchand mercier à qui il fournit vers 1775 une commode semblable également conservée au Louvre. Sur ces deux commodes, la partie centrale est terminée par un ressaut formant un angle droit, habitude fréquente chez Martin Carlin. Madame du Barry était une grande cliente de Poirier à qui elle avait acheté un autre meuble de Carlin, Le Guéridon au dessus de porcelaine. Par son caractère exceptionnel, certains bronzes sont rares chez Carlin, comme les masques féminins ou le mufle de lion mais se retrouvent néanmoins sur les encoignures réalisées par ce dernier, dix ans plus tard, pour Mesdames au château de Bellevue. On ne connaît que quatre commodes plaquées de porcelaine de Sèvres, celle de Mademoiselle de Sens (collection privée), celle de l’ancienne collection R. Polo (collection privée) et les deux commodes de Carlin au Louvre. »
Merci Régine de nous faire partager régulièrement les actualités artistiques.
Zeugma
26 janvier 2015 @ 19:47
Erato,
Merci pour cette recherche très instructive.
JAusten
26 janvier 2015 @ 19:45
c’est beau mais ça n’ira pas trop bien avec mon étagère Kallax. Bon demain j’achète un château
Caroline
26 janvier 2015 @ 23:02
Erato,merci pour vos explications sur cette commode très travaillée dans son bois!Mais,je ne l’aime pas à cause de ses couleurs ‘féminines’ !
aubert
28 janvier 2015 @ 14:00
auriez-vous en matière de couleurs des goûts masculins ?
Caroline
29 janvier 2015 @ 13:53
Aubert,encore vous avec votre moquerie!
Sachez que je suis très féminine et coquette!Mais,j’ai horreur du rose bonbon ou du rose barbie!
Pierre-Yves
27 janvier 2015 @ 14:34
Ce meuble exceptionnel est en effet visible au Louvre, dans le département XVIIIème siècle qui a été récemment rénové et agrandi. C’est une réussite que cette rénovation, qui bénéficie, pour certaines salles, d’une scénographie de Jacques Garcia. Un magnifique concentré de l’art décoratif de la fin du règne de Louis XIV à celui de Louis XVI.
Je l’ai visité il y a quelques jours (j’ai d’ailleurs pris cette commode en photo et me « tatais »pour l’envoyer à Régine, mais ça n’est plus nécessaire) et recommande à tous les lecteurs de N&R de faire de même. Je puis vous asurer que vous ne serez pas déçus.
aubert
28 janvier 2015 @ 14:05
quand j’étais adolescent se tâter passait pour dangereux pour la santé physique et spirituelle.
Dame Tartine
1 février 2015 @ 10:46
Tout ça me fait penser à la tarte Tatin, qui n’est dangereuse que pour la ligne… quand on mange toute la tarte pour soi toute seule.