Marie-Christine Labourdette, présidente du château de Fontainebleau, annonce l’entrée dans les collections nationales, d’une aquarelle de Jean-Baptiste Isabey datée de 1811.
Le château de Fontainebleau s’est porté acquéreur de cette œuvre pour l’Etat, lors d’une vente aux enchères à New York, le 31 janvier dernier.
On y voit l’empereur Napoléon I présentant le roi de Rome nouveau-né à l’impératrice Marie-Louise dans sa chambre au palais des Tuileries le 20 mars 1811.
Ce tableau avait été conservé pendant plus d’un siècle par les princes de Montenuovo, descendants de l’impératrice Marie-Louise. Il fut ensuite vendu à des collectionneurs suisses et américains. (Source : Château de Fontainebleau)
plume
20 février 2024 @ 08:42
Très bonne initiative. Retour au bercail.
Catherine
20 février 2024 @ 08:49
Ne serait il plutôt l’inverse? Marie Louise qui offre le bébé successeur si longtemps attendu à son mari?
Lobre
20 février 2024 @ 09:09
Qui sont les princesses, dames d’honneur à droite. ? J’adore ces tableaux non pour mettre chez moi mais qui ont tout à fait leur place dans les châteaux de leurs commanditaires.
Bambou
20 février 2024 @ 18:29
Probablement les soeurs de Napoléon toujours collées à ses basques…
Passiflore
20 février 2024 @ 09:25
Marie Auchard avait 23 ans quand elle fut appelée auprès du roi de Rome. Elle avait été remarquée par le général Bertrand dans un jardin public en raison de l’opulence de son corsage. Elle avait été examinée par les docteurs Corvisart et Dubois qui estimèrent qu’elle était apte à faire une nourrice parfaite. Mme de Montesquiou, de son côté, avait noté l’excellence de son caractère et sa bonté. Elle suivit la Cour des Tuileries à Saint-Cloud, faisant preuve d’une grande affection pour son « petit Roi ». Puis ce fut le baptême à Notre-Dame auquel la nourrice assista. Quand le bébé royal fut sevré (à 14 mois), elle quitta le palais mais fut grandement récompensée de ses bons services.
Passiflore
20 février 2024 @ 09:37
Marie-Louise d’Autriche s’était remariée, le 7 septembre 1821, à Parme avec Adam-Adalbert von Neipperg dont :
Albertina (née en 1817) et Wilhelm Albrecht (né en 1819), princes de Montenuovo, puis Mathilde (née en 1822, morte en bas âge) et Gustavo (né en 1823). Je ne suis pas sûre des dates de naissance.
Robespierre
20 février 2024 @ 10:00
Quand on pense que le docteur avait dit à Napoléon que sa femme ne devrait plus avoir d’enfants, vu la difficulté de l’accouchement… Marie Louise selon vous en a eu 4 autres. Gustavo, j’ignorais. J’ai vu à Parme au musée consacré à Marie-Louise une lettre en français d’Albertina à sa mère, où elle l’appelait « Madame ». On la maria très jeune dans l’aristocratie locale, car sa mère voulait une « sistemazione » pour sa fille qui avait un CV un peu trouble pour l’époque.
Toute la correspondance de Marie-Louise est en français, sauf quand elle écrit à son père, en allemand.
J’étais tellement occupé à lire des lettres que le surveillant du musée est monté du rez de chaussée pour voir ce que je combinais.
Passiflore
20 février 2024 @ 12:29
Non, je ne suis pas sûre que ce soit 3 ou 4 enfants, Lionel devrait pouvoir nous le dire.
J’avais été fascinée au musée de Parme par les lettres qu’elle écrivait, en français, en effet, à je ne sais plus lequel de ses beaux-frères (« mon cher frère ») et par ses matériels de pêche et d’aquarelle.
Leonor
25 février 2024 @ 19:07
Quatre enfants ( en plus du roi de Rome). . Les deux derniers n’ont guère vécu.
Danielle
20 février 2024 @ 16:13
J’aime beaucoup ce tableau aux douces couleurs et suis contente qu’il soit revenu à Fontainebleau.
Framboiz 07
21 février 2024 @ 01:20
Merci,Robert,ça me donne envie d aller à Parme,le visiter !
Trianon
22 février 2024 @ 13:03
Ravissant
Robespierre
24 février 2024 @ 10:44
Oui, mais quel talent tout de même ! Comment peut-on être aussi précis avec un pinceau pour aquarelle ?
copin philippe
23 février 2024 @ 10:53
un trés trés grand bravo aux équipes de Fontainebleau et en particulier à Christophe Beyeler conservateur du patrimoine et conservateur en chef au musée Napoléon