La municipalité de Villers-sur-Marche va acquérir une demeure qui appartint à la duchesse de Dantzig, née Catherine Hubscher et connue comme « Madame Sans-Gêne ». Blanchisseuse de son état, elle entra à la Cour de l’empereur Napoléon I et ne tarda pas à se faire une réputation en raison de son franc-parler.
La propriété accueillera des artistes, ce qui permettra de relancer la biennale des potiers. (Source : Le Parisien – Merci à Anne)
16 novembre 2018 @ 09:44
Pour en faire quoi !
Un unième centre artistique sans grand intérêt.
16 novembre 2018 @ 09:57
Jacqueline Maillan inoubliable dans le rôle de cette alsacienne.
16 novembre 2018 @ 12:40
Effectivement Jean-Pierre « .Madame Sans gène » avait beaucoup de bon sens si elle n’avait pas de manières raffinées et aristocratiques .C’est son mari le général Lefèvre qui a dit le fameux mot « :Nous n’avons pas d’ancêtres , nous sommes des ancêtres! », malheureusement leur descendance est déjà éteinte .
16 novembre 2018 @ 21:17
Oui Marie Xavier Joseph Lefebvre comte de Dantzig, général de brigade, qui fut deux fois aide de camp de son père, mourut à Vilnius en Lituanie le 15 décembre 1812 épuisé par les combats de la campagne de Russie. Il était sans alliance. Son père effondré ne participa pas aux campagnes en 1813.
Son frère Joseph mourut à 15 ans en 1817. Les autres enfants moururent au berceau. En tout le couple eut douze fils et deux filles mais le titre s’est éteint avec le maréchal puisque sa femme et lui survécurent à tous leurs enfants.
17 novembre 2018 @ 09:02
Dramatique de survivre à tous ses enfants.
16 novembre 2018 @ 10:19
Catherine Hubscher, Alsacienne, blanchisseuse de métier, est devenue Mme la Maréchale Lefèbre.
Appelée Madame Sans-Gêne en raison de son franc parler. Napoléon 1er l’appréciait beaucoup.
Madame Lefebre avait du mal à s’exprimer et à rédiger en Français parfait, mais elle a toujours su se faire comprendre. Cette femme n’a pas renié ses origines alsaciennes.
16 novembre 2018 @ 16:35
Le français n’était pas non plus la langue maternelle de Napoleon lui-même.
Ce qui lui a sans doute inspiré plus tard cette réplique, à quelqu’un qui lui faisait remarquer avec aigreur que les Alsaciens de son Armée ne parlaient guère le français: » Laissez -les parler leur jargon, pourvu qu’ils sabrent comme des Français » .
Le Corse savait … de quoi il parlait.
17 novembre 2018 @ 11:35
Léonor , on lit souvent que Napoléon parlait avec l’accent Corse :en réalité , arrivé en Bourgogne dès l’âge de neuf ans et n’étant retourné en Corse qu’à l’âge de seize ans , il parlait tout simplement avec l’accent Bourguignon qui est un peu rocailleux .Il feignait d’avoir oublié le corse , c’est du moins ce qu’il dit à l’un de mes ancêtres qui , officier comme lui mais plus âgé se promenait avec lui sur le port de Toulon .(Un marin corse l’interpela à partir d’un bateau(à l’époque de grosses barques pontées) assez grossièrement en Corse ;le capitaine Bonaparte passa son chemin en disant qu’il ne comprenait pas .L’autre lui reprocha alors d’être corse et de ne pas savoir parler corse…Mon ancêtre qui accompagnait Bonaparte était son supérieur (il était commandant) se fâcha et dit au marin en corse :: « que cherches tu donc , tu veux que je te fasse jeter en prison? ». Le marin n’insista pas ..
18 novembre 2018 @ 19:50
Certainement, Leonor.
16 novembre 2018 @ 10:41
Architecture curieuse, pas vraiment belle mais qui a du charme.
16 novembre 2018 @ 11:59
En fait la duchesse de Dantzig décédée en 1835 n’a jamais habité cette villa qui a été construite plusieurs années après sa mort mais cette maison a été édifiée sur son domaine qui allait de Villiers-sur-Marne à Pontault-Combault en Seine-et-Marne en passant par Le Plessis-Trévise et elle résidait au château de Combault qui est actuellement la mairie de cette commune.
La commune de Villiers-sur-Marne souhaitait sauvegarder cette maison datant du Second Empire et qui appartenait depuis une quarantaine d’années à l’entrepreneur Michaud dont les héritiers avaient été approchés par des promoteurs. La propriété a été classée en espace vert. Il s’agit donc d’une maison avenue de L’Isle avec un terrain de 8500 mètres carrés sur lequel sont également des serres de Baltard. En bordure de propriété les prés représentants de 6000 m² seront aménagés par un promoteur tandis que le château accueillera une maison des artistes effectivement et permettrait la résurrection de la Biennale des potiers. La Région pourrait subventionner la rénovation de la propriété et des serres et l’entretien des espaces verts.
On parlait depuis longtemps d’un projet voisin avec restauration et mise aux normes de la villa et de la piscine afin d’y accueillir des enfants en vacances.
Les armoiries de Pontault-Combault sont d’azur au chevron d’argent accompagné de trois trèfles d’or, au chef d’or chargé de trois merlettes de sable, et sont timbrées d’une couronne murale d’or, l’écu est accolé de branches de chêne d’or liées en sautoir par la tige et soutenu en pointe d’un dextrochère armé d’argent. Le champ est celui des Blanchet, ou sires de Pontault au XIVe siècle et le chef reprend les merlettes des sires de Combault. Le dextrochère est tiré des armes du maréchal Lefebvre duc de Dantzig.
Le maréchal fut maire de la commune de 1813 à sa mort en 1820. La maréchale née Catherine Hubscher revendit le château ou en 1832, trois ans avant sa mort.
Le château de Combault date du XVIIIe siècle. L’intérieur a été entièrement remodelé en 1970. Il a abrité après la guerre et jusque dans les années 1960, l’OPJEJ (Office de protection des enfants juifs).
19 novembre 2018 @ 00:31
Cher Gérard,
Un grand merci pour vos précisions toujours passionnantes!
20 novembre 2018 @ 16:15
Merci à vous cher Olivier.
16 novembre 2018 @ 12:37
Dont « Le Corridor » causa quelques tourments; s’il s’agit bien du même… Love, PGE
16 novembre 2018 @ 16:20
Elle ressemble à une maison de poupée.
16 novembre 2018 @ 23:33
Bâtiment sans réel intérêt puisque ladite Madame Sans-Gêne n’y a jamais vécu. Il lui est même postérieur. Après, si ça leur fait plaisir et que ça amène un peu de chaland…