Vente d’objets de la collection du comte et de la comtesse de Ribes ces 11 et 12 décembre 2019 chez Sotheby’s à Paris. Des vases, mobilier, toiles ou encore des tabatières seront proposées aux enchères. Cliquez ici pour voir les lots. (Merci à Baboula)
Baboula
10 décembre 2019 @ 08:43
Le 12 décembre seront proposés les livres du comte Edouard de Ribes dont le père, Jean de Ribes,présidât la société des bibliophiles français. Une autre vente aura lieu au printemps 2020.
Zeugma
10 décembre 2019 @ 10:16
En entrant dans les salons de la Galerie Charpentier pour visiter l’exposition de la vente Ribes on est frappé par la beauté, le luxe et le nombre de tabatières proposées à la vente.
Les meubles – notamment le bureau à cylindre avec son horloge – les petits bronzes sont d’une qualité exceptionnelle.
Les Hubert Robert, le petit tableau de Fragonard devraient atteindre des sommes importantes.
La bibliothèque des comtes de Ribes – exposée au premier étage – comportait des pièces uniques : une édition originale des Essais de Montaigne pour ne prendre que cet exemple.
A l’instar de la récente vente Pierre Bergé on se demande comment il était possible de réunir tant de beauté pour son usage privé.
(A signaler que le dernier supplément hebdomadaire du « Monde » consacre une page très intéressante – et drôle – à la comtesse de Ribes (qui n’a pas voulu répondre à la sollicitation du journal.)
Antoine
10 décembre 2019 @ 10:45
Très belle vente. Les temps semblent durs pour tout le monde. L’aristocratie se considère comme dépositaire de ce qu’elle possède. Son principal souci est de transmettre aux générations futures. Amputer le patrimoine relève toujours d’une nécessité.
Baboula
10 décembre 2019 @ 12:43
Je crois que dans le cas présent les enfants du couple n’étaient pas intéressés par ces objets de facture classique.La comtesse réside en Suisse ,l’hôtel particulier ne vit plus .
Antoine
10 décembre 2019 @ 19:17
La descendance n’est pas nombreuse : une fille divorcée de Frank Van der Kemp, un garçon qui ne semble pas avoir fait souche. Une petite-fille (Comtesse Pierre de La Rochefoucauld). Peut-être qu’à force de vivre parmi de si beaux objets on ne les voit plus. Ou alors, comme la fille de la comtesse Greffulhe devenue duchesse de Guiche par son mariage avec l’héritier des Gramont, trouve t-on trop lourd l’héritage parental et la flamboyance maternelle et aspire t-on à une vie plus retirée.
Iankal21
10 décembre 2019 @ 14:31
Objets exceptionnels, qui étaient dans ces lieux depuis des générations. Cas rarissime.
J’étais scié du savoir-faire français du 18eme ( parlant de tabatières). On voit clairement les origines techniques de Fabergé, Huguenot de St Pétersbourg…
beji
10 décembre 2019 @ 16:54
De magnifiques oeuvres mais la comtesse peu sympathique.
Vasco2
11 décembre 2019 @ 09:17
J’espère que l’Etat va préempterVasco2.
Leonor
11 décembre 2019 @ 11:44
Sorry, dame Régine, quand je vous ai envoyé le mail à propos de l’article sur cette vente dans » Connaissance des Arts », je n’avais pas encore lu cet article-ci ici.