Vente en février prochain à Palm Beach du contrat de mariage de l’empereur Napoléon et de l’impératrice Joséphine par Lion Heart Autographs pour la somme minimale de 20.000 $. A noter que l’impératrice s’était rajeunie de 4 ans et Napoléon vieilli de 18 mois. (Merci à Anne P.)
Jean Pierre
23 janvier 2016 @ 08:22
Qui en est le propriétaire actuel ? Un habitant de Palm Beach sûrement, peut-être les héritiers du Prince Paul Romanov qui fût pendant très longtemps maire de Palm Beach.
Ce prince était le cousin germain de Lennart Bernadotte, celui de l’île de Meinau.
Gustave de Montréal
23 janvier 2016 @ 13:05
Qui sait? Le prince Paul Dimitrievitch de son nom américain, Paul Ilyinsky, est mort en février 2004 à Palm Beach FL.
JAY
23 janvier 2016 @ 08:27
À qui appartenait il ?
Baboula
23 janvier 2016 @ 09:52
Pas facile à déchiffrer ! Lorsqu’ils se sont mariés il s’appelait Buonaparte pas Napoléon .Ils se sont mariés le 18 ventose 1796,pas le 10 prairial de l’an douze de « la République française »
Les signatures de maréchaux d’un empire qui n’existe pas encore:Duroc,Mortier,Davout
Un contrat de mariage entre les deux susdits a été vendu par la maison Osnat spécialiste du premier empire en 2014.
Désolée ,dame Régine ,j’aimerais avoir tort ,ce « contrat « est un peu surchargé ,mais il plaira peut-être en Floride.
Ami des Bataves
23 janvier 2016 @ 12:08
Je vois les signatures de Massena, Davout, Mortier, Hortense Bonaparte et Napoleon . Mention de « leurs majestés impériales » et Château de Saint Cloud. Je pense qu’il s’agit de l’acte de mariage de personnes de l’entourage de Napoleon. Aucune mention de Joséphine ou Rose Tascher de la Pagerie, veuve Beauharnais, ni de Napoleon Bonaparte.
Baboula
23 janvier 2016 @ 12:23
Mes excuses à la maison Osenat.Ce contrat ,exemplaire de Joséphine a été acquis pour 350 000 € hors frais par le musée des lettres et manuscrits à Paris .
Danielle
23 janvier 2016 @ 11:21
J’espère qu’un musée s’en portera acquéreur.
Gérard
23 janvier 2016 @ 12:37
En fait il s’agit non pas du contrat de mariage de Napoléon et Joséphine qui est connu mais d’un contrat de mariage dont comme souverains ils ont été aussi les signataires selon la tradition royale. Un contrat de mariage signé le 14 décembre 1804 par leurs majestés impériales au château de Saint-Cloud, et donc peu de mois après la proclamation de l’Empire et quelques jours après le sacre, et qui concerne le général Pierre-Augustin Hulin et Marie Jeanne-Louise Tiersonnier. Le général et futur comte Hulin (1758-1841) avait présidé en mars de la même année la commission militaire chargée par le premier consul de juger le duc d’Enghien et il s’était acquitté de sa tâche d’une manière qui a été caricaturée mais qui avait été relativement honnête car il ne fut pas le plus acharné à suivre les ordres.
Le contrat sera mis en vente lors d’une foire aux antiquités organisée du 10 au 16 février, et spécialement pour la Saint-Valentin, au centre de conventions du comté de Palm Beach, en Floride et « Il s’agit assurément du plus beau contrat de mariage signé par l’empereur Napoléon et l’impératrice Joséphine disponible au monde », selon David Lowenherz, fondateur et propriétaire du Lion Heart Autographs à New York.
Le propre contrat de mariage de Napoléon et Joséphine, célébré le 9 mars 1796, est conservé aux Archives de France, a-t-il rappelé.
Selon la maison Lion Heart Autographs, il existe peu de documents similaires se trouvant en mains privées.
Lion Heart Autographs mettra aussi en vente beaucoup d’autres objets, comme une lettre d’Albert Eisntein sur la manière dont les intellectuels et les travailleurs devraient coopérer, ou des dessins crayonnés à la Maison Blanche par le président américain Dwight Eisenhower.
Le document comporterait donc la signature de six maréchaux.
Rappelons que c’est dès le 19 mai 1804 que Napoléon avait fait maréchaux Berthier, Murat, Moncey, Jourdan, Masséna, Augereau, Bernadotte, Soult, Brune, Lannes, Mortier, Ney, Davout, Bessières, Kellermann, Lefebvre, Pérignon et Sérurier.
En plus des signatures de Napoléon et Joséphine, on voit en effet Bessières, Davout, Masséna, Mortier, Murat, Pérignon, Hortense et Caroline Bonaparte Murat, Cambacérès et Lebrun et de nombreux autres, y compris le notaire, Maurice Jean Raguideau de La Fosse (1759-1805), le notaire de Napoléon.
Je me demande qui est le maréchal de L… (?) qui signe au-dessus de Masséna semble-t-il. On voit aussi que Louis et Hortense qui sont déjà prince français et princesse française signent toujours Bonaparte à ce moment-là.
Hulin, commandant des grenadiers de la Garde Impériale, acheta en 1807 aux héritiers du fermier général Jean-Baptiste Magon de la Balüe le bel hôtel de Ségur place Vendôme (au 22).
Le général Hulin fut fait comte en 1808. Il ne laissa pas d’enfant de son premier mariage qui avait été dissous par divorce et de celui-ci, et son titre put passer à son neveu le capitaine Henri Hulin. La famille est éteinte.
On se souvient que le 23 octobre 1812 lors de la tentative de coup d’État du général Malet, Hulin fut grièvement blessé à la mâchoire par un coup de feu ce qui lui valut le surnom de Bouff’la balle.
Louis XVIII ne pouvant lui pardonner son rôle dans l’exécution du duc d’Enghien le fit placer à la retraite et proscrire. Il repose au cimetière du Montparnasse.
Deux décennies après 1804 Hulin voulut encore se justifier et publia Explications offertes aux hommes impartiaux par M. le comte Hulin au sujet de la commission militaire instituée en l’an XII pour juger le duc d’Enghien et termine ainsi :
« Je le répète encore, que je suis malheureux ! Vingt ans écoulés n’ont point adouci l’amertume de mes regrets ! Mes aveux sont sans faiblesse ; ils perdraient toute leur valeur s’ils étaient dépourvus de toute dignité. Que l’on m’accuse d’ignorance, d’erreur, j’y consens ; qu’on me reproche une obéissance à laquelle aujourd’hui je saurais bien me soustraire dans de pareilles circonstances ; mon attachement à un homme que je croyais destiné à faire le bonheur de mon pays ; ma fidélité à un gouvernement que je croyais légitime alors, et qui était en possession de mes sermens……. ; mais que l’on me tienne compte, ainsi qu’à mes collègues, des circonstances fatales au milieu desquelles nous avons été appelés à prononcer, que l’on dise de nous : Ils furent bien malheureux ! »
Jean Pierre
24 janvier 2016 @ 07:07
Gerard, vous avez tout dit. Merci
Gérard
24 janvier 2016 @ 14:44
Merci à vous.
Cosmo
24 janvier 2016 @ 09:25
Cher Gérard,
Mille mercis pour ces explications ! Votre érudition est fantastique.
Amicalement
Cosmo
Gérard
24 janvier 2016 @ 14:44
Sum doctus cum libro… Merci à vous Cher Ami et à tous.
Marie1
24 janvier 2016 @ 09:35
Merci Gérard pour ces précisions.
France
24 janvier 2016 @ 10:17
Merci Gérard pour ces explications approfondies .
Gérard
24 janvier 2016 @ 14:45
Merci France et merci Marie1.
Philippe
27 janvier 2016 @ 10:40
Merci beaucoup, Gérard, de partager toutes ces explications
passionnantes au sujet de la mort du pauvre duc d’Enghien !
Lady Chatturlante
23 janvier 2016 @ 13:21
Mais quelle idée stupide de tricher sur son âge ! C’étaient donc des faussaires ? Je suis déçue.
clement
23 janvier 2016 @ 13:58
Est-ce l’original , voilà la question !
septentrion
23 janvier 2016 @ 14:43
Bonjour,
J’aime bien : Napoléon s’est vieilli Joséphine s’est rajeunie, c’est très « mignon ».
Quel dommage que Joséphine n’ait pas réussi à avoir d’autres enfants.
Philippe
27 janvier 2016 @ 10:57
Ah non, merci bien !, qu’aurions nous fait de tous ces « princes » et
« princesses » de pacotille !
Avec les seuls enfants de son premier mariage, Joséphine nous a déjà coûté suffisamment cher.
Les legs somptueux qu’elle leur a faits, que l’on retrouve aujourd’hui dans les écrins des reines de Suède, de Norvège et de Danemark, ont été littéralement volés au peuple de France, et la belle créole peut sans contestation se vanter d’avoir réalisé le casse du siècle …
Bruski von Helvet
23 janvier 2016 @ 14:55
Rectification : Il s’agit d’un des premiers documents signés de Napoléon et sa première épouse, douze jours après que Bonaparte soit devenu empereur (le 2 décembre), pour témoigner du mariage entre le général August Hulin et Marie Jeanne-Louise Tiersonnier, a expliqué la maison Lion Heart Autographs.
Source Journal de Genève
Gérard
24 janvier 2016 @ 14:48
La maison de ventes confond la date du sacre et celle de la proclamation de l’Empire. Napoléon était un rapide mais un sacre surtout quand on y veut le pape ça demande une préparation…
annie
23 janvier 2016 @ 15:01
j’aime cette belle écriture mais ce n’est qu’un contrat de mariage, je reste abasourdie qu’on puisse mettre autant d’argent dans un document familial et qui devrait le rester.même si le personnage est devenu important par la suite , la vie privée reste la vie privée , mais tout ceci n’engage que moi , bien entendu
Alain Golliot
23 janvier 2016 @ 15:17
Un tissu de mensonges entre une cougar et un puceau… cela a t-il vraiment un interet ?
Jean Pierre
24 janvier 2016 @ 06:57
A l’âge d’être cougar elle était déjà morte.
Gérard
24 janvier 2016 @ 14:49
Eh oui la pauvre Joséphine.
Alain Golliot
24 janvier 2016 @ 15:56
Compte tenu de l’epoque, je n’ai pas tort ; elle avait 32 ans, lui 26… Je ne le dirai pas aujourd’hui.
Léonor
26 janvier 2016 @ 12:45
ELLE avait l’expérience.
LUI, 26 ans et la passion.
On fait pire, comme assortiment.
Cosmo
25 janvier 2016 @ 08:59
La « cougar » en question est l’ancêtre de tout monarque sur un trône aujourd’hui ( et bien des princes, princesses, archiducs et archiduchesses…) et le « puceau » une des gloires de la France.
Bonne Semaine
Cosmo
Cosmo
23 janvier 2016 @ 15:55
Il est intéressant et impressionnant de voir toutes les signatures de ceux qui feront la gloire des armées françaises.
Espérons qu’un musée français puisse se porter acquéreur de ce document unique. 20000$ me semble une somme dérisoire. Les enchères iront bien plus haut.
Denis
23 janvier 2016 @ 17:35
Parmi les anachronismes que renferme ce document , je discerne , en haut à droite , une signature » hortense bonaparte ‘. S’il s’agit de la fille de Joséphine , elle n’a pas paru au mariage de sa mère , étant âgée de 13 ans en 1796…en outre elle n’a jamais signé » Hortense Bonaparte »’ à aucun moment de sa vie ! ce document sent le » caviardé » à plein nez , me semble t’il …
Claude-Patricia
23 janvier 2016 @ 17:36
Bonjour à tous et à toutes, j’ai soudain une grande idée : pourquoi ne pas m’aider à constituer une très grande collection de cartes postales, ayant trait à l’Histoire et à la géographie d’un lieu. Peut-être entrerions-nous en plus dans le livre Guiness des Records?
De mon côté, je souhaite aussi que cet ensemble soit exposé dans un lieu qui serait ouvert à des visiteurs, que chacun se rende compte de la richesse de la diversité culturelle à travers le monde. Qu’en pensez-vous, seriez-vous prêts à m’aider à relever le défi?
Merci beaucoup par avance!! Grosses bises les amis!!
Ceci est un message que j’envoi aussi depuis ma page Facebook, qui, désormais est ouverte au public.
Cher Patrick, cher ami, encore merci pour cette épopée corse, vraiment j’ai beaucoup appris grâce à vous!! Grosses bises.
COLETTE C.
23 janvier 2016 @ 19:43
Même réflexion que DANIELLE !
Cosmo
23 janvier 2016 @ 23:16
Après examen du document, il me semble qu’il y a un problème. Il est signé le 10 Prairial an XII, soit le 30 mai 1804. Or Napoléon et Joséphine se sont mariés le 9 mars 1796. Il porte la signature d’Hortense Bonaparte, or en 1796 Hortense n’avait pas encore épousé Louis Bonaparte, mais en 1804 elle était mariée depuis deux ans. Il est vrai qu’elle a été adoptée par Napoléon après le mariage de sa mère. On y parle déjà de Majestés Impériales…
S’agit-il vraiment du contrat de mariage de Napoléon et de Joséphine ? Il serait intéressant de savoir quel est ce document. Cela n’enlève rien à l’accumulation de signatures prestigieuses qu’il contient et au fait que la France devrait l’acquérir.
Laurent F
24 janvier 2016 @ 10:00
L’Empire etait tellement bien installé que le document est daté du 10 prairial an 12 de la république française ! Soit le 30 mai 1804, 12 jours après la proclamation de l’Empire.
jo de st vic
24 janvier 2016 @ 18:41
ça « sent » l’embrouille…Denis vos commentaires sont historiquement exacts…
clement
25 janvier 2016 @ 19:36
surtout Gérard que le Pape est venu en grand équipage sans oublier ses chats !
Tout ce petit monde était logé à Fontainebleau !
Léonor
26 janvier 2016 @ 12:47
Ses chats ? Dites-nous en davantage, Clément.