Des bijoux en perles et diamants ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette seront mis aux enchères en novembre prochain par Sotheby’s à Londres. (Merci à Anne et Alberto)
Est-ce que vous pouvez être plus précis Gérard. De quels
Bourbon-Parme ? Du duc de Parme, des grand-ducs de Luxembourg, des Parme danois ? Seuls ces derniers peuvent avoir besoin d’argent à ce point …
Franchement, si ce sont des souvenirs de famille, je trouve que les grand-ducs de Luxembourg auraient pu s’en porter acquéreurs.
Encore des bijoux qui vont partir en Chine, ou dans un musée
américain ! C’est nul.
Je me pose la même question et trouve que ces bijoux n ont rien d extraordinaire et semblent meme assez banals…
De quels Bourbon Parme s agirait il?
Des descendants de la princesse Sixte?…
Même questionnement, d’autant que dans mes souvenirs, les souverains ont été dépouillés de la majorité de leurs biens ; leurs éphémères successeurs n’ont pas été mieux lotis après leurs chutes. Je me demande bien comment de tels bijoux ont pu échapper aux différentes déferlantes révolutionnaires – ou réformatrices pour utiliser les termes de la secte jacobine.
En effet c’est toujours un peu pareil concernant ce genre de bijoux. Quand on regarde d’un peu plus près le dossier de presse, les perles sont attribuées à Marie-Antoinette plus ou moins par tradition familiale, et le collier de diamants a été fait au XIXième avec quelques pierres « réputées » provenir de la Reine.
Sans facture originale, sans entrée d’inventaire ou provenance indiscutable, on voit mal un musée français se mouiller dans un tel achat …
Nul ne sait, vu que la provenance ne peut être retracée au-delà du prince Élie. Je ne pense pas que ça soit volé mais je ne crois pas à cette origine prestigieuse. Je ne connais personne qui possède des bijoux aussi vieux.
Peut être ne connaissez vous pas de riches aristocrates .La notion puis le respect d’antiquités sont récents.
En plus ,nous les femmes ,aimons la nouveauté et n’hésitons pas à donner à une oeuvre pour renouveler notre stock.Mais plus sérieusement,les toitures ,les charges ont eu raison des bijoux anciens.
Karabakh
19 juin 2018 @
15:51
Aucun riche aristocrate qui possède des bijoux aussi vieux mais ce n’est pas une question d’argent.
Les pièces créées avant 1850 sont extrêmement rares dans leur forme originale et aux seins de fonds privés car elles ont souvent été démontées pour resservir dans de nouvelles créations, voire même refondues/retaillées. Comme vous le soulignez, le respect des antiquités est une notion très récente. Il y a encore peu de temps, les propriétaires de bijoux n’hésitaient pas à les faire « évoluer » comme bon leur semblait, laissant volontiers de côté les aspects historiques, artistiques et culturels – et même sentimentaux. Connaissant un peu les Bourbons et leur matérialité, je pense qu’ils ne se sont pas encombrés de ces considérations et ont fait, comme beaucoup d’autres, « reprendre » leurs bijoux de famille (au sens joaillier du terme naturellement).
Les pièces originales, « demeurées dans leur jus », ne se trouvent plus guère que dans des collections et fonds publics, certes souvent mal mises en valeur mais bien là. Les ordres de chevalerie anciens ont aussi des trésors ; l’Ordre de Malte et la branche autrichienne de la Toison d’Or conservent de très belles pièces de joaillerie (hors des colliers ordinaires). Par contre, non vraiment, les vieilles familles ne sont plus beaucoup à posséder de tels merveilles d’histoire, d’art et de culture. Vous en connaissez certains, les autres vous parleront un peu moins… sans dresser la liste, il en reste à tout casser une petite quinzaine et les Bourbons (toutes branches confondues) ne figurent malheureusement pas dans ce catalogue, tenu par un cabinet de conseil en placement et investissement sur le marché de l’art.
Encore une fois, je pense que les perles sont authentiques de la fin du XVIIIème siècle – parce que leur aspect et leur forme sont celles des premières perles importées en Europe durant ce siècle. Pour autant, s’il paraît incontestable qu’elles soient de cette époque, il n’est pas du tout attesté qu’elles aient appartenu à Marie-Antoinette. Ceci explique sans doute qu’elles ne soient pas aussi connues que devraient l’être des pièces provenant d’une reine, surtout de celle-ci en particulier.
Quant aux montures (colliers et autres), ils sont clairement d’une facture beaucoup plus récente, fin XIXème voire début XXème.
La question se règle donc à ce niveau : si les perles peuvent avoir été propriétés de la reine Marie-Antoinette, sans que l’on en soit sûr (ça arrive souvent), les colliers ne l’ont jamais été, bien trop récents pour cela.
Sur le reste, il est tout à fait possible d’être castrateur de bourrins et s’intéresser à des choses plus belles que… ?
Karabakh
19 juin 2018 @
15:52
« Sur le reste, il est tout à fait possible d’être castrateur de bourrins et s’intéresser à des choses plus belles que… ? »
Au final, ça reste une histoire de bijoux de famille.
Doublement merci pour votre exposé et pour le sourire.
J’ai connu une famille dont une branche avait accompagné Guillaume le Conquérant. Fin XIX éme ils ont en eu assez de leur château moultes fois remanié et l’ont rasé pour en bâtir un tout neuf tout faux Louis XIII mais chauffage central à tous les étages . Seule la chapelle gothique a échappé au massacre. Quand on est capable de faire ça on peut aussi faire fondre la couronne comtale .
Cosmo,
Votre question est excellente, je doute aussi de l’authenticité de ces bijoux historiques! Où étaient-ils déposés ? Ce serait mieux de les exposer dans un musée important en France au nom de notre patrimoine français !
Euh Caroline si je vous suis bien ces bijoux ont une authenticité bancale et un lien avec Marie-Antoinette assez ténu MAIS il faudrait les exposer dans un musée français ?
Les perles etaient ce qu’il y avait de plus rare à l’époque
Les Bourbon Parme vendent les bijoux de famille
Etant la provenance ces perles pourraient atteindre des sommets
S’il était possible que le Louvre se porte acquéreur ,ce serait magnifique ,mais bien sûr l’Etat n’a pas d’argent comme d’habitude et laissera partir ces joyaux dans les émirats comme d’habitude ,à moins qu’un mécène….ne les offre à la France …..
La rareté des perles à l’époque fait qu’elles étaient précieuses bien que leur rondeur ne soit pas parfaite.
Pour historique qu’il soit,ce collier est loin d’être parfait et nos perles de culture sont bien plus somptueuses.
Je trouve que le collier et la broche sont très délicats. Cela fait effet « goutte d’eau » très réussit.
Ce n’est pas la première fois que les boucles sont mises en vente, mais c’est la première fois que je vois les colliers. http://www.auctionlab.news/bijoux-marie-antoinette-aux-encheres/
J’aimerais voir un tableau de MA portant ces bijoux. C’est en général un bon marqueur.
Si ces bijoux sont réellement des œuvres ayant appartenu à la reine, il sont une partie de notre histoire et notre patrimoine et doivent revenir en France.
J’espère vivement que nos musés pourront se porter acquéreurs. Imaginons un jour une exposition à Versailles ou Trianon sur les bijoux de Marie Antoinette: l’œuvre d’art dans son cadre naturel, le souvenir à sa place dans la mémoire collective du pays où tout a commencé.
Beaucoup de bijoux en provenance des Bourbon de Parme en vente depuis peu,
il est fort probable qu’il s’agisse de la succession de l’infante Alice de Bourbon Parme, duchesse douairière de Calabre. diamant bleu et maintenant cette vente.
elle était la dernière survivante de la branche ainée des Bourbon de Parme.
Il me semble que les Bourbons Parme ont vendu il y a peu de temps un lot de bijoux….
Besoin de liquidité ? frais après succession ? Partage…les Bourbons Parme sont particulièrement nombreux…
Combien des bijoux historiques vendus aux enchères! C’est peut-être parce que les familles du Gotha ne font plus un vie de fêtes et de mondanités où le porte des bijoux était nécessaire.
Ce sont peut-être les nouveaux riches qui aiment étaler leur argent. Mais ils ne nous intéressent pas!
Une centaine de lots inconnus du public seront dispersés tous provenant des Bourbon-Parme.
Il y a là notamment venant de Marie-Antoinette un pendant en diamants avec une perle naturelle d’une taille exceptionnelle (26 mm x 18 mm), estimé entre 1 et 2 millions de dollars, une paire de pendants d’oreilles estimée à 30 000-50 000 dollars et un collier composé de plus de 300 perles naturelles estimé à 200 000-300 000 dollars,
La vente comprend aussi une parure pour Louise de France (1819-1864), petite-fille de Charles X, et mère de Robert Ier, duc de Parme, composée de 95 diamants et qui compte notamment cinq diamants solitaires ayant appartenu à Marie-Antoinette et d’autres ayant orné l’épée du duc de Berry,
et un large diamant taille poire provenant de la collection de l’archiduchesse Isabelle d’Autriche (1856-1931), née princesse de Croÿ, épouse de l’archiduc Frédéric, duc de Teschen et dont la deuxième fille Marie-Anne épousa le prince Élie duc de Parme.
La pièce est estimée entre 300 000 et 500 000 dollars,
On trouve encore dans cette vente un diadème orné de rinceaux en diamants offerte par l’empereur François-Joseph (1830-1916) à sa petite-nièce, l’archiduchesse Marie-Anne d’Autriche (1882-1940) pour son mariage en 1902 avec Élie de Bourbon, duc de Parme (1880-1959). Ce diadème est signé Köchert, la grande maison viennoise fondée en 1814, joaillier des empereurs d’Autriche durant quatre générations (estimation 80 000-120 000 dollars).
Il y a aussi une broche de Köchert en forme de nœud sertie d’un rubis birman pesant 6,89 carats et toujours du même bijoutier une bague ornée de diamants fancy orangey-pink de 2,44 carats, les deux offertes à l’archiduchesse par son père le prince Rodolphe de Croÿ l’une à l’occasion de la naissance tardive de son fils Albert après huit filles. On trouve de même une broche en diamants ornée d’un saphir de Ceylan de 30,70 carats, cadeau de la mère de l’archiduchesse la princesse Nathalie de Ligne pour son mariage.
On vend également une paire de boucles d’oreilles girandoles en diamants que Robert Ier reçut de sa grand-mère paternelle Marie-Thérèse de Savoie, duchesse de Parme (1803-1879) et une large broche pendeloque en diamants, cadeau de Charles II de Parme pour le mariage de son petit-fils Robert Ier avec la princesse Marie-Pia de Bourbon-Siciles (1849-1882).
En mars 1791, alors qu’elle s’apprête à quitter Paris avec Louis XVI et leurs enfants, où la reine, comme le rapporte dans ses Mémoires Madame Campan, première femme de chambre de la reine, passe une soirée entière au palais des Tuileries avec elle à emballer les bijoux royaux dans du coton avant de les placer dans un coffre en bois. Les jours qui suivent les bijoux sont envoyés à Bruxelles où règne en quelque sorte la sœur de la reine, Marie-Christine et où demeure Florimond-Claude, comte de Mercy-Argenteau, ancien ambassadeur d’Autriche à Paris et homme de confiance de Marie-Antoinette. C’est ce dernier qui les réceptionnera et les remettra au nouvel empereur, François II, neveu de la reine. Celui-ci les donnera à Marie-Thérèse de France (1778-1851), la future duchesse d’Angoulême, quand après sa libération en décembre 1795 elle arrive à Vienne.
La plupart des bijoux de la collection furent transmis à Robert Ier par sa mère Louise de France, nièce et héritière de Marie-Thérèse.
Les lots phares de la collection seront présentés le 27 juin à Milan et sera suivie d’une tournée internationale, avec Munich le 18 septembre, Cologne le 21 mais aussi Londres, New York, Hong Kong et enfin Genève.
C’est beau de recopier des notices complètes mais ce serait tout de même mieux de s’assurer de la fiabilité des informations dispensées. La provenance est tout de même un poil douteuse (même si les perles se portaient déjà sous Louis XVI), en tout cas il est peu probable que l’ensemble soit original. Si l’on peut imaginer que certaines perles aient appartenu à la reine, il est manifeste que celles-ci ont été remontées dans un espace temps plus récent.
Je ne suis pas inspecteur de police mais nous voyons ici sur le marché depuis quelques mois des bijoux somptueux qui suivent le décès de la duchesse douairière de Calabre qui
eut un fils et deux filles. Manifestement ces bijoux dormaient et n’étaient jamais portés et l’on comprend que les héritiers veuillent les vendre plutôt de continuer à louer des coffres pour rien. On se souvient de la pierre magnifique retrouvée dans un cercueil. Les bijoux de Marie-Antoinette sont allés à sa fille c’était évident. Cette fille n’eut pas d’enfant. Elle laissa tout à sa nièce par le sang et la ligne aînée des Parme s’est éteinte avec la duchesse Alice et c’est vraisemblablement lors de ses obsèques en Autriche qu’on a procédé à l’ouverture d’un cercueil peut-être à changer dans la crypte familiale.
D’accord sur les motivations, surtout en regard de l’origine très discutée. Par contre, vous pouvez écrire avec vos propres mots, pas recopier des pans de notices, au demeurant protégés par des droits.
Je n’ai aucune leçon à recevoir de vous Karabach même si vous prétendez en donner à tout le monde et en matière historique on ne fait pas œuvre d’imagination.
Si vous êtes chargé des intérêts du commissaire-priseur et de la protection de son œuvre littéraire merci de prendre contact avec Régine qui vous donnera mon adresse.
Il est à noter que la plupart des notices des commissaires-priseurs contiennent des erreurs que je m’efforce de ne pas recopier.
Karabakh
19 juin 2018 @
15:55
Moi c’est Karabakh.
Votre imagination vous joue des tours.
Efforcez-vous aussi de recopier les noms, pseudos et autres blases avec justesse, nous verrons après pour les aspects historiques.
Il s agit de ce qu il reste du très bel écrin de la princesse Marie Christine de Bourbon Parme, dernière fille d’Élie 1er, duc de Parme, fils de Robert, duc de Parme, lui même petit fils de la duchesse de Berry
Quel parcours ont fait ces bijoux ? J’ai lu quelque part que Marie Antoinette avait confié ses bijoux à son coiffeur Leonard (si mes souvenirs sont exacts) pour qu’il les confie à sa soeur qui vivait à Bruxelles. Marie-Christine, je crois. Elle aurait pu après la tourmente les rendre à Marie-Thérèse. Et alors Gerard aurait raison, puisque l’héritage de Madame Royale, duchesse d’Angouleme est passé aux Bourbon-Parme via sa nièce la fille du duc de Berry
Après réflexion et prise de quelques renseignements, je pense que seules certaines perles et certains diamants ont réellement appartenu à Marie-Antoinette ; lesquels ont ensuite été remontés, peut-être même retaillés pour ce qui concerne les diamants et ainsi inclus dans une nouvelle composition, avec des perles et diamants plus récents. Toujours est-il que les ensembles apparaissent de facture plus récente que la fin du XVIIIème…
Il me semble que Léonard a reçu des bijoux de la reine le jour du départ pour Varennes et qu’on les lui aurait volés. Je ne pense pas que ce soit les mêmes.
Elles n’en avait peut-être pas ,elles ont gardé leur lustre ,elles sont brillantes donc ne sont pas mortes .On a longtemps préféré les perles d’un blanc absolu sans iridescence .
Hervé : il s’agit certainement des bijoux de la princesse Alice de Bourbon de Parme , infante de grâce d’Espagne, duchesse douairière de Calabre. elle était la dernière et l’héritière de la branche ainé des Ducs de Parme. la famille a déjà vendu le fameux diamant bleu « Farnèse » récemment
Philippe de Wurtemberg qui est président de Sotheby’s Europe et dirige Sotheby’s Allemagne et qui est le filleul de la princesse Anne duchesse douairière de Calabre a pu logiquement être contacté pour organiser cette vente.
La Reine Marie Antoinette avait envoyé une partie de ses bijoux en Belgique
Et une autre en Autriche
Sa fille Marie Thérèse en récupéra
Ils vinrent ensuite par héritage et à Louise de France et au comte
de Chambord
Et finirent donc tous chez les Bourbon Parme
Mais la plupart furent remontés par la duchesse d’Angouleme
Il y a néanmoins quelques bijoux dont on est certain qu’ils appartinrent
à la Reine
Tut Tut. Les bijoux dont vous parlez ont été « égarés » ou volés, et ne sont donc jamais parvenus en Belgique ou en Autriche. En tout cas, s’ils y sont parvenus par quelque hasard que la petite histoire n’a pas retenu, ils n’ont jamais été retrouvés. Donc bon…
Ce qui est probable, si les perles et diamants ont bien appartenu à la reine Marie Antoinette, c’est qu’ils soient sortis des écrins avant la Révolution, en tout cas bien avant la destitution et l’arrestation de la famille royale. Par quel biais, je ne sais pas et je pense que nul ne sait, mais c’est la seule explication possible.
Il y a eu deux envois différents. C’est Léonard qui se serait fait voler le sien.
Les bijoux de Marie-Antoinette qui sont arrivés à Bruxelles sont partis assez longtemps avant la fuite à Varennes.
Il faut peut être rappeler aux chouineurs habituels du « malaise français » que les musées nationaux et le Louvre en particulier ne se portent acquéreur de bijoux historiques que si des conditions très précises sont réunies : origine indiscutable (numéro d’inventaire, description de vente, facture originale etc et non « tantine m’a dit que « ) et avant tout monture d’origine, qui fait du joyau un élément de l’histoire de l’art et non une relique.
A première vue ces conditions ne sont pas réunies pour les joyaux ci-dessus …
Dans Point de vue Vincent Meylan explique que le sautoir de Marie-Antoinette était composé des perles du collier à trois rangs légué par la duchesse d’Angoulême et par la suite le sautoir fut renfilé sur un collier à trois rangs et un collier à un rang.
Dans l’inventaire qu’elle rédige en français Marie-Anne de Bourbon-Parme écrit sous le numéro 1 : « Une grande parure de perles dans un écrin en velours bleu ciel. Pour le moment, la parure est dans un nouvel écrin en cuir rouge foncé avec les initiales M.A. et couronne dessus. L’écrin bleu ciel existe encore. La parure se compose de trois rangs de grosses perles. […] Une grosse poire avec petit nœud en diamants et gros solitaire. La poire faisait autrefois, avec le nœud en diamants, partie du 3e rang de grosses perles. […] Deux boucles d’oreilles boutons et poires en perles. » Elle ajoute : « Cette parure dans son ancien écrin en velours bleu ciel provient telle quelle [sic] de la reine Marie-Antoinette et a été léguée par Marie-Thérèse de France, duchesse d’Angoulême, à sa nièce et fille adoptive, Louise Marie Thérèse de France, Mademoiselle, duchesse de Parme. »
Les perles ont été peintes par Élisabeth Vigée Lebrun et Madame Campan écrit : « La duchesse d’Angoulême a dû avoir tous les bijoux de sa mère. »
La duchesse d’Angoulême meurt en 1851 et ses bijoux sont divisés en trois lots égaux répartis entre ses trois héritiers : son neveu le comte de Chambord, l’épouse de ce dernier, et sa nièce Louise d’Artois, duchesse de Parme. À la mort de la duchesse de Parme en 1864 la plupart des bijoux reviennent à son fils aîné Robert, dernier duc régnant de Parme, qui deviendra le beau-père de Marie-Anne de Habsbourg.I
Bijoux en provenance des Bourbon de Parme en vente depuis peu : il est fort probable qu’il s’agisse de bijoux des BOURBONS-SICILES DIT ESPAGNOLS, héritiers car petits enfants de la Princesse ALICE DE BOURBON-PARME, fille du Prince Elie. Cette collection dite Bourbon-Parme appartient, oui, à la succession de l’infante Alice de Bourbon Parme, Duchesse douairière de Calabre, par son mariage avec LE PRINCE ALPHONSE DE BOURBON-SICILES.
MAIS SI CE SONT LES BOURBONS-SICILES QUI VENDENT CES BIJOUX, IL SERAIT TOUT A FAIT INJUSTE DE PORTER DES CRITIQUES, VOIRE DES INJURES, AUX BOURBONS-PARME, DESCENDANTS LEGITIMES DU PRINCE FRANCOIS-XAVIER, QUI N’ONT RIEN A VOIR AVEC CETTE VENTE POUVANT CAUSER, DISONS-LE, DE SEINES COLERES OU D’AMERES DECEPTIONS.
La Princese ALICE DE BOURBON-PARME était la dernière survivante de la branche ainée des Bourbon de Parme, issue du Prince Elie, demi-frère du Prince François-Xavier. ESPERONS QUE STEPHANE BERNE REUSSISSE A EMPECHER LA VENTE, OU DU MOINS QUE CES BIJOUX QUI APPARTIENNENT AU PATRIMOINE HISTORIQUE DE LA FRANCE, FINISSENT DANS UN MUSE ET NON PAS DANS LA COLLECTION DE QUELQUES FAMILLES ROYALES SAOUDITE OU EMIRATHES…
Philippe Gain d'Enquin
14 juin 2018 @ 10:41
Ce pauvre bougre de cardinal de Rohan doit se retourner dans sa tombe /son sublimissime collier n’en fait pas partie…
Gérard
14 juin 2018 @ 10:57
Ils viennent des Bourbon-Parme.
Philippe
14 juin 2018 @ 20:19
Est-ce que vous pouvez être plus précis Gérard. De quels
Bourbon-Parme ? Du duc de Parme, des grand-ducs de Luxembourg, des Parme danois ? Seuls ces derniers peuvent avoir besoin d’argent à ce point …
Franchement, si ce sont des souvenirs de famille, je trouve que les grand-ducs de Luxembourg auraient pu s’en porter acquéreurs.
Encore des bijoux qui vont partir en Chine, ou dans un musée
américain ! C’est nul.
Karabakh
17 juin 2018 @ 22:14
Il ne sait pas, il a pompé sur la notice.
Danielle
14 juin 2018 @ 10:59
Ces beaux bijoux faciles à porter trouveront facilement preneurs.
Pierre-Yves
14 juin 2018 @ 11:30
C’est sûr que les robes de Marie-Antoinette sont un peu plus difficiles à porter de nos jours que ses joyaux.
Philippe Gain d'Enquin
14 juin 2018 @ 11:37
Que diriez-vous des tour de cou et collier de chien ???
kalistéa
15 juin 2018 @ 18:57
Faudrait « avoir du chien » comme…eh bien comme votre chère Camilla , tiens !
Philippe Gain d'Enquin
16 juin 2018 @ 11:41
Que de regrets dans ce propos indigne de vous…
aubert
16 juin 2018 @ 12:59
…qui elle, a toujours son cou.
(je sais, vous le trouvez ridé. ça n’a pas d’importance, c’est Charles qui porte le collier).
COLETTE C.
14 juin 2018 @ 11:34
J’espère qu’un musée s’en portera acquéreur ! les bijoux de cette reine doivent devenir rares !
Teddy
14 juin 2018 @ 14:59
Le louvre et sa gallerie d appolon
Teddy
14 juin 2018 @ 15:04
Au musée du Louvre dans la gallerie d appolon
Cosmo
14 juin 2018 @ 11:42
Comment est-on sûr de la provenance ?
Neoclassique
14 juin 2018 @ 12:11
Je me pose la même question et trouve que ces bijoux n ont rien d extraordinaire et semblent meme assez banals…
De quels Bourbon Parme s agirait il?
Des descendants de la princesse Sixte?…
Karabakh
14 juin 2018 @ 12:49
Même questionnement, d’autant que dans mes souvenirs, les souverains ont été dépouillés de la majorité de leurs biens ; leurs éphémères successeurs n’ont pas été mieux lotis après leurs chutes. Je me demande bien comment de tels bijoux ont pu échapper aux différentes déferlantes révolutionnaires – ou réformatrices pour utiliser les termes de la secte jacobine.
Laurent F
14 juin 2018 @ 13:46
Les 100 lots de la vente viennent de l’héritage du duc Elias et de la duchesse Marie-Anna. C’est pas difficile de savoir qui sont les vendeurs !!
Karabakh
15 juin 2018 @ 13:37
Les vendeurs, d’accord. Le lien réel à Marie-Antoinette, c’est plus flou.
Baboula
14 juin 2018 @ 14:45
Telle est la question !
Nico
14 juin 2018 @ 15:39
En effet c’est toujours un peu pareil concernant ce genre de bijoux. Quand on regarde d’un peu plus près le dossier de presse, les perles sont attribuées à Marie-Antoinette plus ou moins par tradition familiale, et le collier de diamants a été fait au XIXième avec quelques pierres « réputées » provenir de la Reine.
Sans facture originale, sans entrée d’inventaire ou provenance indiscutable, on voit mal un musée français se mouiller dans un tel achat …
Karabakh
15 juin 2018 @ 13:38
Voilà, c’est à cela que je pensais. C’est du remonté (dans le jargon).
Baboula
16 juin 2018 @ 12:27
Ne vous plaignez pas ,ce ne sont pas des bijoux volés et remontés !
Karabakh
17 juin 2018 @ 22:19
Nul ne sait, vu que la provenance ne peut être retracée au-delà du prince Élie. Je ne pense pas que ça soit volé mais je ne crois pas à cette origine prestigieuse. Je ne connais personne qui possède des bijoux aussi vieux.
Baboula
18 juin 2018 @ 15:40
Peut être ne connaissez vous pas de riches aristocrates .La notion puis le respect d’antiquités sont récents.
En plus ,nous les femmes ,aimons la nouveauté et n’hésitons pas à donner à une oeuvre pour renouveler notre stock.Mais plus sérieusement,les toitures ,les charges ont eu raison des bijoux anciens.
Karabakh
19 juin 2018 @ 15:51
Aucun riche aristocrate qui possède des bijoux aussi vieux mais ce n’est pas une question d’argent.
Les pièces créées avant 1850 sont extrêmement rares dans leur forme originale et aux seins de fonds privés car elles ont souvent été démontées pour resservir dans de nouvelles créations, voire même refondues/retaillées. Comme vous le soulignez, le respect des antiquités est une notion très récente. Il y a encore peu de temps, les propriétaires de bijoux n’hésitaient pas à les faire « évoluer » comme bon leur semblait, laissant volontiers de côté les aspects historiques, artistiques et culturels – et même sentimentaux. Connaissant un peu les Bourbons et leur matérialité, je pense qu’ils ne se sont pas encombrés de ces considérations et ont fait, comme beaucoup d’autres, « reprendre » leurs bijoux de famille (au sens joaillier du terme naturellement).
Les pièces originales, « demeurées dans leur jus », ne se trouvent plus guère que dans des collections et fonds publics, certes souvent mal mises en valeur mais bien là. Les ordres de chevalerie anciens ont aussi des trésors ; l’Ordre de Malte et la branche autrichienne de la Toison d’Or conservent de très belles pièces de joaillerie (hors des colliers ordinaires). Par contre, non vraiment, les vieilles familles ne sont plus beaucoup à posséder de tels merveilles d’histoire, d’art et de culture. Vous en connaissez certains, les autres vous parleront un peu moins… sans dresser la liste, il en reste à tout casser une petite quinzaine et les Bourbons (toutes branches confondues) ne figurent malheureusement pas dans ce catalogue, tenu par un cabinet de conseil en placement et investissement sur le marché de l’art.
Encore une fois, je pense que les perles sont authentiques de la fin du XVIIIème siècle – parce que leur aspect et leur forme sont celles des premières perles importées en Europe durant ce siècle. Pour autant, s’il paraît incontestable qu’elles soient de cette époque, il n’est pas du tout attesté qu’elles aient appartenu à Marie-Antoinette. Ceci explique sans doute qu’elles ne soient pas aussi connues que devraient l’être des pièces provenant d’une reine, surtout de celle-ci en particulier.
Quant aux montures (colliers et autres), ils sont clairement d’une facture beaucoup plus récente, fin XIXème voire début XXème.
La question se règle donc à ce niveau : si les perles peuvent avoir été propriétés de la reine Marie-Antoinette, sans que l’on en soit sûr (ça arrive souvent), les colliers ne l’ont jamais été, bien trop récents pour cela.
Sur le reste, il est tout à fait possible d’être castrateur de bourrins et s’intéresser à des choses plus belles que… ?
Karabakh
19 juin 2018 @ 15:52
« Sur le reste, il est tout à fait possible d’être castrateur de bourrins et s’intéresser à des choses plus belles que… ? »
Au final, ça reste une histoire de bijoux de famille.
Baboula
20 juin 2018 @ 15:27
Doublement merci pour votre exposé et pour le sourire.
J’ai connu une famille dont une branche avait accompagné Guillaume le Conquérant. Fin XIX éme ils ont en eu assez de leur château moultes fois remanié et l’ont rasé pour en bâtir un tout neuf tout faux Louis XIII mais chauffage central à tous les étages . Seule la chapelle gothique a échappé au massacre. Quand on est capable de faire ça on peut aussi faire fondre la couronne comtale .
j21
14 juin 2018 @ 19:57
Même interrogation que vous!
Caroline
14 juin 2018 @ 22:11
Cosmo,
Votre question est excellente, je doute aussi de l’authenticité de ces bijoux historiques! Où étaient-ils déposés ? Ce serait mieux de les exposer dans un musée important en France au nom de notre patrimoine français !
Nico
15 juin 2018 @ 14:22
Euh Caroline si je vous suis bien ces bijoux ont une authenticité bancale et un lien avec Marie-Antoinette assez ténu MAIS il faudrait les exposer dans un musée français ?
Laure 2
15 juin 2018 @ 06:17
il y en a finalement assez peu qui proviendraient de Marie Antoinette sur la totalité de la vente .
http://files.shareholder.com/downloads/BID/6309568417x0x981705/6CFA8F80-90F6-413A-BAA3-2941CAC237E0/Communiqu_de_presse_-_Bijoux_Royaux_de_la_famille_Bourbon-Parme_-_Sothebys_Genve.pdf
DSilvî
14 juin 2018 @ 12:10
Superbes bijoux…….
jocelyne D
14 juin 2018 @ 12:14
c’est quand même dommage qu’ils soient vendus c’est notre histoire ils devraient rester dans un musée
Francois
14 juin 2018 @ 12:21
Les perles etaient ce qu’il y avait de plus rare à l’époque
Les Bourbon Parme vendent les bijoux de famille
Etant la provenance ces perles pourraient atteindre des sommets
clement
14 juin 2018 @ 12:23
S’il était possible que le Louvre se porte acquéreur ,ce serait magnifique ,mais bien sûr l’Etat n’a pas d’argent comme d’habitude et laissera partir ces joyaux dans les émirats comme d’habitude ,à moins qu’un mécène….ne les offre à la France …..
Judith
14 juin 2018 @ 12:25
La rareté des perles à l’époque fait qu’elles étaient précieuses bien que leur rondeur ne soit pas parfaite.
Pour historique qu’il soit,ce collier est loin d’être parfait et nos perles de culture sont bien plus somptueuses.
JAusten
14 juin 2018 @ 12:59
Je trouve que le collier et la broche sont très délicats. Cela fait effet « goutte d’eau » très réussit.
Ce n’est pas la première fois que les boucles sont mises en vente, mais c’est la première fois que je vois les colliers.
http://www.auctionlab.news/bijoux-marie-antoinette-aux-encheres/
J’aimerais voir un tableau de MA portant ces bijoux. C’est en général un bon marqueur.
IANKAL21
14 juin 2018 @ 13:10
Si la provenance peut-être assurée, c’est la galerie d’ Apollon qui doit s’enquérir.
Sophie
14 juin 2018 @ 13:24
Ils ne me séduisent pas tous mais, ils sont beaux tout de même.
Latina
14 juin 2018 @ 13:37
Si ces bijoux sont réellement des œuvres ayant appartenu à la reine, il sont une partie de notre histoire et notre patrimoine et doivent revenir en France.
J’espère vivement que nos musés pourront se porter acquéreurs. Imaginons un jour une exposition à Versailles ou Trianon sur les bijoux de Marie Antoinette: l’œuvre d’art dans son cadre naturel, le souvenir à sa place dans la mémoire collective du pays où tout a commencé.
hervé
14 juin 2018 @ 14:26
Beaucoup de bijoux en provenance des Bourbon de Parme en vente depuis peu,
il est fort probable qu’il s’agisse de la succession de l’infante Alice de Bourbon Parme, duchesse douairière de Calabre. diamant bleu et maintenant cette vente.
elle était la dernière survivante de la branche ainée des Bourbon de Parme.
MARC
14 juin 2018 @ 15:54
Pour les Joyaux de la Couronne au Louvre ? Ou pour Versailles !
Prince MMD
14 juin 2018 @ 15:59
Il me semble que les Bourbons Parme ont vendu il y a peu de temps un lot de bijoux….
Besoin de liquidité ? frais après succession ? Partage…les Bourbons Parme sont particulièrement nombreux…
Daina Guiliana
14 juin 2018 @ 16:12
Le collier de la première photo est superbe.
Severina
14 juin 2018 @ 16:53
Combien des bijoux historiques vendus aux enchères! C’est peut-être parce que les familles du Gotha ne font plus un vie de fêtes et de mondanités où le porte des bijoux était nécessaire.
Ce sont peut-être les nouveaux riches qui aiment étaler leur argent. Mais ils ne nous intéressent pas!
beji
14 juin 2018 @ 17:17
Même question que Cosmo et comment sont-ils parvenus jusqu’à leurs propriétaires actuels?
desalleurs
14 juin 2018 @ 17:23
Très bonne question, Cosmo, à défaut de voir des tableaux représentant la reine les portant sans équivoque, tout le reste n’est que littérature.
Gérard
14 juin 2018 @ 18:38
Une centaine de lots inconnus du public seront dispersés tous provenant des Bourbon-Parme.
Il y a là notamment venant de Marie-Antoinette un pendant en diamants avec une perle naturelle d’une taille exceptionnelle (26 mm x 18 mm), estimé entre 1 et 2 millions de dollars, une paire de pendants d’oreilles estimée à 30 000-50 000 dollars et un collier composé de plus de 300 perles naturelles estimé à 200 000-300 000 dollars,
La vente comprend aussi une parure pour Louise de France (1819-1864), petite-fille de Charles X, et mère de Robert Ier, duc de Parme, composée de 95 diamants et qui compte notamment cinq diamants solitaires ayant appartenu à Marie-Antoinette et d’autres ayant orné l’épée du duc de Berry,
et un large diamant taille poire provenant de la collection de l’archiduchesse Isabelle d’Autriche (1856-1931), née princesse de Croÿ, épouse de l’archiduc Frédéric, duc de Teschen et dont la deuxième fille Marie-Anne épousa le prince Élie duc de Parme.
La pièce est estimée entre 300 000 et 500 000 dollars,
On trouve encore dans cette vente un diadème orné de rinceaux en diamants offerte par l’empereur François-Joseph (1830-1916) à sa petite-nièce, l’archiduchesse Marie-Anne d’Autriche (1882-1940) pour son mariage en 1902 avec Élie de Bourbon, duc de Parme (1880-1959). Ce diadème est signé Köchert, la grande maison viennoise fondée en 1814, joaillier des empereurs d’Autriche durant quatre générations (estimation 80 000-120 000 dollars).
Il y a aussi une broche de Köchert en forme de nœud sertie d’un rubis birman pesant 6,89 carats et toujours du même bijoutier une bague ornée de diamants fancy orangey-pink de 2,44 carats, les deux offertes à l’archiduchesse par son père le prince Rodolphe de Croÿ l’une à l’occasion de la naissance tardive de son fils Albert après huit filles. On trouve de même une broche en diamants ornée d’un saphir de Ceylan de 30,70 carats, cadeau de la mère de l’archiduchesse la princesse Nathalie de Ligne pour son mariage.
On vend également une paire de boucles d’oreilles girandoles en diamants que Robert Ier reçut de sa grand-mère paternelle Marie-Thérèse de Savoie, duchesse de Parme (1803-1879) et une large broche pendeloque en diamants, cadeau de Charles II de Parme pour le mariage de son petit-fils Robert Ier avec la princesse Marie-Pia de Bourbon-Siciles (1849-1882).
En mars 1791, alors qu’elle s’apprête à quitter Paris avec Louis XVI et leurs enfants, où la reine, comme le rapporte dans ses Mémoires Madame Campan, première femme de chambre de la reine, passe une soirée entière au palais des Tuileries avec elle à emballer les bijoux royaux dans du coton avant de les placer dans un coffre en bois. Les jours qui suivent les bijoux sont envoyés à Bruxelles où règne en quelque sorte la sœur de la reine, Marie-Christine et où demeure Florimond-Claude, comte de Mercy-Argenteau, ancien ambassadeur d’Autriche à Paris et homme de confiance de Marie-Antoinette. C’est ce dernier qui les réceptionnera et les remettra au nouvel empereur, François II, neveu de la reine. Celui-ci les donnera à Marie-Thérèse de France (1778-1851), la future duchesse d’Angoulême, quand après sa libération en décembre 1795 elle arrive à Vienne.
La plupart des bijoux de la collection furent transmis à Robert Ier par sa mère Louise de France, nièce et héritière de Marie-Thérèse.
Les lots phares de la collection seront présentés le 27 juin à Milan et sera suivie d’une tournée internationale, avec Munich le 18 septembre, Cologne le 21 mais aussi Londres, New York, Hong Kong et enfin Genève.
Karabakh
15 juin 2018 @ 13:43
C’est beau de recopier des notices complètes mais ce serait tout de même mieux de s’assurer de la fiabilité des informations dispensées. La provenance est tout de même un poil douteuse (même si les perles se portaient déjà sous Louis XVI), en tout cas il est peu probable que l’ensemble soit original. Si l’on peut imaginer que certaines perles aient appartenu à la reine, il est manifeste que celles-ci ont été remontées dans un espace temps plus récent.
Gérard
16 juin 2018 @ 11:29
Je ne suis pas inspecteur de police mais nous voyons ici sur le marché depuis quelques mois des bijoux somptueux qui suivent le décès de la duchesse douairière de Calabre qui
eut un fils et deux filles. Manifestement ces bijoux dormaient et n’étaient jamais portés et l’on comprend que les héritiers veuillent les vendre plutôt de continuer à louer des coffres pour rien. On se souvient de la pierre magnifique retrouvée dans un cercueil. Les bijoux de Marie-Antoinette sont allés à sa fille c’était évident. Cette fille n’eut pas d’enfant. Elle laissa tout à sa nièce par le sang et la ligne aînée des Parme s’est éteinte avec la duchesse Alice et c’est vraisemblablement lors de ses obsèques en Autriche qu’on a procédé à l’ouverture d’un cercueil peut-être à changer dans la crypte familiale.
Karabakh
17 juin 2018 @ 22:24
D’accord sur les motivations, surtout en regard de l’origine très discutée. Par contre, vous pouvez écrire avec vos propres mots, pas recopier des pans de notices, au demeurant protégés par des droits.
Merci pour la leçon d’histoire…
Gérard
18 juin 2018 @ 22:32
Je n’ai aucune leçon à recevoir de vous Karabach même si vous prétendez en donner à tout le monde et en matière historique on ne fait pas œuvre d’imagination.
Si vous êtes chargé des intérêts du commissaire-priseur et de la protection de son œuvre littéraire merci de prendre contact avec Régine qui vous donnera mon adresse.
Il est à noter que la plupart des notices des commissaires-priseurs contiennent des erreurs que je m’efforce de ne pas recopier.
Karabakh
19 juin 2018 @ 15:55
Moi c’est Karabakh.
Votre imagination vous joue des tours.
Efforcez-vous aussi de recopier les noms, pseudos et autres blases avec justesse, nous verrons après pour les aspects historiques.
Amélie
14 juin 2018 @ 19:01
Quelle tristesse
Neoclassique
14 juin 2018 @ 19:03
Il s agit de ce qu il reste du très bel écrin de la princesse Marie Christine de Bourbon Parme, dernière fille d’Élie 1er, duc de Parme, fils de Robert, duc de Parme, lui même petit fils de la duchesse de Berry
Robespierre
14 juin 2018 @ 21:10
Quel parcours ont fait ces bijoux ? J’ai lu quelque part que Marie Antoinette avait confié ses bijoux à son coiffeur Leonard (si mes souvenirs sont exacts) pour qu’il les confie à sa soeur qui vivait à Bruxelles. Marie-Christine, je crois. Elle aurait pu après la tourmente les rendre à Marie-Thérèse. Et alors Gerard aurait raison, puisque l’héritage de Madame Royale, duchesse d’Angouleme est passé aux Bourbon-Parme via sa nièce la fille du duc de Berry
Karabakh
15 juin 2018 @ 14:29
Après réflexion et prise de quelques renseignements, je pense que seules certaines perles et certains diamants ont réellement appartenu à Marie-Antoinette ; lesquels ont ensuite été remontés, peut-être même retaillés pour ce qui concerne les diamants et ainsi inclus dans une nouvelle composition, avec des perles et diamants plus récents. Toujours est-il que les ensembles apparaissent de facture plus récente que la fin du XVIIIème…
Gérard
16 juin 2018 @ 11:39
Il me semble que Léonard a reçu des bijoux de la reine le jour du départ pour Varennes et qu’on les lui aurait volés. Je ne pense pas que ce soit les mêmes.
Galetoun
14 juin 2018 @ 21:33
Le collier de perles est magnifique, toutes sont de formes diffèrentes, de vraies perles naturelles.
framboiz 07
14 juin 2018 @ 21:38
Parure, broche :superbes !
kalistéa
15 juin 2018 @ 08:47
Ces perles ont l’air « mortes » .Elles ont perdu leur » orient ».(et quand on y pense , de nos jours , mieux vaut perdre le nord …)
Baboula
15 juin 2018 @ 12:05
Elles n’en avait peut-être pas ,elles ont gardé leur lustre ,elles sont brillantes donc ne sont pas mortes .On a longtemps préféré les perles d’un blanc absolu sans iridescence .
Émilie 09
15 juin 2018 @ 09:43
Pas mal, mais j’en ai vu plus beaux.
hervé
15 juin 2018 @ 10:59
Hervé : il s’agit certainement des bijoux de la princesse Alice de Bourbon de Parme , infante de grâce d’Espagne, duchesse douairière de Calabre. elle était la dernière et l’héritière de la branche ainé des Ducs de Parme. la famille a déjà vendu le fameux diamant bleu « Farnèse » récemment
Gérard
16 juin 2018 @ 07:50
Je suppose en effet.
Gérard
16 juin 2018 @ 08:03
Philippe de Wurtemberg qui est président de Sotheby’s Europe et dirige Sotheby’s Allemagne et qui est le filleul de la princesse Anne duchesse douairière de Calabre a pu logiquement être contacté pour organiser cette vente.
Muscate-Valeska de Lisabé
15 juin 2018 @ 11:37
C’est beau…ces perles ont gardé tout leur éclat. Ça me donne envie,tiens.
Francois
15 juin 2018 @ 15:16
La Reine Marie Antoinette avait envoyé une partie de ses bijoux en Belgique
Et une autre en Autriche
Sa fille Marie Thérèse en récupéra
Ils vinrent ensuite par héritage et à Louise de France et au comte
de Chambord
Et finirent donc tous chez les Bourbon Parme
Mais la plupart furent remontés par la duchesse d’Angouleme
Il y a néanmoins quelques bijoux dont on est certain qu’ils appartinrent
à la Reine
Karabakh
17 juin 2018 @ 22:31
Tut Tut. Les bijoux dont vous parlez ont été « égarés » ou volés, et ne sont donc jamais parvenus en Belgique ou en Autriche. En tout cas, s’ils y sont parvenus par quelque hasard que la petite histoire n’a pas retenu, ils n’ont jamais été retrouvés. Donc bon…
Ce qui est probable, si les perles et diamants ont bien appartenu à la reine Marie Antoinette, c’est qu’ils soient sortis des écrins avant la Révolution, en tout cas bien avant la destitution et l’arrestation de la famille royale. Par quel biais, je ne sais pas et je pense que nul ne sait, mais c’est la seule explication possible.
Francois
18 juin 2018 @ 11:33
Si vous le dites ….
Karabakh
19 juin 2018 @ 01:27
Les historiens le disent.
Gérard
18 juin 2018 @ 22:36
Il y a eu deux envois différents. C’est Léonard qui se serait fait voler le sien.
Les bijoux de Marie-Antoinette qui sont arrivés à Bruxelles sont partis assez longtemps avant la fuite à Varennes.
Nico
15 juin 2018 @ 16:54
Il faut peut être rappeler aux chouineurs habituels du « malaise français » que les musées nationaux et le Louvre en particulier ne se portent acquéreur de bijoux historiques que si des conditions très précises sont réunies : origine indiscutable (numéro d’inventaire, description de vente, facture originale etc et non « tantine m’a dit que « ) et avant tout monture d’origine, qui fait du joyau un élément de l’histoire de l’art et non une relique.
A première vue ces conditions ne sont pas réunies pour les joyaux ci-dessus …
Gérard
16 juin 2018 @ 11:32
Marie-Antoinette et Madame Campan ont été un peu négligentes en faisant leurs petits paquets comme si elles étaient pressées…
Baboula
18 juin 2018 @ 15:43
Les aristocrates russes ont retenu la leçon .
chicarde
16 juin 2018 @ 20:26
Comme tous ces bijoux sont magnifiques ! Le collier de perles est d’un luxe incroyablement raffiné !!
Gérard
30 juin 2018 @ 22:03
Dans Point de vue Vincent Meylan explique que le sautoir de Marie-Antoinette était composé des perles du collier à trois rangs légué par la duchesse d’Angoulême et par la suite le sautoir fut renfilé sur un collier à trois rangs et un collier à un rang.
Dans l’inventaire qu’elle rédige en français Marie-Anne de Bourbon-Parme écrit sous le numéro 1 : « Une grande parure de perles dans un écrin en velours bleu ciel. Pour le moment, la parure est dans un nouvel écrin en cuir rouge foncé avec les initiales M.A. et couronne dessus. L’écrin bleu ciel existe encore. La parure se compose de trois rangs de grosses perles. […] Une grosse poire avec petit nœud en diamants et gros solitaire. La poire faisait autrefois, avec le nœud en diamants, partie du 3e rang de grosses perles. […] Deux boucles d’oreilles boutons et poires en perles. » Elle ajoute : « Cette parure dans son ancien écrin en velours bleu ciel provient telle quelle [sic] de la reine Marie-Antoinette et a été léguée par Marie-Thérèse de France, duchesse d’Angoulême, à sa nièce et fille adoptive, Louise Marie Thérèse de France, Mademoiselle, duchesse de Parme. »
Les perles ont été peintes par Élisabeth Vigée Lebrun et Madame Campan écrit : « La duchesse d’Angoulême a dû avoir tous les bijoux de sa mère. »
La duchesse d’Angoulême meurt en 1851 et ses bijoux sont divisés en trois lots égaux répartis entre ses trois héritiers : son neveu le comte de Chambord, l’épouse de ce dernier, et sa nièce Louise d’Artois, duchesse de Parme. À la mort de la duchesse de Parme en 1864 la plupart des bijoux reviennent à son fils aîné Robert, dernier duc régnant de Parme, qui deviendra le beau-père de Marie-Anne de Habsbourg.I
Gérard
1 juillet 2018 @ 08:46
Les perles furent renfilées dans les années 1950.
Hervé J. VOLTO
28 octobre 2018 @ 12:20
Bijoux en provenance des Bourbon de Parme en vente depuis peu : il est fort probable qu’il s’agisse de bijoux des BOURBONS-SICILES DIT ESPAGNOLS, héritiers car petits enfants de la Princesse ALICE DE BOURBON-PARME, fille du Prince Elie. Cette collection dite Bourbon-Parme appartient, oui, à la succession de l’infante Alice de Bourbon Parme, Duchesse douairière de Calabre, par son mariage avec LE PRINCE ALPHONSE DE BOURBON-SICILES.
MAIS SI CE SONT LES BOURBONS-SICILES QUI VENDENT CES BIJOUX, IL SERAIT TOUT A FAIT INJUSTE DE PORTER DES CRITIQUES, VOIRE DES INJURES, AUX BOURBONS-PARME, DESCENDANTS LEGITIMES DU PRINCE FRANCOIS-XAVIER, QUI N’ONT RIEN A VOIR AVEC CETTE VENTE POUVANT CAUSER, DISONS-LE, DE SEINES COLERES OU D’AMERES DECEPTIONS.
La Princese ALICE DE BOURBON-PARME était la dernière survivante de la branche ainée des Bourbon de Parme, issue du Prince Elie, demi-frère du Prince François-Xavier. ESPERONS QUE STEPHANE BERNE REUSSISSE A EMPECHER LA VENTE, OU DU MOINS QUE CES BIJOUX QUI APPARTIENNENT AU PATRIMOINE HISTORIQUE DE LA FRANCE, FINISSENT DANS UN MUSE ET NON PAS DANS LA COLLECTION DE QUELQUES FAMILLES ROYALES SAOUDITE OU EMIRATHES…