Les 5 et 6 mars prochains chez Osénat à Fontainbleau, vente de la collection de Christopher Forbes, fils de feu Malcom Forbes, consacrée à l’empereur Napoléon III.(merci à Gabriel)
Les enfants Forbes ne voulant pas de la collection reprise à l’âge de 16 ans & pendant 40ans, par leur père, qui avait continué celle de Malcolm , le grand-père, 400 tableaux, 500 objets partiront…
A l’affiche , Degas, Daumier & des Winterhalter très connus , qu’on a vus dans nos manuels d’Histoire , l’empereur, l’impératrice , le prince-impérial , des sculptures qu’on pourra voir au Palais Garnier :Un évènement , après la vente du Prince Albert sur Napoléon Ier , qu’on avait pu suivre en ligne , alors .
Espérons que l’Etat français préemptera …Quitte à faire appel à ses citoyens …
Sait-on au ministère de la culture qui sont l’empereur, l’impératrice, le prince-impérial ?
sont-ce ceux qui sont venus lundi, mardi, mercredi… qui m’ont trouvé parti ce qui a fait dire au petit prince nous reviendrons jeudi ?
Préempter pour des binettes que l’on voit déjà dans tous les musées est-ce bien utile ?
Oui, mais une fois préempté, il faut entreposer, restaurer, entretenir, étudier, exposer. Tout cela a un coût en termes de matériel, d’espace, de compétences et de personnel.
Aujourd’hui dans Point de Vue, un intéressant reportage consacré à cette vente Second Empire avec interview de Christopher Forbes.
Par contre je suis stupéfait de lire un article navrant de six pages à la gloire de Corinna zu Sayn-Wittgenstein et uniquement à sa gloire.
Point de Vue fait l’éloge de cette « consultante en stratégie internationale » et montre sous toutes les coutures le nouveau pied à terre Londonien de cette femme d’affaires.
La si peu farouche Corinna ne cache pas ses intentions et déclare à Point de Vue « Je voulais pouvoir recevoir dans chaque pièce de l’appartement ». On comprend donc que sa chambre est ouverte à sa clientèle , on nous précise également, au cas où nous n’aurions pas compris que ce luxueux appartement est « destiné à être à la fois lieu à vivre et bureau »
C’en est trop, je m’arrête là et ferme le magazine Point de Vue avec un certain dégoût.
Mettre volontairement en scène la vie de cette pseudo-consultante-conseillère amie intime du roi Juan-Carlos d’Espagne, de la princesse Charlene de Monaco ou d’Abdallah et Rania de Jordanie me dégoûte encore un peu plus.
voila ce qui arrive quand on s’intéresse aux demi-mondaines. Mais rassurez-vous comme cette dame n’a pas l’intention de s’installer dans le Vendômois tout jeune et beau que vous êtes votre vertu n’est pas en perdition.
Charles, ne nous faites pas un AVC , pour cette gourgandine, qui voisine avec …Gainsbourg dans PDV !
240 m2 d’appartement en rez de jardin ,mais un très mauvais gout ! Ca fait plaisir de voir qu’il y a encore UN homme qui résistera à cette personne , qui réussit à être dans de nombreux journaux .Mais Zaha (cf affaire Ribéri ) n’a -t-elle pas eu la une de Match ?PDV s’étonnera de ne pas avoir d’interview de Sophie d’Espagne, après .
Côté Napoléon III, signalons la vente du certificat nuptial de Napoléon Ier & de Joséphine ,signé du Cardinal Fesch ,daté du 27/12/1804 , mais réalisé avant le sacre , bien sur,soit le 1er /12/1804 .( voir la page 63 de PDV ) Incontestablement, une vente , qui va marquer .
Il est temps de parler plus intelligemment de Napoléon III !
Mauvais gout? il ne fait pas exagérer non plus! C est appartement est d un très bon gout contemporain, tout sauf bling bling, très raffiné au contraire. Il est certain que ca sent pas la naphtaline!
Pour ma part, je ne trouve pas que l’appartement de Dame Corinna soit de mauvais gout.
Je trouve l’ensemble plutôt élégant et harmonieux, on sent très bien que tout a été étudié et pensé par un professionnel à l’image des suite rénovées des Palaces internationaux. Il manque seulement un peu de chaleur et de spontanéité.
Charles, vous ouvrez mes yeux naïfs sur les activités de cette dame… Mais je trouve son intérieur bien triste et bien terne pour une telle activité ! Celui de Valtesse de La Bigne incitait davantage à la gaudriole…
et bien une fois n’est pas coutume j’ai eu la même réaction que vous: ce qui me « choque » ce sont les rayonnages de bibliothèque vides avec des « coffee table books » type Assouline…tout pour la montre, et une énorme loupe sur une table d’appoint, dont elle n’aura pas à se servir, chez Assouline on regarde les images, le texte zéro!
PS: Corinna a acheté les émeraudes de la comtesse de Romanones (ou on les lui a achetées…)
Il m’a semblé que la pagination de Point de Vue a augmenté…
Cette femme, ex épouse d’un prince, est proche de nombreux « royaux » que ca déplaise à certain grincheux, c est comme ca.
Elle aussi respectable que certain « pseudo princesse » mariée de façade avec des archiducs ou des princes de TV réalité …… dont la jeunesse fut très tumultueuse !
Elle avance, seule, vite, avec ses qualités mais pourquoi lui reprocher ? car c est une femme? que de misogynie !
En faire une demi mondaine par simple jalousie est vraiment mesquin !
En 2016, une femme peut collectionner les époux et amants, c est tout simplement une femme libre !
Il est vrai que la jalousie est partout !
Elle est belle, certainement riche, intelligente et entreprenante !
Il y a pourtant de quoi s’inquiéter quand on sait que Corinna, amie intime du roi Juan-Carlos et du prince Souverain de Monaco, est une conseillère de la princesse Charlène.
Il est choquant de constater que le prince Albert n’est trouvé que cette consultante en stratégie internationale, selon le terme officiel pour conseiller la nouvelle souveraine Monégasque.
Comme toujours, les deux catalogues qu’Osenat consacre à cette dispersion d’une collection sont magnifiques et à consulter comme des livres d’art.
En plus, cette fois, Osenat a fait fort puisqu’ils ont été remis par porteur.
Je me suis demandée pourquoi Christopher Forbes vendait, même si les experts français disaient qu’il n’achetait plus depuis une dizaine d’années et pensait avoir fait le tour du sujet et j’en suis arrivée à la conclusion que Christopher Forbes devait avoir lu » L’art de la simplicité »de Dominique Loreau qui préconise » épurez votre intérieur,videz vos armoires, abandonnez vos achats compulsifs et découvrez un mode de vie zen. »
Je plaisante à peine en disant cela car j’en ai vu des amies qui, suite à cette lecture, triaient, donnaient et aéraient le décor de leur maison.
N’empêche, je vis entourée de collectionneurs et je n’en connais pas un qui considère, un jour, que sa collection est terminée, surtout si elle est historique, comme ici.
Je suis donc intriguée.
Je peux comprendre qu’il veuille l’organiser lui-même et qu’il vende le tout, d’un coup et que, francophile, il prenne une étude française sérieuse et spécialisée comme l’est Osenat.
Je ne vous parlerai pas de tous les objets, parchemins, lettres et tableaux qui seront vendus ( tous les magazines le font et avec les termes exacts des catalogues) mais d’un seul, que j’ai trouvé insolite, une réduction du tombeau de l’empereur Napoléon III, de 46×21,3×22,5cm en granit rose , gravé.( estimation 600/800€).
L’ explication sous l’objet dit » Le corps de l’empereur est transféré le 9 janvier 1887 à l’abbaye de Farnborough, dans un tombeau de granit rose offert par la reine Victoria. Il pourrait s’agir d’un exemplaire offert par la reine à l’impératrice Eugènie ».
J’espère q’un musée l’achètera car je l’imagine mal, posé dans une vitrine chez un particulier ( et pourtant il l’était).
Les grands portraits officiels de l’empereur et de l’impératrice de cette collection sont de bonnes copies de Winterhalter comme il en existe beaucoup notamment dans nos préfectures, nos Cours d’appel et chez les descendants de proches de la famille impériale. Elles sont de plus ou moins bonne facture mais en général datent de l’époque impériale et un certain nombre proviennent sans doute de l’atelier du peintre. Les meilleures copies sont peut-être à Versailles. Mais l’État avait commandé quelques 540 Napoléon III et près de 400 Eugénie entre 1855 et 1870 d’après les modèles de Winterhalter.
Cependant les originaux de 1853 et 1855 ont disparu, ils avaient été présentés en pendants au Salon de 1855 sous les numéros respectifs 4206 et 4207. Ils furent installés au palais des Tuileries, et ont vraisemblablement disparu durant le saccage des lieux pendant la Commune à partir de mars 1871, lieux qui furent définitivement ruinés après l’incendie de mai.
Les copies appartenaient à l’État et étaient payées par lui, quel que soit le copiste, 1 200 francs pour une version en pied (environ 250 x 150 cm) contre 600 francs pour la version à mi-corps (environ 140 x 100 cm). Certaines, sans doute pas les meilleures, ont fait l’objet dès le départ de retouches. Certains tableaux ont conservé leur imposant cadre en bois stuqué et doré en haut duquel figurent les armoiries impériales, tandis que d’autres possèdent un encadrement plus simple avec juste une mouluration. Parfois, en bas du cadre, figure encore le cartouche d’origine qui indique « don de l’Empereur », ce qui en général ne signifie pas un transfert de propriété véritable car les tableaux continuaient d’appartenir à l’État (Virginie Inguenaud, responsable des collections historiques (1791-1870), Centre national des arts plastiques). Un certain nombre d’entre eux ont bien sûr disparu à la chute de l’Empire et certain ont dû être brûlés mais on peut penser aussi que d’autres ont été cachés.
L’empereur est figuré devant le palais des Tuileries, en uniforme de lieutenant-général portant le grand collier de la Légion d’honneur et l’écharpe tandis que le manteau de pourpre, brodé d’abeilles dorées, fourré d’hermine, est accroché sur ses épaules (manteau qui est inspiré de celui de Napoléon Ier par Isabey et Percier mais qui n’a jamais été réalisé pour Napoléon III qui ne fut finalement pas sacré), l’empereur tient dans sa main droite la main de justice restaurée en 1804 par Martin Biennais, tandis que sa gauche repose sur son épée. La couronne est semblable à celle fabriquée en 1853 par Alexandre-Gabriel Lemonnier avec les pierres de celle de Charles X et avec des aigles fabriqués par les frères Fannière. Cette couronne a été vendue en 1887 par l’État. On aperçoit sous le manteau le sceptre dit de Charlemagne restauré en 1804 et dans le fond le trône de Jacob-Desmalter au dossier rond et orné de lauriers créé pour Napoléon Ier. Les regalia sont au Louvre, à l’exception donc de la couronne.
L’impératrice est représentée devant le parc de Saint-Cloud. Elle porte l’insigne et le ruban de l’Ordre des dames nobles de la reine Marie-Louise créé en Espagne en 1792. Le diadème et la couronne eux sont français, le diadème créé en 1853 par Gabriel Lemonnier et la couronne par le même en 1855 à l’occasion de l’exposition universelle. Tous deux sont maintenant au Louvre.
Cher Cosmo, merci. Il semble en effet très vraisemblable que ces œuvres aient disparu dans l’incendie des Tuileries. Elles étaient conservées dans la salle du conseil des ministres au rez-de-chaussée du palais des Tuileries, entre le salon des aides de camp et le cabinet des dépêches, comme on peut le voir sur une gouache de Jean-Baptiste Fortuné de Fournier (1798–1864), peinte en 1862 et qui est conservée au palais de Compiègne. On voit sur cette gouache les murs tendus de satin rouge de la salle et le portrait d’Eugénie ainsi que deux portraits célèbres du baron Gérard, l’un représentant le roi Louis Bonaparte peint en 1806 et qui est célèbre pour le casque du connétable de l’Empire qui est à ses côtés. Il semble que ce tableau soit à Versailles aujourd’hui comme celui du même peintre représentant la reine Hortense avec leur fils aîné Napoléon-Charles et qui est aussi de 1806.
Le palais des Tuileries avait été abandonné et fermé en septembre 1870. Certaines œuvres ont été ensuite transportées ailleurs mais seule l’argenterie partit à la fonte. Les grandes peintures ont dû rester en place. Il y eut un premier pillage en avril 1871 puis le grand incendie provoqué par les Fédérés de l’autoproclamé général Jules Bergeret le 23 mai 1871 et qui dura trois jours. Les Fédérés avaient apporté du pétrole, de l’essence de térébenthine, du goudron liquide, dont il badigeonnèrent les parquets, les meubles, les tentures, les boiseries. On perdit à l’occasion certains portraits qui étaient dans le salon des maréchaux mais pas tous car certains avaient été retirés pour laisser la place à des maréchaux du Second Empire, les copies étaient à Versailles. La coupole de cette salle finit par s’effondrer. On perdit aussi dans l’incendie le plafond peint par Ingres en 1853 du salon de l’empereur : l’Apothéose de Napoléon Ier, et le plafond peint par Delacroix du salon de la paix l’Apothéose de la Paix, ainsi que les bas-reliefs de bois de Jean Goujon représentant les mois dans la salle du zodiaque.
Une belle émission d’Arte a été consacrée aujourd’hui à Winterhalter ainsi qu’à son frère Hermann, son cadet, qui l’a aidé à finir beaucoup de toiles mais qui a également eu une production personnelle importante bien qu’il soit assez difficile de distinguer la peinture des deux frères qui travaillèrent toujours en harmonie et sans être jamais concurrents. Leurs signatures sont légèrement différentes.
Je suis d’accord avec vous Charles PdV devient de plus en plus presse people au détriment des royaux. Il y a plus de 50 ans Ma grand-mère, ma tante l’achetait et je le lisais, touts les sujets me faisaient rêver. Il y avait aussi la chronique du Docteur Merry qui était très interesante
Claudie,
Etre un magazine people est une chose, mais glorifier de la sorte une demi-mondaine et lui faire autant de publicité me dégoute au plus haut point.
Je me demande même si Point de Vue ne pourrait pas être jugé complice des activités de la Dame en question, qui n’hésite pas à prendre la pose telle une cocotte de la Belle Epoque à l’intérieur de ses appartements. Il faut être stupide pour croire que la profession de « consultante en stratégie internationale » s’exerce au sein d’un domicile luxueux en plein centre d’une capitale européenne à deux pas des résidences des plus grosses fortunes internationales !
Consolez-vous, Charles. Tant de jeunes femmes exercent ce métier par obligation qu’on peut au moins se féliciter d’en voir une que motive la vocation plutôt que la nécessité…
framboiz07
24 février 2016 @ 07:54
Les enfants Forbes ne voulant pas de la collection reprise à l’âge de 16 ans & pendant 40ans, par leur père, qui avait continué celle de Malcolm , le grand-père, 400 tableaux, 500 objets partiront…
A l’affiche , Degas, Daumier & des Winterhalter très connus , qu’on a vus dans nos manuels d’Histoire , l’empereur, l’impératrice , le prince-impérial , des sculptures qu’on pourra voir au Palais Garnier :Un évènement , après la vente du Prince Albert sur Napoléon Ier , qu’on avait pu suivre en ligne , alors .
Espérons que l’Etat français préemptera …Quitte à faire appel à ses citoyens …
aubert
24 février 2016 @ 10:47
Sait-on au ministère de la culture qui sont l’empereur, l’impératrice, le prince-impérial ?
sont-ce ceux qui sont venus lundi, mardi, mercredi… qui m’ont trouvé parti ce qui a fait dire au petit prince nous reviendrons jeudi ?
Préempter pour des binettes que l’on voit déjà dans tous les musées est-ce bien utile ?
kalistéa
26 février 2016 @ 15:20
Commentaire spirituel et fort amusant , Aubert!
Jean Pierre
24 février 2016 @ 11:11
Si les objets sont des « trésors nationaux » plus besoin de préempter.
Il suffit de refuser le certificat d’exportation.
Leonor
24 février 2016 @ 14:19
Oui, mais une fois préempté, il faut entreposer, restaurer, entretenir, étudier, exposer. Tout cela a un coût en termes de matériel, d’espace, de compétences et de personnel.
Caroline
24 février 2016 @ 11:17
Framboiz07, merci pour vos explications!
J’approuve entièrement votre espérance au nom de notre patrimoine français!
kalistéa
24 février 2016 @ 08:29
Vite à Fontainebleau: ce doit être formidable de pouvoir admirer tout cela !
Leonor
24 février 2016 @ 10:11
Voyons, voyons, qu’est-ce qu’il me reste comme petits sous, dans mes fonds de tiroirs ? Même en râclant bien …… ;-(
Charles
24 février 2016 @ 13:58
Aujourd’hui dans Point de Vue, un intéressant reportage consacré à cette vente Second Empire avec interview de Christopher Forbes.
Par contre je suis stupéfait de lire un article navrant de six pages à la gloire de Corinna zu Sayn-Wittgenstein et uniquement à sa gloire.
Point de Vue fait l’éloge de cette « consultante en stratégie internationale » et montre sous toutes les coutures le nouveau pied à terre Londonien de cette femme d’affaires.
La si peu farouche Corinna ne cache pas ses intentions et déclare à Point de Vue « Je voulais pouvoir recevoir dans chaque pièce de l’appartement ». On comprend donc que sa chambre est ouverte à sa clientèle , on nous précise également, au cas où nous n’aurions pas compris que ce luxueux appartement est « destiné à être à la fois lieu à vivre et bureau »
C’en est trop, je m’arrête là et ferme le magazine Point de Vue avec un certain dégoût.
Mettre volontairement en scène la vie de cette pseudo-consultante-conseillère amie intime du roi Juan-Carlos d’Espagne, de la princesse Charlene de Monaco ou d’Abdallah et Rania de Jordanie me dégoûte encore un peu plus.
Leonor
24 février 2016 @ 20:50
Charles, ça fait longtemps que Point de vue est devenu un canard de … euh… un canard qui ne mérite plus d’être lu. Que dis-je, pas même parcouru.
aubert
24 février 2016 @ 22:21
voila ce qui arrive quand on s’intéresse aux demi-mondaines. Mais rassurez-vous comme cette dame n’a pas l’intention de s’installer dans le Vendômois tout jeune et beau que vous êtes votre vertu n’est pas en perdition.
framboiz07
24 février 2016 @ 23:16
Charles, ne nous faites pas un AVC , pour cette gourgandine, qui voisine avec …Gainsbourg dans PDV !
240 m2 d’appartement en rez de jardin ,mais un très mauvais gout ! Ca fait plaisir de voir qu’il y a encore UN homme qui résistera à cette personne , qui réussit à être dans de nombreux journaux .Mais Zaha (cf affaire Ribéri ) n’a -t-elle pas eu la une de Match ?PDV s’étonnera de ne pas avoir d’interview de Sophie d’Espagne, après .
Côté Napoléon III, signalons la vente du certificat nuptial de Napoléon Ier & de Joséphine ,signé du Cardinal Fesch ,daté du 27/12/1804 , mais réalisé avant le sacre , bien sur,soit le 1er /12/1804 .( voir la page 63 de PDV ) Incontestablement, une vente , qui va marquer .
Il est temps de parler plus intelligemment de Napoléon III !
aux
26 février 2016 @ 10:05
Mauvais gout? il ne fait pas exagérer non plus! C est appartement est d un très bon gout contemporain, tout sauf bling bling, très raffiné au contraire. Il est certain que ca sent pas la naphtaline!
Charles
26 février 2016 @ 15:33
Pour ma part, je ne trouve pas que l’appartement de Dame Corinna soit de mauvais gout.
Je trouve l’ensemble plutôt élégant et harmonieux, on sent très bien que tout a été étudié et pensé par un professionnel à l’image des suite rénovées des Palaces internationaux. Il manque seulement un peu de chaleur et de spontanéité.
Antoine
25 février 2016 @ 00:16
Charles, vous ouvrez mes yeux naïfs sur les activités de cette dame… Mais je trouve son intérieur bien triste et bien terne pour une telle activité ! Celui de Valtesse de La Bigne incitait davantage à la gaudriole…
Stéphane G.
25 février 2016 @ 10:32
et bien une fois n’est pas coutume j’ai eu la même réaction que vous: ce qui me « choque » ce sont les rayonnages de bibliothèque vides avec des « coffee table books » type Assouline…tout pour la montre, et une énorme loupe sur une table d’appoint, dont elle n’aura pas à se servir, chez Assouline on regarde les images, le texte zéro!
PS: Corinna a acheté les émeraudes de la comtesse de Romanones (ou on les lui a achetées…)
Il m’a semblé que la pagination de Point de Vue a augmenté…
aux
26 février 2016 @ 10:11
Cette femme, ex épouse d’un prince, est proche de nombreux « royaux » que ca déplaise à certain grincheux, c est comme ca.
Elle aussi respectable que certain « pseudo princesse » mariée de façade avec des archiducs ou des princes de TV réalité …… dont la jeunesse fut très tumultueuse !
Elle avance, seule, vite, avec ses qualités mais pourquoi lui reprocher ? car c est une femme? que de misogynie !
En faire une demi mondaine par simple jalousie est vraiment mesquin !
En 2016, une femme peut collectionner les époux et amants, c est tout simplement une femme libre !
Il est vrai que la jalousie est partout !
Elle est belle, certainement riche, intelligente et entreprenante !
Anna
26 février 2016 @ 14:30
Il y a pourtant de quoi s’inquiéter quand on sait que Corinna, amie intime du roi Juan-Carlos et du prince Souverain de Monaco, est une conseillère de la princesse Charlène.
Il est choquant de constater que le prince Albert n’est trouvé que cette consultante en stratégie internationale, selon le terme officiel pour conseiller la nouvelle souveraine Monégasque.
COLETTE C.
24 février 2016 @ 14:44
J’espère qu’un musée au moins se portera acquéreur !
Article sur cette affaire dans le PDV de ce jour.
DEB
24 février 2016 @ 17:16
Comme toujours, les deux catalogues qu’Osenat consacre à cette dispersion d’une collection sont magnifiques et à consulter comme des livres d’art.
En plus, cette fois, Osenat a fait fort puisqu’ils ont été remis par porteur.
Je me suis demandée pourquoi Christopher Forbes vendait, même si les experts français disaient qu’il n’achetait plus depuis une dizaine d’années et pensait avoir fait le tour du sujet et j’en suis arrivée à la conclusion que Christopher Forbes devait avoir lu » L’art de la simplicité »de Dominique Loreau qui préconise » épurez votre intérieur,videz vos armoires, abandonnez vos achats compulsifs et découvrez un mode de vie zen. »
Je plaisante à peine en disant cela car j’en ai vu des amies qui, suite à cette lecture, triaient, donnaient et aéraient le décor de leur maison.
N’empêche, je vis entourée de collectionneurs et je n’en connais pas un qui considère, un jour, que sa collection est terminée, surtout si elle est historique, comme ici.
Je suis donc intriguée.
Je peux comprendre qu’il veuille l’organiser lui-même et qu’il vende le tout, d’un coup et que, francophile, il prenne une étude française sérieuse et spécialisée comme l’est Osenat.
Je ne vous parlerai pas de tous les objets, parchemins, lettres et tableaux qui seront vendus ( tous les magazines le font et avec les termes exacts des catalogues) mais d’un seul, que j’ai trouvé insolite, une réduction du tombeau de l’empereur Napoléon III, de 46×21,3×22,5cm en granit rose , gravé.( estimation 600/800€).
L’ explication sous l’objet dit » Le corps de l’empereur est transféré le 9 janvier 1887 à l’abbaye de Farnborough, dans un tombeau de granit rose offert par la reine Victoria. Il pourrait s’agir d’un exemplaire offert par la reine à l’impératrice Eugènie ».
J’espère q’un musée l’achètera car je l’imagine mal, posé dans une vitrine chez un particulier ( et pourtant il l’était).
Gérard
24 février 2016 @ 19:42
Les grands portraits officiels de l’empereur et de l’impératrice de cette collection sont de bonnes copies de Winterhalter comme il en existe beaucoup notamment dans nos préfectures, nos Cours d’appel et chez les descendants de proches de la famille impériale. Elles sont de plus ou moins bonne facture mais en général datent de l’époque impériale et un certain nombre proviennent sans doute de l’atelier du peintre. Les meilleures copies sont peut-être à Versailles. Mais l’État avait commandé quelques 540 Napoléon III et près de 400 Eugénie entre 1855 et 1870 d’après les modèles de Winterhalter.
Cependant les originaux de 1853 et 1855 ont disparu, ils avaient été présentés en pendants au Salon de 1855 sous les numéros respectifs 4206 et 4207. Ils furent installés au palais des Tuileries, et ont vraisemblablement disparu durant le saccage des lieux pendant la Commune à partir de mars 1871, lieux qui furent définitivement ruinés après l’incendie de mai.
Les copies appartenaient à l’État et étaient payées par lui, quel que soit le copiste, 1 200 francs pour une version en pied (environ 250 x 150 cm) contre 600 francs pour la version à mi-corps (environ 140 x 100 cm). Certaines, sans doute pas les meilleures, ont fait l’objet dès le départ de retouches. Certains tableaux ont conservé leur imposant cadre en bois stuqué et doré en haut duquel figurent les armoiries impériales, tandis que d’autres possèdent un encadrement plus simple avec juste une mouluration. Parfois, en bas du cadre, figure encore le cartouche d’origine qui indique « don de l’Empereur », ce qui en général ne signifie pas un transfert de propriété véritable car les tableaux continuaient d’appartenir à l’État (Virginie Inguenaud, responsable des collections historiques (1791-1870), Centre national des arts plastiques). Un certain nombre d’entre eux ont bien sûr disparu à la chute de l’Empire et certain ont dû être brûlés mais on peut penser aussi que d’autres ont été cachés.
L’empereur est figuré devant le palais des Tuileries, en uniforme de lieutenant-général portant le grand collier de la Légion d’honneur et l’écharpe tandis que le manteau de pourpre, brodé d’abeilles dorées, fourré d’hermine, est accroché sur ses épaules (manteau qui est inspiré de celui de Napoléon Ier par Isabey et Percier mais qui n’a jamais été réalisé pour Napoléon III qui ne fut finalement pas sacré), l’empereur tient dans sa main droite la main de justice restaurée en 1804 par Martin Biennais, tandis que sa gauche repose sur son épée. La couronne est semblable à celle fabriquée en 1853 par Alexandre-Gabriel Lemonnier avec les pierres de celle de Charles X et avec des aigles fabriqués par les frères Fannière. Cette couronne a été vendue en 1887 par l’État. On aperçoit sous le manteau le sceptre dit de Charlemagne restauré en 1804 et dans le fond le trône de Jacob-Desmalter au dossier rond et orné de lauriers créé pour Napoléon Ier. Les regalia sont au Louvre, à l’exception donc de la couronne.
L’impératrice est représentée devant le parc de Saint-Cloud. Elle porte l’insigne et le ruban de l’Ordre des dames nobles de la reine Marie-Louise créé en Espagne en 1792. Le diadème et la couronne eux sont français, le diadème créé en 1853 par Gabriel Lemonnier et la couronne par le même en 1855 à l’occasion de l’exposition universelle. Tous deux sont maintenant au Louvre.
kalistéa
26 février 2016 @ 15:28
je vous remercie cher Gérard pour votre paragraphe si instructif.J’ai beaucoup appris en vous lisant.
Gérard
26 février 2016 @ 15:56
Merci Chère Amie.
Cosmo
26 février 2016 @ 22:47
Cher Gérard,
Merci pour toutes ces informations ! J’ignorais que les originaux des portraits par Winterhalter avaient été perdus . Dommage !
Amicalement
Cosmo
Gérard
28 février 2016 @ 22:35
Cher Cosmo, merci. Il semble en effet très vraisemblable que ces œuvres aient disparu dans l’incendie des Tuileries. Elles étaient conservées dans la salle du conseil des ministres au rez-de-chaussée du palais des Tuileries, entre le salon des aides de camp et le cabinet des dépêches, comme on peut le voir sur une gouache de Jean-Baptiste Fortuné de Fournier (1798–1864), peinte en 1862 et qui est conservée au palais de Compiègne. On voit sur cette gouache les murs tendus de satin rouge de la salle et le portrait d’Eugénie ainsi que deux portraits célèbres du baron Gérard, l’un représentant le roi Louis Bonaparte peint en 1806 et qui est célèbre pour le casque du connétable de l’Empire qui est à ses côtés. Il semble que ce tableau soit à Versailles aujourd’hui comme celui du même peintre représentant la reine Hortense avec leur fils aîné Napoléon-Charles et qui est aussi de 1806.
Le palais des Tuileries avait été abandonné et fermé en septembre 1870. Certaines œuvres ont été ensuite transportées ailleurs mais seule l’argenterie partit à la fonte. Les grandes peintures ont dû rester en place. Il y eut un premier pillage en avril 1871 puis le grand incendie provoqué par les Fédérés de l’autoproclamé général Jules Bergeret le 23 mai 1871 et qui dura trois jours. Les Fédérés avaient apporté du pétrole, de l’essence de térébenthine, du goudron liquide, dont il badigeonnèrent les parquets, les meubles, les tentures, les boiseries. On perdit à l’occasion certains portraits qui étaient dans le salon des maréchaux mais pas tous car certains avaient été retirés pour laisser la place à des maréchaux du Second Empire, les copies étaient à Versailles. La coupole de cette salle finit par s’effondrer. On perdit aussi dans l’incendie le plafond peint par Ingres en 1853 du salon de l’empereur : l’Apothéose de Napoléon Ier, et le plafond peint par Delacroix du salon de la paix l’Apothéose de la Paix, ainsi que les bas-reliefs de bois de Jean Goujon représentant les mois dans la salle du zodiaque.
Une belle émission d’Arte a été consacrée aujourd’hui à Winterhalter ainsi qu’à son frère Hermann, son cadet, qui l’a aidé à finir beaucoup de toiles mais qui a également eu une production personnelle importante bien qu’il soit assez difficile de distinguer la peinture des deux frères qui travaillèrent toujours en harmonie et sans être jamais concurrents. Leurs signatures sont légèrement différentes.
claudie
24 février 2016 @ 19:59
Je suis d’accord avec vous Charles PdV devient de plus en plus presse people au détriment des royaux. Il y a plus de 50 ans Ma grand-mère, ma tante l’achetait et je le lisais, touts les sujets me faisaient rêver. Il y avait aussi la chronique du Docteur Merry qui était très interesante
Charles
25 février 2016 @ 13:17
Claudie,
Etre un magazine people est une chose, mais glorifier de la sorte une demi-mondaine et lui faire autant de publicité me dégoute au plus haut point.
Je me demande même si Point de Vue ne pourrait pas être jugé complice des activités de la Dame en question, qui n’hésite pas à prendre la pose telle une cocotte de la Belle Epoque à l’intérieur de ses appartements. Il faut être stupide pour croire que la profession de « consultante en stratégie internationale » s’exerce au sein d’un domicile luxueux en plein centre d’une capitale européenne à deux pas des résidences des plus grosses fortunes internationales !
Antoine
25 février 2016 @ 18:34
Consolez-vous, Charles. Tant de jeunes femmes exercent ce métier par obligation qu’on peut au moins se féliciter d’en voir une que motive la vocation plutôt que la nécessité…
patricio
25 février 2016 @ 17:32
En ce qui me concerne j’ai arrête PDV depuis Août 2008 , date à laquelle j’ai découvert N&R. Et ya pas photo !!!
amitiés
patricio