Le 23 janvier prochain, Christie’s Paris mettra aux enchères la collection personnelle d’objets, tableaux baroques et tenues d’Elsa Schiaparelli, actuellement propriété de sa petite-fille l’actrice Marisa Berenson.
Elsa Schiaparelli était la couturière favorite de la duchesse de Windsor. L’anticonformisme, l’audace, le grain de folie dans la mode, c’était bien elle. Mariée et vite séparée du comte Wilhelm Wendt de Kerlor, elle créa sa maison dès 1928 qui ferma en 1954. A l’heure où la marque mythique renaît enfin de ses cendres, cette vente devrait attirer la grande foule.
A noter que France 5 diffusera le 6 février à 21h30 le documentaire « Chanel versus Schiaparelli : le noir et le rose », sur la rivalité entre les deux couturières.
Pour vous (re)plonger dans l’univers d’Elsa Schiaparelli, l’excellent livre « Les douze couturières qui ont changé l’Histoire » de Bertrand Meyer-Stabley paru en 2013 aux éditions Pygmalion.
Caroline
17 janvier 2014 @ 14:12
Merci pour votre information à la télévision!
Elsa Schiaparelli a réalisé les robes de Wallis Simpson seulement après la seconde guerre mondiale parce qu’elle était exilée aux U.S.A.!
*gustave de montréal
17 janvier 2014 @ 18:54
La soeur de l’actrice Marisa Berenson, Berry Berenson, était la veuve de l’acteur Anthony Perkins mort du SIDA en 1992. Elle a été tuée lors de l’attaque du World Trade Center à New York, le 11 septembre 2001.
Gibbs
19 janvier 2014 @ 18:32
Berry était un diminutif.
Son prénom était Berinthia.
Elle était à bord du vol 11 d’American Airlines.
JAusten
18 janvier 2014 @ 12:20
la marque Prada et par la suite Miu Miu doivent une fière chandelle à Elsa Schiaparelli.
Royaux norvégiens
18 janvier 2014 @ 13:54
Merci, madame, pour ces informations.
Ces grandes maisons de couture auraient méritées d’être protégées comme des trésors nationaux.
Aux mains de la finance, on ne peut pas dire qu’elles ont toujours pris un virage digne et élégant.
Espérons que renaisse l’Esprit de cette grande dame!
Zeugma
18 janvier 2014 @ 18:04
Suivant les conseils éclairés de « Noblesse et royautés », je suis allé voir la présentation de la vente Schiaparelli chez Christie’s cet après-midi.
Oserai-je dire que j’ai été un peu déçu car les pièces présentées ne permettent pas de se faire une idée précise du style de la grande couturière.
Rien à voir avec les expositions de Galliera.
Mais il est vrai qu’il s’agit-là d’une vente : beaucoup de manteaux, beaucoup de boléro .. .. des meubles, des tableaux, dont certains sont intéressants (un Carpaccio par exemple.) mais aucune comparaison avec les ventes Saint-Laurent (également chez Christie’s).
Livia
19 janvier 2014 @ 19:58
Déçu u donc un homme derrière ce savant pseudo!
Bonjour monsieur!
erwan
18 janvier 2014 @ 20:39
Je ne sais si la fameuse expression « c’est couture » s’applique à cette femme qui a connu le buste de Mae West, rien que le buste. Elle était vraiment déshinibée quand notre Coco, couturière, l’était peu.
Il est toujours possible, je crois, de jeter un oeil sur quelques oeuvres au Metropolitan…dont un bouton qui ressemble à un bouton. Théorie du genre.