Vente à Londres chez Kerry Taylor Auctions le 24 février 2015 à 10 heures de la garde-robe du défunt prince Rupert de Loewenstein (version anglicisé de son patronyme). Le prince Rupprecht de Löwenstein- Wertheim-Freudenberg ets né à Palma de Majorque l 24 août 1933. Il est le fils du prince Leopold de Löwenstein-Schaerffeneck et de la comtesse Bianca Fischler von Treuberg. En 1957, il a épousé à Londres Joséphine Lowry-Corry avec qui il a eu trois enfants : le comte Rudolf (1957), le comte Konrad (1958) et la comtesse Maria Theodora (1966) mariée au comte Manfredi della Gherardesca.
Travaillant dans le monde de la finance, il crée ensuite une société de conseils en œuvres d’art où il est étroitement en relation avec le baron Alexis de Redé (ici le costume porté lors d’un bal donné en 1969 à l’hôtel Lambert).
En 1970, il est présenté aux Rollings Stones qui sont au bord de la faillite. Bien qu’il ne connaisse pas plus que cela le monde du show business, le prince accepte le défi. Grâce à ses conseils avisés et la complète réorganisation du groupe au niveau administratif et fiscal, il fera des Stones le groupe rapportant le plus de bénéfices.
Ses deux fils sont prêtres et le prince catholique très pratiquant, fut chargé de lire l’éloge funèbre du Grand Maître de l’Ordre de Malte Fra Andrew Bertie.
Décédé en 2014 à Londres, c’est une partie de sa garde-robe toujours choisie avec raffinement et de ses accessoire se marque qui sont proposés aux enchères. (Merci à Bertrand Meyer).
val
4 février 2015 @ 10:57
Ils vont vendre ces petites culottes aussi !!!!
jos
4 février 2015 @ 14:50
En général, chez un homme, ce sont des slips ……!!!!!!!
Corsica
5 février 2015 @ 19:46
Ou des caleçons . En consultation, j’en ai vu de très drôles .
Zeugma
4 février 2015 @ 11:10
Le prince Harry devrait également vendre ses vêtements (et sous-vêtements) usagés. Des nombreux internautes de « Noblesse & royautés » – quelquefois un peu fétichistes – devraient se porter acquéreur. Au profit de ses bonnes œuvres, naturellement.
Babette de Chambrun
4 février 2015 @ 11:24
Les selleries de marque sont d’excellent placements financiers.
Caroline
4 février 2015 @ 11:55
Espérons que les musées anglais achètent cette garde-robe!
Mayg
4 février 2015 @ 12:33
Quel intérêt de vendre la garde de robe de ce prince ?
Dame Tartine
4 février 2015 @ 14:08
Qui met les machins en vente ? Les deux fils prêtres ? Ca m’étonnerait. Reste la fille, il n’y a pas de petits benefices. Moi, je ne pourrais et ne voudrais faire mettre à Croque-Monsieur les vêtements d’un mort, fût-il prince. L’idée de Caroline (un musée) n’est pas mal du tout.
Dame Tartine
4 février 2015 @ 16:40
Quand on a deux fils prêtres, difficile de perpétuer le nom. Comment en sont-ils arrivés là ? Un d’accord, mais deux …
Mais bon, les voies du Seigneur sont impénétrable et les voix des Rolling Stones sans doute divines.
Anne-Cécile
5 février 2015 @ 16:33
Il y a bien longtemps que les parents ne peuvent plus imposer leurs vues à leurs enfants majeurs.
SI telle était la vocation des deux fils, pourqoui s’opposer?
S’agissant d’héritier, je suppose que les générations précédentes se sont reproduites à grande échelle, minimum trois enfants par couple. Aussi des descendants susceptibles de relever le nom doivent être fort nombreux.
Anne-Cécile
5 février 2015 @ 16:35
Il y a bien longtemps que les parents ne peuvent plus imposer leurs vues à leurs enfants majeurs.
SI telle était la vocation des deux fils, pourquoi s’opposer?
S’agissant d’héritier, je suppose que les générations précédentes se sont reproduites à grande échelle, minimum trois enfants par couple. Aussi des descendants susceptibles de relever le nom doivent être fort nombreux.
Corsica
5 février 2015 @ 20:04
Dame Tartine, j’ai lu votre dernière phrase avec Satisfaction …:):)
Gérard
6 février 2015 @ 12:19
Comme on le sait les Löwenstein appartiennent à la maison de Bavière, les Wittelsbach.
Dans la branche de Löwenstein-Wertheim-Freudenberg, en 1861 le prince Léopold (1827-1893), un cadet de cette famille, épousa Amalie Wollrabe, qui fut créée ad personam par le roi de Bavière baronne Wollrabe von Wallrab le 1er décembre 1869 puis le 15 janvier 1875 (immatriculation du 8 mai 1875) comtesse héréditaire von Löwenstein-Scharffeneck. Le mariage avait été apparemment approuvé par le prince régnant de Löwenstein d’alors qui mourut cinq jours après ce mariage, mais il ne fut pas approuvé par son successeur le frère de Léopold.
La descendance de ce couple est donc parfois considérée comme princière parfois non. Certains des membres de cette famille dont le prince Ruprecht précisément (1933-2014) et Hubertus (1906-1984), son oncle, prirent le titre princier zu Löwenstein-Wertheim-Freudenberg, alors qu’au demeurant Prinz zu Löwenstein-Wertheim-Freudenberg est leur nom selon l’état civil allemand actuel. Il est vraisemblable néanmoins que le roi de Bavière avait à l’époque considéré que ce mariage n’était pas égal, sans quoi il n’aurait pas eu besoin de conférer un titre particulier à Amalie, mais la position de l’actuel duc de Bavière a été très libérale en la matière.
On observera que même si aucun des fils de Ruprecht n’a d’enfant on ne verra pas s’éteindre une famille par ailleurs bien représentée, en revanche le titre de comte von Löwenstein-Scharffeneck s’éteindra puisque Hubert a eu trois filles.
Comment ces fils de Ruprecht sont-ils devenus prêtres ? Il faut toujours croire au souffle de l’Esprit.
L’aîné, fr Rudolf Lowenstein OP, né en 1957, est un prêtre dominicain ; il est actuellement apparemment vicaire la paroisse de Notre-Dame du Rosaire et Saint-Dominique à Londres et il enseigne à la St Christina’s School à St John’s Wood (Londres). Son frère cadet, l’abbé Konrad zu Löwenstein, FSSP, né en 1958, est donc de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre et sous-diacre à Milan et aumônier à l’Université catholique du Sacré-Cœur, après avoir été en charge de l’église San Simeon Piccolo, sur le Grand Canal à Venise.
Leur père était donc qualifié d’altesse sérénissime : son altesse sérénissime le prince Rupert zu Löwenstein-Wertheim-Freudenberg-Löwenstein, comte de Löwenstein-Scharffeneck. Sa veuve appartient par son père et sa mère à l’aristocratie britannique (les comtes Belmore et les barons Buddulph).
Gérard
6 février 2015 @ 12:21
Lire Biddulph.
Gérard
6 février 2015 @ 22:57
C’est l’abbé Konrad zu Löwenstein qui célébra au milieu des roses et les lys et selon le rite de saint Pie V en l’église Saint-Louis en l’Île le mardi 14 septembre 2004 la messe des funérailles et absoute pour le repos de l’âme d’Alexis, baron de Redé, avec le concours du chœur et de l’orchestre de Paris-Sorbonne en présence de Madame Chirac, des Balladur, d’Hubert de Givenchy, de Pierre Bergé…
aubert
7 février 2015 @ 16:19
nul doute que Monsieur de Rédé devait être ravi dans sa caisse de l’odeur des roses et des lys et du parfum d’élégance d’une telle assistance.
Je ne sais s’il a eu la grâce d’ignorer les feux de l’enfer mais il a eu celle d’ignorer qu’un émir a mis le feu à sa baraque.
Francine du Canada
6 février 2015 @ 21:23
Gérard, d’abord merci de votre commentaire et vous m’avez bien fait rire avec « votre souffle de l’Esprit »; deux fils « prêtres »… c’est plutôt rare ça et encore plus lorsqu’ils sont nés dans les années ’50? Amitiés, FdC
Robespierre
7 février 2015 @ 12:36
Deux fils prêtres. Il serait intéressant de savoir comment se passa l’enfance de ces garçons, les influences qu’ils subirent. Ont-ils eu une grand-mère du genre comtesse Rostopchine ? Nous ne le saurons jamais et je le regrette.
aubert
7 février 2015 @ 16:15
Dans la noblesse française, on peut citer chez les Arminjon, mais à une génération plus ancienne 4 prêtres sur 10 enfants et, actuellement, chez les Romanet, famille du Pdt d’Aéroport de Paris, 2 prêtres et 2 religieuses sur 5 enfants.
Deux familles chez lesquelles la ringardise ne semble pas de mise.
Il doit y avoir d’autres exemples.
aubert
7 février 2015 @ 16:31
Chère Francine, lorsqu’on choisit une telle voie c’est toujours sous le souffle de l’esprit. Certains pensent même qu’il s’agit du Saint-Esprit et qu’ils répondent à sa voix.
Francine du Canada
8 février 2015 @ 05:02
Ah bon… merci Aubert. Bon dimanche, FdC
aubert
7 février 2015 @ 16:26
la comtesse Manfredi della Gherardesca à deux enfants, un garçon et une fille, nés en 2000 et 2002.
Gérard
8 février 2015 @ 05:22
Les auteurs de l’Allemagne dynastique avaient reçu un courrier du prince Rupert qui déclarait que d’un point de vue nobiliaire il devait porter le titre de comte de Löwenstein-Scharffeneck aussi longtemps que le titre princier ne lui serait pas reconnu par le chef de la famille déplorant que le titre lui soit contesté alors qu’il ne l’était pas à son oncle Hubert. Les auteurs se demandaient comment le grand-père de Rupert avait pu faire insérer à l’état civil le titre princier qu’il ne portait pas avant l’avènement de la république.
Kalistéa
4 février 2015 @ 19:09
brrrrr quel regard ! et les lunettes? il n’en avait pas,?
aubert
7 février 2015 @ 16:21
Tu trembles Kalistéa ? oui, mais c’est de froid !
Septembre
26 février 2015 @ 11:12
Très heureux d’avoir pu remporter le lot 270, le fameux costume porté lors du bal Oriental du baron de Rédé en 1969.
Merci Régine, c’est grâce à votre article que j’avais pris connaissance de cette vente!
Belle journée,
Septembre