Le 7 décembre 2020 à 14 heures, vente aux enchères chez Sotheby’s à Paris de 75 lettres autographes adressées entre 1792 et 1804 par le comte d’Artois (futur roi Charles X) au comte de Vaudreuil. Elles sont estimées entre 15.000 et 20.000 €. Cliquez ici pour plus d’informations.
COLETTE C.
2 décembre 2020 @ 10:47
Toujours dommage de se séparer de ces témoignages !
Pierre-Yves
2 décembre 2020 @ 10:52
La correspondance qui risque de faire flamber les enchères au siècle prochain, c’est celle de Wiwi et de Haha. Collectionneurs et Historiens n’ont pas fini de se l’arracher.
aubert
2 décembre 2020 @ 12:39
Ecrite par Robespierre certains donneront leur tête pour l’acquérir.
Menthe
2 décembre 2020 @ 14:06
N’oubliez pas la Reine Mary.
Gérard
2 décembre 2020 @ 21:46
Joseph Hyacinthe François de Paule de Rigaud, comte de Vaudreuil naquit en 1740 à Saint-Domingue dont son père Joseph Hyacinthe était le gouverneur. Il était d’ancienne noblesse.
Sa famille était semble-t-il la plus puissante du Lauraguais. Elle est également liée à l’histoire du Canada.
Il fit la guerre de Sept Ans comme aide de camp du maréchal prince de Soubise et comme officier supérieur de la gendarmerie. Il fut nommé lieutenant général et grand fauconnier de France et en 1782 il accompagna le comte d’Artois dont il était l’ami au siège de Gibraltar. Cousin de Gabrielle de Polignac il bénéficia des largesses de la reine mais après le 14 juillet 1789 il quitta la France à la suite du comte d’Artois et il se rendit à Turin puis dans les différentes contrées de l’exil et il veilla avec soin sur Louise de Polastron le grand amour d’Artois.
Le 4 juin 1814 il fut nommé pair de France et gouverneur du Louvre et c’est dans cette charge et dans ce palais qu’il mourut le 17 janvier 1817. Il était chevalier des ordres du roi.
La correspondance intime du comte de Vaudreuil et du comte d’Artois pendant l’émigration (1789-1815) présentée par Léonce Pingaud à Paris en 1889 a été rééditée chez Pergamon press en 1990.
On ne connaît pas exactement les relations qu’il avait avec la duchesse de Polignac Yolande de Polastron.
Il avait un fichu caractère. Il épousa une cousine Victoire Joséphine Marie Hyacinthe de Vaudreuil dont il eut deux fils.
Louis XVIII fit déposer son cœur à la chapelle Saint-Landry de l’église Saint-Germain-l’Auxerrois de Paris et son corps fut inhumé avec les siens au cimetière du Calvaire.
Son fils Charles Joseph Alphonse (1796-1880), gentilhomme honoraire de la Chambre du roi fut admis à siéger par hérédité en 1822 et reçut 20 400 francs de gratifications sur la liste civile en 1817-1819.

Robespierre
3 décembre 2020 @ 12:35
Vaudreuil était l’amant de Madame de Polignac, l’amie favorite de Marie-Antoinette, au vu et au su de toute la Cour. On sait moins qu’il était l’ami de Chamfort et lui a procuré pas mal d’avantages.
C’est bien, Gérard de faire le discret, le gentleman, mais il y a prescription.
Gérard
3 décembre 2020 @ 15:45
De fait on lui prête pas mal d’aventures. Pendant ce temps Artois et Louise de Polastron s’aimaient tendrement.
Robespierre
4 décembre 2020 @ 12:48
Madame de Polastron a fait bcp de mal à la Restauration. Comme vous le savez, sur son lit de mort (oui,elle est morte jeune) elle fit jurer à Artois qu’il se réconcilierait avec Dieu. Il n’a jamais plus eu de maîtresse (la fine mouche, jalouse jusqu’au tombeau) mais devint un sinistre bigot et tout ce qui s’ensuit. Epaulé par sa belle-fille, la duchesse d’Angoulême. Parfois on préfère un roi libertin, ou libre penseur avec les idées plus larges.
Gérard
6 décembre 2020 @ 19:44
Robespierre vous me paraissez un tantinet bouffeur de curés.
Gérard
6 décembre 2020 @ 21:13
Artois a eu tout de même une longue vie et au cours d’une longue vie on change, cependant il fut toujours pieux même s’il n’était pas parfait mais il était jeune. En vieillissant vous dites qu’il est devenu absolutiste mais il l’était déjà dans sa jeunesse et les horreurs de la Révolution n’ont fait que renforcer sa conviction.
Mais il souhaitait le bonheur du peuple après les souffrances des guerres napoléoniennes. C’était un homme bon et abordable, beaucoup plus que son frère Louis XVIII qui impressionnait tout le monde.
Quant à ses fautes de jeunesse il faut rappeler qu’on l’avait marié à Marie-Thérèse de Savoie qui n’était guère attrayante. Après la mort de Madame de Polastron il a voulu être « tout à Dieu » désormais ainsi qu’elle le lui avait demandé sur son lit de mort en présence de l’abbé de Latil qui devenu cardinal le sacrera à Reims.
Mary
2 décembre 2020 @ 14:01
:-)) !
Gérard
2 décembre 2020 @ 20:15
Joseph Hyacinthe François de Paule de Rigaud, comte de Vaudreuil naquit en 1740 à Saint-Domingue dont son père Joseph Hyacinthe était le gouverneur. Il était d’ancienne noblesse.
Sa famille était semble-t-il la plus puissante du Lauraguais. Elle est également liée à l’histoire du Canada.
Il fit la guerre de Sept Ans comme aide de camp du maréchal prince de Soubise et comme officier supérieur de la gendarmerie. Il fut nommé lieutenant général et grand fauconnier de France et en 1782 il accompagna le comte d’Artois dont il était l’ami au siège de Gibraltar. Cousin de Gabrielle de Polignac il bénéficia des largesses de la reine mais après le 14 juillet 1789 il quitta la France à la suite du comte d’Artois et il se rendit à Turin puis dans les différentes contrées de l’exil et il veilla avec soin sur Louise de Polastron le grand amour d’Artois.
Le 4 juin 1814 il fut nommé pair de France et gouverneur du Louvre et c’est dans cette charge et dans ce palais qu’il mourut le 17 janvier 1817. Il était chevalier des ordres du roi.
La correspondance intime du comte de Vaudreuil et du comte d’Artois pendant l’émigration (1789-1815) présentée par Léonce Pingaud à Paris en 1889 a été rééditée chez Pergamon press en 1990.
On ne connaît pas exactement les relations qu’il avait avec la duchesse de Polignac Yolande de Polastron.
Il avait un fichu caractère. Il épousa une cousine Victoire Joséphine Marie Hyacinthe de Vaudreuil dont il eut deux fils.
Louis XVIII fit déposer son cœur à la chapelle Saint-Landry de l’église Saint-Germain-l’Auxerrois de Paris et son corps fut inhumé avec les siens au cimetière du Calvaire.
Son fils Charles Joseph Alphonse (1796-1880), gentilhomme honoraire de la Chambre du roi fut admis à siéger par hérédité en 1822 et reçut 20 400 francs de gratifications sur la liste civile en 1817-1819.

Baboula
3 décembre 2020 @ 11:51
Ce sont des pages d’Histoire de France ,on en fait don à un musée ,on ne les vend pas .