Le 10 novembre 2015, la Maison Ader-Nordmann mettra en vente en la Salle Favart des livres anciens et modernes. Parmi ceux-ci Le Roman de la Rose datant de 1526. Cette édition est la première qui modernisa le texte afin de le rendre plus lisible et compréhensible pour les lecteurs de cette époque. Elle est précieusement conservée dans sa reliure en maroquin rouge du XVIIIème siècle aux armes du marquis D’Aubaïs.
Elle est imprimée en lettres gothiques pour les librairies Galliot Du Pré et Jehan Petit et compte 96 figures gravées sur bois. Cette édition est estimée entre 15.000 et 20.000 euros.
Egalement dans les lots, un livret d’opéra au chiffre d’Eugène de Beauharnais, fils adoptif de Napoléon I, conservé dans sa reliure en soie blanche et datant de 1807.
Ader-Nordmann – Salle de ventes Favart – 3,Rue Favart – 75002 Paris
1 octobre 2015 @ 10:06
Je vais aller à cette vente exceptionnelle, car j’adore les livres anciens.
1 octobre 2015 @ 11:00
J’adore les livres anciens, dans la mesure de mes moyens…
1 octobre 2015 @ 16:52
Lol, j’aime encore respirer l’odeur du cuir ‘rance’ sur mes quelques livres anciens hérités d’un de mes grand-parents! C’est évidemment délicat de les feuilleter!
1 octobre 2015 @ 12:58
Quelle belle reluire ! Quel beau harnais ! Y a-t-il des livres sur le cheval et l’hippocampe ?
2 octobre 2015 @ 20:03
non parce que Trocadéro
1 octobre 2015 @ 20:03
L’exposition sur « Le Siècle de François Ier » actuellement au Jeu de Paume du château de Chantilly – que « Noblesse & royautés » a récemment évoquée – présente un grand nombre d’ouvrages de l’époque du règne du roi chevalier.
Ce sont toujours des objets de grand luxe par la reliure, le papier et la composition.
A peine plus de cinquante ans après la naissance de l’imprimerie beaucoup d’ouvrages sont encore manuscrits.
Curieusement, il est quelquefois difficile de déterminer si certains livres de cette époque sont des manuscrits ou des imprimés.
Il y eut de grands collectionneurs de livres anciens : Mazarin, le duc d’Aumale, Roland Bonaparte, Pierre Bérès et bien d’autres évidemment.
La Bibliothèque Nationale scrute les catalogues des ventes pour enrichir son fonds dont l’origine remonte en fait à Louis XII ainsi qu’à son cousin – et successeur – François Ier.
Elle va peut-être faire des emplettes dans la vente qui nous est présentée.