Vente de souvenirs de la famille impériale de Russie du 10 au 13 décembre 2012 à l’Hôtel des ventes de Genève et exposition publique du 7 au 9 décembre. Photos, objets personnels de la famille Romanov dont des lettres du tsar Alexandre II à la princesse Catherine Dolgorouky sont mis en vente aux enchères par le prince Nicolas Romanov, petit-fils du grand-duc Pierre Nicolaïevich. (Merci à Anne P. – Copyright photos : catalogue de la vente)
Hôtel des ventes de Genève- Rue Prévost-Martin, 51 – 1205 Genève – Suisse
Casquette de campagne d’officier ayant appartenu au Grand Duc Nicolas Nikolaïevich Romanov, commandant suprême des armées au début de la première guerre mondiale
Valeska
6 décembre 2012 @ 08:26
Je souhaite que ces précieux souvenirs,aussi bien historiques que sentimentaux,tombent dans des mains respectueuses.
sonia
6 décembre 2012 @ 11:04
Que l’on vende des objets personnels d’accord mais des lettres je trouve que c’est indécent et irrespectueux, vis à vis des personnes concernées même si elles sont décédées, et pour leurs descendants…C’est triste d’en arriver là.
gabrtelle
6 décembre 2012 @ 20:05
Tout à fait d’accord avec vous. Gabrielle
sonia
6 décembre 2012 @ 11:07
Je trouve indécent de vendre des lettres, vis à vis de ceux qui les ont écrites même s’ils ne sont plus là et vis à vis de leur descendance… c’est personnel.Que l’on vende des objets d’accord…
bl-r
6 décembre 2012 @ 12:46
Tsar Nikolai I (1825-1855) (1796-1855) = (1817) P. Charlotte von Prusse (1798-1860)
|
GD Nikolai Nikolaievich (1831-1891) = (1856) D. Alexandra von Oldenburg (1838-1900)
|
GD Petr Nikolaievich (1864-1931) = (1889) P. Militza de Montenegro (1866-1951)
|
P. Roman Petrovitch de Russie (1896-?) = Prakovja Cheremetev
|
P. Nikolai Romanovitch de Russie (1922-) = (195?) Sveva des contes della Gherardesca
Hubert
6 décembre 2012 @ 12:51
Toujours de l’émotion en pensant au sort tragique de cette dynastie!
JAusten
6 décembre 2012 @ 18:29
oui cher Hubert :( sans penser à la dilapidation de l’héritage et comme Sonia, ce sont la vente des lettres qui m’émeut le plus. j’aime tellement les lettres que pour ne pas qu’elles tombent entre des mains étrangères je serais capables de plutôt les brûler.
sonia
6 décembre 2012 @ 13:23
Excusez moi j’ai fait une erreur de manipulation, je ne suis pas très forte…
JAY
6 décembre 2012 @ 14:26
Voila encore un descendant qui dilapide son heritage pour garder son standing !!
Nul doute que les nouveaux riches russes vont se jetter sur ces reliques …
Il aurait ete bien plus elegant de les donner a un musée ou tout simplement de les transmettre a sa descendance ou parentelle; mais pour ca il aurait fallut travailler !
Drole qu un Romanov s enrichisse avec les lettres destinées a une femme si decriée par ses ancetres !
Caroline
6 décembre 2012 @ 14:48
Je préfère tellement que tous ces objets soient vendus ensemble à un musée spécialisé dans l’histoire de la Russie!
*gustave de montréal
6 décembre 2012 @ 19:26
Et moi aussi, ou les remettre généreusement au gouvernement de la Russie, ou encore à la branche aînée si elle est apte à les conserver.
Lady Chatturlante
6 décembre 2012 @ 16:50
Qu’importe les enchères finales, ces objets ont une valeur sentimentale inestimable.
Ce monsieur est-il à ce point dans les difficultés financières pour s’en séparer ?
Nelly
6 décembre 2012 @ 19:20
je ne comprends pas, ces lettres auraient dû revenir à l’arrière petit-fils de la princesse Katia, le prince Georges Youreski
ce n’est pas joli,joli de la part du prince Nicolas de vendre ces lettres intimes, c’est même malhônnete !!!!!
COLETTE C.
6 décembre 2012 @ 19:50
La place de ces documents et objets serait dans un musée.
MoniqueDN
6 décembre 2012 @ 20:56
Je trouve triste que l’on vende tous ces trésors.
Charlanges
6 décembre 2012 @ 21:54
Dans une interview publiée par le Figaro le 3 décembre, le prince Nicolas qui vit désormais à Rougemont dans le canton de Vaud explique pourquoi il a décidé de vendre les souvenirs qu’il a reçus par filiation directe : « Je suis triste – avoue-t-il – Mes trois filles, Natalia, Elisabeth, Tatiana, ne sont pas intéressées par cet héritage et vu mon grand âge (90 ans), j’anticipe la séparation qui mle sera de toute façon imposée un jour ».
philippe gain d'enquin
7 décembre 2012 @ 00:37
Voici qui est plein de bon sens et plutôt que de casser du sucre sur le dos de cet estimable vieillard, critiquons ses filles qui « ne sont pas intéressées par cet héritage »! Pensez-vous que les mordus de l’Empire se posent toutes ces questions lorsqu’ils s’arrachent à prix d’or les lettres et reliques de Napoléon Ier ? Europe se vide de ses trésors privés et publics, à qui la faute ? peut être à l’érosion du sentiment de ce qui est et fit sa grandeur, chez les puissants comme chez les humbles; de cela le prince Nicolas ne peut être tenu pour responsable. Ce me semble du moins!
LPJ
7 décembre 2012 @ 09:37
Il aurait dû suivre l’exemple du Prince Napoléon qui pour éviter une dispersion par sa descendance ou celle de sa soeur des très nombreux souvenirs napoléoniens qu’il possédait en indivision avec sa soeur, il a trouvé un accord avec l’Etat français et toutes les oeuvres sont aujourd’hui dans les musées nationaux.
jay
7 décembre 2012 @ 11:40
les riches europeens preferent investir dans l’art contemporain !
Actarus
7 décembre 2012 @ 03:34
Si ses filles ne sont pas intéressées par ces souvenirs de famille, pourquoi ne pas en faire don à un musée plutôt que de les vendre ? :(
jay
7 décembre 2012 @ 11:40
mais pour de largent tout simplement !!
Aristophane
6 décembre 2012 @ 23:55
Un manque total de respect, de décence et d’humanité pour ce prince Nicolas Romanov qui va vendre une correspondance épistolaire privée.
Plutôt choquant !
Philibert
7 décembre 2012 @ 13:23
Les lettres entre Alexandre II et sa maîtresse puis seconde épouse Catherine Dolgorouki datent d’environ 1870. Contrairement à beaucoup d’autres intervenants, il me semble qu’elles appartiennent à l’histoire. Franchement, vous sentiriez-vous offensés que soient vendue la correspondance de votre arrière-arrière-grand-père ?
Quant au prince Nicolas lui-même, sans être pauvre, il n’a jamais roulé sur l’or et a dû travailler pour vivre. À son âge cononique (90 ans), on peut comprendre qu’un « complément de pension » puisse s’avérer utile.
Par ailleurs, Charlanges nous apprend que les trois filles du prince ne sont pas intéressées par cet héritage. Je les comprends : elles ont toutes les trois épousé des roturiers italiens, et leurs cinq enfants n’ont que faire de leur ascendance russe.
On peut évidemment souhaiter, comme Valeska, que ces précieux souvenirs, aussi bien historiques que sentimentaux,tombent dans des mains respectueuses. Mais, lors d’une vente aux enchères, cela relève du voeux pieux…
Agnès de SM
9 décembre 2012 @ 23:15
A votre première question, je réponds : oui
Hubert
7 décembre 2012 @ 22:41
Oui j’en serais offensé et je trouve cela piteux!!!mais ce ne sera pas la première fois que des héritiers ne méritent pas leur histoire ni leur famille!!!
Leonor
8 décembre 2012 @ 00:56
Je veux cette casquette.
Mon grand-père, modeste troufion, a combattu en Pologne et en Russie pendant la WWI, avant la Révolution. Dans l’armée du Kaiser.
Son carnet de guerre est chez moi.
Il y décrit ce qu’il voit de la Russie.
Une misère paysanne effroyable . Un pays arriéré. Une saleté innommable.
On peut ne pas être rouge, et comprendre à travers ce modeste récit qu’il y avait là terreau à révolution.
tiloup
8 décembre 2012 @ 18:41
Leonor, je vous envie d’être en possession d’un souvenir, si sentimental à mes yeux. J’espère que quelqu’un est intéressé à ce que vous le lui léguiez.
Mon père a combattu en Angleterre pendant la WW2 et malheureusement, il ne nous reste plus rien. Je me souviens que ma grand-mère paternelle avait conservé les lettres que ma mère écrivait à mon père à cette époque, alors qu’ils étaient fiancés. Je me souviens aussi que nous avions une valise avec certains objets d’uniforme de soldat ayant appartenus à mon père. Malheureusement, j’avais 15 ans lorsque mon père est décédé et à ce moment-là, ces choses-là ne m’intéressaient hélas pas.
Par contre, si ce peut être une consolation, j’ai en ma possession le jonc de mariage de ma grand-mère maternelle et je compte bien le léguer à qui sera intéressé par un tel héritage sentimental et qui pourra, à son tour, le transmettre afin qu’il demeure dans la famille.
Philibert
8 décembre 2012 @ 20:45
Un jonc de mariage ?
De quoi diable s’agit-il ?
Hubert
9 décembre 2012 @ 14:10
Un jonc est un bracelet fermé, rond et fin.
L’usage pour les mariages était de graver la date de celui ci et/ou les initiales des mariés.
Philibert
11 décembre 2012 @ 22:33
Merci, Hubert.
J’aurai appris quelque chose ce soir…
tiloup
9 décembre 2012 @ 20:09
http://www.birks.com/fr/products/pour-Lui/g76-987/839444?shopcountry
Philibert
9 décembre 2012 @ 16:46
Mon jeune frère a repris en succession les carnets de cours de balistique et d’hippologie de mon grand-père qui, pendant la guerre de 14, était dans la Défense Contre Aéronefs.
C’est un autre témoignage intéressant de la Grande Guerre…
philippe gain d'enquin
12 décembre 2012 @ 13:58
Chère Léonor, l’un de mes grands-oncles français a pour sa part adressé une très nombreuse correspondance aux sien demeurés à Paris et l’ayant héritée – dans son intégralité – je l’ai offerte à l’Historial de Péronne, musée et centre de recherches axé sur le 1er conflit européen. La question qui me fut posée étant de déterminer si j’en acceptais la publication et / ou la communication. Je ne suis pas prince et n’avais donc rien à « négocier » ma
philippe gain d'enquin
12 décembre 2012 @ 14:03
une frappe trop rapide coupe ma phrase; je reprends donc : ma démarche s’est inscrite dans une relative similarité du Prince : personne autour de moi n’était intéressé, des plus proches aux plus éloignés… Alors, que faire ? Vendre ou donner. Inhumé avec soi, tout ceci n’a plus guère d’intérêt. Je persiste donc à comprendre le prince Nicolas. Eut-il offert ces souvenirs à S.A.I le Grand-duc George, il eut été critiqué de toutes parts… A vou, PGE
Hubert
8 décembre 2012 @ 14:34
Quel document intéressant Léonor! Un terreau…quelques intérêts multiples, croisés, souterrains ,internationaux etc…et une révolution se met en marche…
Leonor
11 décembre 2012 @ 23:49
Tiloup, Hubert, Philibert,
Merci de partager cet intérêt pour ces témoignages individuels, pourtant toutes petites choses au regard de ces catastrophes planétaires que sont devenues les guerres.
Vos récits à vous me touchent beaucoup aussi.
Michèle
23 décembre 2012 @ 20:59
Résultats de la vente
La vente aux enchères à Genève de souvenirs de la famille impériale russe, dont quatre lettres du Tsar Nicolas II a totalisé près de 1,3 million de francs suisses (1,08 million d’euros).
Ces lettres provenaient de la collection du Prince Nicolas Romanov, l’actuel chef de la famille impériale de Russie, âgé de 90 ans. Elles étaient adressées à son grand oncle, le Grand Duc Nicolas Nicolaïevich.
Elles ont été adjugées pour 120’000 francs suisses contre une estimation de 9000 à 14’000 francs suisses, établissant ainsi chacune un record mondial pour des lettres du Tsar Nicolas II
Les quatre lettres du Tsar Nicolas II constituaient des documents historiques majeurs révélant non seulement l’implication de la Russie au cours de la Première Guerre Mondiale, mais aussi l’engagement personnel du Tsar soucieux de son armée. Elles mettaient également en lumière le lien étroit qui unissait le Tsar au Grand Duc Nicolas Nicolaïevich, et ce même après que ce dernier ait été limogé de la fonction de commandant suprême des armées impériales.
L’acquéreur de ces lettres, d’une grande partie des photographies impériales et de la casquette de Grand Duc Nicolas Nicolaïevich, est un collectionneur russe basé à Monaco et féru d’histoire.
Michèle