Voici un petit aperçu du contenu de l’importante vente qui se tiendra ce dimanche chez Osénat et qui verra la mise aux enchères de nombreux objets « Empire ». Ci-dessus, porcelaine de Sèvres. Cliquez ici pour prendre connaissance du catalogue.
Service en porcelaine de Sèvres de la reine Hortense
Tabatière en or ciselé
Portrait de la princesse Caroline Murat
Montre probablement du joaillier Nitot qui appartint à la reine Caroline de Naples
COLETTE C.
15 novembre 2016 @ 11:25
Dommage,encore, que tout soit dispersé.
Baboula
15 novembre 2016 @ 11:32
Fond de commerce sans fond .
maman monique
15 novembre 2016 @ 12:30
Magnifique
j aime particulièrement le service à café
Francois
15 novembre 2016 @ 13:12
La vaisselle comme l’orfèvrerie sont absolument
divins sous Napoleon 1er
L’empereur lui meme veilla à cela
Il imposa et voulut un luxe
D’une part bien sûr pour en imposer en tant que nouveau monarque
apres une période très troublée
Et d’autre part pour donner du travail aux artistes
Il fit remeubler Fontainebleau
Le grand trianon
Les nouvelles sources d’inspiration égyptiennes et antiques
alliées à des artistes au savoir faire à son apogée donnèrent
vie à des créations absolument achevées
Où partiront encore ces merveilleuses tasses ,services etc ?,,
Pierre-Yves
15 novembre 2016 @ 13:14
En soi, ce n’est pas forcément une mauvaise chose que les objets circulent, passent de mains en mains. C’est leur histoire qui se poursuit.
Après, le fait que bon nombre d’entre eux soient acquis par les détenteurs des »nouvelles » fortunes, asiatiques, moyen orientaux ou russes, dont on se demande toujours s’ils connaissent et respectent l’Histoire, en l’occurrence la symbolique et la provenance desdits objets, finit par être, je le concède, déstabilisant.
Muscate-Valeska de Lisabé
15 novembre 2016 @ 21:11
Je suis d’accord avec vous,Pierre-Yves…votre approche du »problème » est délicate et juste.
Olivier d'Abington
16 novembre 2016 @ 00:45
Cher Pierre-Yves,
En premier lieu, si le(s) propriétaire(s) de cet ensemble (qui pourrait constituer un musée à soi tout seul) mettent en vente tous ces trésors historiques (au lieu de faire une dation à l’état), c’est eux qui sont à blâmer.
Ce sont les propriétaires qui, en préférant vendre au plus offrant, ouvrent la voie à la dispersion, pas les acheteurs qui ne font que profiter de ce qu’on leur offre.
LPJ
16 novembre 2016 @ 19:14
Réflexion très pertinente Olivier d’Abington. Mais ne blâmons pas trop non plus les propriétaires qui pris entre raisons financières et bisbilles successorales n’ont souvent pas d’autre choix ; d’autant que je ne suis pas sûr que l’Etat serait intéressé par une dation. En effet sont vendus des objets certes intéressant mais mineurs dont l’intérêt muséographique n’est pas forcément évident.
La vente est plus regrettable quand il s’agit de pièces majeures. Mais là encore, L’Etat en interdisant la sortie du territoire peut éviter une dispersion incontrôlée.
On peut se réjouir pour nos musées napoléoniens de la clairvoyance du défunt Prince Napoléon qui en 1979 avec sa sœur la Comtesse de Witt trouva un accord avec le gouvernement de l’époque pour faire entrer dans le patrimoine national les éléments les plus significatifs des collections de la famille impériale et éviter ainsi toute dispersion future vu le nombre des ayants droits à la première génération (douze). Pour expliquer son geste il expliqua d’ailleurs qu’il considérait que ce patrimoine était plus celui de la France que d’une famille.. Le cadre juridique choisi fut le bon puisque cela ne donna lieu à aucune contestation (le Comte de Paris avait eu des velléités similaires mais fit un choix plus hasardeux et bien moins encadré juridiquement via une Fondation sur laquelle il essaya de conserver la main mise de son vivant ; on sait ce qu’il en advint : procès et retour d’une partie du patrimoine vers les descendants !).
ciboulette
15 novembre 2016 @ 14:44
Ce sont des objets merveilleux !
Guizmo
15 novembre 2016 @ 15:01
Tous ces jolis objets vont encore être disséminés hors de France. Quel dommage !
Jean Pierre
15 novembre 2016 @ 20:12
L’empire napoléonien s’étant lui même disséminé hors de France, ce n’est pas bien grave !
Caroline
15 novembre 2016 @ 23:01
Colette C. et Guizmo, entièrement d’accord avec vous !
Danielle
15 novembre 2016 @ 17:50
Tout me plait, sauf le portrait.
DEB
15 novembre 2016 @ 19:00
Photo 1/ sur la tasse à chocolat, Bonaparte est en uniforme de président de la république cisalpine.
La dorure est de Weydinger et le portrait est de Charles Gérard, actif à Sèvres de 1771 à 1825, où il était chef des peintres de la manufacture.
Photo 2/ cabaret de la reine de Hollande,peint par Nicolas-Denis Delafosse( actif à Sèvres de 1805 à 1815), qu’elle reçut en présent lors de la fête organisée pour le baptême de l’aiglon.
N.B. Un cabaret, aussi appelé « déjeuner » est un ensemble d’objets présentés sur plateau et destinés à la prise de boissons chaudes.
Photo 3/ tabatière sans explications particulières
Photo 4/ portrait de Caroline Murat, reine de Naples, par l’école du baron Gérard .
La couronne de perles des Lombards évoqueraient la » volonté d’unification des époux Murat dans la péninsule italienne ».
Photo 5/ la montre, appartint à Caroline,Lucien et Joachim Murat avant de figurer dans le dépôt des princes Murat à l’hôtel des invalides entre 1955-1975.
Ici, elle provient d’une collection privée.
Sources: catalogue Osenat.
DEB
15 novembre 2016 @ 19:01
évoquerait.
Oscar
16 novembre 2016 @ 10:43
Intéressante vente, ces objets proviennent des collections Chalençon, mais certains objets sont déjà passés en vente il y a peu, concernant la montre de Caroline Murat, je m’en souviens très bien, elle est passée en vente l’an dernier, lot 25 du 19 juin 2015, dans la collection princière Murat vendue à Drouot chez Collin du Bocage par l’expert M. Dufestel : http://encheres.parisencheres.com/html/fiche.jsp?id=5131602&np=1&lng=fr&npp=10000&ordre=&aff=&sold=&r=
La montre est simplement photographiée sur son autre face. Elle a été adjugée l’an dernier : 18125 € (frais acheteur inclus). C’est un peu récent, tout ça ressemble plus à de l’investissement surfant sur la mode Empire qu’à de la collection visiblement…
Philippe
16 novembre 2016 @ 12:54
Bof, pas grand chose à sauver, en dehors de la verseuse et du légumier en argent de M.Cambacérès !
Les portraits sont sans intérêt, à part celui d’Eugène peut-être …
Sinon, on connait déjà Bonaparte sous toutes les coutures,
hélas !, et sa soeur Caroline, ci-dessus, a bien l’air de la gourde qu’elle était.
Tout le reste est affreux, prétentieux, trop doré, trop chargé, bref trop empire …
Faisons donc bon accueil aux chinois, aux russes et aux bédouins, qui vont se régaler.
Il n’y a rien à regretter dans tout ça !
Kalistéa
17 novembre 2016 @ 14:52
Caroline Bonaparte-Murat reine de Naples, »tête de Cromwell sur les épaules d’une jolie femme » selon le mot de Talleyrand, méritait certainement mieux cher Philippe que cet adjectif dévalorisant que vous lui attribuez!
Elle fut bien des choses mais sûrement pas une « gourde »!
Philippe
18 novembre 2016 @ 14:00
Ah bon ?… bah son intelligence m’avait échappé !
Mais je fais confiance à Talleyrand, et à vous-même !, et je vais me renseigner un peu plus …