La vente de souvenirs liés au roi Léopold II par l’arrière-petit-fils de son docteur, a rapporté la somme de 44.000 euros. (merci à Alberto)
La vente de souvenirs liés au roi Léopold II par l’arrière-petit-fils de son docteur, a rapporté la somme de 44.000 euros. (merci à Alberto)
Pierre-Yves
18 décembre 2018 @ 08:05
Je suppose que j’aurais fait comme l’arrière petit-fils. Se débarrasser de vieilleries qui ne représentent pas grand-chose pour moi et qui, de surcroit rapportent un peu d’argent, quoi de plus normal ?
Antoine
18 décembre 2018 @ 18:55
Nous sommes tous formatés par notre éducation, Pierre-Yves. Je vis parmi les strates des générations qui m’ont précédé, parmi les photos de mes bisaïeux, trisaïeux et les portraits peints de ceux qui n’ont pas connu la photographie. Je ne m’imagine pas dans un autre décor. Le pire (mais pas pour moi), c’est qu’il me convient et que je ressens parfois quasi physiquement l’aura de bienveillance et de protection qui émane de ces regards. Lorsque je vois gisant au sol lors de brocantes des portraits de personnes qui en leur temps ont été aimées cela me désole.
Pierre-Yves
19 décembre 2018 @ 13:43
J’en déduis, Antoine, que je suis le contraire de vous. J’aime la mémoire, les souvenirs, mais je n’ai chez moi aucune photo de mes ancêtres, pas même de mes parents. Et je ne peux pas imaginer mon environnement quotidien encombré d’objets, meubles, vaisselle ou tableaux au seul motif qu’ils constituaient le cadre de vie de mes ancêtres et qui, de surcroît, ne correspondent pas à mes goûts. Je n’aime pas nécessairement ce qui était prisé à l’époque de mes aïeux, et surtout, j’ai besoin de vivre dans un cadre qui me permet de respirer, où, par conséquent, le passé ne pèse pas trop lourd.
Reste que c’est intéressant de confronter ses sensibilités sur la question.
Baboula
19 décembre 2018 @ 15:27
Oui mais cela permet à d’autres de s’inventer des portraits de famille . Vous me faites réfléchir, je ferais un grand feu de joie de toutes les photos qui ne parlent qu’à moi .
Karabakh
20 décembre 2018 @ 09:37
Ce sont vos aïeux, votre famille ; alors que pour cet homme, Léopold II n’a aucune valeur filiale.
Karabakh
18 décembre 2018 @ 10:40
Le paradoxe Léopold II.
La descendance de son toubib a des souvenirs mais la propre postérité du roi n’a rien…
Jean Pierre
18 décembre 2018 @ 13:26
Il a déshérité ses filles non ? Un peu le Johnny de l’époque.
Karabakh
20 décembre 2018 @ 09:35
Oui. Il a disposé de telle sorte que ses filles n’aient rien, sauf leurs larmes (amères du coup).
aubert
21 décembre 2018 @ 12:51
N’était-ce pas un grand-oncle du défunt comte de Paris ?
Karabakh
20 décembre 2018 @ 09:51
Je parle bien sûr des souvenirs. Il y a quand même eu des héritages financiers, quoique seulement parce qu’il a été empêché de les priver de tout – ça n’aurait pas été licite et les héritiers auraient de toute façon fait casser le testament s’il avait été aussi privatif.
Mais les souvenirs, nada.
COLETTE C.
18 décembre 2018 @ 15:32
Je regrette toujours que ces souvenirs royaux ne soient pas achetés par des musées.
LPJ
18 décembre 2018 @ 16:27
Rien est exagéré.
Certes Léopold II n’a pas laissé l’immense fortune acquise durant son règne, et notamment grâce au Congo, à ses filles mais à la Belgique.
Ses filles n’ont donc pas eu ce que certaines espéraient puisqu’il leur a laissé ce que lui-même avait reçu en héritage.
Les enfants de Louise, mariée puis divorcée d’un cousin Saxe-Cobourg-Gotha, du fait de leur père étaient très largement pourvu.
La fille de Stéphanie et de l’héritier austro-hongrois a eu du côté paternel une fortune considérable.
Quant aux enfants de Clémentine, la fortune des Napoléon n’était pas importante. Mais par des héritages successifs (notamment de l’impératrice Eugénie), la situation s’améliora au fil des enfants. Et la Princesse Clémentine ne se plaignit jamais de l’héritage reçu de son père et sut comme son fils le Prince Napoléon le gérer de bonne façon.
Karabakh
20 décembre 2018 @ 09:48
Il aurait sans doute été utile, pour vous surtout, que je précise que je parle des souvenirs, comme il en existe dans toutes les familles. Je sais bien qu’il y a eu des héritages financiers. C’est un moindre mal mais souvent, les objets ont plus d’intérêt que les fonds.
L’héritier austro-hongrois s’appelait Rodolphe et sa fille, Élisabeth-Marie.
La Belgique n’a pas plus hérité des objets que la descendance. Ce qui vous apparaît comme babioles a dispersé auprès de domestiques, d’amis…
LPJ
20 décembre 2018 @ 22:38
Mais on peut imaginer sans beaucoup se tromper que les filles de Léopold II et principalement l’ainée, vu les relations père-filles, n’auraient eu que faire de souvenirs personnels !!!
Philippe Gain d'Enquin
18 décembre 2018 @ 18:46
Voici qui est bien peu;;;
Caroline
18 décembre 2018 @ 22:44
D’ accord avec vous ! Mais, pourquoi pas beaucoup plus tôt ? Une trouvaille dans les vieux cartons de l’ arrière- grand-père ?
aubert
21 décembre 2018 @ 12:55
C’est vrai qu’être l’arrière-petit-fils du mec qui a tâté le sulfureux Léopold ça crée des liens !!