Ce 19 janvier 2022 à Angers, Maîtres Xavier de la Perraudière et Florian d’Oysonville disperseront, en 150 lots, des souvenirs provenant des descendants de l’orfèvre de l’empereur Napoléon Ier, Martin-Guillaume Biennais.
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🇨🇦 Mer Limpide 🌊
11 janvier 2022 @ 01:53
Tout le gotha, se déleste par le biais des ventes aux enchères .
Pour sortir quelque peu la tête de l’eau !
Comme quoi, même les riches ont besoin d’argent……..😱
Gérard
12 janvier 2022 @ 18:19
En l’espèce ce n’est pas le Gotha qui vend mais les héritiers du fournisseur.
Charlotte 78
11 janvier 2022 @ 02:36
C’est merveilleux que tout cela nous parvienne dans un tel état !
Esquiline
12 janvier 2022 @ 13:36
Ce ne sont pas des babioles antiques tout de même.
Benoite
11 janvier 2022 @ 06:45
Au travers de ces ventes aux enchères, c’est une grande et bonne partie de notre Histoire qui se voit, et qui s’achète. Et il y a foule. Le méchant virus ne détruit pas les ventes historiques, heureusement.
Ma soeur m’a fait voir un objet qu’elle a acheté dans une brocante. Un coupe papier de présentation « ancienne » avec des dates , surmontées d’une couronne.
Naïve et ignorante, et toute fière elle me le fait voir… sans me dire le prix. Je regarde les dates, celle de la fin, me dit que c’est le décès de Louis XIV.
Je tique…. Je lui dis que à mon avis, elle s’est faite avoir, car la couronne au dessus est une couronne ouverte, alors que le roi à droit à une couronne fermée.
DE plus, l’ouvrage assez correct, n’est pas d’époque, pas abimé, et visiblement peint avec une peinture qui imite les tons anciens. Elle ne m’a pas crû, et soutenait que son coupe papier était bien d’époque… Elle n’en n’est pas à sa 1ère bêtise !
Benoite
11 janvier 2022 @ 07:15
qui imite la patine ancienne.. je ne suis pas experte bien sûr, mais c’est évident ici pour cet achat, (arnaque) elle (ma soeur) est spécialiste de ces achats compulsifs, et visiblement trompeurs.
Thilianne
11 janvier 2022 @ 21:30
Pourquoi ce serait une arnaque puisque vous vous dîtes non
spécialiste ? Que vient faire votre soeur ici ?
Gérard
12 janvier 2022 @ 18:22
Si la couronne est une couronne ouverte c’est peut-être qu’il s’agit d’un objet destiné à un prince de la famille royale et non pas au roi ou au dauphin, à la reine ou à la dauphine.
Il y a peut-être une brisure discrète entre les trois fleurs de lis de l’écu.
Aldona
11 janvier 2022 @ 10:34
Magnifique, le nécessaire à voyage
Caroline
12 janvier 2022 @ 00:06
Aldona,
Très beau !
Cosmo
11 janvier 2022 @ 13:24
Magnifique orfèvre !
Danielle
11 janvier 2022 @ 15:12
Le nécessaire à voyage est beau et bien conservé.
Beque
11 janvier 2022 @ 18:54
Martin-Guillaume Biennais (1764-1843) était, à l’origine, simple tabletier, fabricant de petits objets en bois précieux et, notamment, des boîtes de jeux. Il diversifie très tôt son activité en proposant également des boîtes en acajou contenant des nécessaires. Il rencontre le général Bonaparte avant son départ pour l’Italie et lui fait crédit d’un nécessaire de voyage et lui livre, ensuite, pour cent mille francs d’argenterie. Sa boutique rue saint-Honoré « Au Singe Violet » offre, alors, à la nouvelle clientèle fortunée du Directoire de nombreux objets à la mode. L’Empereur nomme Biennais son unique orfèvre. Ses six filles firent de beaux mariages. Celui d’Adrienne Rosalie avec le joaillier Louis Henri Gibert eut lieu en présence de l’Impératrice, de la reine de Hollande, de la princesse Pauline, de Cambacérès, Talleyrand… Denise Eugénie épousa Jean-Jacques Berger, député du Puy de Dôme, puis préfet de la Seine.
Le 30 juin 1883, Adrienne Pinçon de Valpinçon, sa 4e fille, répond à un article du Figaro : « C’est mon père qui exécuta la couronne d’or du sacre (…) C’est lui aussi qui a incrusté le Régent sur le sceptre impérial et exécuté la première croix de la Légion d’honneur, qu’il porta au camp de Boulogne à Napoléon. C’est sur les indications de mon père que fut exécutée la célèbre berline de voyage qui fut prise à Waterloo et qu’on voit à Londres. La reine Caroline avait commandé à mon père la table à échecs en or et corail qui a figuré au musée des souverains. Un an avant sa chute, l’Empereur avait également commandé pour le roi de Rome un jeu de loups et de moutons en or et argent que je vois encore, et dont les pièces se mouvaient au son de la musique. Le joujou n’était pas achevé en 1815. »