C’est au prix de 15 millions € qu’est mise en vente cette vaste demeure située près de Salisbury dans le Wiltshire et qui appartint à la famille de l’amiral Lord Nelson qui gagna la Bataille de Trafalgar en 1805 face à l’armée de Napoléon.
Construit en 1733, Standlynch Park fut offert à la famille de lord Nelson qui le rebaptisa Trafalgar Park. D’une superficie de 3.500 m² avec 13 hectares de parc, la demeure a servi de lieux de tournage à plusieurs films dont « Raison et sentiments ». La descendance du frère de lord Nelson y vécut jusqu’en 1948. (Merci à Anne – Source : Le Figaro Magazine)
Coriandre
29 avril 2016 @ 07:03
Superbe ! J’achète ! … si je gagne au loto.
j21
29 avril 2016 @ 07:16
Pensez à rajouter quelques millions pour les travaux.
Coriandre
29 avril 2016 @ 17:04
Quand on aime, on ne compte pas …
Muscate
29 avril 2016 @ 10:49
S’ils baissent-considérablement-le prix, j’achète aussi!
Coriandre
29 avril 2016 @ 17:06
et en bonne Française, pour achever les Anglais, je le rebaptise en « Napoléon Park » et je fais (dans les dépendances, of course) un musée à la gloire de l’empereur !
JAusten
29 avril 2016 @ 17:31
sur certains sites c’est à £12M sur d’autres à £15M ; c’est alors possible de descendre encore le prix … en discutant bien vous pourrez certainement en plus gagner les frais de notaires.
kalistéa
29 avril 2016 @ 08:30
La famille qui descend de lord Nelson se plait mieux de nos jours au beau soleil de l’Espagne , en Andalousie plus précisément , où elle a un magnifique domaine.
Bernard Hivert
29 avril 2016 @ 13:13
Amusant clin d’oeil, à l’Histoire ,d’apprendre ,Kalistéa,que les descendants de Lord Nelson apprécient le climat espagnol! Après tout,la bataille de Trafalgar se déroula au large de « Cape Trafalgar »,en Espagne !( le 21 Octobre 1805).
Eos
29 avril 2016 @ 10:44
Quelle pitié que tous ces domaines de famille vendus par les descendants n’en ayant plus rien à faire du patrimoine historique de leurs ancêtres !
Antoine
29 avril 2016 @ 13:18
L’entretien, les impôts, les droits de succession quand ce ne sont pas les dissolutions de communauté après divorce conduisent souvent à vendre. Il faut se rendre à l’évidence : ces grandes maisons sont des gouffres financiers. Il y a parfois du soulagement à se contenter d’une installation plus modeste souvent plus confortable.
Leonor
29 avril 2016 @ 13:57
C’est que les fortunes ne sont plus à la hauteur . Ces bâtisses-là sont des puits sans fonds pour les finances.
Mélusine
29 avril 2016 @ 14:57
C’est, la plupart du temps, à contre coeur que les familles vendent leurs domaines, Eos. Elles n’ont plus les ressources nécessaires pour en assurer les charges et, plutôt que de tirer sans cesse sur la corde, préfèrent partager le produit de ces ventes avec leurs enfants, sans qu’ils aient à attendre l’héritage…
En outre, les modes de vie ont changé et choisir de s’installer sous des cieux ensoleillés, dans une belle villa avec piscine, en bord de mer, est une option très attrayante. :)
Danielle
29 avril 2016 @ 20:15
Eos, ces domaines sont parfois difficiles à entretenir et les héritiers n’ont pas toujours les finances pour le faire, d’où ces ventes.
Gérard
29 avril 2016 @ 11:59
En 1948 le domaine, que le Parlement britannique avait offert aux héritiers de lord Nelson, fut vendu à John Osborne (1901-1963), qui n’habitait pratiquement pas l’Angleterre pour des raisons fiscales et vivait surtout sur la Côte d’Azur et à Jersey. Il était le 11e duc de Leeds.
Son beau-frère Oliver Lyttleton (1893-1972), homme d’affaires et membre du gouvernement, premier vicomte Chandos, chevalier de la Jarretière, époux de lady Moïra Osborne, y vécut puis acheta la propriété, qu’il vendit en 1971 à Jeremy Pinckney, un financier de la City.
Cependant le reste du domaine avait été cédé en 1953 au propriétaire voisin de Longford Castle, le vicomte Folkestone, plus tard huitième comte de Radnor, à l’exception d’environ 4 ha entourant le château.
L’église de Standlynch est entre les deux domaines.
Jeremy Pinckney vendit le château en 1977 à Tertius Murray-Threipland, d’une vieille famille jacobite, qui établit ses bureaux dans les écuries et épousa Claire, comtesse de Pembroke, née Claire Rose Pelly, et ils vécurent à Trafalgar avec leurs enfants de leurs précédents mariages y compris William, l’actuel (18e) comte de Pembroke et ses sœurs dont lady Emma Vickers, née Herbert, célèbre artiste de cirque.
En 1992 ils vendirent à un entrepreneur suédois passionné de Nelson, Gunnar Bengtsson, propriétaire d’hôtels de Stockholm appelés Victory et Lady Hamilton. Mais la crise économique gêna ses plans de conversion des écuries en hôtel et il revendit donc à Michael John Wade, issu d’une vieille famille d’amateurs et 10e descendant de Lowji Wadia, qui fonda les docks de Bombay au début du XVIIIe siècle et s’associa avec la Compagnie des Indes. Lui-même présida la compagnie d’assurances Besso, et acheta la propriété en 1995, et restaura la maison qui se détériorait après trois ans d’inoccupation, et les jardins.
Depuis beaucoup d’événements ont eu lieu dans ce domaine, réceptions, tournages de films, visites exceptionnelles car la maison n’est pas en principe ouverte au public.
Wade est divorcé du docteur Caroline Dashwood, fille de sir Francis Dashwood, baronnet, et a un jeune fils, Alexander Francis Neville Wade. Le domaine est la propriété du Trafalgar Park Trust fondé par Wade.
septentrion
29 avril 2016 @ 12:00
le parc me semble superbe
jo de st vic
29 avril 2016 @ 14:58
ce n’est pas si cher comparé a une villa sur la côte ou un appart a Paris…
jo de st vic
29 avril 2016 @ 15:32
Je « connais » le magnifique domaine prés de Grenade du duc de Wellington, Arthur Wellesley..mais je ne me souviens pas d’une propriété appartenant a la famille Nelson ?
BH
29 avril 2016 @ 15:37
Pour celles et ceux qui lisent l’anglais, voici un lien intéressant qui explique que le domaine fut vendu pat les descendants de l’amiral en 1948.
http://www.trafalgarpark.com/history
JAusten
29 avril 2016 @ 17:28
vue du ciel
http://www.trafalgarpark.com/upload/52d1f86d9d63aairial-view.jpg
Baboula
30 avril 2016 @ 16:17
Belle architecture extérieure ,mais un peu cher pour la taille modeste de cette demeure mais comme je suis sine nobilitate ,je fais la fine bouche .
sonia
29 avril 2016 @ 17:36
Vous critiquez je cite « les descendants n’en ayant plus rien à faire du patrimoine historique de leurs ancêtres »…à plus petite échelle nous avons hérité d’une grande maison de famille, maintenant nous sommes à la retraite et c’est lourd, nos enfants ne pourront pas la garder et nous connaissons d’autres famille dans le même cas.C’est triste mais c’est comme ça…
Gérard
1 mai 2016 @ 13:40
Nelson lui-même n’eut que deux filles illégitimes de lady Hamilton, Emma qui mourut en bas âge et Horatia qui se maria et eu des enfants et une postérité qui vivait encore dans les années 70.
Il s’agit ici de la maison qui fut donc offerte à son frère aîné dont la fille hérita du titre duosicilien de Bronte tandis que les autres titres de Nelson passèrent après la mort sans héritier mâle de son frère au fils de sa sœur.