Le 30 novembre prochain à Londres, Sotheby’s procèdera à la vente d’objets ayant appartenu à la grande- duchesse Maria Pavlovna de Russie. Fille du grand duc Friedrich Franz II de Mecklenbourg-Schwerin et de la princesse Augusta Reuss-Köstritz, elle épousa le grand-duc Vladimir Alexandriovitch de Russie, troisième fils du tsar Alexandre II.
La grande-duchesse était réputée pour mener un grand train de vie et aimer les bijoux. Elle réussit à fuir la Russie et à récupérer de sompteux bijoux dont le diadème porté aujourd’hui par le reine d’Angleterre soit avec des perles, soit avec des poires d’émeraudes. (Copyright photos : Sotheby’s – Merci à Laurent D.)
yatilunfauvedanslarene
24 novembre 2009 @ 08:15
Voici une page du site Sotheby’s où l’on découvre mieux ces objets qui seront mit en vente.
http://catalogue.sothebys.com/auctions/L09678/auction.html
Sophie
24 novembre 2009 @ 09:46
Superbes étuis qui s’envoleront probablement à prix d’or !
besse sylvie
24 novembre 2009 @ 09:52
des objets d’une grande beauté, et d’une grande valeur….
martine
24 novembre 2009 @ 09:56
Sur le pdv de la semaine dernière, raconte l’histoire de ce »trésor »caché durant plus de 85ans dans un des coffres en Suède….dans 2 oreillers marqué « en français »lui appartenant de son nom marié.
Elle semble n’avoir jamais su,que »son trésor »a été sauvé(décédée en 1920)les héritiers, 3è génération,à mon avis,vu le temps écroulé,dont,ses petit-enfants,combien???vendent ce trésor »boîtes à cigarettes »,(au moins 30)car,elle fumait comme aussi,son mari, d’une beauté et sertis de bijoux.
La reine d’Angleterre est en effet une descendante »en cousine éloignée » coté maternel de cette femme(une fille de la reine Victoria ,ayant épousé..et,donc un fils…père de cette femme).
La Russie était réputée avec ses immenses trésors en bijoux,un nombre incalculable a disparu(volés etc)les Romanov avait une passion incroyable pour les bijoux en tous genres avec des pierres précieux,l’or, etc
martine
24 novembre 2009 @ 10:00
je voulais dire »pierres précieuses » et,non…pierres précieux,désolée
Alix
24 novembre 2009 @ 10:08
Lorsque vous réalisez le nombre scandaleusement extravagant de boîtes à cigarette et de piluliers (on n’en voit qu’une très faible partie) de cette Princesse et que vous apprenez qu’elle procédait de même pour les parures d’apparat comme pour ses bijoux ordinaires mais aussi pour ses résidences, le nombre de wagons privés, ses toilettes etc…vous ne vous étonnez plus qu’elle hurlait de la pension trop « petite » que percevait son mari qui était peut-être fils de tsar mais cadet et plus tard simple oncle des derniers tsars.
Il y a des « baffes » qui se perdent et face à un tel train de vie vous ne vous étonnez plus que le système se soit effondré et que certains aient perdu leur sang-froid et se soient laissés aller à des actes monstrueux.
Femme très intelligente, grande dame d’une politesse aristocratique, courant après une position de tête à la cour, elle s’est intéressée à la politique étrangère mais finalement peu à la réalisation du progrès économique et social de son pays d’adoption. De compagnie divertissante, elle n’était cependant pas très aimée (un des rares points communs entre la tsarine Alexandra et sa belle-famille). Lorsque venait le temps du Carême orthodoxe extrêmement suivi à l’époque, elle n’était pas tenue de le faire puisque protestante mais elle ne pouvait supporter que la vie mondaine tourna au ralenti et s’en allait chaque année à cette période à Monte-Carlo perdre des sommes folles au Casino. Lors de la curée contre Alexandra Féodorovna après que celle-ci est accumulée actions démentes et phrases asssasines, cette Grande-Duchesse ne se montra pas la plus décente de la famille : loin de se contenter de se plaindre des nombreuses fautes impériales et de l’idéologie ultra réactionnaire paralysante, elle favorisa la diffusion des plus horribles des ragots (relations sexuelles entre l’Impératrice et Raspoutine…).
Après que la famille impériale mais aussi des frères et des oncles de son mari défunt se soient fait massacrer, et lorsqu’elle a réalisé qu’un de ses fils pourrait prétendre au poste suprême, elle s’est dépêchée de se convertir au catholicisme orthodoxe (elle qui avait toujours refusé jusque là). Belle hypocrite! Et a poussé ses fils méprisés jusque dans la famille Romanov à distribuer des titres aux fils de cadets de certaines familles comme aux épouses morganatiques de princes russes qui voudraient bien les soutenir.
Bref si l’on ne peut qu’admirer la cassette princière signée Fabergé Cartier and co…je ne sais pas si on peut étendre l’admiration à la propriétaire.
Laurent D
24 novembre 2009 @ 10:51
Voici le lien avec le catalogue complet des objet en vente :
http://catalogue.sothebys.com/auctions/L09678/auction.html
Charlotte
24 novembre 2009 @ 11:06
Merci à Laurent D. et Yatilunfauvedanslareine pour ces liens
Laurent F
24 novembre 2009 @ 11:33
Des étuis à cigarettes et des boutons de manchettes dont beaucoup sont l’oeuvre du joailler de la cour, le grand Fabergé. Ce ne sera malheureusement pas à la portée de tout le monde mais il y des pièces très belles et émouvantes telles ces 2 paires des boutons de manchettes en or, diamants et saphirs cachant les portraits des 4 enfants de la grande-duchesse Maria et du grand-duc Wladimir.
JAusten
24 novembre 2009 @ 12:25
il est toujours intéressant de connaitre les autres facettes des personnalités, cela permet de moins s’emporter sur les extrêmes grâces des uns ou leurs extrêmes défauts. Merci Alix, grâce à vos connaissances, de me faire une idée plus « réalistes » des princes.
Ceci dit, je peux admirer la cassette de cette grande duchesse et je suis ravie de voir ce diadème autrement que sur la tête de la reine d’Angleterre, seules photos connues en ce qui me concerne.
Merci pour ce reportage.
DANIELLE
24 novembre 2009 @ 12:35
Alix, merci pour ces précisions, quel train de vie pour cette dame !
Que de ventes actuellement et de souvenirs qui s’éparpillent ! les héritiers devraient faire des vide greniers, ils feraient ainsi plaisir à des petits collectionneurs.
J’aime beaucoup ces étuis à cigarettes.
Laurent D
24 novembre 2009 @ 14:42
Certes la Grande-Duchesse Maria Pavlovna de Russie menait grand train de vie mais pas plus que la la Tsarine douairière, mère de Nicolas II.
Ces deux femmes savaient parfaitement tenir leurs rangs.
Comme l’a dit la Reine Mère Elisabeth lorsque qu’elle visitait les ruines des immeubles bombardés à Londres vêtue de fourrure et bijoux « nos sujets veulent voir une souveraine » et pas une gueuse !
A mon sens la plus grande responsable de la chute de l’empire russe est la Tsarine Alexandra (née Princesse Alix de Hesse et du Rhin).
Beaucoup de membres de la famille impériale étaient opposés à ce mariage.
Déjà parce qu’elle était allemande, du reste pendant la guerre 14-18, elle était étroitement surveillée afin de ne pas communiquer avec l’ennemi selon certains historiens qui la soupçonnaient de trahison.
Le Tsar Nicolas II n’avait pas la poigne, ni le charisme et la préparation pour diriger un empire aussi gigantesque et sa femme ne l’a pas du tout soutenu ni aidé mais éloigné des réalités de son peuple.
Elle n’aspirait qu’à une vie de famille bourgeoise, très éloignée des fastes des Romanov sans oublier que c’est elle qui a introduit l’horrible Raspoutine à la cour avec tous les dégâts que l’on connaît.
Il faut aussi remettre les choses à leur place quelques fois.
Laurent F
24 novembre 2009 @ 14:54
Il est bien évident que les familles régnantes évoluaient et évoluent toujours dans un monde totalement coupé du sens commun et de la réalité. C’est un peu le sort de tous les dirigeants de ce monde. Les Romanov ne faisaient pas exception à la règle, l’opulence et le faste dans lesquels vivait la cour impériale à Moscou, Saint-Petersbourg ou même Livadia étaient bien loin des préoccupations des petits moujiks !
A Martine, la reine d’Angleterre n’est pas une descendante de la GD Maria Pavlovna. Les héritiers vivants de cette dernière sont princes de Serbie (Alexandre et Elisabeth), princes de Kent (Edouard, Alexandra et Michel), comtes zu Toerring-Jettenbach (Hans-Veit et Helene), Romanov (GD Maria), princes de Leiningen, de Serbie ou de Hohenzollern-Sigmaringen (descendants de la GD Maria) ou princes de Prusses (Frédéric-Wilhelm, Michel, Christian-Sigismund, Georg-Friedrich, Marie-Cécile) ainsi que les enfants des princesse Xénia et Kira. Tout ce beau monde (près de 30 personnes) devrait se partager le pactole de la vente et ce ne sera peut-être pas si intéressant !
Charlanges
24 novembre 2009 @ 16:16
Alix, la grande-duchesse est morte des années avant que son fils, le grand-duc Cyrille,ne donne des titres aux épouses morganatiques de membres de la famille impériale. Votre argumentation – oh combien tendancieuse – ne tient pas ! Loin de moi l’idée de faire de la grande-duchesse Maria Pavlovna une sainte mais trop c’est trop. Il ne faut pas exagérer …
pierre-yves
24 novembre 2009 @ 17:37
Alix (commentaire 6)
Votre connaissance de cette princesse (pour moi, une perdue parmi la quantité de celles qui vivaient en Europe au début du XXème siècle) m’épate. D’où vous vient-elle?
Par ailleurs, quand vous trouvez un comportement critiquable, vous ne l’envoyez pas dire et bien que n’aimant pas beaucoup la brutalité, je trouve que la franchise et la netteté de vos opinions apportent toujours quelque chose d’intéressant aux discussions que nous avons tous ici.
martine
24 novembre 2009 @ 18:27
Alix(mess 6)
Je connaissais en histoire(dynastie) cette femme,mais j’ignorais son train de vie,
Vous pouvez le dire,…scandaleux et inadmissible qu’il est pu avoir des gens comme elle,et,durant que le peuple…mourait de faim,de froid et de maladies,pas étonnant,comme vous dîtes,que peuple se soit révolté(bien qu’il a autant souffert sous la dictature,par la suite de Lénine et Staline)
Elle en avait jamais assez,si,on calcule,le nombre incroyable de ses bijoux et le reste….pour se pavaner à la cour,écoeurant,enfin de compte.
Quand,on voit la beauté de ces étuis à cigarettes,elle ni allait pas de main morte avec l’or et pierres précieuses,rien qu’un ferait ma joie,mais vu le prix(toujours plus ,que le prix réel dans une vente)
Non,une pareille femme ne mérite aucune admiration,uniquement ses bijoux et le travail de Fabergé et,merci Alix de nous avoir éclairé sur cette femme ne pensant qu’à elle
Michel Maillet
24 novembre 2009 @ 18:39
Alix,je voulais vous rappeler que toutes les princesses allemandes qui se mariaient à un grand-duc de Russie changeaient de non car elles devaient se convertir à la religion orthodoxe.,donc il ya surement une erreur dans votrte commentaire qui me semble un peu dur pour cette grande-duchesse.
Colette C.
24 novembre 2009 @ 18:55
Merci pour ces anciennes photos.
Colette C.
24 novembre 2009 @ 18:56
Merci à Alix, bien sur!
nour
24 novembre 2009 @ 21:01
BRAVO Alix! quelle pertinence et enfin un point de vue différent sur ces « massacres »
thomas
24 novembre 2009 @ 21:52
pourriez vous me dire à qui profitera cette vente ?
merci
Marie
24 novembre 2009 @ 23:28
Pour Laurent D, réponse #12.
Vous avez raison, remettons les choses à leur place.
Rectificatif : Alexandra Feodorovna était allemande par son père, prince de Hesse, et anglaise par sa mère, fille de la reine Victoria. C’était d’ailleurs la petite fille préférée de la reine Victoria.
Elle est devenue plus russe que les russes « de souche », comme quelques hautes figures de cet empire (Catherine II par exemple).
Pendant la première guerre mondiale, Nicolas II et Alexandra ont essayé de faire passer des propositions de paix à l’Allemagne via la famille d’Alexandra, élément peu connu des historiens, et qui fait débat car rapporté par Anastasia. De récentes découvertes historiques attestent ce fait.
Concernant Nicolas II et sa capacité à mener un tel empire, il avait peut-être moins de poigne qu’Ivan le Terrible, mais il ne manquait certainement pas de bon sens politique. Comme le dit Hélène Carrère d’Encausse, il aurait parfaitement dirigé un empire, si les temps n’avaient pas été aussi troublés.
Quant au soutien d’Alexandra à Nicolas, il n’est plus à prouver. Je vous concède toutefois que la tsarine était une personnage austère, marqué par les drames familiaux et les inquiétudes de son époque (on le serait à moins…).
L’aspiration à une vie de famille bourgeoise ne me semble pas incompatible avec le maintien du rayonnement d’un empire. Et force est de constater que dans la chute de l’empire russe, comme dans celle du royaume de France, les attaques les plus virulentes et les plus décisives sont venues de l’aristocratie et de la cour, imbue de ses prétendus droits à l’opulence, et ayant quelque peu oublié ses devoirs.
On ne tue pas impunément son tsar. On ne tue pas impunément son roi.
Alix
25 novembre 2009 @ 00:21
Non Michel Maillet (mess 17)
Les princesses allemandes ou étrangères en général ne changeaient pas obligatoirement de prénom et de patronyme qu’elles se convertissent ou pas(la conversion était obligatoire pour la tsarine, les grandes duchesses se convertissaient par choix ou parce qu’elles cédaient à la pression éventuelle de leurs époux).
Ainsi tout dépendait essentiellement de la transcription russe du nom original et du symbolisme.
Ainsi les épouses d’Alexandre II (Marie de Hesse et du Rhin) et d’Alexandre III (Marie de Danemark plus connue sous son dernier prénom de naissance Dagmar) purent garder sous leur forme russifiée leur prénom « Maria ».
Catherine II dut elle renoncer à Sophie (Sophia en russe venant du grec donc a priori sans problème) parce que cela rappelait à la Tsarine Elisabeth Iere sa tante la Régente Sophia.
Mais généralement elles changeaient toute de patronyme parce que les prénoms de leurs pères Charles, Ludwig, Christian, Ferdinand Auguste etc… ne convenaient pas et sonnaient agressivement aux oreilles russes. Et prenaient comme patronyme le prénom de leur époux (Alexandre ..) ou du glorieux grand- père du 1er Romanov, Féodor Boyard Zacharine Kochkine beau-père d’Ivan le Terrible père du Patriarche et très populaire.
Les femmes de la famille impériale russe qui n’étaient Grande Princesse impériale de naissance, russe, ou romaine, éthiopienne ou grecque (sur le papier cela n’existait plus depuis des siècles), mais par mariage, étaient strictement désignés par le nom de leur époux Romanov(Grande Duchesse Oleg Konstantinovitch par ex) pour marquer la différence entre les Princesses Impériales et les Princesses Royales qui accèderaient à la dernière marche de la hiérarchie sociale par mariage. Mais les règles étant dans les faits assouplis, on pouvait dire Grande Duchesse Marie Pavlovna etc….
Caroline
25 novembre 2009 @ 00:54
Incroyable que cette grand-duchesse de Russie soit trop gatee et qu’elle s’est montree insatiable pour ses collections!!
Laurent D
25 novembre 2009 @ 09:22
Vous croyez que c’est mieux, les dirigeants de certains pays d’Afrique qui vivent dans le luxe, détournent la plus grande partie des aides de l’Union Européenne à leurs profits, possèdent de nombreuses résidences en France comme l’a montré un magazine récemment et pendant ce temps là le reste de la population vit dans la misère la plus totale.
Alexandre
25 novembre 2009 @ 14:35
Je rejoint ce qu’a dit Marie (message 22). Ce n’est pas Alexandra Feodorovna qui a précipité la dynastie des Romanov à la destruction. Son caractère austère, en opposition avec les fastes impériaux, et ses origines allemandes, n’étaient que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Nicolas II et sa famille ne vivaient pas dans un luxe sans frein, à l’inverse de bien des membres de la famille Romanov. C’est cependant toujours les souverains qui paient les frais de la négligence de la noblesse.
Pendant que Maria Pavlovna (qui n’a vécu que pour satisfaire ses besoins de paraître de manière assez scandaleuse) partait pour un confortable exil, Nicolas II et sa famille se faisaient injustement massacrer. La situation en Russie au moment de la révolution n’était en réalité donc pas si différente qu’en 1789 en France…
Alix
25 novembre 2009 @ 15:11
Non effectivement Laurent D ce n’est pas mieux.
Mais je pense que l’indécence ou l’absence de sentiment d’indécence (je signale que l’ignorance ou l’absence de conscience est un pêché) n’est pas une question de naissance, de race, ethnie, religion ou époque!
Les abus de cette princesse germano-russe n’excusent pas ou ne justifient les propres abus de certains dirigeants africains. Comme les abus de certains ancêtres ou contemporains de Maria Pavlovna ne l’exonéraient pas de devoir mener une existence décente.
C’est quoi cette mentalité : je le fais parce d’autres l’ont fait ou font la même chose ou pire!
Laurent D
25 novembre 2009 @ 17:19
Alix,
Je ne faisais pas un parallèle avec la Grande Duchesse, je me contentais de signaler que de terribles et sordides situations existent toujours au XXIème siècle.
martine
25 novembre 2009 @ 18:22
Laurent F(mess 13)
oui,vous avez raison,j’ai mis Alexandra …mariée à Nicolas II,au lieu de cette femme.
Dont,la reine d’Angleterre a acheté le diadème et,non hérité par cette femme,
Il y a au moins…30 personnes dans l’héritage pour la vente,ça fait du monde,mais si « les milliardaires russes » venant acheté (le mari était russe et fils de tsar)ils sont friands des bijoux de leurs compatriotes,ça peut faire monter les enchères avec eux,car crise ou pas,ça achète,même très souvent très cher….le plaisir de posséder,est leur 1er désir qu’ils s’empressent à assouvir
Alix
25 novembre 2009 @ 18:58
Et existera toujours au siècle suivant…hélas Laurent D!
Laurent D
26 novembre 2009 @ 08:23
Alix,
Bien d’accord avec vous malheureusement :(
Du reste, il n’y a pas à aller bien loin pour voir la misère, il n’y a qu’a sortir de chez soi pour voir des personnes qui dorment sur le trottoir et ont dans un sac en plastic tout ce qu’ils possèdent ou encore de passer devant les centres de distribution de soupes chaudes en hiver pour voir le monde qu’il y a.
On appelle cela le Quart Monde dans les pays européens.
De plus une de mes tantes par alliance est Maire Adjointe en charges des affaires sociales d’un arrondissement de Paris (on va dire pas facile), le nombre de dossiers qu’elle a à traiter ne cesse d’augmenter tout comme le nombre de personnes qui se présentent son jour de permanence.
Olga Galkin
4 décembre 2009 @ 21:26
Avant de critiquer et médire, Alix, vous feriez mieux d’étudier plus correctement l’Histoire.
Ces bijoux sont la plus-part des cadeaux, leur fabrication et leur comande ont non seulement permis à des artistes d’éxhiber leurs talents, mais ont donné du travail à plusieurs ouvriers.
TRUFFO
15 juillet 2010 @ 07:54
Ce que je déplore dans ses ventes internationales aux enchères c’est que des pièces historiques s’arrachent à prix d’or, dispersées à jamais dans des collections privées que l’on ne reverra pas de sitôt. J’estime que Les biens historiques doivent être remis aux pays intéressés et aux familles encore régnantes en Europe. Puis de telles pièces seraient pas mieux dans les vitrines des musées pour le plus grand regard admiratif du public et de renchérir les collections des musées.
Alix
14 août 2010 @ 15:58
Chère Olga (mess 32) : je ne parle pas de poudriers, boites à cigarette, miroirs et autres menus objets qui font souvent l’objet de cadeaux protocolaires. Et je parle pas de cadeaux offerts par des communautés ou municipalités aux dames de la Maison Impériale mais aussi aux cadeaux protocolaires beaucoup plus nombreux encore offerts par les Souverains à leurs serviteurs et fonctionnaires, et qui offraient plus encore e travail aux ouvriers.
Je parle des bijoux personnels de cette Grande-Duchesse qui excédaient de beaucoup ceux de princesses russes pourtant plus riches, ou de princesses impériales et mieux placées pourtant elles aussi pourvues de famille royale et riche, d’un jour d’anniversaire, d’un jour de fête…et qui pourtant n’en avaient pas tant!
J’apprécie l’intelligence politique et stratégique de cette princesse germanique, surtout en tant que Française puisqu’elle était une ardente alliées, mais sur le plan humain non non et non. Je préfère presque ses fils, pourtant médiocres et couards, mais qui étaient sur le plan humain plus « sympathiques ».
Mais enfin elle avait l’obsession impériale et peu de scrupules. Au lendemain de l’attentat contre son beau-frère Alexandre III, son épouse et leurs jeunes enfants, n’avait elle pas erré fort affligée et ne le cachant même pas devant les courtisans : « Jamais mon Dieu, non hélas jamais, une telle chance ne se représentera! ».
Ah heureusement que Lénine a existé pour elle!