Jeudi prochain chez Christie’s à Londres, vente aux enchères de plusieurs pièces de collection ayant appartenu à la comtesse douairière Spencer dont ce meuble Louis XVI. (Copyright photos : Christie’s)
Que cela ne vienne surtout pas à la connaissance de mon mari…il serait capable d’y aller^^.
Ce goût qu’il a des meubles anciens et fragiles,marqueteries,bois de rose et palissandre,fait mon triste désespoir, à moi qui ne jure que par le chêne rustique,sculpté dans le plein et massif.
Avant de le rencontrer, je croyais qu’aimer les meubles, c’était un truc de filles. ..ben en fait. ..pas du tout^^.
Salon à vivre,cuisine, notre chambre et salle de bain= Moi.
Salons de réception,corridor, bureau,couloirs,chambres d’amis,entrée=Lui.
Du coup ça ne lasse pas le regard et oui,c’est plutôt joli.
À Denis:C’est vrai…Vous avez raison.
La commode est attribuée à Pierre-Antoine Foullet (1732-1780) et de circa 1770-1775. Maître ébéniste parisien après son père et ses ancêtres au faubourg Saint-Antoine, il poursuivit son entreprise jusqu’au dépôt de bilan puis se rétablit rue de Charonne ; plus inventif que son père, il travailla pour le comte d’Artois et pour Madame Victoire à Versailles.
Il avait acquis une réputation méritée surtout par une grande quantité de commodes Louis XVI comme celle-ci.
Ce meuble est inspiré des commodes à la grecque de Œuben pour la marquise de Pompadour.
Elle fut sûrement acquise avec d’autres par le deuxième ou le quatrième marquis de Bath à la fin du siècle ou au début du suivant pour le château de Longleat dans le Wiltshire.
Elle fit l’objet d’une grande vente aux enchères de Sotheby par le cinquième marquis déjà âgé en 1940, elle était alors dans son hôtel de Londres à Grosvenor Square.
Le marbre rose est de Villefranche-de-Conflent dans les Pyrénées-Orientales. C’est un remarquable travail sur bois de rose, avec dorures au mercure et marqueteries de bois fruitier et d’amarante.
Un seul meuble comme celui-ci au milieu d’une déco moderne peut donner aussi beaucoup de chic d’après moi mais tout, ce serait trop lourd, d’après moi.
Elle est d’abord la fille de Barbara Cartland .puis la veuve du comte Spencer.père de la princesse Diana,grand père de Lady Kitty.Raine Spencer comme elle aimait se faire appeler ayant été remariée,je ne sais pas si elle a droit au titre de douairière Spencer car elle a reçu 4 millions de £ et une maison.donc pas de douaire.
Rappelons brièvement que Raine MacCorquodale, fille du capitaine Alexander MacCorquodale et de la romancière Dame Barbara Cartland, épousa en premières noces l’honorable Gerald Humphrey Legge, devenu ensuite vicomte Lewisham puis neuvième comte de Dartmouth, dont elle divorça.
Elle épousa en deuxièmes noces John Spencer, huitième comte Spencer dont elle a été la veuve et elle fut alors de 1992 à 1993 the Right Honourable la comtesse douairière Spencer.
Elle était la belle-mère de Diana, princesse de Galles, de son frère et de ses sœurs.
Elle se remaria en troisième noces avec le comte Jean-François (Pineton) de Chambrun dont elle divorça rapidement.
Elle ne fut pas connue alors selon l’usage anglais comme Raine comtesse de Chambrun mais reprit son nom de Raine comtesse Spencer.
Elle eut quatre enfants de son premier mariage : William 10e comte de Dartmouth, dont postérité, l’honorable Rupert Legge, dont postérité, Lady Charlotte Legge qui épousa Don Alessandro Paternò Castello, 13e duc de Carcaci, dont postérité et l’honorable Henry Legge dont postérité.
J’ai trois jolies tables dans mon salon ,en bois de rose et violette cela ne choque pas avec le reste plus massif ,au contraire cela allège et ne dépare pas du tout !
Muscate-Valeska de Lisabé
9 juillet 2017 @ 10:58
Que cela ne vienne surtout pas à la connaissance de mon mari…il serait capable d’y aller^^.
Ce goût qu’il a des meubles anciens et fragiles,marqueteries,bois de rose et palissandre,fait mon triste désespoir, à moi qui ne jure que par le chêne rustique,sculpté dans le plein et massif.
Avant de le rencontrer, je croyais qu’aimer les meubles, c’était un truc de filles. ..ben en fait. ..pas du tout^^.
Denis
9 juillet 2017 @ 17:13
» les trucs de filles » exemple parfait du poncif et de l’idée reçue …
Philippe Gain d'Enquin
10 juillet 2017 @ 13:25
lol !
gilan
11 juillet 2017 @ 02:35
Chère Muscate, encore un effort pour être révolutionnaire …
Dorothée
9 juillet 2017 @ 18:16
Cela doit être spéciale la déco chez vous…mélange de raffinement (votre mari) et de rustique (vous)…! oui chacun ses goûts !
Muscate-Valeska de Lisabé
10 juillet 2017 @ 14:05
Salon à vivre,cuisine, notre chambre et salle de bain= Moi.
Salons de réception,corridor, bureau,couloirs,chambres d’amis,entrée=Lui.
Du coup ça ne lasse pas le regard et oui,c’est plutôt joli.
À Denis:C’est vrai…Vous avez raison.
Baboula
11 juillet 2017 @ 08:29
Et la cave ? Voûtée en pierres ou cubique en béton ?
Muscate-Valeska de Lisabé
11 juillet 2017 @ 13:51
Y’a pas…mais je peux vous parler des terrasses…;-)))!
Roselila
9 juillet 2017 @ 18:34
Votre mari a un excellent goût.
Muscate-Valeska de Lisabé
10 juillet 2017 @ 14:07
Il va être content!♡
Alinéas
9 juillet 2017 @ 11:24
Une splendeur, ce meuble.!
Francois
9 juillet 2017 @ 12:39
Tres beaux objets et meubles
qui témoignent de ce que l’on nommait l’œil absolu
Baboula
11 juillet 2017 @ 08:31
Comme l’oreille ? L’humain absolu existe-t-il ?
Francois
11 juillet 2017 @ 14:30
Non l’humain absolu
Ca se saurait !!!!
Le goût du beau oui
Qu’il plaise ou pas
Danielle
9 juillet 2017 @ 14:20
Ce meuble est splendide !!!
Mary
9 juillet 2017 @ 14:34
Riesener la commode ?
Gérard
9 juillet 2017 @ 18:07
La commode est attribuée à Pierre-Antoine Foullet (1732-1780) et de circa 1770-1775. Maître ébéniste parisien après son père et ses ancêtres au faubourg Saint-Antoine, il poursuivit son entreprise jusqu’au dépôt de bilan puis se rétablit rue de Charonne ; plus inventif que son père, il travailla pour le comte d’Artois et pour Madame Victoire à Versailles.
Il avait acquis une réputation méritée surtout par une grande quantité de commodes Louis XVI comme celle-ci.
Ce meuble est inspiré des commodes à la grecque de Œuben pour la marquise de Pompadour.
Elle fut sûrement acquise avec d’autres par le deuxième ou le quatrième marquis de Bath à la fin du siècle ou au début du suivant pour le château de Longleat dans le Wiltshire.
Elle fit l’objet d’une grande vente aux enchères de Sotheby par le cinquième marquis déjà âgé en 1940, elle était alors dans son hôtel de Londres à Grosvenor Square.
Le marbre rose est de Villefranche-de-Conflent dans les Pyrénées-Orientales. C’est un remarquable travail sur bois de rose, avec dorures au mercure et marqueteries de bois fruitier et d’amarante.
Mary
10 juillet 2017 @ 17:17
Merci Gérard !
gilan
11 juillet 2017 @ 02:15
Impressionnantes recherches, peut-être un rare meuble transition encore en vie. Merci pour vos sources.
Zeugma
10 juillet 2017 @ 18:11
Gérard : Un grand merci pour vos explications savantes.
Gérard
11 juillet 2017 @ 20:30
On ne savait pas à l’époque que Raine avait si bon goût.
Gérard
12 juillet 2017 @ 21:27
Merci à tous.
Francois
9 juillet 2017 @ 22:28
Pierre Antoine Foullet
Attribué à
Dorothée
9 juillet 2017 @ 18:18
Un seul meuble comme celui-ci au milieu d’une déco moderne peut donner aussi beaucoup de chic d’après moi mais tout, ce serait trop lourd, d’après moi.
Olivier d'Abington
9 juillet 2017 @ 21:41
Une pièce somptueuse et des vases non moins sublimes.
Arielle de T
10 juillet 2017 @ 06:11
Ce n’est pas vraiment Louis XVI, c’est « transition ».
Fanie
10 juillet 2017 @ 09:40
Qui est exactement la comtesse douairière Spencer ? merci
gone
10 juillet 2017 @ 11:45
La belle-mère d’une sainte icône.
Baboula
10 juillet 2017 @ 15:43
Elle est d’abord la fille de Barbara Cartland .puis la veuve du comte Spencer.père de la princesse Diana,grand père de Lady Kitty.Raine Spencer comme elle aimait se faire appeler ayant été remariée,je ne sais pas si elle a droit au titre de douairière Spencer car elle a reçu 4 millions de £ et une maison.donc pas de douaire.
Gérard
11 juillet 2017 @ 03:06
Rappelons brièvement que Raine MacCorquodale, fille du capitaine Alexander MacCorquodale et de la romancière Dame Barbara Cartland, épousa en premières noces l’honorable Gerald Humphrey Legge, devenu ensuite vicomte Lewisham puis neuvième comte de Dartmouth, dont elle divorça.
Elle épousa en deuxièmes noces John Spencer, huitième comte Spencer dont elle a été la veuve et elle fut alors de 1992 à 1993 the Right Honourable la comtesse douairière Spencer.
Elle était la belle-mère de Diana, princesse de Galles, de son frère et de ses sœurs.
Elle se remaria en troisième noces avec le comte Jean-François (Pineton) de Chambrun dont elle divorça rapidement.
Elle ne fut pas connue alors selon l’usage anglais comme Raine comtesse de Chambrun mais reprit son nom de Raine comtesse Spencer.
Elle eut quatre enfants de son premier mariage : William 10e comte de Dartmouth, dont postérité, l’honorable Rupert Legge, dont postérité, Lady Charlotte Legge qui épousa Don Alessandro Paternò Castello, 13e duc de Carcaci, dont postérité et l’honorable Henry Legge dont postérité.
clement
10 juillet 2017 @ 13:27
J’ai trois jolies tables dans mon salon ,en bois de rose et violette cela ne choque pas avec le reste plus massif ,au contraire cela allège et ne dépare pas du tout !
ameli richardo
2 août 2017 @ 09:09
Magnifique meuble.. Ce n’est pas facile d’en trouver a notre epoque!