La famille de Beauvau-Craon réside encore toujours dans son château de Haroué près de Nancy mais des travaux s’avèrent désormais indispensables. Pour pouvoir les financer, la princesse Minnie de Beauvau-Craon a chargé Rémy Le Fur de mettre aux enchères le 15 juin prochain à Drouot 40 objets de valeur de la famille. Parmi ceux-ci on compte une épée de Grand Ecuyer de Lorraine qui fut réalisée pour le prince Marc de Beauvaun (1679-1754) ou encore des candélabres en bronze ciselé, doré et patiné. (merci à Corsica et Anne P.)
Philippe gain d'enquin
4 mai 2015 @ 07:21
énième hémorragie d’un patrimoine familial… Après la demeure anglaise, une autre raison de s’émouvoir!
flabemont8
4 mai 2015 @ 14:09
D’autant plus , cher PGE , que je vais souvent visiter ce château , situé non loin de chez moi , et qui présente , outre les opéras , des expositions intéressantes chaque été . Je vois très bien de quel objet exceptionnel il s’agit …Pourvu que le musée de Nancy puisse le racheter !
Lisabé
4 mai 2015 @ 07:55
La vie de château a certainement son prix.Quand on voit déjà les frais qu’occasionne une maison ordinaire…Une bien belle demeure qu’Haroué…
flabemont8
4 mai 2015 @ 14:14
Œuvre de Boffrand , tout comme le château de Lunéville .
Francine du Canada
4 mai 2015 @ 15:48
Moi je déteste les châteaux qui ont les « pieds dans l’eau »; c’est viscéral! FdC
flabemont8
4 mai 2015 @ 22:18
Peut-être, Francine , mais ce château présente un caractère exceptionnel : l’ensemble a été construit par Boffrand , mais il a conservé des tours et douves d’un premier château , défensif ( château-fort ).
Gérard
5 mai 2015 @ 04:55
Et pourtant les mille îles et leurs belles demeures…
Pierre-Yves
4 mai 2015 @ 08:32
Ce n’est sans doute pas ce qu’on préfèrerait faire mais on en comprend la nécessité.
septentrion
4 mai 2015 @ 11:55
Le Qatar va t’il se porter acquéreur?
Jean Pierre
4 mai 2015 @ 19:33
Après le roi de l’étain, les rois du pétrole alors pour les Beauvau.
septentrion
4 mai 2015 @ 11:56
ou un milliardaire chinois?
cary
4 mai 2015 @ 12:52
J ‘ admire ces familles qui luttent durement , voire se sacrifient pour la sauvegarde du patrimoine.
C ‘ est triste de voir ces demeures céder à des étrangers, ou devenir des établissements d » accueil pour délinquants etc….
Trop d ‘ impôts , trop de charges ,
spotlostie62
5 mai 2015 @ 23:08
Il ne s’agit pas d’impôts mais de travaux à entreprendre !! La propriétaire ne peut-elle pas bénéficier d’une aide des monuments historiques car son château- que j’ai visité il y a 3 ans – doit être classé par cet organisme …
Nicole C 34
4 mai 2015 @ 15:08
Ils sont comme tous le monde, étranglés par le poids des impôts,difficile de garder un bien de famille en France,pour faire face , ils sont dans l’obligation de vendre certaines pièces pour faire face aux dépenses .
C’est un magnifique château,il y a une collection de maisons de poupées magnifiques,si vous passez en Lorraine, je vous recommande d’y faire une visite.
Trianon
4 mai 2015 @ 16:52
Je connais très bien les lieux, c’est un énorme chateau! Je ne suis donc pas étonnée que l’entretien nécessite des sacrifices ..
aubert
4 mai 2015 @ 18:01
des candélabres pour sauver le château d’un grand nom éteint.
Gérard
5 mai 2015 @ 04:58
Le nom sera relevé par le petit-fils du dernier prince mais pas le titre…
moine eric
4 mai 2015 @ 20:42
Il n’y a pas d’héritier pour le titre de Prince de Beauvau-Craon ? …..
Eric .
Gérard
5 mai 2015 @ 12:04
Marc de Beauvau-Craon, né à Paris le 3 février 1921, mort au château d’Haroué le 21 novembre 1982, président de l’association La Demeure historique, fut le 7e et dernier prince de Beauvau-Craon et du Saint-Empire. Le titre ne peut se transmettre qu’en ligne masculine.
Le prince avait épousé en premières noces en 1952 doña María Christina Patiño y Borbón, fille du célèbre milliardaire bolivien Anténor Patiño y Rodriguez, dit le
« roi de l’étain », et de María Cristina de Borbón y Bosch-Labrús (1913-2002), 3ème duchesse de Durcal, grande d’Espagne, de la branche de l’infant Sébastien de Bourbon. Le divorce des Patiño fit jurisprudence.
La princesse, née à Madrid en 1932, qui a vocation à être aujourd’hui la 4ème duchesse de Durcal. Ils eurent deux filles et divorcèrent en 1958. Elle se remaria successivement avec Ernest Schneider, puis après divorce avec Kristo Kurteff, dont elle a également divorcé.
Le prince se remaria en 1972 après sentence de nullité canonique, avec Laure du Temple de Rougemont, fille du général Jean-Louis du Temple de Rougemont, ancienne présidente de Sotheby’s France, qui était de 20 ans sa cadette et n’eut pas d’enfant.
De la première union du prince de Beauvau sont nées deux filles :
1. Marie Isabelle, dite Minnie, née en 1953, qui a épousé Duncan Hugh McLaren en 1978, divorça en 1986, et se remaria avec l’argentin Javier Botana Conde, né en 1949, neveu du journaliste Natalio Félix Botana Miralles, d’une famille de propriétaires terriens uruguayens et argentins, venue de Galice à Montevideo en 1783,
2. Diane, née en 1955, divorcée du marocain Ahmed Mohamadialal, né en 1952, l’intellectuel un peu révolutionnaire grand ami de Bernard-Henri Lévy. Diane et Ahmed ont eu un fils Yunes, né en 1980, qui a été autorisé par décret en 1997 à s’appeler Yunes de Beauvau.
Minnie sera l’héritière du duché de Durcal et sa fille après elle.
En effet elle a eu deux enfants : Victoria Botana de Beauvau-Craon, née en 1986 à Londres, qui travaille à Londres dans la communication, et Sebastian-Marc Botana de Beauvau-Craon, né en 1987 à Londres, qui est cadre dans une banque de Genève.
Marc de Beauvau était le fils de Charles-Louis, 6ème prince de Beauvau (1878-1942), lequel avait été amoureux de la princesse Bibesco, née Marthe Lahovary, le célèbre écrivain, qu’il ne put épouser car elle aurait dû divorcer, ce qui aurait été possible car elle était orthodoxe, mais ce qui n’aurait pas été admis dans la bonne société française. Il épousa donc en 1920 Mary Grace Gregorini (1896-1970) qui lui donna son fils Marc. Marthe plus tard se convertit au catholicisme.
Il n’y a plus d’autre branche dans cette famille de Beauvau.
Gérard
8 mai 2015 @ 18:55
Cristina Patiño y Borbón a bien relevé le titre de duchesse de Durcal (Bulletin officiel 29 mai 2003).
Caroline
4 mai 2015 @ 21:53
Très dommage!!!
vieillebranche
10 juin 2015 @ 20:08
passionnant! merci beaucoup. j’espère pouvoir me mêler au public lors de l’exposition à Drouot. Dommage aussi que les titres français ne puissent être relevés par les femmes à la différence de la pratique en Espagne.
vieillebranche
15 juin 2015 @ 20:35
Vente intéressante à suivre, mais hélas pour la princesse très décevante! pour le niveau des enchères.. je n’avais pas prévu d’acheter mais j’ai été très tentée par tableaux et pendules ( au prix ridicule!) L’épée elle même n’a pas été acquise car l’enchère était trop faible! Je fais partie de ceux qui ont applaudi à la lecture de la lettre de la princesse qui retirait de la vente les objets que l’Etat contraignait à demeurer en France. c’est vraiment la quadrature de cercle!
françois
23 mars 2019 @ 19:51
Mais qu’attendent ces purs nobles Français pour ouvrir (j’ai oublié le terme exacte) une cagnotte en ligne ,qui a rapporté en quelques instant 45000€ a un homme violent qui a frappé 2 policiers.
Cette cause,est bien plus noble que celle de ce boxeur violent.
Les divers monuments ,châteaux et autres font parties du patrimoine de la France, ainsi que la Noblesse. Il reste aussi M Stéphane Berg