C’est une information dévoilée par le Figaro, fin 2019, Sotheby’s mettra aux enchères le contenu de l’hôtel particulier dans le 8ème arrondissement du comte et de la comtesse de Ribes. La vente aura lieu à la galerie Charpentier à Paris. (merci à Anne -Copyright photo : Sotheby’s)
GUY
27 juin 2019 @ 05:50
C’est toute une époque qui continue de disparaître
Jacqueline de Ribes est ,la dernière de toutes les grandes dames élégantes qui , par sa présence, et sa grande classe, rehaussait l’éclat de la vie Parisienne et des soirs de galas
Que reste t’il, ? les autres sont toutes mortes et la relève est moins brillante…
Muscate-Valeska de Lisabé
27 juin 2019 @ 08:29
Vous avez raison,Guy…c’est la fin d’une époque. Mais elles sont toutes appelées à finir un jour.
Quant à ce mobilier…il affolerait mon mari collectionneur…moi non.Nul doute que ces pièces d’exception ne seront pas perdues pour tout le monde,d’ici ou…plutôt d’ailleurs🙄😑.
GUY
28 juin 2019 @ 06:00
Et oui Muscate, tout a une fin, même pour nous aussi
Mais je reste nostalgique en revoyant toutes ces belles dames qui ont émerveillés mes yeux de jeune homme qui avait le privilège de les admirer de prés.
Cette époque est révolue, dés le départ de Grace, puis la Bégum, Soraya, la comtesse de Paris, Claude Pompidou, Ghislaine de Polignac, Sao Schlumberger, Suzy Volterra, Jacqueline Delubac, Ludmila Tcherina Marie Héléne de Rothschild, Héléne Rochas, Bettina , la duchesse de la Rochefoucauld et bien d’autres icônes de l’élégance, sans oublier Dalida et Anna Piaggi dans son style trés particulier !
Muscate-Valeska de Lisabé
30 juin 2019 @ 09:01
Ma préférée entre toutes sera toujours Dalida,pour les émotions qu’elle m’offre toujours en écoutant sa voix,pour ses failles dans sa personnalité et son courage à tenter de les surmonter…je dis bien tenter,puisqu’elle a abrégé sa destiné… »À sa manière »,comme elle l’avait prédit.
Je vous envie de l’avoir approchée,cher Guy.
GUY
1 juillet 2019 @ 08:37
Chére Muscate, je ne compte pas les fois ou j’ai pu voir Dalida, tant sur scéne qu’aux émissions de radio etc..,et a plusieurs reprises
je me suis trouvé seul avec elle, je me suis même fait engueuler une fois ou la diva était mal lunée, mais ce n’était pas bien grave !
Sa tombe est toujours la plus fleurie du cimetière Montmartre et c’est regrettable que son frère ait vendu sa maison au lieu d’en faire un musée.
Jean Pierre
27 juin 2019 @ 08:35
Je l’ai même vu rehausser par sa présence une file d’attente du Phantom Manor de Disneyland à Anaheim.
Elle était royale.
Auberi
27 juin 2019 @ 13:02
Oui Guy. Bien d’accord avec vous sur l’élégance exceptionnelle de cette femme, facile avec son cou de cygne que la nature lui avait donné mais bon, elle avait peut-être une vertèbre cervicale en plus, facile.
Sans rire, aucune ne peut rivaliser avec elle, défunte connue ou en vie. Élégance-féminité-classe incarnées. Une fin de race
framboiz 07
28 juin 2019 @ 00:43
La Princesse Barbara de Liechstenstein ,qui n’est plus parisienne.Hélas !
Laurent
28 juin 2019 @ 16:47
Madame de Ribes n’hesitait pas à créer une entreprise et à déposer le bilan en laissant des dettes
J’y ai eu droit
Quand on voit son mobilier elle aurait pu éviter cela
Une grande dame certainement pas
bételgeuse70
27 juin 2019 @ 06:51
Le contenu, soit. Mais sait-on ce que devient l’hôtel lui-même ? L’endroit semble superbe.
GUY
27 juin 2019 @ 13:25
L’hôtel particulier se situe Rue de la Bienfaisance, entre l’église Saint Augustin et le parc Monceau., pour les lecteurs Parisiens.
bételgeuse70
28 juin 2019 @ 06:53
Cours-y vite, cours-y vite… juste pour le souvenir.
Philibert
27 juin 2019 @ 16:17
Si cet hôtel est ainsi vidé de son contenu, je me dis que l’hôtel lui-même sera bientôt vendu, puis démoli pour faire place à un grand immeuble très rentable.
J’espère me tromper, mais j’en doute…
berton
27 juin 2019 @ 07:08
QuellEt tristesse .
Robespierre
27 juin 2019 @ 08:44
oui, ça a quelque chose de triste. Ont-ils des enfants ? Disperser ce beau mobilier, c’est souvent pour récupérer de l’argent, parfois pour payer des frais de succession. J’aimerais voir de photos du catalogue s’il y en a un.
Leonor
27 juin 2019 @ 07:50
Intéressant de voir côte à côte sur le site la photo de la reine Mathilde en action en Afrique auprès d’enfants démunis, et cette photo d’un intérieur d’une richesse insensée.
Dans la tombe, on n’emporte pas ce qu’on a amassé. On n’emporte que ce qu’on a donné.
aubépine
27 juin 2019 @ 09:04
Quelle magnificence , quelle finesse et quel goût que cet hôtel de Jacqueline de Ribes, qui fut amie avec toutes ces grandes familles ,Rothschild ,baron de Rédé, duc de Windsor , société passée qui maintenant semble hors du temps !…..
Laurent
28 juin 2019 @ 16:51
Société de gens hors du monde réel
Les Windsor représentaient à eux seuls le vide intersidéral de leur existence
Il n’est pas nécessaire de vivre dans une telle débauche de luxe pour être élégant
Francois
27 juin 2019 @ 09:06
Quelle nouvelle terrible
Les Ribes etaient les derniers à avoir gardé
cet art de vivre Francais
Intérieur d’un goût exquis et absolu
Ce n’est pas un probleme financier qui pousse à cette vente
Donc c’est un départ où tout simplement personne ne veut
de ce contenu après ….
Peut être aussi tout cela ne sert plus de rien étant donné que
notre monde en est où il en est
Mais quelle tristesse !!
Vitabel
27 juin 2019 @ 09:44
Je ne trouve pas cela si triste, on ne fait que passer et cela est valable pour tout le monde même pour cette élégante dame.
Claude
27 juin 2019 @ 10:32
La rue François 1er ne sera plus la même.
Il y a peu, Jacqueline organisait une exposition des robes qu’elle avait conçues à la demande d’un grand musée de New York.
Née Bonnin de la Bonninière de Beaumont, elle était l’une des héritières de la banque Rivaud qui sombra alors que le comte, accompagné de Vincent Bolloré pour une chasse au tigre en Birmanie, ne pouvait être joint…
Un vrai roman!
Charlotte
28 juin 2019 @ 09:19
Eh oui : qui va à la chasse perd sa place !
Corsica
28 juin 2019 @ 17:27
Charlotte, merci pour l’éclat de rire déclenché par votre excellente répartie. Bon week end.
L'Alsacienne
28 juin 2019 @ 19:05
Le père de la comtesse de Ribes était le comte Jean de Beaumont.
Amateur de chasse, il conviait ses invités, dont le président Giscard d’Estaing, à Diebolsheim (Alsace) dans sa propriété.
Je ne sais à qui appartient cette demeure aujourd’hui.
Robespierre
28 juin 2019 @ 11:30
Est-elle morte riche ou ruinée ?
septentrion
29 juin 2019 @ 20:24
Robespierre,
Il me semble qu’elle n’est pas morte, en revanche celle qui est ruinée c’est la comtesse Micheline de Rivaud de la Raffinière.
Annmaule
27 juin 2019 @ 10:34
Jacquelune de Ribes…quelle grande dame, elle m intimidait beaucoup quand je feuilletais le « jours de france » qui arrivait a la maison toutes les semaines…
Cette elegance hautaine et froide,cette ligne impeccable, ce sourire rare elle etait iconique sous son casque de cheveux noirs…et pourtant ceux qui l ont connu parlaient d une personne delicieuse…
particule
27 juin 2019 @ 10:42
La vicomtesse de Ribes … une hôtesse, hors de pair, cultivée, distinguée, élégante aec classe … et ce patrimoine fabuleux éparpillé dans les pays arabes ou en Chine c’est un crève -coeur pour les français.
Corsica
28 juin 2019 @ 08:56
Pour moi ce n’est pas un crève-cœur car chacun est libre de faire ce qu’il veut de ses biens et rien n’est immuable. L’ébénisterie et l’art français ont produit des merveilles mais ce n’est pas l’apanage de notre seul pays pas plus qu’il ne l’est de la civilisation occidentale. Je m’intéresse de près à l’art asiatique et je peux vous assurer que des pays comme la Chine ou le Japon ont eux aussi produit des merveilles tout comme les arabes d’Al-Andalus que je remercie chaque fois que je reste saisie devant l’Alhambra de Grenade où la Grande Mosquée de Cordoue. Ce qui veut dire que les personnes capables d’apprécier la beauté et l’éventuelle exception des objets et meubles dispersés lors de cette vente existent dans tous les pays. Dans le monde, l’amour de la beauté est aussi répandu que l’inculture de gougnafiers qui n’ont pour eux que l’argent. Pas besoin d’être Chinois ou arabes pour cela.
Danielle
27 juin 2019 @ 10:52
C’est bien triste de voir tout ce mobilier vendu.
Françoise2
27 juin 2019 @ 11:01
Quels sont les héritiers? une époque qui se termine celle des grandes dames avec une classe folle il ne reste plus grand chose qui ressemble à ces dames magnifiques
guizmo
27 juin 2019 @ 11:11
Quel dommage ! Toute la vie de cette grande Dame être dispersée.
GUY
28 juin 2019 @ 14:03
Ce fut pareil pour Soraya, mais aprés son décés , tous ,ses biens exposés a la galerie Drouot Montaigne, avant la vente, la rolls sur le trottoir, on pouvait même toucher ses robes, et j’en avais vu certaines sur elle !
Quelle tristesse , et pour moi ce sera pareil, en moins grandiose ! on laisse tout.
chicarde
27 juin 2019 @ 11:24
Une de plus belles photos de l’élégantissime Comtesse, dans une très luxueuse robe, magnifiquement coiffée, portant de sublimes b.o. : voir http://www.noblesseetroyautes.com/?s=ribes+ (et 52 commentaires) !
chicarde
30 juin 2019 @ 06:58
Il s’agit de cette photo-ci, respirant beauté, élégance et luxe raffiné : http://www.noblesseetroyautes.com/exposition-jacqueline-de-ribes-the-art-of-style/ !
Zeugma
27 juin 2019 @ 11:28
A l’occasion de la vente Robert Zellinger de Balkany, une de nos honorables correspondantes avait affirmé que le style de la somptueuse collection de meubles et objets du défunt traduisait le « mauvais goût d’un mec sans ancêtre » (sic).
Ce commentaire ne pourra pas être réitéré en l’occurrence puisque les Ribes ont des ancêtres.
Bon, ils n’étaient pas aux croisades.
Leur anoblissement trouve ses origines dans une charge de secrétaire du roi au dix-huitième siècle. La position fut confirmée par une lettre patente sous la Restauration. Ils sont membres de l’ANF.
La comtesse de Ribes est une femme très élégante. Le mot est faible.
Ses dîners réunissaient (J’utilise peut-être le passé à tort.) le Tout-Paris, y compris le Tout-Paris de la politique.
JAY
27 juin 2019 @ 12:25
Il faut tourner les pages du passer
La Comtesse, veuve, doit avoir envie de changer de décors et faciliter la succession…
Philippe Gain d'Enquin
27 juin 2019 @ 12:35
Quelle Ho’ribes nouvelle…
Ghislaine-Perrynn
1 juillet 2019 @ 08:18
Loll en tous les cas vous n’avez pas besoin de ribes negrum pour booster vos neurones !
Anna 1
27 juin 2019 @ 13:19
Elle a 2 enfants, mais pour les trouver sur internet, parcours du combattant, sa fille habiterait dans le 8e arrondissement bd Malesherbes 35. Serait ce le même immeuble ? En tout cas ils sont très discrets. J’ai lu qie le comte avait versé 30 000 000 €de caution en 2001 pour 2 procès. Notamment pour blanchiment d’argent mais il s’en est sorti. Est-ce exact ? N’empêche que la comtesse à reçu par après la Legion d’honneur
Kaiserin
28 juin 2019 @ 16:02
On peut avoir son numéro de téléphone ? C’est effarant de ne pas laisser les gens à leur anonymat
Elvira
28 juin 2019 @ 16:58
Anna 1 : s’ils sont très discrets, on ne peut pas en dire autant de vous…aimeriez-vous qu’un ou une inconnue fasse de même pour vous, sur le net ?
COLETTE C.
27 juin 2019 @ 14:10
Pas d’héritiers ?
alobo
28 juin 2019 @ 10:00
Si, Jean né en 1952, et Elisabeth 1949 qui deviendra madame Franck van der Kemp.
Baboula
30 juin 2019 @ 10:52
Le fils de Gérald van der Kemp le « sauveur « de Versailles ,entre autres.
spotlostie
27 juin 2019 @ 22:17
Et qui bénéficiera du produit de la vente ? Leurs héritiers ou une association caritative …Ou plusieurs ??
Caroline
27 juin 2019 @ 22:57
Trop dommage ! Que les musées achètent le mobilier de l’ hôtel des Ribes ! Ou qu’ on crée un musée Ribes comme celui des Camondo !
Charlanges
28 juin 2019 @ 06:55
La vicomtesse de Ribes a deux enfants :
– Elisabeth (née en 1949), divorcée de Franck Van der Kemp (fils de l’ancien conservateur en chef du musée national de Versailles et des Trianons). Leur fille unique, Alix, a épousé le comte Pierre de La Rochefoucauld et a trois enfants : Jacques-Olivier, Philippe et Isabeau.
– Jean, 7ème vicomte de Ribes (né en 1952), énarque. Après un bref mariage avec la journaliste Caroline Pigozzi (spécialiste du Vatican), il a épousé en secondes noces Isabelle du Luart de Montsaulnin, divorcée de Guy Allard et d’Hubert Segard. Ils ont deux fils, Edouard et Olivier de Ribes.
aubert
28 juin 2019 @ 10:02
Ribes et Rivaud sont nobles sans grand éclat ni ancienneté. Bonnin de La Bonninière de Beaumont est ancien et plus distingué.
Le comte et la comtesse de Ribes ont eu deux enfants:
Elisabeth mariée, divorcée, à Frank Van der Kemp, fils du conservateur de Versailles
Jean marié, divorcé, à Caroline Pigozzi, journaliste, spécialiste du Vatican fille d’Henri Pigozzi fondateur de Simca. Elle a été mariée en premières noces à Hubert Balzan.
Baseden
1 mars 2022 @ 15:56
Humbert Balsan petite coquille !
mary 71
28 juin 2019 @ 11:19
je ne pense pas me tromper mais je crois que la comtesse est encore en vie .
Martine
28 juin 2019 @ 13:04
Le beau père de sa fille Elisabeth a été conservateur à Versailles et c est lui qui mena à bien la restauration de Giverny
Anna 1
29 juin 2019 @ 12:49
A Kaiserin et Elvira,
Cette dame, entrepreneur, a toutes ses coordonnées dans le Kompass et donc au vu et su du monde des entreprises, en conséquence pas d’indiscretion de ma part. Je n’ai pas parlé de son frère, il serait châtelain, tout le monde saurait où il habite 😊. Lorsque j’écris « discrets » cela sous entend qu’apparemment ces enfants ne sont pas comme leurs parents : vivre sur le devant de la scène parisienne. En ce qui concerne la curiosité, parlons, il suffit de lire les questions ici même et plus tard nous saurons combien cette vente aura rapporté aux héritiers et là cela ne regarde absolument personne.
Elvira
29 juin 2019 @ 17:07
Oui, mary 71, la Comtesse est tjours envie.
Ghislaine-Perrynn
30 juin 2019 @ 16:38
Etre une lumière ne nécessite pas forcément d’être bien née .
J’en veux pour preuve Lucky mannequin célèbre de Dior , à peu près dans le même temps que Bettina née à Laval .
Melle Daouphars (deux vies en breton , c’est étonnant car cela a été le cas ) est née dans un petit village près de Guiscriff (56) dans une famille très modeste de 7 enfants
Elle possédait ce charme asiatique tellement bien défini par Gauguin et comme bien des bretons de cette époque elle partit à Paris pour survivre .
Mariéeà 19 ans , elle intégra Dior par ce minois un peu à la pascale Petit , reine du petit écran (Les Tricheurs)
Elle devint la vedette incontestée de C. Dior .
Elle mourut à 43 ans d’un cancer .
Magnifique femme d’une élégance rarissime .