A Paris, le 30 juin 2020, lors d’une vente de souvenirs historiques, Maître Mayeul de La Hamayde, assisté de l’expert Maxime Charron, a vendu aux enchères un panache de plumes appelé plumet provenant de la coiffe du Général Bonaparte lors de la bataille de Rivoli les 13 et 14 janvier 1797.
Une étiquette manuscrite d’époque au dos du cadre raconte que
Bonaparte a remis ce panache à
Joséphine lors de leurs retrouvailles et que celle-ci l’aurait ensuite donné à l’envoyé de la
Duchesse de Saxe-Cobourg en octobre 1799 qui souhaitait une relique du
futur empereur.
Ce précieux plumet, estimé entre 3.000 € et 5.000 €, a été adjugé 10.140 € frais de vente compris. (Photo Étude Millon)
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Mary
3 juillet 2020 @ 07:47
Il aurait été plus à sa place dans un musée, ou plus convaincant.
aubepine
3 juillet 2020 @ 08:39
Précieux souvenir de celui qui n’était pas encore empereur !
Pierre-Yves
3 juillet 2020 @ 10:41
Ah, si la Grande-Duchesse de Gérolstein avait connu Bonaparte !
Ah que j’aime les militaires
leur uniforme coquet,
leur moustache et leur plumet !
Ah que j’aime les militaires,
leur air vainqueur, leur manières
En eux, tout me plait.
Dehdouh
3 juillet 2020 @ 12:29
Ave ceasar DD
Charles
3 juillet 2020 @ 10:48
Belle pièce historique, bravo à l’acquereur pour son achat.
Gérard
3 juillet 2020 @ 11:46
Il s’agit donc d’un fragment de la coiffe du général Bonaparte utilisé à la bataille de Rivoli (1797) composé de plumes tricolores nouées et enfilées dans un cadre (H. 17 x L. 10 cm.).
L’étiquette manuscrite au dos précise : « Fragment du panache de Bonaparte à la bataille de Rivoli 14 janvier 1797 (anciennement 1796 avec le 6 transformé en 7) obtenu en octobre 1799 de Mr. de la Lévade (?) qui avait obtenu le panache entier de Mad(ame). Bonaparte [Joséphine. Dans la soirée du 9 mars 1796, Joséphine et Napoléon se mariaient civilement à l’hôtel de Mondragon à Paris] à laquelle il avait été chargé de demander quelque chose qui eut appartenu au Général, alors en Égypte (…), de la part de la Duchesse de Saxe-Gotha [Charlotte de Saxe-Meiningen (1751-1827), duchesse consort de Saxe-Gotha-Altenbourg]. Bonaparte l’avait donné à sa femme revenant de la bataille, comme témoignage de ce qu’il regardait (…) ».
La bataille de Rivoli eut lieu les 13 et 14 janvier 1797, elle semblait gagnée par les Autrichiens quant accourut à marche forcée la division de Masséna. Les Français se reprirent et le 15 la bataille était gagnée. Le 14, le cheval de Bonaparte fut tué et un officier d’état-major lui céda le sien, c’est la scène que représente un tableau de Philippoteaux en 1844. Bonaparte, en tant que général en chef, portait le bicorne de général bordé d’un galon doré avec une ganse également dorée qui supportait une cocarde en aile de papillon. Sa coiffe était surmontée d’un panache de plumes ou « plumet » composé de huit plumes tricolores, dont trois d’autruche rouges, tel qu’on le voit sur le tableau illustrant la Bataille des Pyramides (21 juillet 1798), par le baron Gros. Il est possible que Bonaparte ait perdu son panache et qu’on l’ait ramassé puis rendu. L’histoire racontée au dos du cadre du panache nous apprend que Bonaparte aurait remis ce panache à Joséphine vraisemblablement lors de leurs retrouvailles à Bologne le 24 février 1797, et que celle-ci l’aurait ensuite donné à l’envoyé de la duchesse de Saxe-Cobourg en octobre 1799, celle-ci souhaitant une relique du futur empereur des Français. Le plumet fut conservé dans une collection particulière depuis sans jamais apparaître sur le marché.
luigi
3 juillet 2020 @ 17:22
Merci pour la précision, Gérard.
ciboulette
3 juillet 2020 @ 12:25
Je pense comme Mary que ce plumet avait davantage sa place dans un musée .
Gérard
3 juillet 2020 @ 12:45
La princesse Charlotte de Saxe-Meiningen, née en 1751, mourut en 1827 à Gênes.
Elle était l’aînée des enfants d’Anton Ulrich duc de Saxe-Meiningen et de sa deuxième épouse la landgravine Charlotte Amalie de Hesse-Philippsthal.
Elle épousa le prince héréditaire Ernest de Saxe-Cobourg-Altenbourg qui était le fils et héritier de Frédéric III auquel il succéda, et de son épouse Louise Dorothea de Saxe-Meiningen .
Le duc et la duchesse étaient extrêmement cultivés et celle-ci était une protectrice de l’astronomie en particulier. Après la mort de son mari elle préféra quitter le duché en raison de tensions avec son deuxième fils Auguste qui avait succédé à son père.
Elle parcourut l’Europe avec l’astronome de la Cour Franz Xaver baron von Zach (1757-1832).
Elle passa plusieurs années à Marseille puis à Gênes où elle mourut donc en 1827.
L’observatoire de Marseille était réputé et von Zach en février 1808 y observa pour la première fois le massif du Canigou à 250 km ce qui ne peut se produire que deux fois par an par réfraction de la lumière, et avec son ami Antoine Joseph Reboul, le proviseur du Lycée impérial, futur Lycée Thiers, il installa un observatoire au lycée.
Danielle
3 juillet 2020 @ 15:46
Un musée aurait pu acquérir ce plumet.
FloV
3 juillet 2020 @ 18:19
Un achat de PJ Chalençon peut-être ?
Clémentine/Lola 1
4 juillet 2020 @ 11:22
Il n’a plus d’argent ???? sa mère a dû lui envoyer un mandat durant le confinement pour survivre…et France 2 l’a viré…pour avoir posé joyeusement auprès de Dieudonné ! (ce n’est pas Voici), c’est lui qui est venu à la TV le dire…et en pleurant en plus…
Gérard
3 juillet 2020 @ 19:13
La princesse Charlotte de Saxe-Meiningen née en 1751 mourut à Gênes en 1827.
Elle était l’aînée des enfants d’Anton Ulrich duc de Saxe-Meiningen et de sa deuxième épouse la landgravine Charlotte Amalie de Hesse-Philippsthal.
Elle épousa le prince héréditaire Ernest de Saxe-Cobourg-Altenbourg qui était le fils et héritier du duc Frederic III auquel il succéda et de son épouse Louise Dorothea de Saxe-Meiningen.
Le duc et la duchesse étaient extrêmement cultivés et celle-ci était une protectrice de l’astronomie en particulier.
Après la mort de son mari elle préféra quitter le duché en raison de tensions avec son deuxième fils Auguste qui avait succédé à son père.
Elle parcourut l’Europe avec l’astronome de la Cour Franz Xaver baron von Zach (1757-1832).
Elle passa plusieurs années à Marseille puis à Gênes où elle mourut donc en 1827.
L’observatoire de Marseille était réputé et von Zach en février 1808 observa pour la première fois le massif du Canigou à 250 km ce qui ne peut se produire que deux fois par an par réfraction de la lumière, et avec son ami Antoine Joseph Reboul, le proviseur du Lycée impérial, futur Lycée Thiers, il installa un observatoire au lycée.
Albane
4 juillet 2020 @ 21:02
La duchesse de Saxe-Cobourg ne devait pas être la seule à réclamer un souvenir de Napoléon Bonaparte. Sait-on si elle a dû acheter le panache ou si Joséphine de Beauharnais lui en a fait gracieusement cadeau ? Je pencherais pour la deuxième solution.