Maître Osenat, commissaire-priseur à Fontainebleau, va vendre aux enchères le dimanche 15 novembre un important pendentif, pouvant faire broche, offert en 1848 par le comte et la comtesse de Chambord à la comtesse Louis de Bourmont, à l’occasion du baptême de son fils ainé, Dieudonné, filleul du comte de Chambord.
Ce précieux pendentif se compose d’une émeraude facettée de 15 carats de taille rectangulaire à pans coupés entourée de 16 diamants. Il proviendrait de la Duchesse de Berry, mère du Comte de Chambord, ainsi que des boucles d’oreilles furent offerts par le prince à la mère de son filleul, la comtesse Louis de Bourmont née Marie Anne de Crespat , belle-fille du Maréchal de Bourmont, lui même fidèle royaliste proche de la Duchesse de Berry. Les boucles d’oreilles sont aujourd’hui encore la propriété des descendants de la comtesse de Bourmont.
Ce pendentif est estimé entre 25.000€ et 35.000€ par l’étude Osenat. (Merci à Charles – Copyright photo : DR)
Philippe gaind'enquin
7 novembre 2015 @ 10:02
Un rève : et si nos amis du blog, attachés audit prince, se cotisaient pour l’offrir à SMTC, Louis XX ?
Charles
7 novembre 2015 @ 10:25
Ce joyau pourrait également rejoindre le patrimoine du descendant direct de la Duchesse de Berry, première propriétaire de ce pendentif, c’est à dire le Duc de Vendôme afin de l’offrir à la princesse Philomena, qu’en pensez-vous?
Baia
7 novembre 2015 @ 15:15
Jamais !
Cosmo
7 novembre 2015 @ 18:03
Quelle réponse ! Venue du fond du coeur.
ML
7 novembre 2015 @ 19:28
Il n’y aurait pas de quoi ,pourtant ,de s’offrir une crise cardiaque à ce sujet . Et,je préfère qu’elle soit portée par la duchesse que par une princesse du Qatar !
bianca
8 novembre 2015 @ 14:04
Je ne suis pas fan de la famille d’Orléans, mais en effet je préférerai voir sur bijou suspendu au cou de la jeune Duchesse Philoména !
En espérant que son époux aurait la générosité de lui offrir une très belle robe du soir…Cette jeune femme serait magnifique !
bianca
8 novembre 2015 @ 14:05
Excuses :Je préférerai voir CE bijou…
FILOSIN
7 novembre 2015 @ 19:26
Je n’en pense rien bien sûr!
Philippe gaind'enquin
7 novembre 2015 @ 21:33
Cher Charles : « j’agrée « !!! Vous n’en doutiez pas, j’espère. Amicalement vôtre, Philippe.
Charles
8 novembre 2015 @ 12:04
Amicalement et Royalement vôtre.
Charles
Nemausus
7 novembre 2015 @ 11:34
Je préfère laisser ce genre d’action « concrète » puérile (cf statuette de St-Louis) et sans grand intérêt aux Orléans….encore qu’ils sont plutôt du genre à vendre qu’à acheter !
Gérard
7 novembre 2015 @ 15:06
Je vois mal en quoi honorer Saint-Louis en France et dans une église est puéril. On va de surprise en surprise avec les prétendus légitimistes.
Nemausus
8 novembre 2015 @ 09:20
Si Gérard était plus fin il aurait remarqué que mon message sur l’action « concrète » était une réponse au message d’Hélène sur l’article de la statuette !
Gérard
8 novembre 2015 @ 13:35
Ah il faut être fin pour vous comprendre Nemausus ! Je me disais aussi.
Alain Golliot
7 novembre 2015 @ 12:22
Louis n’a qu’à demander à M M, dont la famille a les moyens…et laisser les usagers s’offrir à elles-mêmes les beaux bijoux présentés par Régine…n’est-il pas ?
Zeugma
7 novembre 2015 @ 12:50
Vous accréditez l’idée que la branche espagnole des Bourbon est l’héritière du comte de Chambord.
Il est souvent difficile de comprendre votre prose ironique et alambiquée mais je pensais que vous souteniez les Orléans.
Charles
7 novembre 2015 @ 14:02
Philippe plaisante bien entendu !
Comment un membre non dynaste de la Maison d’Espagne pourrait prétendre au trône d’Hugues Capet et de Saint Louis?
Seuls quelques dissidents monarchistes défendent cette thèse indéfendable puisque fantaisiste et sans aucun fondement.
Bien à vous
Charles
LPJ
7 novembre 2015 @ 18:13
Peu m’importe pour ma part qui peut prétendre aujourd’hui au trône d’Hugues Capet. Laissons donc Bourbon et Orléans et leurs maigres « troupes » se déchirer !
Par contre je ne peux, Charles, vous laisser dire une contre-vérité. Ce n’est pas parce que l’on ait pas dynaste dans un royaume qu’on ne peut l’être dans l’autre. Chaque royaume a en effet ses règles propres. Celui d’Espagne a pendant longtemps considéré que les mariages devaient être égaux. Emanuela de Dampierre, bien que noble, fit perdre à son époux et à leur descendance tous droits à la couronne espagnole (ce qui finalement arrangeait bien la famille royale puisque cela permettait d’écarter un prince handicapé !).
FILOSIN
7 novembre 2015 @ 19:30
http://www.viveleroy.fr/Plaidoirie-de-Jean-Foyer-defenseur,127
Voilà de la lecture pour vous qui semblez en avoir grand besoin..
ça devient lourd de devoir toujours remettre les pendules à l’heure comme si nous étions des Marie-Antoinette;-))
Gérard
8 novembre 2015 @ 13:36
Dieu ait l’âme de Jean Foyer et lui fasse découvrir l’amour du prochain.
Mayg
9 novembre 2015 @ 19:10
Et comment un prince issu d’une maison cadette peut t-il prétendre avoir plus de droit qu’un prince chez de la branche ainée ???!
Mayg
9 novembre 2015 @ 19:10
* chef
Gérard
7 novembre 2015 @ 15:07
Je pense en effet que c’était ironique sous la plume de Philippe…
Philippe gaind'enquin
7 novembre 2015 @ 21:35
Tous les deux, m’avez compris !!! Quand l’on fait dire ce que l’on veut à « SMTC »… A vous deux, Philippe.
Zeugma
7 novembre 2015 @ 10:04
Selon mes modestes sources, la noblesse de la famille de Ghaisne de Bourmont fut confirmée sous Louis XIV. (ANF 1946).
Dans mon vieux Bottin, ils occupent les deux tiers d’une colonne.
Francine du Canada
7 novembre 2015 @ 10:45
Et c’est à son sujet que Napoléon Bonaparte a dit « Bourmont fut une de mes erreurs ». J’ai vu beaucoup de choses sur la carrière militaire du comte Louis de Bourmont mais rien trouvé sur la comtesse. FdC
Antoine
7 novembre 2015 @ 10:14
Belle pièce. De nos jours, l’usage se maintient. Lors d’un baptême le parrain (autrefois le « compère » en milieu rural) est tenu de faire un cadeau – plus modeste que celui-ci – à la marraine (sa « commère »). Le hic c’est qu’ils étaient considérés comme unis par lien spirituel et ne pouvaient plus convoler entre eux s’ils en manifestaient ensuite l’intention.
FILOSIN
7 novembre 2015 @ 19:33
Tout à fait exact!
Vous pouvez vous lancer (mais peut-être est-ce déjà fait vu votre érudition en la matière) en généalogie..;-))
framboiz07
8 novembre 2015 @ 03:25
Pièce historique ,surtout , très belle couleur , à voir à la loupe, pour la ‘clarity ou clarté ‘& la 3ème griffe, côté droit ,mais pour les pièces historiques , c’est différent , c’est souvent la valeur , qu’on lui attribue …Je trouve la pierre moins pure , que les émeraudes de Liz Taylor, vues à Paris, avant la vente, pour le Sida , je crois .Mais ? les tailles ont évolué …
On ne sait pas ,ici , si j’ai bien compris , qui est la Marraine , qui a du être gâtée , elle- aussi .
J’ai été marraine plusieurs fois , avec des parrains , jeunes , étudiants , désargentés & ils devaient ignorer cette coutume …Serait- elle plus fréquente, dans l’Ouest de la France ?
Mahaut
7 novembre 2015 @ 10:38
Portant moi-même une émeraude, je peux vous dire que celle-ci est superbe!
FILOSIN
7 novembre 2015 @ 19:34
Quelle chance vous avez! Celle-ci me semble être un vert profond de Colombie qu’en dites-vous?
FILOSIN
7 novembre 2015 @ 19:38
Je crois que les enchères vont s’envoler!..Je serais curieux de savoir à quelle somme ce bijou merveilleux est parti.
SachaW
7 novembre 2015 @ 10:46
Magnifiques émeraude et diamants sur or jaune !
Photo de ce bijou particulièrement bien prise , de très près !
Ce serait un super-cadeau de Noel !
Des étoiles plein les yeux !
Charles
7 novembre 2015 @ 16:48
oui magnifique émeraude.
Jean Pierre
7 novembre 2015 @ 11:11
Quand je pense aux cadeaux que je fais à mes filleuls, je ne peux pas m’aligner.
Pierre-Yves
7 novembre 2015 @ 14:10
Moi itou. Mais je ne pense pas que les miens sauteraient de joie si leur parrain leur offrait une émeraude. Ils hésiteraient probablement entre le désappointement et la plus profonde perplexité. Leur mère, en revanche …
Alain Golliot
7 novembre 2015 @ 15:39
Pas vraiment la kdo pour un filleul…;-) à moins qu’il ne s’agisse de Paquets, mais vous êtes trop j’essaie et la.Louis 20 devrait produire l’ ADN
Alain Golliot
7 novembre 2015 @ 15:44
Oups. honni soit qui mal y pense…Le (la) kdo…Paquita.(paquets)…jeune (j’essaye)….j’ai honte de ne pas relire
Gérard
8 novembre 2015 @ 13:40
Là c’était un cadeau ni pour le filleul ni pour la commère mais pour la maman et Chambord avait des dizaines de filleuls et une grande fortune mais il avait une dette envers le maréchal qui avait sacrifié sa carrière pour la duchesse de Berry.
Pedibus
7 novembre 2015 @ 12:05
ils ont beau être en exil…les rois ne sont jamais dans la misère! alors ils peuvent avoir des caprices (le drapeau blanc…belle excuse pour rester tranquille!)
Danielle
7 novembre 2015 @ 12:34
Le duc de Vendôme ne pourrait pas offrir ce bijou à son épouse ? un très beau cadeau d’anniversaire.
Baia
7 novembre 2015 @ 15:19
Mais elle le porterait quand ce pendentif ! Elle ne sort jamais de Dreux et on ne la voit jamais dans les mariages ou fêtes du Gotha …
Cosmo
7 novembre 2015 @ 18:05
Mauvaise foi quand tu nous tiens !
Baia
8 novembre 2015 @ 08:31
Bon dimanche Cosmo !
Cosmo
8 novembre 2015 @ 11:44
Merci et à vous aussi, en espérant que l’idée sacrilège de Danielle ne gâche pas votre repas dominical.
Gérard
8 novembre 2015 @ 13:42
MM de B pourrait la porter aussi quand elle viendra à une messe en France.
Bon dimanche.
aramis
7 novembre 2015 @ 19:45
c’est vrai que le mariage du prince héritier du Luxembourg, par exemple, ce n’était pas un mariage du gotha…. selon Baia… qui a du boire de la piquette avant d’écrire…:)
Gérard
8 novembre 2015 @ 13:43
Trop peuple sans doute…
Baia
10 novembre 2015 @ 14:16
Chez les Orléans on ne dit pas peuple, on dit populace …
Baia
8 novembre 2015 @ 15:25
On se calme ! Je ne bois jamais de piquette Aramis ! Que du bon vin chez moi.
J’avoue que j’ai oublié la présence du couple Vendôme au mariage du prince héritier du Luxembourg ! Et pourtant je me souviens bien de sa tenue couleur bleu marine et son énorme capeline !
Mayg
9 novembre 2015 @ 19:14
Tenue bleu marine qui je me souviens ressemblait tellement à du noir qu’on n’avait l’impression qu’elle portait le deuil pour ce mariage.
Charles
9 novembre 2015 @ 17:23
Je suis également persuadé que la piquette a sa part de responsabilité dans les propos de Baia !
Baia
10 novembre 2015 @ 14:14
Que vous êtes sot Charles !
Mayg
9 novembre 2015 @ 19:22
Ce mariage date de 2012. Trois ans plus tard on ne peut pas dire qu’on a vu Philoména dans des réceptions au sein du gotha.
Charles
8 novembre 2015 @ 12:17
Vous ne savez décidément pas grand chose pour ignorer que le Duc et la Duchesse de Vendôme sont des familiers de plusieurs cours d’Europe.
Baia
8 novembre 2015 @ 16:06
Espérance !
Cosmo
8 novembre 2015 @ 21:52
Charles,
Il suffit de voir le réseau familial des Orléans pour savoir qui sont leurs cousins et à quel niveau ils évoluent. On ne peut pas en dire autant de certains autres.
Amicalement
Cosmo
Mayg
9 novembre 2015 @ 19:15
Ils sont tellement familier qu’on ne les voit guère avec leurs cousins…
bianca
7 novembre 2015 @ 14:36
Très beau bijou….à porter par une dame aux beaux yeux verts !!!
Actarus
7 novembre 2015 @ 16:33
Souvenirs… j’ai travaillé sous la direction d’une descendante du maréchal de Ghaisne de Playtex, heu je veux dire, de Ghaisne de Bourmont, quand j’étais plus jeune. ^^
Philippe gaind'enquin
7 novembre 2015 @ 21:42
Monsieur de Baleine : Respect !!! SMTC, pourrait, si fait, vous octroyer les titre et qualité de grand » Fanon », puis qu’entre « autres » le Corse (t) n’a pas vos préférences… A vous, PGE
Actarus
8 novembre 2015 @ 14:10
Plaît-ex ? Pardon, plaît-il ? ;-)
Actarus
8 novembre 2015 @ 14:32
Vos commentaires sont des plus en plus sibyllins, mon bon PGE. Mais je dois dire que celui-ci, plus que tout autre, vous vaut une citation à comparaître par messagerie privée pour me fournir certaines explications quant à son contenu.
Philippe gaind'enquin
9 novembre 2015 @ 15:47
Plait ex ? Que non pas : je vous soutiens, George ! A vous, PGE
Philippe gaind'enquin
9 novembre 2015 @ 15:48
excusez l’oublie de ce qui précède « je vous soutiens » ; lire « par tous les saints, je vous …:
Actarus
9 novembre 2015 @ 19:00
Je voudrais surtout savoir pourquoi vous m’avez appelé « Monsieur de Baleine ». En privé, svp.
Naucratis
11 novembre 2015 @ 09:55
Actarus, n’est-ce pas une allusion aux baleines des soutiens-gorge qui étaient jadis de vrais fanons de cétacés ?
Actarus
11 novembre 2015 @ 13:50
Je n’y connais pas grand chose en fanfreluches, surtout d’autrefois, à part le corset et les robes en crinoline de Sissi et de Scarlett O’Hara. J’ai donc appris quelque chose. Merci.
Claude-Patricia
7 novembre 2015 @ 17:19
Bonjour à tous,
Magnifique émeraude!!
Voici un article de mon journal, article écrit par MME Nathalie Pouey
Ils veulent revoir Henri IV devant le château.
Patrimoine. Les amis du vieux Nérac motiveront une nouvelle demande pour que la statue revienne à son emplacement initial.
La société des Amis du Vieux Nérac tenait son assemblée générale samedi, salle Paul Charles. Forte d’une centaine d’adhérents composés d’érudits locaux, professeurs et étudiants, l’association était à l’initiative de plusieurs rendez-vous marquants cette année. » Nous sommes ravis du succès rencontré par le colloque sur les 80 ans de la révolution des Asturies, évènement unique en Europe », confiait Céline Piot, présidente des AVN. Cette dernière présentait le recueil fraîchement sorti sur les actes du colloque avec une douzaine de contribution. L’autre temps fort s’est déroulé au mois de juin lorsque la fédération historique du Sud-Ouest avait choisi la capitale d’Albret et du vieux Nérac pour présenter un congrès sur le thème « La guerre en Aquitaine, les Aquitains en guerre ». « Cet évènement a rassemblé beaucoup de monde et a connu un grand succès ».
En fin de séance, les historiens locaux s’épanchaient sur un sujet qui leur tient à cœur. « En accord avec la municipalité, nous avions sollicité le retour de la statue d’Henri IV devant le château, à son emplacement initial, voulu par son donateur, le comte de Dijon. Devant le refus de la DRAC, les adhérents souhaitaient réitérer leur demande en s’appuyant sur des faits historiques, renforcés par des motivations des sociétaires ainsi que celle des Néracais.
Situation financière délicate.
L’aspect éditorial des Amis du Vieux Nérac était plus longuement abordé lors du bilan financier présenté par Pierre Robin, trésorier de la société. « Pour la quatrième année consécutive, le bilan présente un solde négatif », soulignait ce dernier avec quelques inquiétudes. Les livres des éditions d’Albret continuent de se vendre sur le site et dans quelques points locaux, mais la présence des Amis du Vieux Nérac sur certains salons se révèle être moins importante pour diverses raisons.
Gérard
8 novembre 2015 @ 13:45
Pourquoi les Monuments historique ne la veule pas devant le château ?
Claude-Patricia
8 novembre 2015 @ 18:44
Bonsoir Gérard,
A vrai dire, je n’en sais rien, mais je peux toujours leur demander.
Bien à vous!!
Gérard
9 novembre 2015 @ 22:45
Merci et vive Henri IV.
beji
7 novembre 2015 @ 17:27
très vrai Antoine.je préfère les bijoux montés sur or gris mais si on m’offrait ce
pendentif tel qu’il est,je ne ferais pas la difficile;dans un de ses livres Diane duchesse de Wurtemberg raconte qu’elle n’aimait pas sa robe de mariée cadeau d’une grande maison de couture ce à quoi la comtesse de Paris lui avait répondu: »à cheval donné
on ne regarde pas les dents »donc va pour l’or jaune;actuellement l’or rose fait un grand retour.
COLETTE C.
7 novembre 2015 @ 20:38
Superbe bijou; j’aime beaucoup les émeraudes.
Kalistéa
8 novembre 2015 @ 10:26
Des émeraudes, il y en a de tous les verts, certaines sont transparentes d’autres glauques.Les plus belles sont d’un vert franc et sans trop de « fougère » car il est difficile pour une émeraude naturelle de ne pa s en avoir.Celle-ci est remarquable par sa taille et sa couleur peu commune , elle a cependant beaucoup d’impuretés , on dirait même qu’elle a reçu des chocs.Ce n’est pas une merveille.Beau cadeau quand-même.
framboiz07
9 novembre 2015 @ 03:32
Je suis contente de vous lire , nous partageons le même avis à ce sujet !
Michèle
9 novembre 2015 @ 21:51
Plus le vert de l émeraude est vif et intense, plus elle est précieuse.
La photo de cette émeraude présentée ci-dessus paraît très sombre, cela provient peut être de la prise de photo et de l intensité du flash.
Dans le lien que j ai mentionné plus bas on peut voir et agrandir la photo du pendentif, Je trouve que l émeraude est très belle, effet d éclairage, prise de vue ?
Michèle
Gibbs
8 novembre 2015 @ 10:34
N’étant pas Française, je n’interviens jamais dans la querelle franco-française.
J’écrirai cependant que, grande fan des émeraudes et des diamants, ce bijou est magnifique.
SachaW
8 novembre 2015 @ 17:07
Magnifiques émeraude et diamants sur or rose !
J’aime !
SachaW
8 novembre 2015 @ 17:57
Magnifiques émeraude et diamants montés sur or rose ,
J’aime .
SachaW
8 novembre 2015 @ 18:02
Mieux vaut deux fois qu’une .
Sérieux , Charles , Philippe gaind’enquin , Gerard ,
Vous jouez au fond d’une cave depuis trois siècles ?
Gérard
9 novembre 2015 @ 22:53
Sacha nous jouons mais c’est un jeu qui nous passionne et qui se joue au grand soleil et en public. C’est un jeu de tous les temps et très actuel. Et nous avons des champions.
Michèle
8 novembre 2015 @ 18:48
Voici ce qu il est mentionné au sujet de ce bijou.
Pendentif et sa bélière amovible sertie de quatre diamants de taille rose, retenant une importante émeraude facettée de 15 carats de taille rectangulaire à pans coupés aux caractéristiques compatibles avec celles des gisements de Colombie aux dimensions de 17,2 x 13,3 x 7,8 mm environ.
La monture en or jaune retenant la pierre de centre est sertie d’une succession de 16 diamants de taille brillant et de taille ancienne bordés de 16 diamants taille rose. Poids brut : 9,66 g. Un certificat de l’Institut français de gemmologie attestant des caractéristiques et des origines colombiennes de la pierre sera remis à l’acheteur. 25 000/35 000€.
On y joint deux lettres envoyées à l’occasion du baptême du fils ainé du Comte Louis de Bourmont en 1848 :
-La première du Duc de Levis Ventadour, Conseiller du Comte de Chambord, adressée au Comte Adolphe de Bourmont : « Monsieur le Comte. J’ai l’honneur de vous adresser sous ce pli le pouvoir qui vous est nécessaire pour remplacer le Comte de Chambord au baptême du fils de Monsieur vôtre frère le Comte Louis. J’y joins aussi le pouvoir donné par Madame la Comtesse de Chambord à Madame vôtre soeur pour la représenter dans la même cérémonie.
J’ai aussi à vous prier de vous charger de faire toutes les petites dépenses d’usage en pareilles circonstances. Si vous voulez bien en remettre ensuite la note à Mr de Pastout, il se chargera de vous la rembourser ainsi que je l’en préviens, il vous remettra aussi de la part du Prince un souvenir pour Madame la Comtesse Louis de Bourmont (…) »
-La seconde est le pouvoir du Comte de Chambord :
« Voulant donner au Comte Louis de Bourmont un témoignage de ma gratitude pour les bons et loyaux services et du souvenir que je conserve à la mémoire du Maréchal son noble père, je consens avec plaisir à tenir son fils sur les fonds du baptême. Je charge le Comte Adolphe de Bourmont, dont je connais depuis longtemps le dévouement et la fidélité, de me représenter dans cette circonstance. Qu’il trouve dans ces lignes la preuve de ma bien constante et sincère affection. Henry Le 26 octobre 1848. »
Nota : Ce présent et ces deux lettres nous montrent bien
l’importance, si besoin en est, de la grande confiance et de l’attachement que portaient le Comte de Chambord au Comte et à la Comtesse Louis de Bourmont.
Provenance : -Comte de Chambord qui le tiendrait de sa mère, la Duchesse de Berry. -Le pendentif fut offert accompagné de deux boucles d’oreille à la Comtesse Louis de Bourmont, belle fille du Maréchal de Bourmont, à l’occasion du baptême de son fils Dieudonné, filleul du Comte de Chambord.
Les boucles d’oreille ont été conservées dans la famille. -Resté dans la descendance depuis.
Historique : Le Maréchal de BOURMONT, royaliste légitimiste convaincu, n’avait pas hésité lorsqu’était parvenu l’heure du choix entre les Bourbons et la famille d’Orléans, après la révolution de Juillet 1830 : Il refusa purement et simplement de prêter serment à Louis Philippe.
Osenat – Catalogue Drouot Lot 118 page 64/202
http://catalogue.gazette-drouot.com/index.jsp?id=24644&lng=fr
Michèle
Cosmo
8 novembre 2015 @ 21:59
On peut aussi ajouter, chère Michèle, que le Maréchal de Bourmont ne passait pas pour être un aigle. Un de mes parents était son aide de camp en Algérie…
Amicalement
Cosmo
kalistéa
10 novembre 2015 @ 13:23
L’aigle c’était Napoléon , cher Cosmo, et l’aigle a eu des raisons de se plaindre de lui!
(où l’on voit une fois de plus que les Bourbons et Napoléon n’étaient d’accord sur rien…)
Cosmo
12 novembre 2015 @ 15:27
Dear K,
Vous avez parfaitement raison. L’aigle fut trahi et les lys furent de nouveau plantés, mais pas pour longtemps.
Quant à Bourmont, il peut être comparé à Hudson Lowe. Leurs attitudes vis-à-vis de l’aigle furent méprisées par leurs contemporains.
Amicalement
Cosmo
Gérard
10 novembre 2015 @ 14:58
Le chef de la famille de Bourmont est Serge-Edward, comte de Ghaisne de Bourmont, époux de Sylvie Blanchard de La Buharaye et ils vivent dans le New Jersey. Ils sont notamment les parents de Martin, né en 1992, héritier du titre de baron. Serge est fils de Joseph et de Mary Craven qui vivaient surtout à New York.
Dieudonné, baron de Bourmont, dont le baptême est ici évoqué, fut capitaine et propriétaire agriculteur. Il vécut de 1848 à 1921. Il épousa Baptistine Say (1855-1916), fille d’Achille-Hippolyte, de la grande famille sucrière.
Il était le deuxième fils de Louis de Bourmont, fils du maréchal de Bourmont, après Charles, mort jeune.
Dieudonné et Baptistine eurent cinq enfants dont Bertrand, baron de Bourmont (1880-1957), capitaine et agriculteur, qui épousa Claire de Lancrau de Bréon et ils furent parents de 11 enfants dont deux fils qui devinrent prêtres. Les autres fils furent Louis, Raoul, Joseph, Pierre et Amédée. Louis fut baron de Bourmont, agriculteur, inspecteur des Eaux et forêts, et mourut sans postérité masculine. Raoul fut père de Charles, mort sans postérité masculine. La descendance masculine et féminine du maréchal est très importante.
Joseph fut donc le père de Serge, l’actuel baron. Pierre fut le père de Christian et de Louis.
Le château de Bourmont à Freigné (Maine-et-Loire) est le lieu où naquit le maréchal. Ce château était venu aux Bourmont par les Maillé de La Tour-Landry. C’est dans la chapelle qu’il repose. Le château est habité de nos jours par le comte Michel de Bourmont, ingénieur agronome, né en 1941, époux de Chantal de Geis de Guyon de Pampelonne, fille du général baron Henri de Pampelonne. Ils ont quatre enfants.
Michel est fils de Bertrand, fils d’Henri, colonel, lui-même fils de Louis qui était le fils de Charles, quatrième des fils du maréchal et donc oncle de Dieudonné.
Le deuxième fils du maréchal, Amédée, fut tué au combat en Algérie.
Louis de Ghaisne, baron de Bourmont (1773-1846), baron pair en 1828, maréchal de France le 14 juillet 1830, conquérant d’Alger le 5 du même mois, était devenu général sous l’Empire. Il épousa Juliette, de la famille des marquis de Becdelièvre, sa cousine germaine. Leur fils Louis (1801-1882), baron après son père, lieutenant d’état-major, colonel au Portugal dans l’armée de Dom Miguel en 1833, épousa Marie Anne de Crespat (1827-1893), la mère donc de Dieudonné. Dieudonné était courageux, pieux, plutôt timide et doux.
Le maréchal de Bourmont avait donc pris le parti de la duchesse de Berry pour soulever la Vendée en 1832. Déjà il avait refusé de prêter serment à Louis-Philippe.
Sa carrière fut en dents de scie et il avait été un courageux officier mais on lui reprocha deux attitudes essentiellement, ce qui fait que malgré la conquête d’Alger il demeura impopulaire. La veille de Waterloo il partit avec ses troupes pour rejoindre Blücher, s’apercevant, un peu tard, que Napoléon ne lui convenait plus et constituait un danger pour la France et la démocratie, alors qu’il s’était rallié à lui pendant les Cent Jours. Il fut fraîchement accueilli par Blücher auquel on fit cependant remarquer que désormais Bourmont avait la cocarde blanche, ce à quoi il répondit : « qu’importe la cocarde, un jean-foutre sera toujours un jean-foutre ». Il lui fut ensuite reproché un témoignage accablant devant la Chambre des pairs sur l’attitude de Ney qui était son supérieur pendant les Cent Jours et sur son ralliement à Napoléon. Ceci fut peu apprécié par les autres pairs même les royalistes de toujours. Ceux-là mêmes qui votèrent pour la mort le firent avec tristesse dans cette séance qui fut peut-être la plus éprouvante de l’existence de cette chambre comme le rappelle Emmanuel de Waresquiel. À l’issue du scrutin tout rentrèrent chez eux rapidement, personne ne parlait.
En 1830 il était ministre de la guerre et il se vit confier l’expédition d’Alger. Chateaubriand écrivit : « Le maréchal de Bourmont [il le sera effectivement neuf jours après la prise d’Alger], ministre de la guerre, s’était fait nommer chef de cette expédition. Voulut-il se soustraire à la responsabilité du coup d’État qu’il sentait venir ? Cela serait assez probable d’après ses antécédents et sa
finesse … »
Déjà la presse l’avait moqué avant la campagne et le Figaro avait écrit :
« Monsieur de Bourmont veut être maréchal : il mérite le bâton. »
Un certain nombre de souvenirs du maréchal ont déjà été vendus en 2002, en particulier son manteau où l’on trouvait notamment les insignes de grand-croix de la Légion d’honneur et de commandeur de Saint-Louis, son chapeau et sa cape de pair, son bâton de maréchal aussi, et semble-t-il des clés de la casbah d’Alger. Ces clés furent achetées par l’Élysée pour être offertes par le président Chirac en 2003 au président Bouteflika. Ont-elles été remises à celui-ci ? Elles n’étaient pas très décoratives mais elles avaient été achetées pour cela et comme elles ne figuraient pas dans les collections nationales elles étaient en effet libres à la vente. En revanche le président avait devant la bronca renoncé à transmettre au président algérien les clés d’Alger d’or magnifiquement ciselées qui avaient été remises au maréchal et qui étaient conservées au Musée de l’Armée aux Invalides et y sont heureusement toujours. De même les archives du maréchal ont fait l’objet d’un classement en 2013.
L’émeraude du comte de Chambord est donc de 15 carats et a été donnée avec une lettre datée du 16 octobre 1848 dont nous a parlé fort heureusement Michèle et la bague a peut-être en effet appartenu à la duchesse de Berry.
Cosmo
12 novembre 2015 @ 15:31
Cher Gérard,
Merci pour tous ces détails ! Le maréchal de Bourmont n’est pas un des personnages des plus sympathiques de la période.
Mais l’émeraude est fort belle. Le prix de la trahison de l’un et de la fidélité à l’autre, remis à son petit-fils !
Amicalement
Cosmo
framboiz07
12 novembre 2015 @ 12:55
Merci ,Gérard !Les présidents , qui se servent dans le patrimoine , pour faire des cadeaux pour du gaz ou des TGV , non !! Bronca ,oui !
En monarchie , c’est impensable ! En république , oui, déjà 2 exemples , avec le vôtre!
Louis ,épousant sa cousine ,Juliette Becdelièvre , ça n’a pas donné des manchots !(Pardon ,Gérard , je n’ai pas pu m’empêcher cette plaisanterie de galopine !)