Dimanche 31 mai 2020, Maître Osenat, commissaire-priseur à Fontainebleau, va disperser aux enchères de nombreux souvenirs historiques. On note en particulier une précieuse miniature représentant Laetitia Ramolino, la mère de Napoléon, montée en bracelet.
Cette miniature réalisée par Nicolas Jacques, un miniaturiste de renom élève des peintres David et Gerard aurait été offerte par l’empereur Napoléon Ier à la princesse de La Layen, la nièce du Grand-Duc de Francfort.
Après son divorce, la princesse de La Layen a épousé le duc Tascher de la Pagerie, un cousin de Joséphine.
Cette miniature montée en bracelet est estimé en entre 3.000 € et 5.000 €. (Photo Étude Osenat – Merci à Charles)
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Baboula
26 mai 2020 @ 13:14
Me Osenat ,l’autre nom de Me Chataigner .😘
Muscate-Valeska de Lisabé
26 mai 2020 @ 13:34
La vieille Leti sous le nez à chaque fois qu’on porte ce bracelet :Quel cauchemar !!😁
Joséphine a morflé avec cette femme tyrannique,la pauvre.
Baboula
27 mai 2020 @ 21:37
Pourquoi les belles-mères se croient elles investies de qualités qui les autoriseraient à écraser la femme de leurs fils ? Et les fistons, béats ,qui disent « oui maman »
Très lourd pour l’épouse . Un conseil, n’épousez qu’un orphelin.
ciboulette
30 mai 2020 @ 17:39
J’ai été longtemps du côté des belles-filles , par mon âge et ma situation familiale .
Et maintenant que mes amies sont toutes belles -mères , j’écoute leurs plaintes d’une oreille compatissante .Le problème est en fait toujours le même : le cœur du garçon / mari !!!!
Cosmo
27 mai 2020 @ 22:18
Joséphine, la pauvre? Avec les millions qu’elle a dépensé, cela me semble un qualificatif étrange.
Quant à Madame Mère, elle n’était pas plus tyrannique que les douairières de l’époque dont le fils avait fait un mariage qui ne lui convenait pas. Et Joséphine savait se défendre. La Rose avait des épines pour entourer son bon cœur.
Muscate-Valeska de Lisabé
28 mai 2020 @ 16:36
On peut être riche matériellement et se sentir pauvre de n’être pas aimée ou considérée par la famille de son mari,cher Cosmo…je le sais…j’en suis.😞😕😔
Joséphine la rose et ses deux boutons,Eugène et Hortense,étaient des personnes formidables et humaines,des gens bien,sans rien de commun avec la dureté de la famille Napoléonienne.
Kalistéa,
28 mai 2020 @ 18:43
Totalement de votre avis , cher Cosmo !Mais pourquoi l’empereur aurait-il offert un bracelet de valeur avec en plus un tres beau p ortrait miniature de madame mère à cette dame de la Leyen? .)A moins que cette dame n’ait été à un moment donné et sur demande de Joséphine dont elle était devenue la cousine, une dame d’honneur ou dame »pour accompagner » de madame mère .
Mary
26 mai 2020 @ 14:07
Pourquoi ce truc me fait-il penser à des filaments de méduse ?
framboiz07
27 mai 2020 @ 11:34
Effectivement, la disposition des perles ?
Mer déchaînée🌊
26 mai 2020 @ 14:49
Très beau bracelet .😍
ciboulette
26 mai 2020 @ 16:33
C’est un travail très fin , mais le bracelet gâche tout , trop de perles !
Gérard
26 mai 2020 @ 16:36
Maria Anna Amelie Theodora Caroline Sofia Walburga von der Leyen était fille de Philipp Franz (1766-1829) qui avait été créé en 1806, en entrant dans la Confédération du Rhin, prince souverain (Fürst) von der Leyen, ou de la Leyen, et qui avait épousé en 1788 la comtesse Sophie Therese von Schönborn-Buchheim (1772-1810).
Leur fille naquit le 2 septembre 1789 et mourut à Soultz (Bas-Rhin) le 21 juillet 1870. Elle avait épousé le 10 août 1810 Louis comte Tascher de La Pagerie dit Fanfan, né en 1787 et mort à Paris en 1861.
Philipp Franz était en effet le neveu par sa mère de Karl Theodor von Dalberg, archevêque et prince-électeur de Mayence, archichancelier du Saint-Empire romain germanique, évêque de Ratisbonne, qui fut nommé président de la Confédération du Rhin et grand-duc de Francfort, avec droit de succession au prince Eugène de Beauharnais.
Fanfan Tascher de La Pagerie fut officier d’ordonnance de Napoléon Ier, aide de camp du prince Eugène, chambellan du roi de Bavière, grand maître de la maison de l’impératrice Eugénie. Le fils du comte et de la princesse qui était le filleul du prince-primat et de l’impératrice Joséphine fut créé duc de Tascher de La Pagerie et de l’Empire le 2 mars 1859. La branche ducale s’est éteinte à la mort en 1901 du deuxième duc son fils. La descendance féminine semble se poursuivre.
La famille princière von der Leyen se poursuit en ligne féminine et adoptive.
La princesse de La Leyen dont nous parlons et qui donc porta ce bracelet, à ma connaissance n’a jamais divorcé et ne s’est marié qu’une seule fois, avec le cousin de Joséphine.
Mais on avait projeté semble-t-il un mariage entre Amélie et un neveu de Talleyrand (Edmond que Talleyrand voulait marier dans la haute et riche aristocratie ?) qui ne se fit pas.

Jean Pierre
27 mai 2020 @ 12:51
Gerard, vous seul pouvez faire ces recherches. Encore merci.
Je suppose que les von der Leyen dont vous parlez n’ont rien à voir avec la présidente de la commission européenne. Oder nicht ?
Gérard
29 mai 2020 @ 01:21
Vous êtes trop gentil Jean Pierre.
Effectivement ces deux familles homonymes sont différentes.
La famille de la présidente (née Albrecht, des manufacturiers soyeux, des patriciens au départ marchands de coton à Brême puis installés dans l’électorat de Hanovre puis à Heidelberg avec le père d’Ursula qui fut un homme politique connu) ou plutôt de son mari professeur de médecine car c’est son nom marital, est à l’origine de Rhénanie du Nord-Westphalie. Elle est de religion évangélique.
On la trouve donc dès le XVIe siècle avec des soyeux à Krefeld en Rhénanie du Nord-Westphalie et elle a obtenu un brevet de noblesse en Prusse à Berlin le 21 novembre 1786 et une branche a reçu un titre de chevalier de Napoleon Ier le 28 janvier 1809 pour Frédéric-Henri député au Corps législatif, lieutenant-colonel bavarois, il fut ensuite promu baron de l’empire par lettres patentes du 12 avril 1813 et chaque fois avec concession d’armoiries.
Son nom a été complété, toujours avec le titre de baron en Prusse, mais de l’appellation zu Bloemersheim à Berlin le 17 janvier 1816 et le 12 avril 1813 en même tant que les armes furent concédées. Le chef de la famille est donc baron. Les armes sont un peu plus compliquées que celles de la maison princière qui sont d’azur au pal d’argent.
La famille von der Leyen und zu Hohengeroldseck qui fut une maison souveraine du Saint- Empire jusqu’en 1806 puis médiatisée est catholique et originaire de Trèves et on la trouve dès le XIIIe siècle. Malheureusement elle est éteinte aujourd’hui dans les mâles avec le dernier prince qui aurait dû être le sixième, Ferdinand Marie mort à Munich le 9 septembre 1971 et qui était célibataire puisqu’il était religieux.
À sa mort la maison s’est éteinte mais elle se poursuit dans des descendants en ligne féminine qui ont relevé le titre de prince au moins à l’état civil.
Napoléon Ier avait également conféré un titre de comte de l’Empire par lettres patentes du 13 août 1810 à Erwin-Charles-Damien-Eugène prince van der Leyen.
Les armes actuelles de la famille subsistance, celle donc d’Ursula, sont coupées, d’azur à trois étoiles à six rais d’or et d’argent à une grue au naturel soutenue de sinople et tenant dans sa patte dextre un caillou d’argent.
LPJ
29 mai 2020 @ 11:43
Le 5ème Prince (Furst) qui était le frère ainé de Ferdinand, décéda en 1970 (soit un an avant son frère dont la qualité de chef de famille fut de courte durée). Son seul fils étant décédé, il adopta son petit-fils Philipp, Baron (Freiherr) von Freyberg-Eisenberg. Celui devint donc légalement Prince (Prinz) von der Leyen. Il faut en effet savoir qu’en Allemagne les titres ont été intégrés au nom de famille.
Ce Prince est le père de 2 fils et 2 filles. Ses deux fils sont mariés d’où déjà trois petits-fils.
aubert
27 mai 2020 @ 13:35
Ai-je sauté un épisode ? auquel cas j’en suis désolé.
Nous avez-vous déjà, sur le blog, donné les origines familiales de la présidente de la Commission européenne.
Si cela est, indiquez moi où les retrouver, sinon pouvez-vous nous rattacher la présidente à celle que vous citez au début de votre commentaire.
Merci.
yode
26 mai 2020 @ 17:25
Cher Jean-Christophe, voici un cadeau à faire à Olympia !
Muscate-Valeska de Lisabé
28 mai 2020 @ 16:37
Le truc importable,cadeau empoisonné 😁
Philippe Gain d'Enquin
26 mai 2020 @ 18:22
Madame Mère vendue chez « Ma Tante » en aurait restabilisé plus d’un/e, ouf ! Laborieux peut être, opportuniste,ô que oui…Pge
👑 MIKA 😷🦋
26 mai 2020 @ 22:41
« Va disperser »…… de tels objets historiques ! C’est choquant.
Ce bracelet devrait être dans un musée. Point.
aubert
27 mai 2020 @ 13:44
Ce bracelet n’a pour lui que de présenter un médaillon avec le portrait de la mère de l’Empereur. Il a été offert par Napoléon à une personne de son entourage.
Pourquoi voulez-vous que son propriétaire actuel le vende à un musée plutôt qu’à un enchérisseur.
Vous ne devez pas posséder beaucoup de biens passés dans des mains « historiques » pour employer un ton aussi péremptoire. Point.
Caroline
26 mai 2020 @ 23:40
Ce bracelet- miniature est joli avec des perles, est- il assez ajusté au poignet de la propriétaire pour qu’ on puisse admirer le médaillon ?
COLETTE C.
27 mai 2020 @ 10:39
Ravissant !
Alinéas
27 mai 2020 @ 11:35
Très belle miniature mais je trouve qu’il y a trop de perles sur ce bracelet !