Lors de la vente Empire du 9 novembre 2021 à Fontainebleau, Maître Osenat a vendu un exceptionnel bracelet acrostiche offert par l’empereur Napoléon Ier à sa soeur Elisa pour la naissance de sa fille Élisa Napoléone le 3 juin 1806.
MoreLors de la vente Empire du 9 novembre 2021 à Fontainebleau, Maître Osenat a vendu un exceptionnel bracelet acrostiche offert par l’empereur Napoléon Ier à sa soeur Elisa pour la naissance de sa fille Élisa Napoléone le 3 juin 1806.
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🇨🇦 Mer Limpide 🌊
22 novembre 2021 @ 02:14
Bof, nous pourrions croire, que c’est un bracelet venant des Caraïbes.
Surtout avec des pierres de couleurs ?
Un peu cher payé 65 000 €
Les miens mon coutés entre 2 et 5 $ chacun .
Pour le même effet….🏝🏜
Erato deux
22 novembre 2021 @ 08:22
Facture légère d’une étonnante modernité. Très joli.
Un bijoux simple et raffiné que l’ on pourrait bien porter aujourd’ hui.
Pascal
22 novembre 2021 @ 09:58
Je me serais bien contenté de l’étui .
Charles
22 novembre 2021 @ 09:59
Charmant bracelet qui est aussi un véritable rébus.
Beque
22 novembre 2021 @ 10:21
De l’union d’Elisa Bonaparte avec Felice Baciocchi, le 1er mai 1797, naît le 3 juin 1806 à Lucques, une fille nommée Napoléone Elisa, titrée princesse de Piombino. Son père la marie à Filippo Camerata, le 27 novembre 1824, à Bologne. Le couple s’installe à Rome, en 1825. Le 20 septembre 1826, naît un fils, prénommé Napoléon.
Napoleone Elisa réussit à se faire délivrer un passeport pour Vienne dans le but d’aller délivrer le duc de Reichstadt et de le placer à la tête du parti bonapartiste.
Après un séjour à Prague, elle gagne Trieste, en avril 1831. Filippo Camerata refusant de la rejoindre et lui rendre son fils Napoleon, Elisa fait enlever l’enfant et le cache. Le jeune Napoléon, tiraillé entre ses parents, est finalement placé en Suisse, dans une maison d’éducation, en mai 1834.
Après le suicide de son fils, en 1853, elle se consacre à l’agriculture, l’élevage et la pisciculture dans le Morbihan. En juillet 1858, Napoléon III se prépare à visiter la Bretagne. Il rend visite à sa cousine la Princesse Baciocchi. Elle organise à l’occasion un somptueux déjeuner dans son château de Korn-er-Houët.
Elle y meurt, le 3 février 1869. 15.000 personnes assistent à ses obsèques. Elle est restée dans la mémoire des Bretons comme la « Bonne Dame de Colpo » (village qu’elle avait fondé) et la « Providence de la Bretagne ».
Le Domaine de Korn-er-Houët est cédé à sa mort au Prince Impérial, qui le cède à son tour au Général Comte de Courcy. Il deviendra plus tard aérium, puis maison de retraite.
Sources : « Madame Napoléon, Princesse Baciocchi, La Providence de la Bretagne », par Jean-Etienne Picaut (LIV’Editions, 2007)
Muscate-Valeska de Lisabé
22 novembre 2021 @ 11:30
J’aimais beaucoup les bijoux colorés.
Maintenant, les bijoux, je m’en suis un peu détachée.
Kalistéa
22 novembre 2021 @ 11:58
Très actuel ce bracelet.Sauf la date , bien entendu .En italien et en corse, le prénom qui est uniquement masculin s’écrit et se prononce »Napoleone » (pensez à « la paille au nez…): Elisa qui espérait un garçon , a donné le prénom masculin de son frère à sa fille . En français le prénom très rare est « Napoléonie », et non pas « Napoléone » (comme Léon , fait Léonie au féminin )
Ciboulette
22 novembre 2021 @ 16:59
Mais » Léone » existe aussi , j’en ai connu une . Plus rare toutefois que Léonie .
Kalistéa
23 novembre 2021 @ 19:09
Je savais qu’on allait me répondre cela Ciboulette : En matière de prénom , les gens font souvent ce qu’ils veulent . Ainsi Hugo si en voque actuellement ,(à moins qu’on ne veuille honorer le poète Victor) est une aberration: Ou c’est Hugues en Français , ou c’est Ugo en Italien !
Benoite
23 novembre 2021 @ 07:24
J’ai même découvert, dans un cimetière d’un village du Pilat (42) le joli prénom de Léontine. vrai, je l’assure, et celà m’a plu, de découvrir un joli prénom comme celui-ci. la dame en question l’avait porté longtemps, décédée après ses 70 ans.
apparemment, ce prénom je ne l’ai vu qu’une seule fois , dans ces endroits là.
ps : j’aime bien faire promenades dans les cimetières, (parait-il que celà à un nom) je fais connaissance avec les noms, je regarde l’allure générale de l’endroit, et note aussi la période de vie des personnes qui reposent là. et les prénoms aussi
Kalistéa
23 novembre 2021 @ 19:14
Mais oui , chère Benoite , j’ai bien connu moi même , une Léontine tout à fait charmante , et il y a un ménage princier qui a donné dernièrement ce prénom à sa petite princesse mais malheureusement , je ne me souviens plus lequel .
Pascal
24 novembre 2021 @ 11:54
J’ai connu une Léontine dans mon enfance , certains l’appelaient « Tontine » et elle était très gentille .
J’ai connu aussi une dame qu’on appelait Leone mais de son vrai prénom Léonarda (mais ce n’était pas celle que connaissait François Hollande) .
De Léonie je ne connais que la « tante Léonie » de Proust.
Baboula
27 novembre 2021 @ 12:17
Merci,je cherchais en vain où j’avais vue une autre Léonie qu’une amie de mes parents .
Sigismond
23 novembre 2021 @ 12:04
Aussi connoté qu’Adolphine ou Messaline, de nos jours.
Kalistéa
23 novembre 2021 @ 19:21
Sigismondine: Voilà un ravissant prénom merveilleusement connoté et qui va faire un tabac dans quelques années.
Laurent F
22 novembre 2021 @ 13:44
La reine de Danemark en possède deux qui viennent de Joséphine et figurent les noms d’Hortense et Eugène.
https://d3em83qrfmyuai.cloudfront.net/wp-content/uploads/2021/06/EPD_MSH_Chaumet-Exhibition-2021_Bracelets-acrostiches-Jose%CC%81phine_IMG_16x9.jpg
Ces bracelets acrostiches étaient très en vogue sous l’Empire.
Beque
22 novembre 2021 @ 20:23
Elisa a eu la douleur de perdre quatre de ses enfants dont trois à moins d’un an : Félix-Napoléon (1798-1799), Napoleon (1803-1803), Jérôme Charles (1810-1811), Frédéric Napoléon (1814-1833), mort d’une chute de cheval. Elisa Napoleone (1806-1869) est la 3e de ses enfants.
Michelle
23 novembre 2021 @ 10:30
Ce bracelet serait toujours d actualité, mais je prefere les bijoux en or, masculin, que je pourrai léguer à mon fils (bracelet) n ayant pas de fille.