A l’occasion d’une vente de souvenirs historiques à l’hôtel Drouot à Paris le 23 juin prochain, Maître Collin du Bocage, assisté de l’expert Xavier Dufestel, va vendre aux enchères un exceptionnel coffret à bijoux par Mention et Wagner. Ce précieux objet a été offert par Marie-Amélie, Reine des Français à sa filleule Marie-Amélie de Bachasson de Montalivet (1837-1899), fille du comte de Montalivet, Ministre de l’intérieur du Roi Louis-Philippe.
Un détail du précieux coffret à bijoux de Marie-Amélie de Bachasson de Montalivet qui deviendra l’épouse du comte Gustave Guyot de Villeneuve.
Mot écrit à la plume de la main de la Reine Marie-Amélie « Pour ma petite filleule » retrouvé à l’intérieur du coffret
Ecrin d’origine du coffret à bijoux offert par la Reine Marie-Amélie à sa filleule Marie-Amélie de Bachasson de Montalivet. (Merci à Charles – Copyright photos : DR)
clementine1
1 juin 2017 @ 04:46
avec du lapis lazuli, j’adore !
laure 2
1 juin 2017 @ 06:04
Surchargé , conformement aux gouts de l’époque qui sont heureusement révolus. Si on ne peut qu’apprecier les différentes techniques employées leurs juxtaposition et accumulation sont d’un gout douteux
Baboula
1 juin 2017 @ 19:09
L’étui devrait vous plaire .
Laure2
2 juin 2017 @ 06:36
Il en faut pour tous les gouts ne vous déplaise et le style de la deuxième moitié du 19éme n’est pas connu pour la simplicité et la pureté de ses lignes . Meme si je conçois aisément que la richesse de l’ornementation puisse plaire .
Baboula
1 juin 2017 @ 06:14
Si richement décoré qu’il est un bijou à lui seul
Damien B.
1 juin 2017 @ 06:21
Superbe présent de la reine Marie-Amélie à sa filleule !
Je reconnais bien l’écriture sage de la Reine.
Gustave Guyot de Villeneuve passait pour être l’un des plus grands bibliophiles de France.
l'Alsacienne
1 juin 2017 @ 08:02
Quelle belle pièce. Coffret d’exception. Le contenu devait être à la hauteur du contenant.
Francois
1 juin 2017 @ 08:42
Très beau travail
Couleurs tres assorties
J’aime beaucoup
Marc
1 juin 2017 @ 08:46
Merci pour ces photos et ces explications sur ce coffret.
Qui va acheter cette œuvre d’art historique ?
Y a t il un risque que le coffret quitte la France comme tant de précieuses pièces ayant appartenues a notre Histoire ?
Ce coffret aurait sa place au Louvre dans la galerie des Trésors de la Couronne.
desalleurs
1 juin 2017 @ 10:34
Très beau travail d’artisan, heureusement c’est un objet de collection sinon de nos jours, comme on dit, c’est le genre de truc qui » part à l’export »…
Roch
1 juin 2017 @ 11:11
Superbe pièce historique
Danielle
1 juin 2017 @ 12:32
Une acquisition pour le Louvre ?
Nicole C 34
1 juin 2017 @ 13:32
Un musée français devrait en faire l’acquisition.
Gérard
1 juin 2017 @ 13:44
On rappellera que la filleule en question était la quatrième des cinq filles de Camille Bachasson, comte de Montalivet, pair de France (1801-1880), grand ami et exécuteur testamentaire de Louis-Philippe. Le comte était fils de Jean-Pierre Bachasson, comte de Montalivet, pair de France, qui fut ministre de Napoléon Ier, et d’Adélaïde Starot de Saint-Germain laquelle était fille de Catherine Éléonore Bénard qui mourut des suites de cette naissance en 1769. Catherine Éléonore avait été une maîtresse de Louis XV et l’on attribua la naissance d’Adélaïde à celui-ci. C’est dans sa descendance que l’on trouve également le président Valéry Giscard d’Estaing. Les études les plus récentes montrent cependant que cette filiation est sans doute erronée en ce qui concerne Louis XV. Marie-Amélie (1838-1899) épousa le comte Gustave Guyot de Villeneuve qui fut un ami du duc d’Aumale, elle eut trois fils.
Le coffret est dû à Mention et Charles Wagner et date d’environ 1837. C’étaient de grands émailleurs, spécialistes du coffret à bijoux et on doit à Wagner l’aiguière et le calice du baptême du comte de Paris.
gone
2 juin 2017 @ 13:22
On doit à la vérité de dire que les Bachasson de Montalivet ne sont plus que des Masson depuis 1892.
Ils ont su conserver un peu plus longtemps que les Orléans un souvenir de Marie-Amélie !
Gérard
3 juin 2017 @ 10:15
Les Bachasson de Montalivet se sont en effet éteints dans les mâles avec le deuxième comte de Montalivet en 1880. Il me semble que l’on ignore si le coffret à bijoux était encore ou non dans sa descendance – et de fait sa descendance est très nombreuse en ligne féminine.
La famille Masson fut autorisée par décrets du 5 janvier 1859 et du 30 mai 1892 à relever le nom des Bachasson de Montalivet.
Plus précisément le premier décret, le décret impérial du 5 janvier 1859, permit à Antoine Achille Masson (1815-1882), époux, en 1850, de Joséphine Bachasson de Montalivet, de prendre le nom de : Masson de Montalivet.
Georges Antoine Camille, Pierre Achille et Charles Louis Masson de Montalivet ont été ensuite autorisés, par le décret du 30 mai 1892, à substituer à ce nom celui de : Masson-Bachasson de Montalivet.
Il n’y a pas eu d’autorisation de transmission du titre en ligne féminine.
La deuxième fille du comte, Adélaïde, avait donc épousé en 1850 Antoine Achille Masson (1815-1882). Celui-ci appartenait à une famille de la riche bourgeoisie lorraine et son grand-père avait créé une manufacture de tabac florissante. C’est dans sa descendance en particulier que se trouvera Emmanuel d’Astier de La Vigerie. Mais cette branche évidemment ne descend pas de Marie-Amélie sœur d’Adélaïde.
C’est de leur sœur Marthe que descend Valéry Giscard d’Estaing.
Louise-Adélaïde de Saint-Germain ne devait pas, selon Joseph Valynseele et Christophe Brun, descendre de Louis XV : sa mère Catherine Bénard, amie des filles de Louis XV, dame pour accompagner de Madame Adélaïde, mourut à Versailles le 23 février 1769, dix jours après la naissance de Louise-Adélaïde. On peut donc penser que la naissance fut la cause de la mort de la mère et qu’il s’agissait bien de l’enfant de cette mère et non pas d’une enfant qui aurait été substituée et qui aurait pu être une fille d’une petite maîtresse ignorée et adoptée par Monsieur et Madame de Saint-Germain.
L’enfant pouvait-elle être celle de Louis XV et de Catherine Bénard ? Cette enfant naquit onze mois après le mariage de Catherine Bénard et si le roi avait été pour quelque chose dans le mariage de Catherine Bénard ce ne fut donc ni parce qu’elle était enceinte ni parce qu’elle avait déjà accouché. De plus la future dut faire trois sommations respectueuses à sa mère qui ne consentait pas à l’union. Ces trois sommations furent faites par Georges Clausse, procureur au bailliage de Versailles, mandataire de Catherine, qui recourut au ministère de Mes Ducro et Raux-Rauland, notaires, le 3 mars 1760 et les sommations furent faites les 4, 5 et 7 mars suivants. Le contrat de mariage fut signé le 7 dans l’après-midi devant Maître Fourcault de Lavant, notaire à Paris.
Dans leur ouvrage Les bâtards de Louis XV et leur descendance (Perrin, 1991) les auteurs ajoutent : « Ici encore, toutefois, une réserve est nécessaire : l’opposition de la mère ne put-elle venir de ce qu’elle avait connaissance d’une situation qu’elle réprouvait, le Roi fût-il l’un des
acteurs ? »
Gérard
1 juin 2017 @ 14:53
Marie-Amélie de Montalivet est née le 10 janvier 1837 à Paris. Elle est décédée au château de Montalivet-la-Grange à Saint-Bouize (Cher) le 15 mars 1899.
Elle compte Notamment une descendance Panisse-Passis, une descendance Harcourt (d’Olonde) avec notamment la princesse d’Essling, une descendance Guyot de Villeneuve, une descendance La Forest d’Armaillé…
philippe
1 juin 2017 @ 16:52
magnifique coffret qui ne sera pas acheté par les musée de France …….sauf un miracle
Alinéas
1 juin 2017 @ 19:04
Très beau coffret à bijoux.!
COLETTE C.
1 juin 2017 @ 20:11
Le mot écrit à la plume devrait considérablement augmenter le prix du coffret, d’ailleurs très beau.
Bambou
2 juin 2017 @ 06:10
Maître Colin du Bocage. J’adore ce nom assez amusant. Ses descendants viennent de Normandie ?…?
Leonor
2 juin 2017 @ 09:27
Ce truc est une horreur. Dommage pour la beauté des pierres qui y ont été utilisées.
philippe
2 juin 2017 @ 16:23
vous n’avez aucun gout sauf peut etre celui de ikea
Leonor
3 juin 2017 @ 16:10
J’espère vivement que les musées de France sauront mettre leurs pauvres petits sous dans des oeuvres autrement plus intéressantes que cela.
Ceci est un archétype du mauvais goût présidant à une énorme majorité d’oeuvres du XIXe siècle.
[ Nota : on a dit » une énorme majorité ». On n’a pas
dit » tout ». ]
Mais libre à vous, Philippe, d’apprécier cette énorme majorité.
philippe
5 juin 2017 @ 13:21
libre à vous de ne pas aimer ce type d’objets et libre à vous de ne pas apprécier le XIX éme siécle pour les arts décoratifs cela doit réduire considédablement vos sorties dans des musées ou des chateaux .Je vous déconseille d’aller au Louvre à Compiégne Fontainebleau Eu etc
Leonor
6 juin 2017 @ 22:18
Merci infiniment de bien vouloir reconnaître ma liberté de penser. :-))
Pour ce qui est de choisir mes visites, je me débrouille largement toute seule, pas de problème.
Ah, j’oubliais :
Les attaques ad hominem n’ont jamais remplacé un argumentaire . Qui les crache ne fait que démontrer ainsi son incapacité à argumenter et à raisonner.
So long, baby.
laurent
2 juin 2017 @ 17:38
Une vraie horreur comme tout ce qui a été fait sous Louis Philippe
Il n’y a rien de plus laid que les styles soi disant gothiques
Voir les horreurs faites par Louis Philippe à Versailles
Calamiteux
Mais il fallait mettre à bas l’œuvre des Bourbons
Baboula
3 juin 2017 @ 15:39
Surtout quand ils sont Orléans !
Gérard
3 juin 2017 @ 20:59
Louis-Philippe a modifié Versailles pour consacrer notamment les anciens appartements de sa famille en galerie dédiée à toute les gloires de la France et il a sauvé ainsi le château pour lequel il se passionna s’y rendant sans cesse pour surveiller les travaux.
Gérard
3 juin 2017 @ 21:02
C’est aujourd’hui difficile de juger l’art du XIXe siècle qui fut si influencé par le gothique qui avait été si
oublié et méprisé aux siècles précédents.
Leonor
4 juin 2017 @ 17:49
Gérard, l’art du XIXe siècle n’a pas été influencé par le gothique; en tout cas, ce n’est pas le terme que j’utiliserais.
Si le XIXe a, en effet, re-découvert le gothique, il s’est empressé d’en faire pastiche sur pastiche, d’en utiliser les formes en les empilant, en les entassant, en grand ou en petit format, sans en comprendre le fonctionnement architectonique, ni les significations théologiques et symboliques.
Ce coffret-là est un excellent exemple de cela. En cela, il a valeur documentaire; mais documentaire seulement.
Robespierre
7 juin 2017 @ 13:15
ce coffret à bijoux me fait penser à un reliquaire.