Le 12 février 1896 à Bruxelles, la princesse Henriette de Belgique, fille du comte et de la comtesse de Flandre, soeur du futur roi Albert I épousait le prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme, fils du duc d’Alençon et de la duchesse Sophie en Bavière, soeur de l’impératrice Elisabeth d’Autriche. De cette union sont nés quatre enfants : Marie Louise, Sophie, Geneviève et Charles Philippe, duc de Nemours.
La princesse Marie Louise, fille aînée du duc et de la duchesse de Vendôme, épousa le 12 janvier 1916 à Neuilly sur Seine le prince Philippe de Bourbon-Deux-Siciles. Né à Cannes en 1885, le prince Philippe est le dixième enfant du prince Alfonso de Bourbon-Deux-Siciles, comte de Caserte et de la princesse Antonietta de Bourbon-Deux-Siciles. Le couple princier a eu un fils unique le prince Gaetano né en 1917 à Cannes. Ce dernier épousé en 1946 Olivia Yaroow. De cette union sont nés les princes Adrian (1948) et Gregory (1950).
La princesse Marie Louise et le prince Philippe ont divorcé en 1925. Leur mariage a été annulé par Rome en 1926. Le prince s’est remarié en 1927 avec Odette Labori. Il est décédé dans le New Brunswick en 1949. La princesse Marie Louise s’est quant à elle remariée avec Walter Kingsland originaire de New York où elle s’est établie et où elle est décédée en 1973.
L’un de ses petits-fils le prince Gregory met en vente le 2 décembre prochain plusieurs objets ayant appartenu à la princesse. Le prince Gregory ici avec son épouse la princesse Carrie, a deux enfants de son premier mariage : prince Christian (1974) et prince Raymond (1978).
Le lot 143 de la vente présentera ce collier qui a obtenu le certificat du Laboratoire français de Gemmologie garantissant que le collier provenant de la duchesse de Vendôme est composé de 465 perles fines.
Ce bijou ayant appartenu à la duchesse de Vendôme, princesse Henriette de Belgique puis à sa fille la princesse Marie Louise se compose donc de 465 perles fines en chute sur cinq rangs, agrémenté d’un fermoir en argent doublé or 14 k, à cliquet probablement rapporté, orné d’un saphir cabochon rehaussé de diamants taille ancienne et de roses diamantées. Le bijou date de la seconde moitié du XIXe siècle.
Ce collier est un des rares témoignages de l’écrin de la princesse Henriette de Belgique (1870-1948), duchesse de Vendôme, que sa fille aînée, la princesse Marie-Louise d’Orléans (1896-1973), conservait encore précieusement dans le tiroir secret (elle avait subi un important cambriolage) du bureau de sa chambre à coucher à New York à la fin de sa vie. (Copyright photos : estimart)
sonia
23 novembre 2013 @ 10:59
Je trouve ce collier très beau mais ce qui m’étonne c’est que les perles ne sont pas montées en fonction de leur grosseur, elles sont grosses à droite sur la photo et plus fines au départ à gauche …C’est dommage de le vendre mais les jeunes maintenant
ne portent plus de bijoux si « somptueux » il faut avoir les occasions et ils ont peut être des problèmes financiers…
val
23 novembre 2013 @ 12:24
quel oeil !!!! le moindre détail ne vous échappe .
Caroline
23 novembre 2013 @ 22:00
Sonia,bravo pour votre oeil de lynx!
Je crois que les perles ne sont jamais de la meme grosseur!
Gibbs
24 novembre 2013 @ 13:31
Sonia,
Vous avez raison pour la taille des perles et ce n’est pas très joli.
Le saphir est magnifique.
Régine, un petit mot : l’abréviation de carat est « c ».
qiou
3 décembre 2013 @ 11:29
Normal, c’est un choker. Les perles sont de culture.
val
23 novembre 2013 @ 11:00
Pourquoi la famille d’Orléan ne le rachète pas ? J’aime beaucoup les perles mais il faut les porter sinon elles se ternises.
LPJ
23 novembre 2013 @ 13:53
Alors qu’eux même vendent les leurs !!!!
Rares sont aujourd’hui les familles du gotha qui peuvent se permettent d’agrandir leur écrin. Il leur est déjà difficile de le conserver. A moins d’êtres de riches héritières comme l’épouse du Duc de Castro (Bourbon-Siciles) ou celle du Diadoque Paul (Grèce)…..
aubert
23 novembre 2013 @ 14:08
Les Orléans le racheter ? pour le revendre !
val
23 novembre 2013 @ 17:44
oui d’un autre côté il n’y a pas qu’un âne qui s’appelle Orléans , ils sont nombreux a s’appeler Orléans !!!
Gibbs
24 novembre 2013 @ 13:32
Val,
Elles doivent être « à l’air ».
ghighi
23 novembre 2013 @ 11:57
C’ est chez la duchesse de Vendôme que Albert I et Elisabeth de Bavière se sont connus; . le Duc et la Duchesse habitaient dans le petit palais qui se trouve encore à côté du 18, rue Pauline Borghèse à Neuilly/ Seine..
marie.françois
24 novembre 2013 @ 21:05
En etes vous sur Ghighi ?
La maison que l’on voit au 18 rue Borghese n’est pas veritablement un petit palais, tout au plus une belle maison bourgeoise à l’aune du XIX ieme.
Les Vendome, selon Dominique Paoli dans son livre sur la duchesse de Vendome, ont habité au 10 puis au 24, rue Borghese.
La maison que l’on voit encore entre la rue Borghese et le bd Bineau a 5 fenetres de façade alors que celle des ducs de Vendome, reproduite dans le meme ouvrage en avait deux de plus.
Peut etre est ce la premiere résidence ( jugée petite parce qu’elle n’avait que 4 pieces de reception) qui subsiste encore alors que la seconde a disparu?
Au plaisir de vous lire.
Elsi
23 novembre 2013 @ 13:01
Frappant sur beaucoup de photos de l’époque : l’expression de brebis avant le sacrifice des dames figurant sur les clichés.
Un petit Belge
23 novembre 2013 @ 13:14
Existe-t-il une photo de la princesse Henriette avec ce collier? A combien est-il estimé?
Actarus
23 novembre 2013 @ 14:57
Bon, la barbe ! Là je râle pour la justice.
Vous savez que je tiens à la francisation des prénoms royaux, sauf que dans le cas du prince Philippe des Deux-Siciles, son prénom est effectivement PHILIPPE, plus précisément : Philippe Marie Alphonse Antoine Ferdinand François de Paule Louis Henry (avec un Y) Albert Thadée François Xavier Hubert de Bourbon (et non « di Borbone »), déclaré comme fils de « Son Altesse Royale Monseigneur Alfonso de Bourbon, comte de Caserta ».
J’ai la copie de l’acte de naissance du prince, trouvée dans les registres de l’état civil de la ville de Cannes et, Régine, je vous l’enverrai pour preuve.
Je sais aussi où se trouve sa tombe, l’inscription sur la pierre tombale est inscrite en français et le prénom est PHILIPPE alors je vous en prie, veuillez svp corriger ce « Filippo » italien qui n’a jamais existé. Merci beaucoup.
Francine du Canada
23 novembre 2013 @ 19:53
Demandé si gentiment… Dites donc Actarus, comment trouvez-vous le collier qui est ici mis en vente? Moi j’aime bien; merci pour les photos Régine. Amitiés, FdC
Actarus
24 novembre 2013 @ 15:39
Bonjour chère Francine,
je trouve que ce collier fait un peu mémère. Un bon joaillier pourrait probablement en faire un (voire plusieurs) bijou différent, dans un style plus moderne, et nous avons vu ces derniers jours comme les bijoux contemporains peuvent être magnifiques.
Chère Régine, je vous ai envoyé la copie d’écran de l’acte de naissance cannois du prince Philippe. C’est le coeur navré que je constate que l’orthographe a consonance étrangère que vous avez donnée à ce prince français n’a pas été corrigée. Je vous prie donc, en toute amitié de bien vouloir la rectifier. C’est aussi une question de crédibilité pour votre site, connu et reconnu.
Je suis désolé de m’être emporté hier, mais lire « Filippo » deux fois m’a littéralement fait sauter au plafond. Et quand cela se produit alors que je n’ai pas encore pris mon premier café, ça part en fusée comme un fulguro-poing. ;-)
Bien amicalement à vous toutes,
D.
Actarus
25 novembre 2013 @ 13:20
Chère Régine, merci.
Je vous souhaite une belle et agréable semaine.
madame de
23 novembre 2013 @ 22:22
quelle erudition!!
COLETTE C.
23 novembre 2013 @ 15:54
Ce collier est très beau.
Encore un mariage annulé, et ce, malgré la naissance d’un fils ! En connaît-on la raison ? Merci !
Denis
23 novembre 2013 @ 19:30
raison personnelle, c’est à dire , comme dirait Marcel Pagnol, que » cela ne nous regarde pas ! »
beji
23 novembre 2013 @ 17:44
Quel doimmage que les descendants se séparent de telles merveilles.
flabemont8
23 novembre 2013 @ 17:48
Très beau collier…malgré ses originalités et ses défauts, je m’en contenterais !
beji
23 novembre 2013 @ 17:48
Colette,le fait qu’il y ait un ou des enfants ,ou pas, n’entre pas en ligne de compte pour que l’Eglise déclare un mariage nul;seules sont étudiées les
conditions dans lesquelles le mariage a été contracté.
beji
23 novembre 2013 @ 22:40
Le roi Philippe aurait pu l’acheter pour Mathilde,d’autant plus qu’il provienr d’une princesse belge.Albert et Elisabeth de Belgique se sont connus aux obsèques de la duchesse d’Alençon en mai 1897.
Tonton Soupic
25 novembre 2013 @ 00:14
Comment des Italiens comme Filippou ont-ils pu avoir des enfants français ? Que je susse, quand un Bourbon devient étranger, c’est pour toujours ! Il est inadmissible qu’on concède à sa progéniture des prénoms français. Charles, Cosmo, je suis sûr que vous êtes de mon avis, n’est-ce pas ?