Le 1er janvier 2019, Maître Bruno Roquigny va vendre aux enchères à Saint Valery-en-Caux un portrait aux trois-quarts du Prince Ferdinand-Philippe d’Orléans, Duc d’Orléans (1810-1842) réalisé par Jean-Auguste-Dominique Ingres.
Ce rare dessin au crayon noir avec des rehauts de gouache blanche et quelques touches de lavis gris sur papier bleu passé provient des collections d’Adolphe Asseline, secretaire du Prince Royal puis secrétaire des commandements de son épouse Hélène, Duchesse d’Orléans. Après le décès accidentel du Duc d’Orléans le 13 juillet 1842 à Paris à la porte Maillot, Adolphe Asseline est resté très proches de ses deux fils le Comte de Paris le Duc de Chartres.
Ce dessin, signé Ingres, est estimé entre 200.000€ et 300.000€. (merci à Charles – photo Étude Roquigny)
marianne
26 novembre 2018 @ 05:41
Admirable ! Cette technique est parfaitement utilisée par Ingres, un artiste hors pair comme on n’ en fait plus .
Ceci dit, la coiffure est amusante : – ces frisottis sont-ils obtenus avec des bigoudis ?
Clara
26 novembre 2018 @ 16:26
Il existait des fers à friser, et pour les dames les papillotes…
Gatienne-coiffure
26 novembre 2018 @ 19:39
Probablement: frisure au fer, comme pour la barbe et les favoris à l’époque ;-)
Aïe, attention aux brûlures !
Damien B.
26 novembre 2018 @ 08:53
Ce dessin du maître du néo-classicisme est vraiment magnifique. En outre ses dimensions (35 X 28 cm à vue) en feront une jolie décoration dans un salon …
Muscate-Valeska de Lisabé
26 novembre 2018 @ 11:04
C’est très cher,mais j’aime Ingres depuis toujours et ce croquis est beau.
Caroline
26 novembre 2018 @ 22:50
Dans ce genre de croquis, on admire le plus souvent des messieurs avec leur taille bien prise !
Corsica
28 novembre 2018 @ 20:02
Tout particulièrement au XIXe siècle (surtout entre 1830 et 1860), où la mode masculine a valorisé les tailles étroites et les épaules larges, très souvent rembourrées d’ailleurs. Comme tout le monde n’avait pas la chance de correspondre naturellement aux critères en vogue, certains hommes, notamment les dandies, n’hésitèrent pas à porter des corsets.
Gérard
26 novembre 2018 @ 19:58
Les Asseline furent au service des Orléans depuis le début de la quatrième en 1660 avec Philippe de France.
Charles
28 novembre 2018 @ 13:43
C’est exact
Gérard
28 novembre 2018 @ 15:35
La quatrième maison d’Orléans.