Le 12 avril prochain, la maison de ventes Osénat à Fontainebleau dispersera des lots en lien avec l’empereur Napoléon I et sa famille. Des lettres, des toiles, de la vaisselle, des sculptures,… seront mis aux enchères de même que ce nécessaire de bureau ayant appartenu à Léopold I, roi des Belges. Pour en savoir plus, cliquez sur www.osenat.fr (Merci à Charles)
31 mars 2015 @ 08:39
Cela tombe bien, je me cherche une nouvelle lime à ongles.
31 mars 2015 @ 11:05
Trop dommage pour des raisons évidentes!
31 mars 2015 @ 11:37
Merci à Charles.
On peut penser que se cachet a été confectionné à partir de 1818 et utilisé jusqu’en 1830 où le prince est devenu roi des Belges.
Par décret en conseil du 6 avril 1818 à Carlton House le roi George III, sous la signature du prince régent, a élevé à la dignité d’altesse royale le prince Leopold George Frederick de Saxe Cobourg de Saafeld. Il était auparavant altesse sérénissime et il était déjà veuf de la princesse Charlotte. Le 7 avril 1818 il reçut le droit de porter les armes royales sans la couronne de Charlemagne de l’écu en cœur et sans la couronne de Hanovre, avec un lambel de cinq pendants d’argent, celui du milieu chargé d’une rose de gueules, ces armes étant portées au premier et deuxième quartiers d’un écartelé dont les troisième et quatrième quartiers sont occupés par les armes de Saxe. Le cachet porte donc la couronne royale britannique sous le chiffre L et provient du château des Amerois, comme Charles le précisait il y a quelques jours, propriété du prince Philippe de Belgique, comte de Flandre, fils cadet de Léopold.
31 mars 2015 @ 13:54
J’aimerais connaître la matière des manches des objets. Merci.
1 avril 2015 @ 12:04
Colette C., il s’agit de cornaline, dont la couleur confère un aspect assez actuel à ces très jolies pièces.
1 avril 2015 @ 14:12
Les manches de ces précieux objets sont en cornaline.
31 mars 2015 @ 18:48
Il s’agit là de trois belles pièces.
D’abord un coupe papier avec un manche en cornaline et une lame en vermeil, un ouvre enveloppe avec un manche en cornaline et une lame polie glacée et un cachet de cire avec empreinte en cornaline travaillée en intaille d’une banderole gravée « Chateau des Amerois » sous couronne royale Belge.
Ce charmant nécessaire de bureau provient du prince Philippe de Belgique, Comte de Flandre, arrière-arrière-grand-père d’un autre Philippe de Belgique, l’actuel roi des Belges. Le prince utilisait ce magnifique nécessaire aux Amerois, sa propriété familiale situé près de Bouillon
1 avril 2015 @ 11:14
Merci à Charles.
On peut penser que se cachet a été confectionné à partir de 1818 et utilisé jusqu’en 1830 où le prince est devenu roi des Belges.
Par décret en conseil du 6 avril 1818 à Carlton House le roi George III, sous la signature du prince régent, a élevé à la dignité d’altesse royale le prince Leopold George Frederick de Saxe Cobourg de Saafeld. Il était auparavant altesse sérénissime et il était déjà veuf de la princesse Charlotte. Le 7 avril 1818 il reçut le droit de porter les armes royales sans la couronne de Charlemagne de l’écu en cœur et sans la couronne de Hanovre, avec un lambel de cinq pendants d’argent, celui du milieu chargé d’une rose de gueules, ces armes étant portées au premier et deuxième quartiers d’un écartelé dont les troisième et quatrième quartiers sont occupés par les armes de Saxe. Le cachet porte donc la couronne royale britannique sous le chiffre L et provient du château des Amerois, comme Charles le précisait il y a quelques jours, propriété du prince Philippe de Belgique, comte de Flandre, fils cadet de Léopold.
1 avril 2015 @ 12:10
Merci Charles car vous m’aviez informé de cette vente il y a peu.
Philippe comte de Flandre utilisait ce cachet gravé d’une banderole « Château des Amerois » lorsqu’il résidait dans sa propriété des Ardennes. Je pense d’ailleurs que le cachet était également utilisé par les princes Baudouin et Albert car bon nombre de leurs lettres portent tantôt leur monogramme personnel, tantôt cette marque facilement reconnaissable.
L’acquéreur de ce nécessaire à écrire sera comblé !
Bien à vous,
Damien
31 mars 2015 @ 21:49
C’est vraiment nécessare de vendre le bureau ? Je ne pensais pas le roi Albert si démunitionné.
1 avril 2015 @ 14:10
Merci, Charles, pour ces intéressantes précisions !