Suite à l’annonce de la vente d’un portrait de Charles X ayant appartenu au château de Valençay, voici une petite notice rédigée par Anne Gérardot, directrice des archives départementales de l’Indre.
« Un portrait de Charles X en costume de sacre en costume de sacre (1825) est aujourd’hui en vente. Il est l’œuvre de Pascal Simon, baron Gérard (1770-1837), un peintre que Talleyrand affectionnait particulièrement et qui réalisa l’un des portraits les plus célèbres du prince.
La vente de ce tableau de dimensions imposantes (2,60 x 1,82 m) constitue un véritable événement à plusieurs titres. Il s’agit en effet d’une œuvre d’importance majeure de l’histoire de l’art et de l’histoire nationale.
Mais ce tableau a également un lien étroit avec Valençay, puisqu’il orna jusqu’en 1898 le grand salon du château aux côtés d’un autre portrait royal, celui de Louis XVIII en costume de sacre, également par Gérard.
Non loin dans le château trônaient des portraits des deux autres souverains servis par Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord au cours de sa longue carrière, ceux de Napoléon Ier également peint par Gérard et Louis Philippe par Hersent.
Comme son pendant, le portrait de Charles X fut offert par le souverain à Talleyrand, qui avait assisté à son sacre à Reims dans son costume de grand chambellan, aujourd’hui présenté dans la salle des Trésors de Valençay.
Grand amateur d’art, Talleyrand avait constitué d’impressionnantes collections dont une part fut destinée à l’ornement de Valençay, où se trouvaient bon nombre de chefs-d’œuvre qui furent en grande partie dispersés aux enchères lors du décès de son héritier Napoléon-Louis de Talleyrand-Périgord, en 1898. Les héritiers rachetèrent une partie de ces biens.
Le portrait de Charles X fut acquis en 1899 pour la somme de 4 200 francs par un certain « comte de Bari ». Il pourrait s’agir d’un pseudonyme de Boni de Castellane, (1867-1932), arrière-petit-fils de la duchesse de Dino.
Alors marié à la richissime Anna Gould (1875-1961), celui-ci pouvait alors librement assouvir sa passion pour les œuvres d’art et antiquités de toutes sortes.
Après leur divorce, Anna Gould, propriétaire du château du Marais, épousa Élie de Talleyrand-Périgord (1859-1937), autre descendant de la duchesse de Dino.
Quoi qu’il en soit, c’est au sein des descendants d’Élie de Talleyrand-Périgord et Anna Gould que fut par la suite transmis ce portrait, qui échut à Violette de Talleyrand-Périgord (1915-2003), dernière représentante de la famille à porter le titre de princesse de Sagan. »
Régine ⋅ Actualité 2020, Bourbon, Châteaux, France 53 Comments
Regis
28 avril 2020 @ 07:35
L’autre portrait , celui de Louis XVIII , a été récemment négocié par un avocat parisien qui l’a installé ds sa maison de campagne…
Charlotte (de Brie)
28 avril 2020 @ 07:41
Et nous revoilà dans le sillage de Dorothée !
Jean Pierre
28 avril 2020 @ 08:03
« Ainsi, j’ai assisté au dernier sacre des successeurs de Clovis…ce n’est pas que j’eusse la moindre foi à la cérémonie; mais comme tout manquait à la légitimité, il fallait pour la soutenir user de tout, vaille que vaille ».
Cosmo
28 avril 2020 @ 08:46
Visage lumineux d’intelligence !
HRC
28 avril 2020 @ 11:32
Merci ! rire fait du bien ! Talleyrand a dû souffrir…..
j’en profite pour caser qu’un de mes profs de fac disait de Talleyrand qu’il avait évité le pire à la France en 1815.Un de ces profs de Fac honni par certains…)
Robespierre
28 avril 2020 @ 17:54
MDR !
Gatsby
28 avril 2020 @ 10:00
Louis XVIII en costume de sacre ? Alors qu’il n’a jamais été sacré ! Une sorte de photoshop avant l’heure en quelque sorte lol.
Jean Pierre
28 avril 2020 @ 12:08
Mais tu sais lire ou pas ?
Charles X elle te dit Régine !
Bambou
28 avril 2020 @ 14:39
Louis XVIII n’a jamais été sacré, c’est vrai. Mais là, sur ce tableau, il s’agit de son frère Charles X, qui lui a bien été sacré le 29 mai 1825 à Reims. D’où ce portrait en costume de sacre.
Nicolette
28 avril 2020 @ 15:46
C’est le portrait de Charles X qui a bien étė sacrė à Reims.
Nicolette
28 avril 2020 @ 15:50
Je n’avais pas compris. Vous parliez du portrait de Louis XVIII en costume de sacre dont il est fait mention dans le texte. Excusez-moi.
Pascal🍓
28 avril 2020 @ 20:31
De mémoire c’est son frère qui ne l’a pas été.
Pascal🍓
28 avril 2020 @ 20:33
Excusez moi j’avais lu un peu vite et pensé que vous parliez de Charles X.
🥴
COLETTE C.
28 avril 2020 @ 10:40
Dommage que ces portraits se dispersent !
Antoine
29 avril 2020 @ 00:05
Ce sont plutôt des documents de com de l’époque que des oeuvres d’art. Les copies étaient nombreuses et les monarques en étaient prodigues : on en trouve un peu partout. Avoir de telles trombines dans son salon n’ajoute guère à l’esthétique du lieu.
Gérard
28 avril 2020 @ 10:58
C’est une des répliques par l’auteur le baron Gérard de l’original qui est à Versailles.
Val
28 avril 2020 @ 11:49
Charles X le bon à rien !!!
Cosmo
28 avril 2020 @ 12:41
Il a tout de même été bon à perdre sa couronne.
Naucratis
30 avril 2020 @ 09:40
Louis-Philippe aussi.
Guy Coquille
28 avril 2020 @ 16:57
Le message que vous envoyez, sommaire et sans nuance, ne fait pas présumer à votre égard d’une grande finesse historique. Charles X n’était pas un bon à rien. Il avait au contraire une perception plus grande que son frère des rapports de force à long terme. Le problème était qu’il s’appuyait sur des soutiens illusoires. Il est vrai aussi que, pour permettre la survie à long terme de la monarchie légitime, il aurait fallu un homme d’une trempe exceptionnelle, quasiment génial et visionnaire, ce qu’il n’était pas, pas davantage que Louis-Philippe et Napoléon III. Lors des négociations avec Léopold I° de Belgique, pour le mariage de sa fille, le premier roi des Belges fit un éloge appuyé et inattendu du dernier roi régnant de France, auprès de celui qui l’avait supplanté, à sa grande stupéfaction. Il faut sortir des slogans que l’enseignement républicain serine aux élèves des primaire et secondaire en guise d’Histoire.
Robespierre
28 avril 2020 @ 18:07
Quelque parti qu’il prît, il exagérait. Il fut d’abord un homme frivole, mais trop frivole. Et quand il versa dans la dévotion, il devint un monument de bondieuserie. Il avait même un ministre qui prétendait converser avec la Vierge.
Quel crétin. Sa maîtresse, madame de Plastron, qui sans doute n’avait pas envie de voir le duc d’Artois s’enticher d’une nouvelle maitresse après sa mort, lui fit promettre sur son lit de mourante qu’il dédierait sa vie à Dieu. Il promit, hélas. Par la suite, la duchesse d’Angoulême prit les commandes en dictant sa conduite à son oncle, toujours dans la bondieuserie et la monarchie de droit divin. J’imagine que le duc d’Orléans, futur Louis-Philippe allait leur apporter de l’encens à brûler et des images pieuses. Exactement comme ce personnage de Guy de Maupassant qui va apporter régulièrement un tonnelet d’eau de vie à la vieille rombière dont il a acheté la maison en usufruit. La vieille ne dura pas longtemps.
Leonor
29 avril 2020 @ 13:55
C’est comme ça qu’il faudrait raconter l’Histoire à nos collégiens. :-))
Au moins, il y a de quoi se gondoler.
Robespierre
30 avril 2020 @ 11:38
…. je voulais dire « acheté la maison en VIAGER », désolé…
Laurent
29 avril 2020 @ 07:46
Je ne pense pas que le terme soit exact
Ce Roi n’a jamais voulu comprendre que la France avait changé
C’était un homme étroit d’esprit
ciboulette
28 avril 2020 @ 12:37
Pour un homme de goût comme Talleyrand , cela relève du masochisme de s’infliger les portraits de ces deux rois .( je veux dire Louis XVIII et Charles X )
Pimont.
28 avril 2020 @ 12:52
!!!! C’est une blague, Cosmo ?
S’il y a bien un Bourbon qui avait la réputation de ne pas avoir inventé la machine à cintrer les bananes , c’est bien Charles X !!…
Cosmo
29 avril 2020 @ 12:02
Oui ! Une grosse blague car CX n’a non seulement pas inventé la machine en question mais il n’a pas inventé celle qui permet de garder sa couronne. Par contre on lui doit l’invention du beurre en broche. C’e n’est pas si mal.
Laurent
30 avril 2020 @ 10:22
Cintrer les bananes
Excellent
Leonor
28 avril 2020 @ 12:53
Je me mélange un peu les pinceaux dans la succession des régimes en France au XIXe siècle . Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir tenté de mettre tout ça en ordre dans mon ordinateur crânien personnel, mais y’a pas moyen, » ça n’imprime pas », comme diraient mes fistons.
Vous m’accorderez peut-être quand même qu’entre les révolutions diverses et variées, les empereurs, les consuls, les rois, et autres variétés d’accros au pouvoir, une chatte n’y retrouverait pas ses petits.
Mais venons-en au fait: ce type-là, là, sur ce méga-portrait, emballé dans ses fourrures, ses soieries, ses dentelles et ses velours, c’est bien celui des frérots de Louis XVI qui a tout fait foirer à force d’avoir voulu être roi, super-roi et plus-que-roi ?
HRC
30 avril 2020 @ 09:37
A la recherche de la monarchie constitutionnelle… Avec cet angle, on suit très bien.
aubepine
28 avril 2020 @ 13:25
Si Talleyrand a mangé à tous les rateliers ,il est resté fidèle à une seule maitresse ,la France ; la mort du duc d’Enghien conseillée par ce dernier à Napoléon fut une faute inacceptable mais sa présence au Congrès de Vienne évita à notre pays d’être partagé entre les ennemis et peut-être de ne plus exister aujourd’hui !
steph
28 avril 2020 @ 16:25
Oui en effet que ce soit charles X ou son frère Louis 18.Ils son restés dans la monarchie absolu.Ce siècle n’était pas fait pour eux.Louis 18 remis sur le trône par les puissances européennes en 1815. En revanche le roi louis Philippe d »Orléans ou Napoléon 3 n’ont pas eu le remerciement voulu .Car pour moi nous avions avec eux une vrai monarchie constitutionnel.
Laurent
29 avril 2020 @ 11:43
Louis XVIII n’était absolument pas un monarque absolu
La charte était une constitution
Napoléon Ier fut un véritable dictateur
Louis Philippe n’avait s’une idée en tête être roi et se remplir les poches
Napoléon III a beaucoup plus fait pour la France que son oncle
HRC
30 avril 2020 @ 09:41
Le concordat ? La banque de France ? Les préfets ? Le Franc ? La légion d’honneur ?
En vrac et incomplet c’est Napoléon Ier
Laurent
30 avril 2020 @ 10:23
Et alors cela ne l’a pas empêché d’être un dictateur
HRC
30 avril 2020 @ 11:10
Cela ne dispense pas de citer ce pourquoi il a été accepté et admiré par l’écrasante majorité jusqu’à la guerre de trop, l’expédition en Russie.
Gérard
1 mai 2020 @ 12:45
Je ne crois pas qu’une majorité écrasante était pour Napoléon Ier, sa politique belliqueuse notamment en Vendée, mais surtout à l’extérieur des frontières nous a valu le blocus continental et a conduit à des difficultés économiques énormes pour nos ancêtres.Puis il y a eu cette hécatombe de soldats et spécialement in fine de jeunes soldats à peine sortis de l’enfance.
Painblanc
27 novembre 2023 @ 01:48
Bonjour, je possède un de ses portraits, quelqu’un serait me donner une estimation en privé en s’appuyant sur les meilleurs photos que je puisse prendre ?
Merci pour vos commentaires qui m’ont fait voyager dans le temps
Merci d’avance :)
Merci d’avance
Antoine
28 avril 2020 @ 17:16
Comte de Bari est un des titres portés par les cadets de la maison des Deux-Siciles. Ne pourrait-il s’agir de Pascal, fils de Ferdinand II et de Marie-Thérèse d’Autriche, décédé à La Malmaison en 1904 ?
Gérard
29 avril 2020 @ 21:35
La remarque d’Antoine est intéressante car évidemment cette année-là le comte de Bari était bien vivant et on voit mal pourquoi Castellane se serait caché sous son nom. Tous les deux étaient riches. Il est évident qu’ils devaient se connaître et se fréquenter. Pascal (Pasquale) de Bourbon des Deux-Siciles comte de Bari né en 1852 mourut au château de la Petite-Malmaison le 21 décembre 1904, il avait acheté cette partie du domaine de l’impératrice Joséphine, qui était voisine de la serre chaude aujourd’hui détruite et qui est toujours une belle maison de réception.
Le prince n’eut pas d’enfant.
Il avait épousé morganatiquement en 1878 Blanche Richard de Marconnay fille naturelle d’Henriette Louise Richard dite de Marconnay (ca 1807-1867). Son épouse vécut de 1848 à 1926 où elle mourut avenue Matignon et il en avait reconnu le 22 septembre 1880 un fils Henry de Marconnay qui vécut du 30 juin 1865 à Paris au 18 avril 1942 à Paris, et qui était trop âgé pour être le fils biologique du prince. La famille de Bourbon des Deux-Siciles entama une procédure à l’encontre de ce fils et après deux arrêts de cour d’appel et un arrêt de cassation la reconnaissance fut annulée.
Avant cela le fils se faisait appeler Henri-Gabriel de Bourbon vicomte puis comte de Bari, il fut expert en art et épousa en 1906 à Londres Béatrice de Clinchamp-Bellegarde née en 1883, fille de Tanneguy marquis de Clinchamp-Bellegarde et de Mathilde de Cathelineau (dont postérité comprenant au moins Pascaline Richard née à Rueil le 27 mai 1907 mère de Gérard Richard de Marconnay qui eut lui-même trois enfants).
Est-ce ce fils qui était concerné par la possible transaction avec Boniface de Castellane ?
Pascal était fils de Ferdinand II et frère du dernier roi, François II.
Il avait acheté la Petite-Malmaison en 1887 et partageait son temps entre son bel hôtel du 8, rue Matignon à Paris (toujours présent) et ce château. Il avait aussi entretenu un équipage à Pau d’abord de 1870 à 1883, il était associé pour cet équipage avec sa belle-sœur la reine de Naples née duchesse Sophie en Bavière, la sœur de Sissi.
Il transféra ensuite son équipage en 1883-1885 en Île-de-France sous le nom de rallye Butard et le château de La Marche à Rueil fut loué à cette fin de 1903 à 1905.
Le prince et son épouse reposent au cimetière Montmartre à Paris (une chapelle sous le nom de Bourbon de Bari, en division 4-1).
Antoine
30 avril 2020 @ 10:02
Merci Gérard pour tous ces détails intéressants que j’ignorais.
Gérard
30 avril 2020 @ 14:01
C’est moi qui vous remercie de votre remarque sur le vrai comte de Bari.
Nuage Pâle
1 mai 2020 @ 16:35
Quand la curiosité et l’érudition se rencontrent pour notre bonheur . Merci messieurs.
Gérard
3 mai 2020 @ 21:42
Nuage Pâle vous embellissez notre ciel !
Caroline
28 avril 2020 @ 20:28
De préférence pour un musée d’ une grande ville ! Non à un particulier !
Sébastien
29 avril 2020 @ 00:31
On peut se moquer de ses vues politiques, bien courtes il est vrai, de son intransigeance et de son obstination aveugle à croire en un un régime qui avait pourtant disparu 30 ans plus tôt.
Mais à titre personnel il fut un homme fidèle en amour et amitié, respectueux de la parole donnée, affable, qualités que louait Talleyrand lui-même. N’oublions pas aussi que c’est sa bonhommie et sa délicatesse qui propulsèrent Lous-Philippe altesse royale après tant d’avanies subies sous Louis XVIII. Et qui mit ce dernier sur la liste des bénéficiaires du « Milliard des Emigrés ». On sait comment le fourbe Orléans montra sa gratitude…
Laurent
29 avril 2020 @ 11:44
👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍
Ce fourbe de Louis Philippe comme je vous comprends
Pimont
29 avril 2020 @ 15:31
Robespierre
Une seule lettre vous manque et tout est dépeuplé…
La maîtresse de CHarles X n »était pas madame de Plastron mais madame de
POlastron.
Gérard
29 avril 2020 @ 17:35
Je crois qu’il est surtout dommage que l’éducation de Charles X ait été négligée mais il paraissait peu vraisemblable qu’il fût un jour roi puisqu’il était précédé par le duc de Bourgogne, le duc d’Aquitaine, le duc de Berry, le comte de Provence, même s’il n’a pu connaître le deuxième, Xavier.
Il était beau, espiègle, spirituel, aimable, le meilleur des hommes et Antoine, duc de La Vauguyon qui était son gouverneur ne lui a pas donné d’éducation politique. Peut-être aussi se méfiait-on toujours des cadets.
Il était, écrivit Madame de Gontaut, l’idole de la cour de Louis XV, il en était l’âme, la vie, il était l’espérance. Il tenait de Louis XV a-t-on pu dire en plus désinvolte avec un soupçon d’impertinence qui manquait au Bien-Aimé. Il était « le vrai chevalier français ! Le chevalier Galaor… Artois, notre espérance ! »
Galaor était le frère d’Amadis de Gaule, il était le défenseur de la veuve et de l’orphelin dans le roman publié en 1508 de Garcí Rodríguez de Montalvo.

Artois ne reçut cependant que quelques notions de géographie, des rudiments de langues vivantes. De son gouverneur il dira :
« Je lui en veux de m’avoir si mal élevé que je n’ai jamais pu lire quatre pages de suite, même quatre pages de Gil Blas, sans m’ennuyer ».
« Beau comme l’amour, il en avait toutes les grâces, toutes les malices. »
Puis marié très jeune à une princesse dépourvue d’attraits il se laissa absorbé par le jeu et les femmes, et à cette époque il faisait gras le vendredi et jetait l’argent par les fenêtres toute la semaine note l’empereur Joseph II lors de son voyage en France. Il lui dit : « Vous avez de l’esprit, des grâces, de la figure ; avec tant de qualités brillantes il vous faudrait peu de travail pour en acquérir de plus solides ».
Leonor
1 mai 2020 @ 19:35
Merci pour ce portrait de cet aspect-là du personnage , Gérard. C’est assez peu connu,je pense. Pour ma part en tout cas, je l’ignorais.
Gérard
3 mai 2020 @ 21:55
Oui je crois qu’il devait être attachant.
Guy Stair Sainty
29 avril 2020 @ 21:58
Ce tableau est la première version du portrait de Charles X, vendue du chàteau de Valençay en 1899 et achetée par Boni de Castellane (avec l’alias Comte de Bari), payée par son épouse, née Anna Gould (plus tard Duchesse de Talleyrand). C’était vendue finalement par les héritires de la Duchesse de Sagan (née Talleyrand-Perigord, fille de Anna Gould). Je suis l’actuel propriétaire. La version de Versailles est un des plusieurs versions de l’atelier, certains avec plus ou moins participation de Gérard lui-même.
Gérard
30 avril 2020 @ 14:03
Et bien félicitations et merci de vos précisions.