Ce soulier provient en fait de la descendance de Charles Gilbert de Lachapelle (1755-1794), chef des bureaux de la liste civile du Roi, commissaire général de la Maison du Roi. Son épouse, Marie Emilie née Leschevin, était l’amie proche de Madame Campan, première femme de chambre de la Reine.
Il s’agit d’un soulier de taille 36-37. Pourquoi un seul soulier ? La Maison Osénat explique que lorsqu’il était offert, il devenait un cadeau et n’avait donc plus sa fonction première.
Le soulier est le lot 48 de la vente du jour. Il est estimé à 10.000 €. (Source : Maison Osénat – Merci à Guizmo)
😷 MIKA 🌈
12 novembre 2020 @ 09:02
Direction le Château de Versailles !!
Révoltée de voir des pieces hautement historiques se balader ainsi…
Philibert
12 novembre 2020 @ 11:22
Il me semble que ce n’est pas « une pièce hautement historique », mais simplement une relique;
La meilleure place pour cette chaussure serait de figurer dans un Musée de la Chaussure, comme il en existe à Romans-sur-Isère. Mais ce genre de musée n’est en général pas très riche…
aubert
12 novembre 2020 @ 14:13
Tous ces musées que l’on ouvre de partout et que semblent tant apprécier les commentateurs du site finissent par nous coûter cher.
A Lyon le musée des Confluences, caprice du Conseil général, qui défigure l’entrée sud de la ville a coûté très cher et son budget de fonctionnement est élevé.
Jusqu’ici il a des visiteurs.
Jusqu’à ce qu’il s’enfonce dans le sol spongieux.
framboiz07
13 novembre 2020 @ 00:17
Romans est plutôt riche , chaussures chinoises et de Grace Kelly m’avaient frappée , alors que je le visitais !
Karabakh
13 novembre 2020 @ 09:10
Tout à fait. S’il fallait qualifier de « hautement historique » tout objet ayant touché un personnage illustre, nous serions envahis d’antiquités. C’est une relique et oui, sa place est dans un musée spécialisé. Dommage que ces petites entités soient peu riches.
ciboulette
13 novembre 2020 @ 16:31
Karabakh , vous pourriez aussi vous lancer dans le mécénat , selon vos moyens , bien sûr . Cette petite chaussure n’est pas donnée , et on peut penser que les enchères vont s’envoler .
Ce serait bien : en plus de soigner les animaux ( noble métier qui a toute mon admiration ) , vous sauveriez les objets en péril , qui , sans vous , se retrouveraient au fond d’un coffre-fort chinois ou autre . Quel 👼👼destin pour vous !
Karabakh
14 novembre 2020 @ 19:59
Si j’avais les moyens de faire du mécénat, ce serait un plaisir d’aider à préserver (sauver c’est autre chose) le patrimoine ; par contre, je ne ferais pas dans la chaussure, car il y a d’autres causes, tout aussi intéressantes mais se rapprochant beaucoup plus de mes aspirations.
Karabakh
14 novembre 2020 @ 20:00
* pas prioritairement dans la chaussure, etc.
aubert
12 novembre 2020 @ 14:08
Les souliers sont faits pour se balader !
ciboulette
13 novembre 2020 @ 16:32
A cloche-pied , alors ici . . .très difficile à faire quand on y est contraint !
Aramis
13 novembre 2020 @ 09:08
N’exagérons pas la valeur historique d’un tel objet !
jocelyne D
12 novembre 2020 @ 09:02
Dommage d »éparpiller ce genre de chose historique qui serait mieux dans un musée
Jean Pierre
12 novembre 2020 @ 13:46
Quel musée ? Celui de la chaussure à Romans ?
particule
12 novembre 2020 @ 09:19
C’est pas le pied !
Muscate-Valeska de Lisabé
13 novembre 2020 @ 11:38
Franchement,je pense comme vous.
Tous les souliers des royaux portaient ainsi leur nom?🤔
Phil de Sarthe
14 novembre 2020 @ 12:45
L’annotation est probablement de la main des possesseurs du soulier😉
Pastelin
12 novembre 2020 @ 09:25
Matière première, cuir de veau blanc, une peau très souple, il me semble, recouvert sur le dessus…. de quoi? Satin blanc peut-être ?
J’ai l’impression que ce talon féminin se fait encore, plus ou moins. Il porte d’ailleurs sans doute un nom particulier….
Kalistéa
12 novembre 2020 @ 10:26
Talon « bobine » cher Pastelin .
luigi
12 novembre 2020 @ 10:41
@ Pastelin : c’est exact, on en voit encore de ces talons « bobine ».
Sylviane
12 novembre 2020 @ 19:28
J espère secrètement que le château de Versailles va tout faire pour l acquérir
Muscate-Valeska de Lisabé
13 novembre 2020 @ 11:39
Quand on en trouve dans cet état dans une poubelle,on ne les regarde même pas.
Val
17 novembre 2020 @ 07:16
Vous faites les poubelles Muscate ?
Inscrivez vous chez Emmaüs ils vous offrirons le couvert et un lit pour la nuit !!
Muscate-Valeska de Lisabé
18 novembre 2020 @ 23:37
Ça vaudra toujours mieux que de trouver asile chez vous,Val.
Claude
12 novembre 2020 @ 09:51
De plus jolis -en paires- ont été mis en vente.
JALINE
12 novembre 2020 @ 10:14
C’EST VRAIMENT UNE RELIQUE –
JE ME DEMANDE COMMENT ON POUVAIT MARCHER AVEC DES CHAUSSURES AUSSI MAL CONCUE – le pied devait sortir de la chaussure à chaque pas –
à conserver tout de même – dommage qu’il n’y a pas la paire – LE TALON RESSEMBLE AU TALON BOBINE QUE NOUS AVIONS IL Y A QUELQUES ANNEES –
Baia
12 novembre 2020 @ 14:37
Mais pourquoi vous hurlez JALINE, depuis le temps vous devriez être aphone …
Antoine
12 novembre 2020 @ 10:15
Genre de soulier avec lequel il ne fallait surtout pas marcher.
lila
12 novembre 2020 @ 10:54
Pourquoi dites vous cela Antoine ? .
J’ai porté des chaussures d’hiver avec des talons bobines …pas de problèmes pour marcher .
Baboula
12 novembre 2020 @ 12:40
Je crois qu’Antoine veut parler des matériaux dont ces chaussures sont faites,bien trop fragiles pour affronter les graviers ou flaques d’eau .
Ce talon est très confortable,idéal pour un modèle autrefois appelé « trotteur «
Antoine
14 novembre 2020 @ 14:12
Merci, Baboula. C’est exactement cela.
Mary
12 novembre 2020 @ 10:50
Il me semble qu’il a déjà été vendu 300 fois, ce soulier ! Ou alors, Marie-Antoinette a laissé des tas de souliers derrière elle ?
COLETTE C.
12 novembre 2020 @ 10:51
Usé, certes, mais belle esthétique !
Zulma
12 novembre 2020 @ 11:39
Madame avait de petits petons!
Je suis étonnée de l’usure de ce soulier. Il n’a pas pu être porté après avoir été donné puisqu’il n’avait pas son jumeau. Il faut croire que Marie-Antoinette usait ses souliers jusqu’à la corde avant de les donner. C’est tout à son honneur.
Danielle
12 novembre 2020 @ 13:33
Un musée doit absolument acquérir cette chaussure, Versailles, Le Louvre ??
Francois
12 novembre 2020 @ 14:13
Relique de 3 eme catégorie .
Le marchandage de ce genre de chose garde un côté assez
pitoyable et pathétique.
Heureusement nous possédons des souvenirs plus agréables
de la Reine que ce genre de chose plus ou moins bien conservée .
Si des particuliers fétichistes sont prêts à payer cela cher
Le vendeur sera ravi !!
ciboulette
13 novembre 2020 @ 16:40
Souvenez-vous , François , qu’une culotte de la reine d’Angleterre a été mise en vente sur internet voici quelques années . La taille et le prix n’ont pas été révélés . . .Plus récemment , dans une émission de Stéphane Bern , nous ont été montrés les dessous de la reine Victoria , qui était , comme chacun sait , petite et ronde . Bas de soie noirs avec pieds blancs ( astucieux ) et culottes . . .mon Dieu ! Des panties qui me descendraient jusqu’aux chevilles et dans les quels on en mettrait facilement 2 comme moi ! Question non élucidée : ces culottes étaient -elles fendues comme le voulait l’usage à la fin du XIXème siècle ? Je pense que oui , car la reine , déjà impotente , aurait eu bien du mal à se débarrasser au préalable de tous ses atours . . .
Francois
14 novembre 2020 @ 12:34
ho mais je me souviens tres bien
Mais justement je trouve ces nombreuses descriptions
de l ‘intimité des Reines et Rois bien ennuyeuses.
A ce niveau nous sommes tous egaux .
La vie intime des grands de ce monde pour employer un terme, ne passionne
que les personnes en mal d’intimité .
ce qui sort de l’ordinaire reste interessant pour le commun des mortels
Les chaussures de tous les jours , les dessous etc ;;;;;;;;;
serait on aujourd’hui passionné des histoires de ce genre quant au général de Gaulle puisque c’est actuel???
non
Baboula
16 novembre 2020 @ 14:24
Le général de Gaulle a demandé à ce que toutes ses affaires soient brûlées.
Pas de reliques ! Il était pour cela aussi clairvoyant .
Bambou
12 novembre 2020 @ 15:03
Flippant…
aubepine
12 novembre 2020 @ 15:14
Pauvre reste !!!
Teresa2424
12 novembre 2020 @ 17:59
Sus pasos era pequeños ergo era posible caminar con esos zapatos que no estropeaba los pies
Auberi
12 novembre 2020 @ 21:38
Beurk une relique 🤢
Kalistéa
13 novembre 2020 @ 12:02
Ce genre de chaussures était fait pour passer une soirée tranquille à… jouer aux cartes dans un salon par exemple , . c’est tout .
ciboulette
13 novembre 2020 @ 16:41
Je pense comme vous , Kalistéa .
JALINE
13 novembre 2020 @ 14:02
REPONSE A BAIA – VOTRE VOCABULAIRE EST TOUJOURS LE MEME –
Gérard
13 novembre 2020 @ 16:56
Le soulier aurait été conservé depuis la fin du XVIIIe siècle par les descendants de Marie Émilie Leschevin et de son époux Charles Gilbert de La Chapelle, commissaire général de la Maison du Roi, chargé par Louis XVI de protéger les reliques de la Sainte-Chapelle, guillotiné à Paris le 25 juillet 1794. Ils avaient deux filles et deux fils.
Les reliques furent sauvées en majorité. Beaucoup furent portées à Saint-Denis. Ceux qui profanaient les rois n’osaient pas en général s’en prendre aux saintes et si anciennes reliques.
Charles-Hippolyte de La Chapelle (1784-1829 château d’Uxelles à Chapaize en Saône-et-Loire), chef d’escadron dans la Garde du roi sous la Restauration, fut titré vicomte héréditaire par lettres patentes du roi Louis XVIII le 15 novembre 1817. Son fils Charles-Henri de La Chapelle, né à Versailles en 1815, fut confirmé dans la possession du titre de vicomte par décret impérial du 5 avril 1862, et mourut à Uxelles en 1890. Il eut deux fils qui ont laissé une descendance.
Charles-Ernest de La Chapelle (1791-1874), officier de la Garde du roi, maître d’hôtel de Charles X fut titré baron héréditaire par lettres patentes du 11 septembre 1820.
L’un de leurs descendants était Charles Gilbert de La Chapelle, né le 16 août 1914 au château de Loisy (Saône-et-Loire) fils du baron Jacques, chef d’escadron, et de Béatrix de Lacroix de Laval, et lui épousa Adalberte Vallet de Villeneuve de laquelle il eut 13 enfants.
Lieutenant fait pour le commandement il participa à la campagne de France et après avoir rejoint l’Angleterre avec les derniers évacués de la poche de Dunkerque il choisit de rentrer en France dans le cadre de l’Organisation de résistance de l’armée (ORA) afin de disposer des blindés de l’École de guerre en cas de besoin mais l’étau se resserrant il quitta la France pour Alep où il débarqua avec les derniers renforts envoyés en Syrie par Vichy. Il fut muté au premier régiment étranger de cavalerie. Il fit ensuite comme capitaine la campagne de France et d’Allemagne. Il fut promu chef d’escadron et après avoir servi en Indochine fut lieutenant-colonel en Algérie et désigné pour commander le Royal Étranger mais le 22 avril 1961 il se rangea derrière les généraux putschistes avec son régiment. Il fut condamné à sept ans de réclusion criminelle et d’emprisonnement à Tulle. Il fut rétabli dans ses droits civiques en 1984 et réussit sa reconversion dans le privé, il mourut le 15 avril 2000 à 86 ans à Saint-Ythaire en Saône-et-Loire et les honneurs militaires lui furent rendus par le Royal Étranger de Cavalerie. Son frère Antoine aviateur fut le premier pilote décoré de la Médaille militaire.
Le château de Saint-Ythaire a été construit par Jean Marie Jules Gauthier (Saint-Ythaire 1818-1878), historien, et précepteur des petits-fils du roi Louis-Philippe et de la reine Marie-Amélie, le comte d’Eu et le duc d’Alençon.
Le château d’Uxelles est toujours dans la famille.
Ce soulier blanc correspondrait donc aujourd’hui à une chaussure de taille 35. Il est en soie sur le tiers avant et en chevreau sur l’arrière, à semelle en cuir, et orné sur le coup de pied de quatre rubans plissés superposés. Le talon est haut de 4,7 cm. Il est en assez bon état même si la soie est effilochée.
Clara
14 novembre 2020 @ 23:05
je suis surprise de l’état de l’objet (tâché, déchiré…) car la reine était loin d’user ses chaussures à ce point; elle les portait au maximum (rarement) deux fois; alors s’agit-il d’un soulier venu d’une paire qu’elle aurait dû porter dans sa prison sans pouvoir en changer ? En ce cas, l’objet aurait un veritable intérêt historique ?
Mer Limpide 🌊
15 novembre 2020 @ 14:10
Clara bien vue ,je pense tout comme vous .
Dommages qu’ils le mettent en ventes au risque de tomber sur la mauvaise personne !
Gérard
15 novembre 2020 @ 20:20
Si elle l’avait en prison c’est une relique émouvante et elle peut valoir plus cher.
Mais dans sa prison Marie-Antoinette n’avait pas la possibilité de faire des dons à des personnes de sa suite d’autrefois.
lila
16 novembre 2020 @ 15:02
Baboula et Antoine ….Merci pour votre petit mot chacun .
Gérard
16 novembre 2020 @ 17:57
Adjugé 43 750 euros !
Muscate-Valeska de Lisabé
18 novembre 2020 @ 23:38
🤯😵🤪😳🤬🤡🤡🤡