Le 11 novembre prochain, Christie’s mettra en vente à Genève cette broche en diamants qui a appartenu à l’impératrice Eugénie. Appelée « feuilles de groseillier« , elle avait été commandée par l’épouse de l’empereur Napoléon III en 1855 chez le joailler Bapst.
Elle fut vendue en 1870 lors de la chute du Second Empire et devint la propriété du joaillier Tiffany.En 1936, la broche fut offerte à la cantatrice Lucrezia Bori par le Metropolitan Opera de New York. A sa mort, le bijou est retourné au Metropolitan qui l’a conservé jusqu’à ce jour.
La broche « Feuilles de groseillier » est estimée entre 2 et 3 millions de dollars. (Merci à Jay – Copyright photo : Christie’s)
Laurent F
10 octobre 2014 @ 13:09
Peu de chance que le Louvre la rachète, d’ailleurs la plupart des autres bijoux n’est même plus exposée faute de moyens !
Le Messager
11 octobre 2014 @ 02:55
J’ai visité les extraordinaires travaux pour la nouvelle présentation des arts décoratifs des XVII et XVIIIe siècles au Louvre et j’ai constaté à cette occasion qu’ils avaient vidé la galerie d’Apollon de tous les bijoux pour les répartir (même si je n’ai pas tout retrouvé) dans des petites vitrines et dans plusieurs salles au lieu de tout centraliser. Je ne sais pas s’il y a un manque de moyens parce que dans le même temps quand on se souvient des anciennes présentations, c’est quand même beaucoup mieux maintenant même si je concède, pour les bijoux, que c’est un peu dommage d’avoir décentralisé et rendu vide et un peu triste la galerie… Mais un projet est peut-être en cours?
Gérard
11 octobre 2014 @ 18:33
Il faudrait que les bijoux de la couronne et surtout les regalia soient à nouveau réunis et non plus répartis selon les époques.
Laurent F
10 octobre 2014 @ 13:11
La photo est tirée du livre de Gérard Mabille « Les diamants de la Couronne »
Marie Paule Barco Florit
10 octobre 2014 @ 13:37
Bravo pour votre site.
Les informations sont vraiment très intéressantes et très étoffées.
Laurent F
10 octobre 2014 @ 15:00
Photo de la planche du catologue Berthaud qui présentait en 1887 les broches provenant de la parure de feuilles de groseilliers
http://2.bp.blogspot.com/-BlC2s58jOv4/Uo0GdSxq9HI/AAAAAAAACS0/PU08h5H1pFE/s1600/Catalogue+Berthaud+-+Feuilles+de+groseiller.jpg
Shandila
10 octobre 2014 @ 17:17
Merci pour cette belle photo. La broche est sublime (pour moi). Il est vrai que contempler la beauté peut procurer un sentiment de bonheur et de fierté quant on songe au talent dont l’être humain est capable.
Zeugma
10 octobre 2014 @ 18:38
J’espère que le Louvre va acheter cette broche qui était – si j’ai bien compris – dans un coffre du Metropolitan Opera de New York.
Je pensais naïvement que les cantatrices ne portaient que du faux ; sur scène du moins.
Lors d’une de mes dernières visites au Louvre, j’ai cherché en vain le diadème de l’impératrice Eugénie et celui de la duchesse d’Angoulême dans le salon Apollon (où se trouve la couronne de Louis XV) mais j’ai sans doute mal cherché.
marianne
10 octobre 2014 @ 18:59
Merci Laurent F.
Cette parure est superbe . J’ aurais bien vu aussi les grappes en rubis .
Francine du Canada
10 octobre 2014 @ 20:27
Merci à Régine et à Jay pour cet article et également à Laurent F pour le lien. Cette broche est magnifique. FdC
LPJ
11 octobre 2014 @ 12:16
De mémoire, l’impératrice Eugénie n’était pas propriétaire de ce bijou. Il faisait parti des bijoux de la couronne et ceux-ci furent vendu par l’Etat français.
L’impératrice Eugénie fut en procédure pendant de longues années avec l’Etat français pour récupérer divers biens mais il s’agissait toujours de biens appartenant en propre à la famille impériale. Elle gagna la plupart de ses actions en justice et fit parfois don à l’Etat ou à des villes des biens ainsi récupérés, se battant plus sur le principe que la possession réelle. A noter que tout n’était pas réglé à son décès en 1920 (soit 50 ans après la chute du second empire) et que le Prince Victor Napoléon dut poursuivre les procédures notamment pour des tableaux.
Gérard
11 octobre 2014 @ 18:29
Elle fit un procès à la ville de Marseille pour récupérer le palais du Pharo construit pour elle et que la ville lui avait offert face à la mer et elle gagna puis en fit don à la ville qui l’utilise comme lieu de prestige pour des réunions, des soirées, des conférences, etc. sous les grands portraits de l’empereur et de l’impératrice. Le palais vient d’être restauré.
Laurent F
11 octobre 2014 @ 23:58
Cette broche faisait partie d’une guirlande transformable en collier de la parure de diamants des diamants de la Couronne, propriété de l’Etat et non des souverains qui n’en avaient que la jouissance.
Laurent F
13 octobre 2014 @ 13:54
Voici l’extraordinaire parure feuilles de groseillier réalisée par Bapst pour l’impératrice Eugénie en 1855, elle comprenait plus de 5000 diamants dont un dépassant les 20 carats qui avait orné la couronne de Charles X et un peigne de Marie-Louise ou un autre de 17 carats auparavant monté sur l’épée de Napoléon ! De quoi faire pâlir Maxima d’envie
http://diamantsdelacouronne.free.fr/Diamants%20de%20la%20Couronne/Parure%20feuilles%20de%20groseiller/slides/Parure%20feuilles%20de%20groseiller.jpg
flabemont8
11 octobre 2014 @ 13:03
Magnifique bijou, j’espère qu’il restera en France …
COLETTE C.
11 octobre 2014 @ 14:45
Que le Louvre le rachète !