Dimanche 25 mars 2018, Maître Osenat va disperser aux enchères des souvenirs historiques lors d’une importante vente Empire. On note parmi les nombreux objets d’art une charmante miniature du Prince Ferdinand Philippe d’Orléans réalisée vers 1818 par André-Léon Larue dit Mansion. Le fils de Louis-Philippe et Marie-Amelie, alors Duc et Duchesse d’Orléans, est représenté en buste en costume brun à large col de dentelle blanche sur un fond de paysage et ciel bleu nuageux.
La miniature ovale sur ivoire du jeune Duc de Chartres, signée à gauche Mansion, l’un des meilleurs élèves d’Isabey, est estimée entre 3.000€ et 4.000€. (Merci à Charles – Photo Étude Osenat)
Robespierre
20 mars 2018 @ 08:33
je ne savais pas qui avait posté cet article, mais quand j’ai lu « une CHARMANTE miniature du prince Machin », j’ai tout de suite compris que c’était Charles.
Mayg
20 mars 2018 @ 13:17
lol
Naucratis
20 mars 2018 @ 13:49
Du prince Machin d’Orleans évidemment !
Caroline
20 mars 2018 @ 23:20
Robespierre,
Vous connaissez bien le style de Charles, grand supporter des royaux français !
Junon
21 mars 2018 @ 08:44
Qui se sépare des ces souvenirs familiaux et pourquoi???
Lucien
20 mars 2018 @ 19:02
Quelle tristesse de voir ce défilé permanent sur le marché du patrimoine issu de la Maison d’Orléans.
Rosa
20 mars 2018 @ 21:42
Très belle miniature du fils aîné de Louis-Philippe
CLARA
20 mars 2018 @ 22:44
Ferdinand-Philippe était le fils aîné de Louis-Philippe et de Marie-Amélie. (titré duc d’Orléans en 1830) Je ne ferai pas l’injure aux lectrices et aux lecteurs de ce blog de raconter vie et miracles (et surtout la triste mort) de ce jeune homme doué et fougueux, étant convaincue que chacune et chacun ici les connait par coeur et en détail. Un rappel seulement de ce que fut son grand coeur et son humanité : durant sa scolarité au collège Henri IV ce prince eut comme compagnons d’étude (entre autres écoliers) Alfred de Musset et Alexandre Dumas; plus tard, il aida l’un et l’autre. Dumas à construire sa gloire littéraire comme auteur de pièces théâtrales et Musset en lui procurant une sinécure dont il avait terriblement besoin.
clementine1
21 mars 2018 @ 05:29
merci Charles. J’avais une amie qui, avec des « si », aimait refaire l’Histoire de France,
la mort prématurée de ce Prince étant un de ses sjuets préférés.
Je trouve cette miniature non seulement charmante mais aussi très délcate.
framboiz 07
21 mars 2018 @ 20:40
Oui, Clémentine et j’aimerais bien qu’elle finisse dans un musée !
Gérard
21 mars 2018 @ 18:54
Merci Charles et Régine de nous avoir signalé cette vente. On y trouve aussi deux dessins par le duc de Chartres précisément.
Il s’agit de deux dessins à la mine de plomb sur feuillets de papier montés sur carton souple sous marie-louise. L’un porte l’inscription « Le Cerf FP D’Orléans. Mars
1828 », est de format 100 × 160 mm. L’autre de 110 × 140 mm nous présente sur fond de ruines romantiques et au bord de l’eau un grand-duc avec l’inscription « FPO septembre 1828 ». À l’époque Ferdinand-Philippe avait 18 ans. Le dessin me paraît parfait, la perspective n’est peut-être pas encore totalement maîtrisée, mais nous avons vraiment toute une famille douée pour les arts.
Dans cette même vente on trouve diverses pièces signées par Napoléon Bonaparte, Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé, le maréchal Davout (m p deckmuhl), Berthier, Joséphine, Lannes, Marie-Louise, Murat, Talleyrand (signé Tall. ou le pce de benevent) ou Tallien, divers ouvrages reliés dont un d’Auguste Séguier Les Légitimistes et les Orléanistes, A. Philippe, Paris 1837, avec reliure au chiffre couronné de la reine Marie-Amélie (avec cet exergue : « Un fourreau ne peut contenir deux glaives » Mahomet). On trouve aussi une mèche de cheveux du roi de Rome donnée par la baronne d’Halewin.