La maison de vente aux enchères Daguerre va disperser aux enchères le 22 octobre 2018 à l’hôtel Drouot à Paris une intéressante suite de quatre Prie-Dieu en bois naturel mouluré attribué à l’ébéniste Jacob-Desmalter. Ces quatre sièges sont intéressants car ils portent la marque au fer de Louis-Philippe, alors Duc d’Orléans, ainsi qu’une marque au pochoir DREUX et des numéros d’inventaire inscrits à l’encre.
Ces éléments permettent aujourd’hui de certifier que cette série de quatre Prie-Dieu provient de la chapelle Royale Saint-Louis de Dreux, la nécropole des Princes de la Maison d’Orléans. Il est probable que ces sièges aient été pillés ou vendus après la révolution de 1848. (merci à Charles – photo : étude Daguerre)
clementine1
5 octobre 2018 @ 06:58
pour la Fondation Saint-Louis ?
Danielle
5 octobre 2018 @ 09:02
Espérons qu’après avoir quittés la chapelle royale ces Prie Dieu y retourneront grâce à la générosité de la famille d’Orléans ou de la ville de Dreux.
copin
12 octobre 2018 @ 18:17
c’est beau de rever
Charles
5 octobre 2018 @ 09:14
Il est interessant à noter que des Prie-Dieu identiques garnissent toujours les premiers rangs de la chapelle Royale Saint-Louis de Dreux.
Antoine
5 octobre 2018 @ 09:47
En général, l’agenouilloir d’un prie-Dieu est toujours incliné de l’arrière vers l’avant. Sinon c’est très inconfortable. J’en déduis qu’il s’agit ici de prie-Dieu de pénitence… Ils me semblent bien communs pour être attribués à l’ébéniste cité.
Charles
5 octobre 2018 @ 11:16
Tous les sièges de la chapelle Royale Saint Louis de Dreux proviennent bien des ébénistes Jacob.
Brigitte et Christian
5 octobre 2018 @ 10:37
bonjour à tous
Merci à Charles pour cette information,
Espérons qu’un mécène puisse acheter ces meubles pour les remettre à leur place la chapelle royale de Dreux. Sinon un musée peut aussi intervenir, c’est meubles sont des trésors nationaux. Quelle peut être la valeur de ces prie-dieu ? Nous n’en avons aucune idée !!!
amitiés de Dracénie sous le soleil
Laurent F
5 octobre 2018 @ 12:31
Trésors nationaux faut peut-être pas exagérer, ils n’ont rien d’exceptionnel, ce sont des prie-Dieu comme on en trouve dans toute les églises
Brigitte et Christian
6 octobre 2018 @ 09:02
bonjour à tous
même une lecture à quatre yeux m’empêche pas de faire de terribles fautes de grammaire, il faut lire : « ces meubles sont des trésors nationaux. »
merci de votre indulgence
Maintenant pour répondre à Laurent F, « ces » meubles sont signés et on connait leur provenance et l’ébéniste. Tous les prie-dieu de toutes les églises n’ont pas cette origine.
amitiés de Dracénie sous un ciel voilé
clement
5 octobre 2018 @ 13:04
Que pourrait en faire un simple particulier….. à moins qu’il soit mécène et les offre à la chapelle royale de Dreux …
Cosmo
5 octobre 2018 @ 13:07
Qui aurait l’idée d’acheter ces prie-Dieu ? Malgré leur origine, ils sont laids. L’heureux propriétaire aurait dû en faire don à la Chapelle royale de Dreux. A leur place, ils n’offenseraient pas le bon goût.
Antoine
7 octobre 2018 @ 13:50
Bien de votre avis, Cosmo, mais je n’ai pas osé l’écrire aussi directement, le moindre meuble susceptible d’avoir reçu des genoux ou un séant de la famille d’Orléans devenant illico une relique insigne.
clement
5 octobre 2018 @ 13:11
En parlant de la famille d’Orléans ,toujours pas de naissance chez la duchesse ou chez sa soeur ?
Baia
6 octobre 2018 @ 09:15
Mystère toujours pour la famille de Jean d’Orléans.
Par contre, vu dans le Figaro ce matin, naissance le 28 septembre de Alphonso et Drogo d’Haussonville !!! Drogo … il fallait le trouver ce prénom …
Stéphane G.
8 octobre 2018 @ 12:14
absolument horrible je suis de votre avis…mais sotto voce ces deux Tornos sont assez prétentieuses…
Laurent
5 octobre 2018 @ 18:11
Louis Philippe qui était un mécréant n’a pas dû utiliser souvent ces Prie Dieu
Brigitte et Christian
6 octobre 2018 @ 09:04
bonjour à tous
« Qui êtes vous pour me juger ! »
nous ne savons plus qui a dit cette parole, mais elle nous semble juste
amitiés de Dracénie sous le soleil qui daigne faire son apparition
Laurent
6 octobre 2018 @ 15:10
Je ne le juge pas je constate .
Il m’est bien égal qu’il fut un mécréant et un soi disant roi bourgeois ,alors que dans la réalité ,il était totalement obsédé par l’argent .
La branche des Bourbon Orléans était de loin ,beaucoup plus riche que la branche aînée des Bourbons .
Mais il voulait faire croire qu’il était proche du peuple ,qui pour le remercier de ce faux état de fait l’a fichu dehors brutalement .
Comme disait Louis Philippe lui même ,son départ fut bien pire que celui de Charles X ,qui prit 2 semaines pour partir tranquille en exil .
Un jour tout se paye .
Il a usurpé le trône ,le trône à été renversé .
Elyse 17
7 octobre 2018 @ 16:27
Je vous propose de réviser un peu la monarchie de Juillet, sa mise en place, son déroulé et les causes de la révolution de 1848 ! Cela s’appelle l’Histoire de France et c’est intéressant. Je doute que ce soit parce qu’il était obsédé par l’argent et un mécréant !
Deux siècles ou presque de cultures, de connaissance sont passés…enfin j’espérais, je vois que la superstition et l’absence de libre arbitre sévissent encore !
Gérard
8 octobre 2018 @ 18:29
Là je vous suis totalement Elyse. Il avait certes des soucis de père de famille qui voulait établir ses enfants mais il n’était pas un mécréant, il avait seulement une fois moins démonstrative que celle de son épouse ou même de sa sœur. Néanmoins il suivait régulièrement les offices.
À plusieurs reprises il a insisté sur sa foi chrétienne.
Cosmo
8 octobre 2018 @ 15:01
Laurent,
Vous oubliez que le rois de France n’avaient pas de fortune privée car il n’y avait pas de distinction entre le patrimoine public et le patrimoine privé.
Les Orléans tenaient leurs biens d’héritages privés successifs et du fameux « milliard aux émigrés » dont ils furent les larges bénéficiaires.
Louis-Philippe n’a jamais prétendu être près du peuple. Il avait des habitudes bourgeoises semblables à celle des membres de cette classe sociale qui n’était pas proche du peuple. Son départ est dû à une erreur politique, comme le fut celui de Charles X, par méconnaissance du pays réel. Charles X avait eu son Polignac, Louis-Philippe eut son Guizot. Deux beaux sourds…
Et si l’insurrection de 1848 a pris une telle proportion, une fois le roi parti, cela fut à cause de la misère de la condition ouvrière, misère dont le roi, l’aristocratie et la bourgeoisie portaient en partie la responsabilité.
Il est possible que Louis-Philippe ait été obsédé par l’argent comme beaucoup, de même que Charles X fut obsédé par les honneurs dus à son rang. Comme quoi, personne n’est parfait.
Cosmo
Gatienne
6 octobre 2018 @ 12:59
Laurent,
Pas d’usure apparente du velours sur ces prie-Dieu ce qui tendrait à démontrer que la dévotion fut, en effet, parcimonieuse ;-)
Elyse 17
8 octobre 2018 @ 14:54
Si ces prie-Dieu étaient à Dreux, ils n’y sont peut-être pas allés souvent. Ceci explique cela.
Gérard
8 octobre 2018 @ 18:34
Le velours est élimé particulièrement sur lle prie-Dieu de gauche mais je suppose qu’il ne s’agit pas des traces de la Monarchie de Juillet et que ces prie-Dieu ont été restaurés par la suite.
Il reste qu’ils sont hauts et sans doute inconfortables.
Kardaillac
7 octobre 2018 @ 08:13
Je dois manquer de pratique, mais je trouve les « sièges » un peu haut pour s’y agenouiller.
Je ne vais pas enchérir :)