Pour Cosmo,
Phil de Sarthe…et …qui sait ?
De la part de mon hacker :
» Catsister Dearest,
Je crie vers toi par-delà l’océan, car j’ai vécu une terrible expérience . Je ne suis pas encore résolue à la confier aux médias tant je ne suis pas sûre de trouver mon public.Toi seule peut m’aider, ne serait-ce qu’en me disant si tu as jamais connu such a thing.. .
Laisse-moi moi tout te raconter.
Je rentrais de chez le coiffeur, ravissante et détendue, et Harry étant parti coacher Dieu sait qui, j’étais seule dans la bibliothèque. On m’avait servi ma décoction de ginseng bio sur un délicieux guéridon en marqueterie( un cadeau de mariage) et je m’apprêtais à méditer sur mes prochains podcasts quand je réalise que le plateau du guéridon, mal vissé sur son pied central, tanguait un peu.
J’ai bien pensé sonner, mais de crainte d’essuyer de nouvelles réclamations ancillaires ( la docilité du personnel à Buckingham est mon seul regret ), je m’en charge.
Je tourne le plateau dans un sens, puis dans l’autre, je visse, dévisse et revisse, quand un subtil changement d’atmosphère me fait lever les yeux… Et qui vois-je ?
Un beau vieil homme en grand uniforme, assis devant moi et qui me considère gravement. Comme je voyais à travers lui, j’ai compris qu’il s’agissait d’un fantôme, mais cela ne m’a pas effrayée car, après avoir combattu les tabloïds britanniques, je n’ai peur de rien !
Comme je ne pipais mot, il me dit, avec un brin de suffisance : » Vous savez qui je suis, bien sûr ? »
J’ai hésité un moment et j’ai risqué : » Walter Pidgeon ? Dans » Le sous-marin de l’Apocalypse »? »
Voilà mon spectre qui se lève tout roide, les sourcils haussés en accents circonflexes, si bien que j’en déduis que je me trompe ( c’est rare, mais ça arrive) . Mais alors, une lueur de malice a brillé dans ses yeux, il s’est rassis en souriant et m’a dit :
» Pas si mal vu, ma chère ! Nous avions trois ans de différence et il me ressemblait un peu, surtout dans ce film où il est amiral. Allons…vous me reconnaissez?
– Toujours pas, avouais- je…
– Mais je suis Lord Louis Mountbatten, Amiral de la Flotte…baron Romsey et premier comte Mountbatten of Burma, vice- roi des Indes… »
Décidée à ne pas me laisser impressionner, je l’interromps :
« – Et avec tout cela, vous n’avez même pas vos empreintes sur le Walk of Fame ! »
Il a émis une sorte de hoquet et m’a dit :
« – Mais enfin, je suis un membre de la famille royale ! Je suis né prince Louis Francis Albert Victor Nicholas von Battenberg… »
Là, j’ai dressé l’oreille :
« – Né prince ? Vous aurait- on retiré votre titre comme on nous en menace ? Qu’avez – vous fait ?
– Rien ma chère, me répond impatiemment le fantôme, notre nom sentait un peu trop la choucroute, voyez -vous, et en 1917, il valait mieux gommer notre origine germanique et nous sommes devenus Mountbatten, tout comme la famille royale est passée de Hanovre à Windsor… Le duc Edimbourg est mon neveu et Charles est comme un petit-fils pour moi.
– Un petit-fils pour vous et un mauvais grand-père pour mon petit Archie, protestais- je , véhémente, il nous a coupé les vivres ! L’argent ne compte peut-être pas pour vous…
– Ah, ma chère, l’argent comptait si bien pour moi que j’ai épousé la petite- fille d’un milliardaire … »
Oh,qu’il devenait intéressant ce fantôme !
« – Une milliardaire, dis-je, vous avez dû être immensément heureux ?
– Ma chère, vous sortez du sujet. J’ai surtout été très tolérant. Elle aussi d’ailleurs. C’était une fort belle femme qui m’a épaulé dans ma carrière et qui a partagé avec moi les derniers feux de l’empire britannique en Inde…
– Vieilles lunes que tout cela, rétorquais-je. Je vis une tragédie avec mon prince, mon Archie sans titre et ma future petite fille sans diadème et vous me parlez du passé ! On est méchant avec moi, des racistes me font des misères… »
Et là, un soupçon me traverse l’esprit :
« – Etiez-vous racistes ? demandais-je sévèrement …
Le lord a souri d’un petit air méprisant :
» – Raciste ? Quelle vulgarité…mais non ma chère, nous étions snob tout simplement…
– Je suis un peu perdue là , avouais-je…
– La couleur de la peau n’a aucun intérêt, voyez-vous. Ce qui attire un snob, c’est la notoriété d’un individu. Mon Edwina, entre son pianiste noir et son homme politique indien en était un parfait exemple et j’aimais sa liberté d’esprit, que je partageais du reste.
– Vous approuvez donc mon mariage avec Harry ? dis-je, ravie…
– Votre mariage ne nous dérange pas, c’est votre fuite que nous désapprouvons. C’est comme si vous étiez dans l’ascenseur pour atteindre le sommet de l’Empire State Building et que vous bloquiez vous – même l’ascenseur à mi-course… Voyez mon cas : un prince de mes ancêtres, Alexandre de Hesse, a épousé la petite-fille d’un simple médecin, le docteur Lafontaine. Cette demoiselle s’appelait Julia Hauke, et ce mariage a provoqué la dégringolade de mon ancêtre dans l’almanach du Gotha. On a titré Julia et ses enfants princes de Battenberg et ceux-ci, petit à petit, à coups d’unions bien pensées, ils ont fait comme la bébête qui monte, qui monte et ils sont arrivés presqu’au sommet : un mariage avec la cadette de la reine Victoria pour mon oncle Henry, le mariage de mon père Louis avec une petite-fille de cette même Victoria…Je me suis retrouvé à cousiner avec une reine d’Espagne, ma propre soeur est devenue reine de Suède, ma tante Alix était l’impératrice de Russie et j’aurais bien épousé ma cousine, la jolie grande-duchesse Maria, mais la révolution à balayé tout cela et je me suis rabattu sur ma milliardaire…il fallait bien vivre !
Je me suis consolé en mariant mon neveu Philip avec la future reine d’Angleterre ! Pas mal,non ? Une belle partie de Monopoly…
– Votre visite me réconforte, dis-je, quelle vie magnifique ! Curieux que mon mari ne parle jamais de vous…
– Harry n’est pas très féru d’histoire, à part la sienne qu’il ressasse non-stop !
– Mais il a vécu une tragédie avec la mort de ma belle-mère…
– Certes. Mais ma propre mort n’était pas mal non plus : une bombe de 23 kilos a fait exploser mon petit bateau de pêche. Je suis mort avec l’un de mes petits-fils, ma fille a été grièvement blessée, sa belle-mère, blessée aussi, est décédée le lendemain… »
Je me suis tue. Que dire ? Ah oui :
» – Avez-vous eu un bel enterrement ?
– Absolument superbe ma chère ! Des funérailles nationales, oui. La famille royale était bouleversée. Mon neveu Philip a réussi à se contenir, mais Charles à laissé couler ses larmes… un bon coeur ce petit… »
Le silence a flotté entre nous quelques minutes, mais j’ai fini par me reprendre.
» – Vous attristez une femme enceinte. Vous déconcentrez mon ego, je considère cela comme une attaque personnelle. Vous voulez me faire croire que votre enterrement était plus affligeant que celui de ma belle-mère , vous… »
Il a levé la main :
» – Mais non ma chère, être arraché violemment à ceux qui vous aiment, que ce soit par un attentat ou par un accident d’automobile entraîne beaucoup de souffrance. Si au moins, on a pu dire à ceux qui sont partis combien on les aimait, ca réconforte un peu. Vous devriez y songer. Votre père n’est pas si jeune je crois ? Pas en bonne santé non plus. Ne vous préparez pas des regrets…
– C’est ce que vous êtes venu me dire depuis l’au-delà ? Mais mon père peut se vanter d’avoir engendré une duchesse toute en compassion et empathie, n’est-ce pas assez?
– Vous devriez le lui demander, » m’a-t-il suggéré alors…
Il s’est levé, s’est dirigé vers la fenêtre, et dans les derniers rayons du soleil couchant qui faisait danser les particules de poussière, il s’est soudain dissous…
Ma tasse de ginseng était froide et mes pieds aussi.
Je me sens un peu barbouillée, Catsister, je te l’avoue…
As-tu jamais connu cela ?
Je t’en prie, illumine ta frissonnante
Wonder Meg
Mais dis moi Uncle Loulou, tu sais que j’ai vécu à Toronto et tu sais ce que l’on pense de toi nous les canadiens que tu étais chargé d’entrainer avant le raid de Dieppe : « tu as tué les canadiens et nous sommes partis 4 000, et 3 000 ne sont pas revenus ».
Bonsoir Jean -Pierre,
J’ai découvert la triste histoire de l’opération sur Dieppe. Mountbatten n’a jamais nié ses responsabilités.
C’est comme l’opération Market -Garden due à l’obstination de Montgomery, qui n’a servi à rien et a coûté la vie à 17 000 jeunes gens. C’est le sujet du livre de Cornélius Ryan, » un pont trop loin « . Un désastre militaire absolu que Bernhard des Pays-Bas,invité à voir le plan, avait prédit. Mais bien sûr, on ne l’a pas écouté. Il avait dit, entre autres : « un plan pareil vous fait recaler à l’école de guerre dans mon pays. »
Ces tragédies ne doivent pas être oubliées, mais les guerres continuent quand même, les hommes sont fous…
Merci Mary d’avoir su mettre les esprits avec vous et de m’avoir dédicacé cette divulgation du hacker !
J’ai adoré la manière dont vous avez brossé en quelques mots les rapports entre Dickie et Edwina. Bravo ! Du grand art.
C’était une autre époque mais je ne suis pas sûr qu’Oncle Dickie ait approuvé les mariages des petits-enfants de son neveu, ni même celui de Charles car si Diana était noble, elle n’était pas royale de naissance et pour un futur roi, cela fait un peu court que d’épouser lady Diana Spencer. Il lui aurait trouvé une princesse allemande convenable, von und zu etc…, voire une cousine Hesse. Il en aurait fait de même pour William et Harry.
On ne peut refaire l’histoire mais on peut regretter certaines ratées.
Si le hacker vous parle encore, je suis curieux d’en savoir plus.
Amicalement
Cosmo
Contente de vous lire, Cosmo😉!
C’était certes une autre époque oui, mais n’y avait-il pas eu un projet d’union avec la jolie Marie- Astrid de Luxembourg? Elle se serait convertie, sans doute, mais la couronne d’Angleterre ne valait – elle pas un transfert d’affect du pape à l’archevêque de Canterbury ?
Elle était plus jolie que Diana, plus intelligente, mieux préparée, d’un âge plus proche du prince de Galles ( 7 ans de différence au lieu de douze), des goûts communs ( elle pratiquait la chasse par exemple). Elle aurait pu lui faire oublier Camilla…ou elle aurait géré la situation très différemment. ..
Enfin, avec des »si »…on mettrait🗼 en 🏺( pas trouvé de bouteille, me contente d’une amphore😉)…
Si le hacker trouve une autre veine à exploiter dans cette mine🤔, why not😉?
Amitiés
Mary
Mary,
C’ est très beau…Le passage où il parle des gens arrachés à ceux qui les aiment m’a beaucoup touchée.
Pour une note plus légère, je vais chercher Walter Pidgeon, que je ne connais pas du tout.
Encore bravo 👏👏👏
Oups ! Ma tablette- la -jeune n’est pas très obéissante non plus : je corrige…et elle maintient la faute 😞…
a laissé couler, ça réconforte…
Il doit y en avoir d’autres, mais tant pis pour cette fois…
Bonsoir Menthe,
C’est une demande de Cosmo ( dans » Harry coach en santé mentale »), j’espère que cela lui plaira. Je suis contente que vous ayez aimé :-).
Je viens de m’apercevoir, à ma honte, que j’ai mis un tas de propositions incises à l’imparfait,au lieu du passé simple :-(( !
Écrire de nuit, ça joue des tours.
Je vais me cacher et me coucher aussi, j’ai trop sommeil .
EN DEHORS de toute polémique sur le couple Edward VIII-Wallis Simpson, je lis une lettre de Wallis (de février 1936) qui, à cette époque, ne pensait pas que le roi – il l’est depuis janvier – abdiquerait : « Je suis triste parce que vous me manquez et qu’être en même temps toute proche et si éloignée de vous me semble injuste. Un jour, bien sûr, je devrai apprendre à être toujours seule, parce que je le serai dans mon coeur, aussi dois-je acquérir la force de pouvoir lire les journaux qui contiennent vos phrases et racontent vos occupations – et peut-être manquerez-vous le « eanum » dans ces activités. On peut se sentir horriblement seul au milieu d’une foule – mais peut-être aussi nous deux cesserons-nous de vouloir posséder ce qui est le plus difficile et nous contenterons-nous du plus simple. Et maintenant j’entends votre téléphone qui émettait d’habitude un bruit joyeux parce que vous deviez bientôt me retenir et que je voulais vous regarder au fond des yeux.
Dieu vous bénisse et vous rende fort là où vous avez été faible. »
Quelqu’un sait-il ce qu’est un « eanum » ?
Beque, serait-ce le diminutif de « ea number », qui est un n° d’appel de secours ou de demande d’assistance ?
Cette hypothèse pourrait coller dans le contexte en considérant Wallis comme le « ea number » de David.
Ce n’est qu’une supposition de ma part.
Comment vous pouvez le traiter de triste sire alors que justement il n’a pas régner longtemps (moins d’une année et ce, en 1936)?
Personnellement je trouve admirable d’abdiquer pour épouser une femme qui n’était (pas assez bien) pour son rang!
De nos jours qui ferait ça? En tout cas pas Elizabeth 2!
Harry, je suis presque sûr qu’il le ferait si il était dans la même situation, car il a beaucoup pris de sa mère!
Et pour ce qui est de ses relations avec les nazis, je ne dirais rien mais j’en pense pas moins, sur lui ou sur d’autres personnes!
Mais je peux quand même dire que rien n’était prouvées et qu’on n’a pas été tendre avec lui (il ne le méritait pas), ni avec Wallis d’ailleurs (c’était même pire pour elle!).
Aujourd’hui ça les arranges bien de pouvoir épouser qui bon leur semble sans devoir abdiquer!
Ha là là, c’est du grand n’importe quoi, vas y que je te change les règles monarchique quand ça m’arrange, personnes diras rien, le peuple ne vote même pas là dessus et en plus ils ne savent même pas qui est censé régner! Normal, ont leurs cachent la vérité!
Va falloir que tout ça s’arrête bientôt!
Faux, changer en 2015!
Alors si c’était le cas il y a beaucoup de personnes qui devraient abdiquer, pour ne pas avoir épouser une personne protestante, de un.
De deux, Édouard VIII à dus abdiquer, car il mariait une personne qui était divorcé et que l’ex mari n’est pas décédé! Est-ce toujours le cas? Non!!
De trois, j’ai vue déjà plusieurs fois, qu’il changeaient les lois pour titrer leurs filles?! Ex: vue en Italie
De quatre, pourquoi la Reine Élisabeth II est la souveraine alors, si c’est la primauté agnatique?
Etc… c’est du grand n’importe quoi!
J’dis ça, j’dis rien!
La frappe de la monnaie d’Édouard VIII avec sa légende latine (Edward VIII, par la grâce de Dieu, roi de Grande-Bretagne, défenseur de la Foi, empereur des Indes) par la Royal Mint devait commencer à 8 heures du matin le 1er janvier 1937. Tout était prêt. Les machines réductrices avaient entamé le processus de miniaturisation des dessins prêts pour les pièces de monnaie et les médailles. Mais tout s’arrêta. La monnaie ne fut pas émise. Cependant on avait des projets dont beaucoup sont encore au Royal Mint Museum.
Peu de temps après l’abdication, Edward a demandé un jeu de pièces mais George VI a refusé. Elles auraient été de la fausse monnaie.
Pendant de nombreuses années, ces pièces d’essai ont été enfermées et n’ont pas été traitées comme faisant partie de la collection du Musée ; seule une poignée de personnes savait ce qui avait surnagé.
Ce n’est qu’à la retraite de Sir Jack James, maître adjoint de 1957 à 1970, qu’une boîte en carton scellée a été récupérée dans un coffre-fort de son bureau. Étonnamment, on y trouva 49 pièces d’Édouard VIII. Le 5 novembre 1970, ces pièces ont été placées au Musée et à partir de 1974, certaines des lacunes de la collection ont été comblées par des pièces acquises par le biais de salles de vente et de ventes de gré à gré.
Le portrait monétaire d’Edward a été créé par Humphrey Paget (1893-1974), qui, avec William McMillan (1887-1977), académicien royal, a été invité à préparer des effigies sans couronne du roi. Lorsque les dessins ont été soumis, le Comité consultatif de la Royal Mint était si divisé qu’il a demandé l’avis du roi lui-même. Bien que le portrait de McMillan fût considéré comme la meilleure sculpture, il avait une indéniable sévérité, et le roi préféra l’œuvre plus flatteuse de Paget (HP).
Le portrait de la monnaie d’Edward rompait avec une longue tradition remontant au règne de Charles II au XVIIe siècle. L’effigie de chaque nouveau monarque fait face à la direction opposée à celle de son prédécesseur. George V faisait face à gauche, donc l’effigie d’Edward aurait dû faire face à droite si le protocole établi avait été observé. Mais Edward insista pour que son portrait montre son côté gauche préféré et ce à cause d’une frange de cheveux. Tout cela a fait le prix de cette monnaie.
Des pièces ont été frappées pour les anciennes colonies britanniques. L’Afrique de l’Ouest britannique, par exemple, avait trois frappes, le 1/10ème penny, le 1/2 penny et le penny. Mais il y eut aussi des émissions pour l’Australie, Bornéo du Nord, le Canada, les Îles de la Manche, l’Afrique de l’Est, Hong Kong, l’Inde, la Nouvelle-Guinée, la Nouvelle-Zélande, la Palestine, l’Afrique du Sud, la Sierra Leone, les Établissements du Détroit, Ceylan, la Rhodésie du Sud, outre des timbres.
Merci Gérard.
J’ignorais la raison de ces changements de profil.
Dans certaines régions certains souverains étaient préférés justement parce que le profil de la monnaie était jugé de meilleur augure .
C’est cette relation qui n’était pas belle, Muscate. Encore moins belles en furent les conséquences immédiates pour le frère du futur ex-roi et pour sa famille, et sur l’Angleterre.
Pour ce qui est du cubiculum, les précédentes maîtresses mondaines du prince de Galles ont assez fait savoir que « David » avait, comment dire, besoin d’être aidé . Ce qu’à l’évidence Wallis Simpson sut faire parfaitement, coiffant ces dames au poteau, si j’ose dire.
Les sympathies du prince puis roi pour le régime nazi sont indéniables. Que se serait-il passé s’il était resté sur le trône ? L’uchronie précise est impossible, mais la réponse d’ensemble ne fait guère de doute.
Alors, oui, en résumé, Muscate, mieux valait que Wallis contente son amant dans son intimité au point qu’il ne puisse plus se passer d’elle. Elle lui fournit ainsi un excellent prétexte pour se dérober aux devoirs du trône.
Allons, Muscate, il est de notoriété publique que la love story n’existait pas, et vous le savez bien. Elle n’était qu’un écran de fumée à destination du grand public.
Je suis marrie que cela vous chagrine. Mais la réalité est incontournable.
C’est ce que j’ai entendu dire aussi , Leonor . Il voulait être grondé , fouetté , langé . . .ce n’était pas une maîtresse , mais une domina . SM ( sado – maso )
A ce que j’ai pu entendre dans maintes émissions, je pense qu’Edouard VIII était un homme pas si antipathique au départ, (durant un voyage au Canada il avait beaucoup séduit la foule), mais faible et influençable.
Wallis Simpson en a profité. On n’a pas l’impression qu’elle l’ait aimé. Lui par contre, abdiquer pour vivre avec elle, c’est une preuve d’amour indéniable et peu courante. Pas en tout cas d’un roi déjà régnant.
Même si d’autres que lui ont renoncé à leurs droits à la succession au trône, ex. le regretté prince Johann Friso des Pays-Bas en épousant Mabel.
Ah Dieppe.
J’ai commencé la visite sur la plage et… j’ai quitté Dieppe. Pareil pour le Reichstag. Quand on a lu sur certains lieux, on, enfin moi, à des images dans la tête qui s’imposent et font fuir.
framboiz 07
30 mars 2021 @ 01:58
Le règne étant court,il ne doit pas y avoir beaucoup de pièces …
Mary
30 mars 2021 @ 07:07
Pour Cosmo,
Phil de Sarthe…et …qui sait ?
De la part de mon hacker :
» Catsister Dearest,
Je crie vers toi par-delà l’océan, car j’ai vécu une terrible expérience . Je ne suis pas encore résolue à la confier aux médias tant je ne suis pas sûre de trouver mon public.Toi seule peut m’aider, ne serait-ce qu’en me disant si tu as jamais connu such a thing.. .
Laisse-moi moi tout te raconter.
Je rentrais de chez le coiffeur, ravissante et détendue, et Harry étant parti coacher Dieu sait qui, j’étais seule dans la bibliothèque. On m’avait servi ma décoction de ginseng bio sur un délicieux guéridon en marqueterie( un cadeau de mariage) et je m’apprêtais à méditer sur mes prochains podcasts quand je réalise que le plateau du guéridon, mal vissé sur son pied central, tanguait un peu.
J’ai bien pensé sonner, mais de crainte d’essuyer de nouvelles réclamations ancillaires ( la docilité du personnel à Buckingham est mon seul regret ), je m’en charge.
Je tourne le plateau dans un sens, puis dans l’autre, je visse, dévisse et revisse, quand un subtil changement d’atmosphère me fait lever les yeux… Et qui vois-je ?
Un beau vieil homme en grand uniforme, assis devant moi et qui me considère gravement. Comme je voyais à travers lui, j’ai compris qu’il s’agissait d’un fantôme, mais cela ne m’a pas effrayée car, après avoir combattu les tabloïds britanniques, je n’ai peur de rien !
Comme je ne pipais mot, il me dit, avec un brin de suffisance : » Vous savez qui je suis, bien sûr ? »
J’ai hésité un moment et j’ai risqué : » Walter Pidgeon ? Dans » Le sous-marin de l’Apocalypse »? »
Voilà mon spectre qui se lève tout roide, les sourcils haussés en accents circonflexes, si bien que j’en déduis que je me trompe ( c’est rare, mais ça arrive) . Mais alors, une lueur de malice a brillé dans ses yeux, il s’est rassis en souriant et m’a dit :
» Pas si mal vu, ma chère ! Nous avions trois ans de différence et il me ressemblait un peu, surtout dans ce film où il est amiral. Allons…vous me reconnaissez?
– Toujours pas, avouais- je…
– Mais je suis Lord Louis Mountbatten, Amiral de la Flotte…baron Romsey et premier comte Mountbatten of Burma, vice- roi des Indes… »
Décidée à ne pas me laisser impressionner, je l’interromps :
« – Et avec tout cela, vous n’avez même pas vos empreintes sur le Walk of Fame ! »
Il a émis une sorte de hoquet et m’a dit :
« – Mais enfin, je suis un membre de la famille royale ! Je suis né prince Louis Francis Albert Victor Nicholas von Battenberg… »
Là, j’ai dressé l’oreille :
« – Né prince ? Vous aurait- on retiré votre titre comme on nous en menace ? Qu’avez – vous fait ?
– Rien ma chère, me répond impatiemment le fantôme, notre nom sentait un peu trop la choucroute, voyez -vous, et en 1917, il valait mieux gommer notre origine germanique et nous sommes devenus Mountbatten, tout comme la famille royale est passée de Hanovre à Windsor… Le duc Edimbourg est mon neveu et Charles est comme un petit-fils pour moi.
– Un petit-fils pour vous et un mauvais grand-père pour mon petit Archie, protestais- je , véhémente, il nous a coupé les vivres ! L’argent ne compte peut-être pas pour vous…
– Ah, ma chère, l’argent comptait si bien pour moi que j’ai épousé la petite- fille d’un milliardaire … »
Oh,qu’il devenait intéressant ce fantôme !
« – Une milliardaire, dis-je, vous avez dû être immensément heureux ?
– Ma chère, vous sortez du sujet. J’ai surtout été très tolérant. Elle aussi d’ailleurs. C’était une fort belle femme qui m’a épaulé dans ma carrière et qui a partagé avec moi les derniers feux de l’empire britannique en Inde…
– Vieilles lunes que tout cela, rétorquais-je. Je vis une tragédie avec mon prince, mon Archie sans titre et ma future petite fille sans diadème et vous me parlez du passé ! On est méchant avec moi, des racistes me font des misères… »
Et là, un soupçon me traverse l’esprit :
« – Etiez-vous racistes ? demandais-je sévèrement …
Le lord a souri d’un petit air méprisant :
» – Raciste ? Quelle vulgarité…mais non ma chère, nous étions snob tout simplement…
– Je suis un peu perdue là , avouais-je…
– La couleur de la peau n’a aucun intérêt, voyez-vous. Ce qui attire un snob, c’est la notoriété d’un individu. Mon Edwina, entre son pianiste noir et son homme politique indien en était un parfait exemple et j’aimais sa liberté d’esprit, que je partageais du reste.
– Vous approuvez donc mon mariage avec Harry ? dis-je, ravie…
– Votre mariage ne nous dérange pas, c’est votre fuite que nous désapprouvons. C’est comme si vous étiez dans l’ascenseur pour atteindre le sommet de l’Empire State Building et que vous bloquiez vous – même l’ascenseur à mi-course… Voyez mon cas : un prince de mes ancêtres, Alexandre de Hesse, a épousé la petite-fille d’un simple médecin, le docteur Lafontaine. Cette demoiselle s’appelait Julia Hauke, et ce mariage a provoqué la dégringolade de mon ancêtre dans l’almanach du Gotha. On a titré Julia et ses enfants princes de Battenberg et ceux-ci, petit à petit, à coups d’unions bien pensées, ils ont fait comme la bébête qui monte, qui monte et ils sont arrivés presqu’au sommet : un mariage avec la cadette de la reine Victoria pour mon oncle Henry, le mariage de mon père Louis avec une petite-fille de cette même Victoria…Je me suis retrouvé à cousiner avec une reine d’Espagne, ma propre soeur est devenue reine de Suède, ma tante Alix était l’impératrice de Russie et j’aurais bien épousé ma cousine, la jolie grande-duchesse Maria, mais la révolution à balayé tout cela et je me suis rabattu sur ma milliardaire…il fallait bien vivre !
Je me suis consolé en mariant mon neveu Philip avec la future reine d’Angleterre ! Pas mal,non ? Une belle partie de Monopoly…
– Votre visite me réconforte, dis-je, quelle vie magnifique ! Curieux que mon mari ne parle jamais de vous…
– Harry n’est pas très féru d’histoire, à part la sienne qu’il ressasse non-stop !
– Mais il a vécu une tragédie avec la mort de ma belle-mère…
– Certes. Mais ma propre mort n’était pas mal non plus : une bombe de 23 kilos a fait exploser mon petit bateau de pêche. Je suis mort avec l’un de mes petits-fils, ma fille a été grièvement blessée, sa belle-mère, blessée aussi, est décédée le lendemain… »
Je me suis tue. Que dire ? Ah oui :
» – Avez-vous eu un bel enterrement ?
– Absolument superbe ma chère ! Des funérailles nationales, oui. La famille royale était bouleversée. Mon neveu Philip a réussi à se contenir, mais Charles à laissé couler ses larmes… un bon coeur ce petit… »
Le silence a flotté entre nous quelques minutes, mais j’ai fini par me reprendre.
» – Vous attristez une femme enceinte. Vous déconcentrez mon ego, je considère cela comme une attaque personnelle. Vous voulez me faire croire que votre enterrement était plus affligeant que celui de ma belle-mère , vous… »
Il a levé la main :
» – Mais non ma chère, être arraché violemment à ceux qui vous aiment, que ce soit par un attentat ou par un accident d’automobile entraîne beaucoup de souffrance. Si au moins, on a pu dire à ceux qui sont partis combien on les aimait, ca réconforte un peu. Vous devriez y songer. Votre père n’est pas si jeune je crois ? Pas en bonne santé non plus. Ne vous préparez pas des regrets…
– C’est ce que vous êtes venu me dire depuis l’au-delà ? Mais mon père peut se vanter d’avoir engendré une duchesse toute en compassion et empathie, n’est-ce pas assez?
– Vous devriez le lui demander, » m’a-t-il suggéré alors…
Il s’est levé, s’est dirigé vers la fenêtre, et dans les derniers rayons du soleil couchant qui faisait danser les particules de poussière, il s’est soudain dissous…
Ma tasse de ginseng était froide et mes pieds aussi.
Je me sens un peu barbouillée, Catsister, je te l’avoue…
As-tu jamais connu cela ?
Je t’en prie, illumine ta frissonnante
Wonder Meg
Jean Pierre
30 mars 2021 @ 13:19
Mais dis moi Uncle Loulou, tu sais que j’ai vécu à Toronto et tu sais ce que l’on pense de toi nous les canadiens que tu étais chargé d’entrainer avant le raid de Dieppe : « tu as tué les canadiens et nous sommes partis 4 000, et 3 000 ne sont pas revenus ».
Mary
30 mars 2021 @ 19:15
Bonsoir Jean -Pierre,
J’ai découvert la triste histoire de l’opération sur Dieppe. Mountbatten n’a jamais nié ses responsabilités.
C’est comme l’opération Market -Garden due à l’obstination de Montgomery, qui n’a servi à rien et a coûté la vie à 17 000 jeunes gens. C’est le sujet du livre de Cornélius Ryan, » un pont trop loin « . Un désastre militaire absolu que Bernhard des Pays-Bas,invité à voir le plan, avait prédit. Mais bien sûr, on ne l’a pas écouté. Il avait dit, entre autres : « un plan pareil vous fait recaler à l’école de guerre dans mon pays. »
Ces tragédies ne doivent pas être oubliées, mais les guerres continuent quand même, les hommes sont fous…
Phil de Sarthe
30 mars 2021 @ 19:03
Merci Mary de votre dédicace….
magistral ! 😁
Mary
31 mars 2021 @ 11:54
Merci Phil !
Je suis contente que vous l’ayez lu ;-)…
Debora12345
30 mars 2021 @ 20:43
@Mary, excellent ! 👏👏👏
Mary
31 mars 2021 @ 12:25
C’est gentil,Debora ;-)
framboiz 07
30 mars 2021 @ 23:15
C ‘est exquis , Mary ! Meghan sait-elle que l’Uncle Dickie a existé ?
Mary
31 mars 2021 @ 11:57
Merci Framboiz 07,
Si l’on en croit le hacker, elle est tombée des nues tandis qu’il y remontait ;-) …
Baia
31 mars 2021 @ 13:44
Génial ! .
😊😍
Mary
1 avril 2021 @ 13:59
😉…
Cosmo
31 mars 2021 @ 17:08
Merci Mary d’avoir su mettre les esprits avec vous et de m’avoir dédicacé cette divulgation du hacker !
J’ai adoré la manière dont vous avez brossé en quelques mots les rapports entre Dickie et Edwina. Bravo ! Du grand art.
C’était une autre époque mais je ne suis pas sûr qu’Oncle Dickie ait approuvé les mariages des petits-enfants de son neveu, ni même celui de Charles car si Diana était noble, elle n’était pas royale de naissance et pour un futur roi, cela fait un peu court que d’épouser lady Diana Spencer. Il lui aurait trouvé une princesse allemande convenable, von und zu etc…, voire une cousine Hesse. Il en aurait fait de même pour William et Harry.
On ne peut refaire l’histoire mais on peut regretter certaines ratées.
Si le hacker vous parle encore, je suis curieux d’en savoir plus.
Amicalement
Cosmo
Mary
1 avril 2021 @ 13:58
Contente de vous lire, Cosmo😉!
C’était certes une autre époque oui, mais n’y avait-il pas eu un projet d’union avec la jolie Marie- Astrid de Luxembourg? Elle se serait convertie, sans doute, mais la couronne d’Angleterre ne valait – elle pas un transfert d’affect du pape à l’archevêque de Canterbury ?
Elle était plus jolie que Diana, plus intelligente, mieux préparée, d’un âge plus proche du prince de Galles ( 7 ans de différence au lieu de douze), des goûts communs ( elle pratiquait la chasse par exemple). Elle aurait pu lui faire oublier Camilla…ou elle aurait géré la situation très différemment. ..
Enfin, avec des »si »…on mettrait🗼 en 🏺( pas trouvé de bouteille, me contente d’une amphore😉)…
Si le hacker trouve une autre veine à exploiter dans cette mine🤔, why not😉?
Amitiés
Mary
galetoun
1 avril 2021 @ 12:35
Super top Mary, vous écrivez remarquablement bien!
Mary
1 avril 2021 @ 18:27
Merci Galetoun ,
C’est trop gentil ☺!
Lunaforever
2 avril 2021 @ 12:18
Mary,
C’ est très beau…Le passage où il parle des gens arrachés à ceux qui les aiment m’a beaucoup touchée.
Pour une note plus légère, je vais chercher Walter Pidgeon, que je ne connais pas du tout.
Encore bravo 👏👏👏
Mary
30 mars 2021 @ 07:19
Oups ! Ma tablette- la -jeune n’est pas très obéissante non plus : je corrige…et elle maintient la faute 😞…
a laissé couler, ça réconforte…
Il doit y en avoir d’autres, mais tant pis pour cette fois…
Menthe
30 mars 2021 @ 16:37
Ououh Mary, là vous avez tapé un gros coup, j’adore, vraiment!
Les enchères montent !
Mary
30 mars 2021 @ 19:04
Bonsoir Menthe,
C’est une demande de Cosmo ( dans » Harry coach en santé mentale »), j’espère que cela lui plaira. Je suis contente que vous ayez aimé :-).
Mary
30 mars 2021 @ 22:18
Je viens de m’apercevoir, à ma honte, que j’ai mis un tas de propositions incises à l’imparfait,au lieu du passé simple :-(( !
Écrire de nuit, ça joue des tours.
Je vais me cacher et me coucher aussi, j’ai trop sommeil .
HRC
31 mars 2021 @ 04:50
Excellent, Mary.
Mary
31 mars 2021 @ 12:02
Merci HRC ;-)
BEQUE
30 mars 2021 @ 08:32
EN DEHORS de toute polémique sur le couple Edward VIII-Wallis Simpson, je lis une lettre de Wallis (de février 1936) qui, à cette époque, ne pensait pas que le roi – il l’est depuis janvier – abdiquerait : « Je suis triste parce que vous me manquez et qu’être en même temps toute proche et si éloignée de vous me semble injuste. Un jour, bien sûr, je devrai apprendre à être toujours seule, parce que je le serai dans mon coeur, aussi dois-je acquérir la force de pouvoir lire les journaux qui contiennent vos phrases et racontent vos occupations – et peut-être manquerez-vous le « eanum » dans ces activités. On peut se sentir horriblement seul au milieu d’une foule – mais peut-être aussi nous deux cesserons-nous de vouloir posséder ce qui est le plus difficile et nous contenterons-nous du plus simple. Et maintenant j’entends votre téléphone qui émettait d’habitude un bruit joyeux parce que vous deviez bientôt me retenir et que je voulais vous regarder au fond des yeux.
Dieu vous bénisse et vous rende fort là où vous avez été faible. »
Quelqu’un sait-il ce qu’est un « eanum » ?
JAusten
30 mars 2021 @ 14:49
“Eanum” était avec « WE » un autre mot inventé faisant partie de leur langage d’amoureux.
JAusten
30 mars 2021 @ 14:53
WE =WallisEdward=nous
Eanum = nous deux
Menthe
30 mars 2021 @ 16:42
Beque, serait-ce le diminutif de « ea number », qui est un n° d’appel de secours ou de demande d’assistance ?
Cette hypothèse pourrait coller dans le contexte en considérant Wallis comme le « ea number » de David.
Ce n’est qu’une supposition de ma part.
BEQUE
30 mars 2021 @ 18:48
JAusten et Menthe, merci beaucoup pour vos réponses !
Ciboulette
30 mars 2021 @ 09:28
Bien payé pour ce roi éphémère dont on reconnaît bien le profil .
Leonor
30 mars 2021 @ 10:35
Merci à Wallis Simpson d’avoir été suffisamment efficace au lit pour que ce triste sire ne reste pas roi d’Angleterre.
Muscate-Valeska de Lisabé
30 mars 2021 @ 13:46
Ce n’est pas beau,ce que vous dites,Léo.
Helme12
30 mars 2021 @ 18:50
Mais c’est vrai…
HRC
31 mars 2021 @ 04:42
Pourtant Leonor à raison, Muscate. Pour nous Français en particulier.
HRC
31 mars 2021 @ 04:52
Muscate, le couple est votre sujet, on vous répond sur les conséquences historiques.
Berthold
30 mars 2021 @ 18:56
Comment vous pouvez le traiter de triste sire alors que justement il n’a pas régner longtemps (moins d’une année et ce, en 1936)?
Personnellement je trouve admirable d’abdiquer pour épouser une femme qui n’était (pas assez bien) pour son rang!
De nos jours qui ferait ça? En tout cas pas Elizabeth 2!
Harry, je suis presque sûr qu’il le ferait si il était dans la même situation, car il a beaucoup pris de sa mère!
Et pour ce qui est de ses relations avec les nazis, je ne dirais rien mais j’en pense pas moins, sur lui ou sur d’autres personnes!
Mais je peux quand même dire que rien n’était prouvées et qu’on n’a pas été tendre avec lui (il ne le méritait pas), ni avec Wallis d’ailleurs (c’était même pire pour elle!).
Aujourd’hui ça les arranges bien de pouvoir épouser qui bon leur semble sans devoir abdiquer!
Ha là là, c’est du grand n’importe quoi, vas y que je te change les règles monarchique quand ça m’arrange, personnes diras rien, le peuple ne vote même pas là dessus et en plus ils ne savent même pas qui est censé régner! Normal, ont leurs cachent la vérité!
Va falloir que tout ça s’arrête bientôt!
J.B. etc….
Gérard
3 avril 2021 @ 15:09
Les règles dynastiques n’ont pas été modifiées.
Berthold
7 avril 2021 @ 19:52
Faux, changer en 2015!
Alors si c’était le cas il y a beaucoup de personnes qui devraient abdiquer, pour ne pas avoir épouser une personne protestante, de un.
De deux, Édouard VIII à dus abdiquer, car il mariait une personne qui était divorcé et que l’ex mari n’est pas décédé! Est-ce toujours le cas? Non!!
De trois, j’ai vue déjà plusieurs fois, qu’il changeaient les lois pour titrer leurs filles?! Ex: vue en Italie
De quatre, pourquoi la Reine Élisabeth II est la souveraine alors, si c’est la primauté agnatique?
Etc… c’est du grand n’importe quoi!
J’dis ça, j’dis rien!
J.B. etc…
Juliette d
30 mars 2021 @ 13:44
Il faut beaucoup aimer pour autant donner.
Gérard
30 mars 2021 @ 17:20
La frappe de la monnaie d’Édouard VIII avec sa légende latine (Edward VIII, par la grâce de Dieu, roi de Grande-Bretagne, défenseur de la Foi, empereur des Indes) par la Royal Mint devait commencer à 8 heures du matin le 1er janvier 1937. Tout était prêt. Les machines réductrices avaient entamé le processus de miniaturisation des dessins prêts pour les pièces de monnaie et les médailles. Mais tout s’arrêta. La monnaie ne fut pas émise. Cependant on avait des projets dont beaucoup sont encore au Royal Mint Museum.
Peu de temps après l’abdication, Edward a demandé un jeu de pièces mais George VI a refusé. Elles auraient été de la fausse monnaie.
Pendant de nombreuses années, ces pièces d’essai ont été enfermées et n’ont pas été traitées comme faisant partie de la collection du Musée ; seule une poignée de personnes savait ce qui avait surnagé.
Ce n’est qu’à la retraite de Sir Jack James, maître adjoint de 1957 à 1970, qu’une boîte en carton scellée a été récupérée dans un coffre-fort de son bureau. Étonnamment, on y trouva 49 pièces d’Édouard VIII. Le 5 novembre 1970, ces pièces ont été placées au Musée et à partir de 1974, certaines des lacunes de la collection ont été comblées par des pièces acquises par le biais de salles de vente et de ventes de gré à gré.
Le portrait monétaire d’Edward a été créé par Humphrey Paget (1893-1974), qui, avec William McMillan (1887-1977), académicien royal, a été invité à préparer des effigies sans couronne du roi. Lorsque les dessins ont été soumis, le Comité consultatif de la Royal Mint était si divisé qu’il a demandé l’avis du roi lui-même. Bien que le portrait de McMillan fût considéré comme la meilleure sculpture, il avait une indéniable sévérité, et le roi préféra l’œuvre plus flatteuse de Paget (HP).
Le portrait de la monnaie d’Edward rompait avec une longue tradition remontant au règne de Charles II au XVIIe siècle. L’effigie de chaque nouveau monarque fait face à la direction opposée à celle de son prédécesseur. George V faisait face à gauche, donc l’effigie d’Edward aurait dû faire face à droite si le protocole établi avait été observé. Mais Edward insista pour que son portrait montre son côté gauche préféré et ce à cause d’une frange de cheveux. Tout cela a fait le prix de cette monnaie.
Des pièces ont été frappées pour les anciennes colonies britanniques. L’Afrique de l’Ouest britannique, par exemple, avait trois frappes, le 1/10ème penny, le 1/2 penny et le penny. Mais il y eut aussi des émissions pour l’Australie, Bornéo du Nord, le Canada, les Îles de la Manche, l’Afrique de l’Est, Hong Kong, l’Inde, la Nouvelle-Guinée, la Nouvelle-Zélande, la Palestine, l’Afrique du Sud, la Sierra Leone, les Établissements du Détroit, Ceylan, la Rhodésie du Sud, outre des timbres.
Pascal
31 mars 2021 @ 20:02
Merci Gérard.
J’ignorais la raison de ces changements de profil.
Dans certaines régions certains souverains étaient préférés justement parce que le profil de la monnaie était jugé de meilleur augure .
Gérard
1 avril 2021 @ 14:29
Il y a moins de systématisation dans les monnaies royales françaises.
Leonor
30 mars 2021 @ 23:42
C’est cette relation qui n’était pas belle, Muscate. Encore moins belles en furent les conséquences immédiates pour le frère du futur ex-roi et pour sa famille, et sur l’Angleterre.
Pour ce qui est du cubiculum, les précédentes maîtresses mondaines du prince de Galles ont assez fait savoir que « David » avait, comment dire, besoin d’être aidé . Ce qu’à l’évidence Wallis Simpson sut faire parfaitement, coiffant ces dames au poteau, si j’ose dire.
Les sympathies du prince puis roi pour le régime nazi sont indéniables. Que se serait-il passé s’il était resté sur le trône ? L’uchronie précise est impossible, mais la réponse d’ensemble ne fait guère de doute.
Alors, oui, en résumé, Muscate, mieux valait que Wallis contente son amant dans son intimité au point qu’il ne puisse plus se passer d’elle. Elle lui fournit ainsi un excellent prétexte pour se dérober aux devoirs du trône.
Allons, Muscate, il est de notoriété publique que la love story n’existait pas, et vous le savez bien. Elle n’était qu’un écran de fumée à destination du grand public.
Je suis marrie que cela vous chagrine. Mais la réalité est incontournable.
Ciboulette
31 mars 2021 @ 20:27
C’est ce que j’ai entendu dire aussi , Leonor . Il voulait être grondé , fouetté , langé . . .ce n’était pas une maîtresse , mais une domina . SM ( sado – maso )
Noël et Gaël
4 avril 2021 @ 09:19
A ce que j’ai pu entendre dans maintes émissions, je pense qu’Edouard VIII était un homme pas si antipathique au départ, (durant un voyage au Canada il avait beaucoup séduit la foule), mais faible et influençable.
Wallis Simpson en a profité. On n’a pas l’impression qu’elle l’ait aimé. Lui par contre, abdiquer pour vivre avec elle, c’est une preuve d’amour indéniable et peu courante. Pas en tout cas d’un roi déjà régnant.
Même si d’autres que lui ont renoncé à leurs droits à la succession au trône, ex. le regretté prince Johann Friso des Pays-Bas en épousant Mabel.
HRC
31 mars 2021 @ 04:39
Ah Dieppe.
J’ai commencé la visite sur la plage et… j’ai quitté Dieppe. Pareil pour le Reichstag. Quand on a lu sur certains lieux, on, enfin moi, à des images dans la tête qui s’imposent et font fuir.