Vente aux enchères le lundi 28 avril 2014 à Drouot (salle 1). A partir de 11 heures, vente concernant les Bourbons et les Orléans avec notamment un livre provenant de la bibliothèque privée de Marie-Antoinette au château de Trianon, dont la reliure est frappée à ses armes (3 000 / 4 000 €) ; service en porcelaine de la reine Marie Antoinette, modèle dit « à perles et barbeaux » (ancienne manufacture de Sèvres), modèle contemporain composé d’une centaine de pièces (3 000 / 5 000 €) ; la paire d’aiguilles à tricoter en ivoire utilisée par la reine Marie-Antoinette durant sa captivité à la prison du Temple, provenant de l’ancienne collection d’Alain Blancel, (20 000 / 30 000 €) ou encore un portrait de la reine Marie Leczinscka, huile sur toile du XVIIIe siècle (2 000 / 3 000 €).
Le lot 101 propose 28 cartes postales des défunts comte et comtesse de Paris les représentant à plusieurs moments de leur vie : leur mariage à Palerme, la naissance du prince Henri, au manoir d’Anjou,…
A 14 heures, mise aux enchères des archives et collections de la princesse Marie d’Orléans (1865-1909), de familles royales étrangères et des archives de la famille de Clermont-Tonnerre.
Plus de 4 000 photographies et 3 000 correspondances avec de nombreuses lettres autographes signées du prince et de la princesse de Joinville, du duc et de la duchesse de Chartres, du roi Georges Ier de Grèce, de la reine Alexandra de Grande-Bretagne, du roi George V de Grande-Bretagne, de la reine Amélie de Portugal, estimées entre 300 et 3 000 € pièce.
A épingler aussi la correspondance inédite échangée entre le prince Valdemar et ses sœurs l’impératrice Maria Féodorovna de Russie (1847-1928), la reine Alexandra de Grande-Bretagne (1844-1925) et la duchesse Thyra de Cumberland (1853-1933). Ces lettres couvrent la période 1917-1925 et s’attachent notamment aux évènements tragiques de la Révolution russe, de la chute des Romanov à l’exil des membres de la famille impériale. (1 500 / 2 000 € pièce). Parmi ces nombreuses missives, des échanges épistolaires avec le roi du Siam Chulolongkorn avec qui la princesse Marie avait noué des liens d’amitié.
Ces archives regroupent plusieurs milliers de photographies, prises par la princesse Marie d’Orléans et par son père le duc de Chartres, entre 1890 et 1909 : en France au château de Saint-Firmin, lors des chasses en forêt de Chantilly, mais aussi en vacances au palais de Gatchina en Russie, à bord du yacht du roi d’Angleterre ou lors de pique-niques en Écosse… (10 000 / 15 000 € chaque album).
Les pièces mises en vente seront exposées au public le samedi 26 avril 2014 de 11h à 18h.
COLETTE C.
10 avril 2014 @ 09:32
Encore des dispersions regrettables !
Cosmo
10 avril 2014 @ 09:42
Les estimations ci-dessus semblent bien en dessous de ce que vont être les prix d’adjudication. 5000€ pour un service en porcelaine de Sèvres d’une centaine de pièces ayant appartenu à la Reine Marie-Antoinette, quand on sait ce que coûte une pièce originale sans provenance particulière, cela ne semble pas cher du tout. Une seule pièce du même service, un seau à verre d’une hauteur de 10cm, ayant appartenu à Marie-Antoinette, a été adjugé en 2011, 8000€…alors cent pièces pour 5000€…précipitons-nous !
Charles
10 avril 2014 @ 12:03
Cosmo
Ce service de la reine Marie-Antoinette est une copie récente donc rien à voir avec les prix du service original de la souveraine.
Bien à vous,
Charles
Cosmo
10 avril 2014 @ 19:52
Charles,
Je vous remercie pour cette précision. Je pensais que le mot « contemporain » s’appliquait à la période de Marie-Antoinette. Cela dit, même pour des copies contemporaines, l’estimation est basse.
Amicalement
Cosmo
Charles
11 avril 2014 @ 10:27
Cosmo,
Une authentique assiette du service « perles et barbeaux » livrée à la reine en 1782 sera vendue à l’hôtel des ventes de Nice le 26 avril prochain.
Bien à vous,
Charles
Cosmo
11 avril 2014 @ 12:56
Merci pour l’info ! Je ne suis pas sûr que mon banquier me suive mais j’aurai du plaisir à lire le montant de l’enchère.
Savez-vous dans quelle salle des ventes ?
Amicalement
Cosmo
Charles
12 avril 2014 @ 10:43
Cosmo,
L’assiette de la reine Marie-Antoinette sera vendue par l’hotel des ventes NICE RIVIERA, le 26 avril prochain. Elle est estimée 15/20,000€. Profitez-en les taux d’intérêt sont bas !
Bien amicalement,
Charles
caroline3
10 avril 2014 @ 13:30
Vous savez , la bague de fiançailles offerte à Joséphine de Beauharnais par Napoléon a été estimée à un prix de départ très bas , mais les enchères se sont envolées durant la séance .
Espérons que ces vestiges nationaux restent dans le territoire .
Actarus
10 avril 2014 @ 11:34
Désespérance !
Marquise
10 avril 2014 @ 12:00
Je vous rejoins, cher Actarus!
Et quelle perte pour les historiens!!!
Ces correspondances sont des mines d’or pour enrichir nos connaissances historiques et voilà que tout va être éparpillé Dieu sait où…
Bien à vous.
flabemont8
11 avril 2014 @ 14:43
Oui, c’est bien dommage de disperser ainsi des trésors de famille qui, de plus , rendraient tant de services aux historiens !
Charles
10 avril 2014 @ 12:11
Oui Actarus, l’attitude des princes de Bourbon-Parme est désespérante. Vendre en morceau ce type d’archives au plus offrant est lamentable.
D’autant que certains courriers entrés dans des mains d’anonymes ne seront pas exploités et seront peut-être même perdus pour toujours.
Mélusine
11 avril 2014 @ 11:07
Charles, en guise de consolation, certains particuliers font des legs à des musées, d’autres prêtent leurs trésors à l’occasion d’expositions thématiques, d’autres encore, par leurs dons, permettent à des musées de se porter acquéreurs lors des ventes, etc…
Les objets ne disparaissent pas forcément tous de la circulation. Ils ont même parfois une seconde ou ènième vie, plus gratifiante que de croupir indéfiniment au fin fond d’une maison de famille, à l’abri de tous les regards, pendant parfois plusieurs siècles.
Actarus
11 avril 2014 @ 12:20
Bonjour Charles,
je comprends donc que la correspondance de la prince Valdemar de Danemark, née Marie d’Orléans, est vendue par ses descendants Bourbon-Parme.
Mais qui vend les artefacts de la reine Marie-Antoinette ? Le savez-vous ?
Actarus
11 avril 2014 @ 12:21
de la princesse* Valdemar née Marie… Excusez-moi, j’ai passé une nuit difficile mais rassurez-vous la vente aux enchères n’y est pour rien.
Charles
12 avril 2014 @ 13:10
Bonjour Actarus,
Les objets de la reine Marie-Antoinette doivent venir de plusieurs collectionneurs différents. Je n’ai pas d’informations particulières à ce sujet.
cyrille ROBERT
10 avril 2014 @ 12:00
Bonjour ,
Actarus a raison !!!!
Philibert_2
10 avril 2014 @ 12:35
Encore une vente qui n’aurait pas dû avoir lieu et qui va priver à tout jamais les historiens et les chercheurs… Comment peut-on accepter de disperser un tel trésor…
Philippe gain d'enquin
10 avril 2014 @ 13:04
Encore un manque pour nos Archives Nationales et la recherche scientifique! Lamentable et pitoyable!
Cosmo
10 avril 2014 @ 19:55
Cher Philippe,
Je pense que les Archives nationales devraient avoir la possibilité d’exiger une copie de ces documents. Cela permettrait aux amateurs d’avoir l’original et de payer le prix en conséquence, et aux chercheurs d’avoir accès aux informations.
Amicalement
Cosmo
Gérard
13 avril 2014 @ 12:39
Oui mon Cher Cosmo ce serait une très bonne innovation.
Cosmo
14 avril 2014 @ 11:10
Et en plus cher Gérard, cela ne coûterait pas un sou au contribuable !
Si quelqu’un pouvait faire remonter l’information en haut lieu, ce serait formidable !
Amitiés
Cosmo
Danielle
10 avril 2014 @ 14:29
Pourquoi ne pas avoir donner certains souvenirs aux petits enfants et arrières petits enfants plutôt que de les vendre ?
Laurent F
10 avril 2014 @ 16:15
Mais justement parce que si on les donne ça ne rapportera absolument rien sauf aux enfants ou petits-enfants qui essaieront eux aussi de les vendre !!
Stella
10 avril 2014 @ 14:50
Il est effectivement assez étonnant de lire des sommes aussi modestes(pour ne pas dire dérisoires) au regard de l’intérêt historique que représentent ces objets!
Il est souhaitable que les Musées Nationaux posent un préemption afin que ces pièces puissent être proposées à la vue du plus grand nombre.
flabemont8
10 avril 2014 @ 16:02
Comme vous avez raison ! Mais serez-vous entendue ?
Gérard
10 avril 2014 @ 16:27
Oui surtout pour les lettres qu’elle puisse être consultées aux Archives nationales. Comme les lettres de la maison de France le sont (ou l’étaient car je ne sais très bien où on en est maintenant en ce qui les concerne après la dernière décision judiciaire) avec l’accord du comte de Paris.
Gérard
10 avril 2014 @ 16:28
qu’elles puissent…
Livia
10 avril 2014 @ 17:08
Si nos musées ne préemptent pas les pièces intéressantes pour notre Histoire et les aiguilles à tricoter de Marie-Antoinette : pleurs à gros bouillons…
Mélusine
11 avril 2014 @ 11:12
« pleurs à gros bouillons » chère Livia, d’où la profusion de vente de linge et notamment de…mouchoirs (brodés, tout de même) en salles des ventes. Il en faut, pour sécher les flots de larmes des déçus(es) ! :)
flabemont8
11 avril 2014 @ 14:45
Tellement plus romantiques, délicats et intéressants que des mouchoirs en papier !
Livia
11 avril 2014 @ 21:38
Oh!Oh! le petit chat tu aimes la lessive et le repassage sans doute? :)
Je suis d’accord avec toi pour pleurer un amour perdu avec Chopin en fond cela a plus d’allure mais les jours de gros rhume sauve qui peut…
Mélusine
11 avril 2014 @ 22:30
Ah, chère Flabemont, plus romantique, en effet, lorsque jadis nos chères ancêtres laissaient négligemment tomber leur fin mouchoir brodé, bordé de dentelle afin d’attirer l’attention de l’élu de leur coeur et que celui-ci se précipitait pour le cueillir et le restituer d’un geste tendre, avec des étincelles plein les yeux, après en avoir humé le parfum.
Vous l’imaginez aujourd’hui, le cher ange, se courbant jusqu’à terre pour ramasser et vous rendre votre kleenex ? Vraiment, les temps sont durs !
Livia
11 avril 2014 @ 15:56
Spirituelle Mélusine :)
Mélusine
11 avril 2014 @ 22:31
Un susucre ? :)
Livia
12 avril 2014 @ 18:15
Commet ça UN susucre ? C’est la boîte qu’il me faut!
PS: les Yorks sont très mal élevés Livia m’appelle son « cockney » :)
Charles
10 avril 2014 @ 18:59
Sur cette photo, la princesse Marie d’Orléans porte un collier de chien d’opale et de pierres de couleur. C’est ce même collier que son arrière-petite-nièce, Kildine de Sambucy de Sorgue portait à Senlis le 2 mai 2009 lors du mariage religieux du Duc et de la Duchesse de Vendôme.
Laurent F
11 avril 2014 @ 08:44
Oui étrangement la princesse Chantal a hérité du collier d’opale de la princesse Marie de je ne sais plus quelle manière (du prince Aage il me semble)
Gérard
12 avril 2014 @ 00:50
Le prince Aage est mort sous l’uniforme français en 1940 mais son fils unique le comte Valdemar de Rosenborg était le parrain de Kildine et il n’avait pas d’enfant.
Mélusine
11 avril 2014 @ 10:52
Les musées nationaux, ne disposant pas de budgets illimités, ne peuvent pas tout acheter. La plupart des objets mis ainsi en vente font donc le bonheur des collectionneurs, jusqu’à ce qu’ils soient un jour à nouveau mis en vente et ainsi de suite…Tel est leur destin.
Pour ce qui concerne les estimations très basses, j’ai souvent remarqué qu’elles attiraient une foule d’amateurs croyant faire de bonnes affaires, lors de ces ventes. Ils sont vite déçus car, rapidement, les prix grimpent pour atteindre leur juste cote. A l’exception de certains objets à forte connotation historique ou de prestige qui eux s’envolent littéralement vers les sommets, les mettant hors d’atteinte de la plupart des enchérisseurs.
Eliane
11 avril 2014 @ 12:02
Qui vends ces pièces ? Ce n’est pas dit. Même sur le site de Drouot, rien de préciser sur le(les) vendeur(s). La vente concerne plusieurs familles.
ARAMIS
11 avril 2014 @ 13:07
Il ne faut pas confondre prix de départ et prix final ! un point de départ bas peut assurer des marges de progression autrement plus importantes qu’un point de départ élevé…
Livia
11 avril 2014 @ 21:41
@Aramis : c’est une nouvelle version du « Lièvre et de la tortue » que vous nous servez là ? :)
ARAMIS
12 avril 2014 @ 23:32
vous verrez que certains prix seront sans doute hors de proportion avec le prix de départ ! effectivement, le lièvre et la tortue, c’est bien vu Livia !
chartier
14 avril 2014 @ 12:28
A mon avis les aiguilles à tricoter sont très intéressantes car se sont les derniers objets que la Reine eut autorisation de posséder au Temple avant qu’on ne les lui confisque à son départ pour la Conciergerie ( motif : risque de suicide!!!!!!!
paul de BERNARD
24 septembre 2015 @ 10:01
Bonjour,
Christie’s s’apprête à ventre des objets de la reine Marie-Antoinette le 3 novembre prochain. Qui aurait des infos sur cette vente ?
merci