Le grand chef Alain Ducasse a pris ses quartiers au château de Versailles. Le soir, l’espace peut-être privatisé pour de grands événements. Alain Ducasse qui office aussi à l’Hôtel de Paris à Monaco, a veillé à une mise en scène qui rappelle les fastes d’antan dans des salons qui ont été restaurés. A la carte, on annonce des menus historiques présentés dans un service en porcelaine de Marie-Antoinette réédité en exclusivité. (Copyright photo : Alain Ducasse Versailles)
26 septembre 2016 @ 07:23
Je n’aime pas du tout ce genre de gestion mercantilissime…c’est presque de la prostitution de Patrimoine.
26 septembre 2016 @ 07:29
Quelles belles illuminations ! Quel cadre somptueux ! C’est Versailles, tout est dit.
Comme j’apprécie les arts de la table, j’aimerais voir les tables dressées avec le nappage, les verres, les surtouts, etc… et le service de Marie-Antoinette réédité.
26 septembre 2016 @ 21:07
L’ Alsacienne,
Adorant l’art de la table, je partage avec plaisir votre commentaire!
27 septembre 2016 @ 13:17
Avis partagé l’Alsacienne ! bianca
26 septembre 2016 @ 09:08
il faut rappeler ici que ce monsieur a eu l ‘indignité nationale de renoncer à la nationalité française pour , la fiscalité n’a surement rien a voir la dedans, devenir citoyen monégasque! c ‘est beau l’amour de la gastronomie française son patrimoine et son histoire ca doit surtout servir à faire du fric si on suit l’exemple du grand chef monégasque alain ducasse
27 septembre 2016 @ 10:29
Merci de le dire, Viridiana.
Ducasse a tout compris de » comment faire du fric ».
Ceci dit, vu la manière dont les gouvernements français gèrent ( ?) nos finances nationales, on peut, non l’en absoudre, mais le comprendre.
La fiscalité en France est confiscatoire .
Oui, oui, je sais, je sais : égalité, justice sociale, blablabla et patati et patata.
Avec ces mantras, on dévoie complètement les notions de justice et d’égalité.
Résultats ?
30 septembre 2016 @ 00:00
Ducasse a conservé des affaires en France ,sur lesquelles il doit payer toute la panoplie des taxes françaises,de même pour ses restaus à l’étranger,s’il en a.
Il n’est quasiment jamais à Monaco.
26 septembre 2016 @ 13:26
j’y suis allée avec des amis avant une expo . DECEVANT les tables en laiton gardent bien les empreintes des doigts les murs sont nus c’est ultra contemporain( bientôt la Galerie des Glaces aura la même allure.)la carte des thés est indigente et le tea time est servi pour deux et pas pour trois.!!!!
le soir privatisé a peut-être plus d’allure mais là c’était vulgaire et le contemporain est vraiment mal venu Versailles.
26 septembre 2016 @ 17:54
Je trouve cette initiative déplacée ….qui a eu cette idée ?
27 septembre 2016 @ 07:39
Quelqu’un qui aime le fric !!!
27 septembre 2016 @ 09:22
Bernardaud et Haviland ont réédité depuis longtemps plusieurs services de Marie-Antoinette, toujours disponibles. A l’origine, ils étaient en Sèvres. Il serait intéressant de voir une pièce de ce nouveau service fabriqué en exclusivité.
27 septembre 2016 @ 10:36
Il n’est pas déplacé de tenter de rentabiliser un tant soit peu les monuments historiques et autres beautés de notre patrimoine.
– Non, ce n’est pas de la prostitution, ou alors, nous sommes tous des souteneurs (?!) lorsque nous payons par ex. notre droit d’entrée et de visite. –
Car la France recèle d’innombrables biens à préserver, conserver, donc entretenir.
C’est une richesse, mais une richesse qui coûte fort cher.
Si donc on peut , grâce au bien lui-même, faire entrer quelques sous pour contribuer aux frais de conservation, c’est loin d’être un crime.
C’est même une excellente chose.
Mais tout dépend comment c’est fait, qui le fait, et au bénéfice réel de quoi et de qui c’est fait.
Ici, il faudrait savoir quel est le contrat précis qui concède cette partie de Versailles à Ducasse.
27 septembre 2016 @ 18:45
Non,ma Mie Leonor,c’est juste l’idée de privatiser une partie du château,pour réceptions perso et agapes hors de prix,en faisant fi de l’identité du lieu,qui me dérange. Le retour des privilégiés à Versailles?
NON!
28 septembre 2016 @ 18:53
De nombreux lieux historiques sont déjà privatisés pour des réceptions : Vaux le Vicomte, Maisons Laffitte, Chantilly, la Conciergerie, Breteuil etc
Ce qui peut leur permettre de rester ouvert au public dans la majorité du temps.
Je ne connais pas le restaurant de Versailles, mais en ce qui concerne les autres lieux j’ai eu l’occasion de m’y rendre lors de ces fameuses soirées et rien n’avait été dénaturé.
Alors que ces lieux appartiennent à des propriétaires privés ou à l’Etat ou à des fondations, il faut bien qu’ils soient entretenus, et malheureusement à notre époque rares sont leurs propriétaires quels qu’ils soient qui peuvent subvenir seuls à cet entretien.
Après que l’on veille à respecter les lieux, je suis d’accord, mais entre deux maux il faut parfois savoir choisir le moindre.
27 septembre 2016 @ 19:14
Leonor, je partage votre commentaire. Avant, le pavillon Dufour, situé à l’entrée, était occupé par des bureaux, maintenant il est entièrement dédié à l’accueil des visiteurs. Même si je n’ai pas une sympathie délirante pour monsieur Ducasse, je ne vois pas en quoi ce restaurant, situé au premier étage, est gênant. Il y a déjà plusieurs espaces de petites restaurations ou des salons de thé dans le château lui même, dans le parc ou à Trianon.
Ducasse et, je l’espère les visiteurs, y trouveront leur compte mais le chateau aussi puisqu’il touchera des redevances. Et à une époque de vaches maigres pour la conservation de notre patrimoine, il n’y a a pas de petits profits. D’ailleurs, il y a une dizaine d’années, le Louvre a ouvert la voie en permettant aux Frères Coste d’ouvrir le Café Marly sous les arcades de l’aile Richelieu. Le personnel est snob, la nourriture relativement ordinaire mais le lieu est magique, tout particulièrement au soleil couchant.
Donc pourquoi pas faire la même chose à Versailles. Les frères Costes et Monsieur Ducasse sont de redoutables hommes d’affaires mais tant que tout le monde y trouve son compte, je ne suis pas contre.
28 septembre 2016 @ 13:39
Et Bing…le café Marly se trouve bien assaisonné,chère Corsica!…je ne doute pas que ce soit la vérité.
29 septembre 2016 @ 12:44
Eh oui, Corsica a raison ! mais comme elle le dit le lieu est magique, quitte à aller en sortant au bistrot du coin combler le vide des assiettes avec un bon plat bien « populaire » mais tellement bon !