Huile sur toile d’Edmund Thomas Parris (1793-1873) de 1837 immortalisant la jeune reine Victoria lorsqu’elle se rendit dans la loge du théâtre Drury Lane, moment qu’elle relate dans son journal intime, indiquant avoir été « magnifiquement accueillie avec des acclamations assourdissantes » mais trouve l’interprétation sur scène « un peu vulgaire« . (Copyright photo : Royal collection trust)
Bambou
19 novembre 2020 @ 07:11
Joli tableau. On ne saura jamais quelle pièce était donnée ce soir là.
Gérard
21 novembre 2020 @ 12:08
Si si…
miloumilou
19 novembre 2020 @ 08:20
Splendide! J’adore détailler ce genre de peinture toute en finesse et prouesse!
Gatienne
19 novembre 2020 @ 10:05
Là encore, comme pour le portrait de la reine Astrid sur un post précédent, on voit tous les attributs d’une reine dont on ne reconnaît aucune des expressions.
Robespierre
19 novembre 2020 @ 10:57
Quel flatteur ce peintre…
Muscate-Valeska de Lisabé
19 novembre 2020 @ 16:45
En fait,c’est un joli tableau mais un portrait raté.
Menthe
19 novembre 2020 @ 11:20
Le peintre semble avoir fait fort dans la flatterie.
Robespierre
19 novembre 2020 @ 21:18
le nez crochu de la Reine est devenu droit et joli,, et son menton fuyant.. ne fuit plus. Vu que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute, j’espère que le peintre fut bien rétribué.
marianne
19 novembre 2020 @ 11:48
Comme Béatrice lui ressemble !
Léa 33
19 novembre 2020 @ 12:25
Bonjour
La Reine Victoria est mise en valeur par la magie du peintre.
Il me semble aussi que la princesse Béatrice tient beaucoup de cette reine.
ciboulette
19 novembre 2020 @ 17:09
Le regard , surtout . . .
tristan
19 novembre 2020 @ 12:59
La reine Victoria était très jolie dans sa jeunesse, c’est dommage que notre image d’elle soit déformée par les photos de la vieille dame en noir tassée dans son fauteuil qu’elle est devenue 50 ans plus tard. C’est d’autant plus agréable de la voir ainsi.
COLETTE C.
19 novembre 2020 @ 16:01
Quel diadème ?
Danielle
19 novembre 2020 @ 18:54
Cette huile me plait par ses couleurs et la finesse de la dentelle et de la tiare.
Teresa2424
20 novembre 2020 @ 01:03
Si Beatriz se le parece muchisimo
Clara
20 novembre 2020 @ 05:00
Toute jeune elle était charmante… en 1867 elle avait 18 ans et vivait « la tendre fleur de la jeunesse » (comme dit Hésiode)… après 9 ou 10 grossesses; elle le fut moins, les traits gonflés et en même temps durcis… (voir les photos de 1860 ca). C’était la vie féminine dz son temps et certes elle ne fut pas la plus à plaindre de ses contemporaines, mais enfin le bel et teutonique Albert ne lui facilita pas toujours la vie !
Gérard
20 novembre 2020 @ 10:34
La reine Victoria au Drury Lane Theatre, novembre 1837, est une huile sur panneau de 41,1 × 30,6 cm et c’est une œuvre de Edmund Thomas Parris (1793-1873).
Il s’agit de l’une des deux versions de Parris après son portrait original de la reine et on considère qu’il s’agit du premier portrait de la reine après son couronnement. Parris avait une formation d’émailleur et il a été nommé peintre historique de la reine Adélaïde à partir de 1822 et en 1821 il a également mis au point un appareil qui lui permettait d’atteindre les peintures de Thornhill dans la coupole de la cathédrale Saint-Paul pour les restaurer et il y a passé trois années à partir de 1853.
La reine Victoria s’était donc rendu le 15 novembre 1837 au théâtre de Drury Lane pour aller voir un opéra qu’elle qualifia d’animé et de joli : Le Siège de La Rochelle, et une farce un peu vulgaire selon elle Simpson & Co.
La reine était assise seule dans la loge royale qui était sur la scène et ceux qui l’avaient accompagnée étaient derrière elle, elle a écrit dans son Journal : « J’ai été magnifiquement accueillie avec le plus grand enthousiasme et des acclamations assourdissantes.»
C’était la première fois que la reine était en public depuis son couronnement.
L’œuvre a été acquise par la reine Mary en 1953. Il existe également un portrait de novembre 1837 représentant la reine Victoria à Drury Lane en novembre 1837 et qui est dû à John Haslem (1808-1884) et qui est daté de 1839.
La première œuvre vue était donc un opéra en deux parties Le Siège de La Rochelle ou l’héroïne chrétienne qui a été adapté de l’ouvrage Le Siège de La Rochelle ou le malheur de la conscience de Madame de Genlis. Cette pièce fut représentée environ 140 fois un peu partout en Grande-Bretagne mais à la fin du XIXe siècle la popularité de Madame de Genlis était moindre. Madame de Genlis était très anglophile et une musique d’adaptation à l’opéra a été composée par Michael William Balfe sur un livret d’Edward Fitzball.
La reine écrit : « J’étais seule assise dans la loge qui était tout à fait sur la scène – tous les messieurs, et la duchesse de Sutherland et Lady Tavistock debout derrière moi… Les demoiselles d’honneur, etc. étaient dans la loge voisine […] Quand God save the King a été chanté tout le public s’est joint au chœur ». Ce n’était peut-être pas le God save the Queen mais c’était sans doute le chœur de l’opéra Vive le roi qui avait remporté un grand succès (Vive le roi de l’opéra de M. W. Balfe, The siege of Rochelle arrangé en rondino, pour le piano-forte, par G.E. Fiorini).
On était dans la ligne monarchique attaché aux valeurs d’ancien régime de Madame de Genlis.
L’autre pièce est de John Poole (1786-1872) un grand spécialiste de la farce. Il a beaucoup écrit et on lui connaît tout d’abord Simpson & Co une comédie en un acte en 1823 puis Simpson & Co une comédie en deux actes en 1827.
Il est toujours réédité.
Ghislaine G-L-P-B
20 novembre 2020 @ 20:47
encore une fois un grand merci Gérard !
Gérard
21 novembre 2020 @ 12:09
Merci Ghislaine.
Gérard
21 novembre 2020 @ 12:15
Merci Ghislaine.