Portrait par Elisabeth Vigée-Lebrun des filles du tsar Paul I, les grandes-duchesses Alexandra (1783-1801) et Elena (1784-1803). Elles épousèrent respectivement l’archiduc Joseph d’Autriche et le grand-duc héritier Friedrich Ludwig de Mecklembourg-Schwerin.
bernadette
7 janvier 2016 @ 09:54
La destinée de ces deux princesses est bien tragique ! Mourir si jeune !
Quant à leur frère, Alexandre 1er, il a eu une destinée très étrange, puisqu’il a décidé de tout quitter, vers 1835 je crois, pour se consacrer à la solitude et à la prière.
L’identité de l’ermite Fedor Kouzmitch ne fait plus aucun doute maintenant.
La chaîne Histoire et KTO ont diffusé un documentaire « le secret du tsar » qui ne laisse aucun doute à ce sujet : je crois qu’on peut le revoir sur KTO, sinon il existe en DVD !
C’est absolument passionnant ! A découvrir pour ceux que cela intéresse !
Laurent F
7 janvier 2016 @ 12:11
Il y avait encore trois autres soeurs :
– Maria Pavlovna grande-duchesse de Saxe-Weimar et mère de l’impératrice Augusta d’Allemagne.
– Anna Pavlovna, épouse de Guillaume II roi des Pays-Bas, mère du roi Guillaume III et donc grand-mère de la reine Wilhelmine.
– Catherine Pavlovna, duchesse Georges d’Oldenbourg puis épouse du roi Guillaume 1er de Wurtemberg et mère de la reine Sophie des Pays-Bas.
A noter qu’Hélèna Pavlovna était l’arrière-grand-mère du prince Henri des Pays-Bas.
Caroline
7 janvier 2016 @ 13:19
Quel magnifique portrait! On pouvait comprendre l’engouement des Cours royales d’ Europe pour le peintre Elizabeth Vigée-Lebrun!
Jakob van Rijsel
7 janvier 2016 @ 15:10
Tableau visible à l’exposition Vigée Le Brun en cours au Grand Palais. Il est indiqué que ce double portrait déplut à l’impératrice Catherine II qui l’avait commandé : elle trouvait que les visages n’était pas assez individualisés.
Elles moururent toutes deux jeunes à 18 et 19 ans, mariées, ne laissant pas d’enfant survivant pour Alexandra (une fille morte à la naissance) et laissant deux enfants pour Anna.
JvR
Francine du Canada
9 janvier 2016 @ 02:31
Quelles charmantes enfants? À 17 ou 18 ans, on ne peut guère parler de « femmes »… Quelle tristesse… mourir à 18 et 19 ans mais de quoi au juste? FdC
Anne-Cécile
9 janvier 2016 @ 17:46
D’avoir été mariées et engrossées à cet âge. C’est ainsi que les familles parlaient fiérement à l’époque. Grossiére ma phrase mais pourquoi travestir la réalité.
Ne nous retournons plus sur ces charmants visages pour lesquels nous ne pouvons plus rien, soucions-nous plutôt de nos contemporaines qui subissent le même sort.