Portraits réalisés en 1791 de Madame Victoire de France (1733-1799) et de Madame Adelaïde de France (1732-1800). Les deux filles du roi Louis XV et de la reine Marie Leszczynska réussirent à quitter avec d’autres membres de la famille royale Versailles le lendemain de la marche dite sur Versailles. Elles trouvèrent alors refuge à Bellevue qu’elles quittèrent en 1791 pour se rendre à Turin en ayant franchi les Alpes. Au printemps 1791, elles s’établirent dans la demeure de l’ancien ambassadeur de France auprès du Vatican à Rome où elles menèrent une vie tranquille et modeste. Ces oeuvres datent de 1791.
Cosmo
9 janvier 2016 @ 07:41
Deux princesses à l’influence pernicieuse ! Des parangons de vertu, confites dans la dévotion et l’orgueil de leur naissance.
Pierre-Yves
9 janvier 2016 @ 10:19
En cela, elles n’étaient pas les dignes filles de leur père.
Elles illustrent le fait que la plupart du temps, on se construit soit en reproduisant le modèle soit en prenant le contrepied de ses parents. Elles ont choisi le contrepied (de Papa, en tout cas).
Cosmo
9 janvier 2016 @ 20:36
A moins, Pierre-Yves, qu’elles n’aient été jalouses de l’amour que leur royal papa portait aux belles dames de son entourage et qu’elle n’aient cherché à le faire enrager par une surexposition de leurs vertus. En tous cas, elles n’ont pas laissé le souvenir de bonnes vieilles tantes sympathiques.
Cosmo
Robespierre
11 janvier 2016 @ 14:45
Ce sont elles, cher ami, qui ont baptisé la pauvre Pompadour « maman p..in ». On n’est pas plus aimable. Ni cru.
Vincent
9 janvier 2016 @ 11:23
En même temps c’est normal, être confié à six à l’abbaye de Fontevraud pour son éducation a du profondément la marquer.
Cosmo
9 janvier 2016 @ 20:29
Au moment où les princesses étaient pensionnaires à Fontevraud, l’abbesse était Louise-Françoise de Rochechouart de Mortemart. C’étaient plus un lieu d’élégance que de foi religieuse. Et il est probable que l’orgueil de Mesdames y a été largement flatté.
Cosmo
Jean Pierre
9 janvier 2016 @ 12:48
Fallait bien qu’elles compensent la vacuité de leur vie, du début à la fin.
Albane
9 janvier 2016 @ 19:12
Deux princesses qui aimaient bien alimenter les conflits à la Cour, et qui ne cessaient de critiquer Mme du Barry. Elles avaient surement leurs raisons.
Albane
9 janvier 2016 @ 19:39
Après tout, Mme du Barry était une rivale pour elles.
Pauline
9 janvier 2016 @ 08:21
Leurs appartements à Versailles sont un rêve – à visiter au rez-de-chaussée
Antoine
9 janvier 2016 @ 11:07
Mesdames tantes étaient-elles « Vieilles filles de France »..?
Michel De La Manche
9 janvier 2016 @ 17:09
Antoine ,
Taper Louis 15 sur le net et regarder wikipédia ,
Vous serez tout sur ces demoiselles .
MDLM
Albane
9 janvier 2016 @ 19:24
D’ailleurs, pourquoi n’ont-elles pas été mariées ???
Robespierre
10 janvier 2016 @ 08:07
Je crois que Louis XV voulait garder ses filles auprès de lui, et dans le royaume personne n’était assez bien pour elles. Une seule épousa un prince étranger et alla régner à Parme. Je pense que si Louis XV avait voulu marier ses filles, on aurait pu trouver d’autres princes étrangers catholiques.
Cosmo
10 janvier 2016 @ 14:13
Robespierre,
Madame Infante ne fut pas ravie de ce mariage avec un cousin Bourbon, qui n’était que duc de Parme, alors que fille de roi, elle pouvait prétendre à un roi. Cela dit, elle est une grande ancêtre dans le monde des royaux actuels.
Cosmo
Gustave de Montréal
9 janvier 2016 @ 22:02
Madame Cinquième et Madame Sixième n’est-ce pas ?
Kalistéa
9 janvier 2016 @ 12:05
ces dames sont aussi à l’origine du nom de « chemin des dames » entre Reims et Soissons.L’anecdote est connue mais si quelqu’un la veut , je la raconterais encore.
michelle
9 janvier 2016 @ 13:56
bonjour
je ne connais pas cette anecdote donc je veux bien l écouter merci
septentrion
9 janvier 2016 @ 14:03
Bonjour Kalistéa,
J’aimerais bien, merci à vous
Cdt,
Albane
9 janvier 2016 @ 19:13
Kalistéa, je me joins à Michelle et à Septentrion.
Leonor
9 janvier 2016 @ 22:41
Idem pour moi, Kalistéa, s’il vous plaît.
…………………………………………………………………………
L’un de mes grands-pères est mort sur le Chemin des Dames. Offensive allemande printemps 1918.
isamarie
9 janvier 2016 @ 13:46
Tous les contemporains s’accordèrent pour voir en Madame Victoire un caractère des plus bons et une générosité hors pair. Jusqu’aux terribles événements qui la forcèrent à quitter le pays, la princesse partagea son existence entre ses appartements du château de Versailles et, à partir de 1774, du château de Bellevue. Ayant partagé ses loisirs entre la musique et la lecture, elle resta célibataire toute sa vie et vécut en quasi autarcie avec ses sœurs. – site des musées de France.
votre site m’amuse, mais la méchanceté et la bêtise y sont trop nombreuses. Un bon tri s’imposerait il me semble.
Albane
9 janvier 2016 @ 19:17
Je crois bien qu’Adélaïde avait le caractère le plus fort.
Les deux sœurs sont restées au chevet de leur père mourant, alors que la variole était très contagieuse. C’est un comportement exemplaire. Il semble aussi que l’une d’entre elles – ou bien les deux – soit tombée malade après mais en réchappé.
Albane
9 janvier 2016 @ 19:17
en AIT réchappé.
Ami des Bataves
9 janvier 2016 @ 19:42
Et vous vous proposez pour faire le tri ? Le site « vous amuse », quelle condescendance, et quelle outrecuidance de dire à Régine ce qui s’impose
Jean Pierre
10 janvier 2016 @ 08:59
Les contemporains ne se faisaient guère d’illusions sur Madame Victoire. S’ils lui reconnaissaient son extrême bonté, ils ne se gênaient pas pour dire que c’était une sotte.
Madame de Boigne qui fût élevée sur les genoux de Mesdames raconte que Madame Victoire parlant de la disette qui sévissait chez les paysans manquant de pain disait les larmes aux yeux : « mais mon Dieu, s’ils pouvaient se résigner à manger de la croûte de pâté ».
marianne
10 janvier 2016 @ 16:20
De la croûte de pâté ? Je croyais que cette phrase avait été prononcée par la princesse de Lamballe .
COLETTE C.
9 janvier 2016 @ 15:51
Deux rescapées de la Révolution. Quels autres membres de la famille royale les ont suivies ?
Albane
9 janvier 2016 @ 19:23
Je ne saurais vous dire. En tout cas, il ne faut pas oublier que la princesse Élisabeth, sœur du Roi Louis XVI et nièce de Mesdames Tantes, suivit la famille royale à Paris et mourut elle aussi décapitée.
C’était la petite dernière des six enfants du dauphin Louis-Ferdinand et de la dauphine Marie-Josèphe de Saxe. C’était la plus aimée, choyée. Elle était d’une grande bonté, aimant visiter les pauvres et se retirer dans ce qu’on appelle aujourd’hui le Domaine de Madame Élisabeth, situé à l’entrée de Versailles, dans le quartier de Montreuil.
Albane
9 janvier 2016 @ 19:28
En fait, je ne sais si le comte de Provence et le comte d’Artois ont suivi leurs tantes en Italie, ou se sont réfugiés quelque art.
Albane
9 janvier 2016 @ 19:29
Oups, décidément ça ne va plus du tout : quelque part.
Leonor
10 janvier 2016 @ 15:18
Ne vous inquiétez pas, Albane. Nous faisons tous parfois des fautes de frappe, voire des erreurs subites d’orthographe ou de grammaire.
Certes, il faudrait toujours se relire, mais parfois, on zappe cette étape .
Et puis, la fenêtre d’écriture et de lecture n’est pas grande, on ne peut donc avoir de survol visuel rapide.
Pas grave.
On voit bien quand le scripteur est quelqu’un qui d’habitude écrit bien, ou quand c’est vraiment d’une nullité orthographique égale à la vacuité du commentaire.
Albane
10 janvier 2016 @ 17:58
Bonjour Leonor,
Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais on peut positionner le curseur au coin de la fenêtre d’écriture pour l’agrandir.
Bonne soirée,
Albane
Leonor
11 janvier 2016 @ 23:14
Ah, quel superbe petit truc vous venez de m’indiquer, Albane.
Non, je n’avais pas remarqué.
Effet magique. C’est beaucoup plus confortable ainsi.
Mille mercis à vous. L.
Albane
12 janvier 2016 @ 16:31
Mais de rien Léonor ;-)
Kalistéa
9 janvier 2016 @ 19:03
Bonsoir Septentrion et Michelle; vous me faites beaucoup d’honneur.Eh bien, voici: Ces dames , « mesdames tantes »? filles de Louis XV (qui eût 9 filles de la reine Marie et n’en maria qu’une, l’ainée, au prince de Parme, dont les Bourbon-Parme), se rendirent à Reims pour le sacre de leur neveu Louis XVI.
Au retour , très fatiguées et les routes étant encombrées par les innombrables carosses qui revenaient de Reims sur la route de Paris, elles acceptèrent la proposition qui leur fut faite de prendre un chemin de terre , peu fréquenté qui allait vers Soissons, où elles pourraient faire étape et se reposer.Or leur carosse versa et l’évènement qui attira vers ce chemin tout un peuple de paysans venus préter main forte aux cochers et laquais de ces augustes accidentées, resta dans les mémoires .Le chemin prit alors le nom de « chemin des dames » et il devait s’illustrer deux siècles plus tard de façon encore plus tragique et le drame des combats meurtriers de la première guerre mondiale fera entrer à jamais dans l’histoire ce nom un peu intrigant , joli du reste.
septentrion
10 janvier 2016 @ 12:44
Bonjour Kalistéa,
Merci pour vos informations, légende ou non, je suis souvent allée dans cette région je ne connaissais pas ce fait. J’ai eu la curiosité de regarder sur Wikipédia, où j’ai retrouvé aussi une partie du commentaire de Naucratis.
Bon Dimanche,
Cdt,
Leonor
10 janvier 2016 @ 15:20
Merci, Kalistéa.
Profondément.
Albane
10 janvier 2016 @ 17:59
Merci beaucoup, Kalistéa !
Albane
9 janvier 2016 @ 19:27
J’ajoute aussi qu’une de leurs sœurs, Madame Louise de France, rentra en 1773 au couvent. Elle a été élevée au titre de « Vénérable » par l’Église catholique.
Leonor
9 janvier 2016 @ 22:44
Pourquoi ces deux Filles – Madames sont-elles restées célibataires ?
Non pas qu’on doive absolument convoler.
Mais il n’était tout de même pas très courant à l’époque, pour des filles de roi, de ne pas se faire marier .
Yom
9 janvier 2016 @ 22:47
Tout à fait d’accord avec vous isamarie.
Alain Golliot
10 janvier 2016 @ 08:20
Il me semble que Madame Adelaide (Louis XV la surnommait Torchon) aurait ete fiancee avec un prince de petite maison Saxonne, et qu’elle aurait retorque qu’il fallait mieux etre Fille de France a la Cour que roitelette. Par ailleurs, elle avait obtenu de son pere cheri de ne pas aller a Fontevraud). Femme de caractere, musicienne, cultivee, meneuse de ses soeurs, une grande Dame dont on peut regretter la bigoterie, mais non la noblesse. RIP, Madame (Vous qui teniez tant a ce titre)
Leonor
10 janvier 2016 @ 15:40
Ce qui s’appelle un mauvais choix. Princesse en Saxe, Madame Adélaïde aurait été, plus tard, à l’abri de la Révolution française (merci , La Palice).
» J’aimerais mieux être le premier dans ce village que le second à Rome ». Jules César.
» Le héron au long bec emmanché d’un long cou
» (….)
» Ne soyons pas si difficiles :
Les plus accommodants ce sont les plus habiles :
On hasarde de perdre en voulant trop gagner.
Gardez-vous de rien dédaigner ;
Surtout quand vous avez à peu près votre compte.
Bien des gens y sont pris ; ce n’est pas aux Hérons
Que je parle ; écoutez, humains, un autre conte ;
Vous verrez que chez vous j’ai puisé ces leçons. »
Jean de La Fontaine
Naucratis
10 janvier 2016 @ 09:21
Pour connaître l’origine du nom de « Chemin des Dames », il vaut mieux se méfier des légendes un peu trop belles pour être vraies.
« L’origine du nom « Chemin des Dames » est bien antérieure à la Première Guerre mondiale. Elle remonte à la veille de la Révolution de 1789, à une époque où on appelait « Mesdames » les filles du Roi Louis XV (les tantes de Louis XVI).
En 1776, la Duchesse de Narbonne, Dame d’honneur de Madame Adélaïde, l’une des filles du Roi Louis XV, est devenue propriétaire du château de la Bove près de Bouconville et de l’Abbaye de Vauclair.
En prévision d’un voyage que devaient faire à la Bove Madame Adélaïde et sa soeur Sophie, Madame de Narbonne n’a cessé de demander, à partir de 1780, à l’administration des Ponts et Chaussées la transformation en route carrossable du chemin qui allait du carrefour de l’Ange Gardien (entre Laon et Soissons, sur l’actuelle RN 2) à Corbeny (sur l’actuelle RN 44 / D1044).
Après bien des rebondissements, la « route pour les Dames » a fini par être construite au cours des années 1785 – 1789.
Il semble bien que les Mesdames de France ne l’ont jamais empruntée, une fois terminée.
En effet, dans les archives et contrairement ce qui est souvent affirmé, on ne trouve mentionné qu’un seul voyage de Mesdames à la Bove, en 1784. »
Source (fiable) : http://www.chemindesdames.fr/pages/faq_rep.asp?faq_id=29
Kalistéa
10 janvier 2016 @ 10:32
Léonor, une fille d’un grand roi tel que se croyait Louis Xv ne pouvait qu’épouser un fils de roi ou un grand prince d’une famille royale ,( tel était le prince de Parme mari de l’ainée, un cousin proche d’ailleurs).Mais pour les autres princesses , cela ne s’avéra pas facile de leur trouver un grand prince qui fut libre.
Leonor
10 janvier 2016 @ 15:44
C’est vrai, j’avais oublié.
D’où d’ailleurs tous ces mariages consanguins.
Pas toujours néfastes, heureusement, comme .. en élevage d’animaux, où l’on peut utiliser la consanguinité, mais seulement quand on maîtrise bien la chose, et que … – impossible à écrire ici , les âmes sensibles hurleraient.
Pas toujours néfastes donc, mais à grands risques tout de même sur le moyen-long terme.
Alexis.
10 janvier 2016 @ 11:00
Moi-même en accord avec vous Isamarie !
J’ai toujours éprouvé un profond respect pour les filles de Louis XV et de Marie Leszczynska, plus particulièrement envers Madame Adélaïde.
Bien qu’elles aient eu un caractère singulier dans cette Cour, voir son père être entouré de femmes tous les jours n’a pas dû toujours être très facile.
Mesdames de France incarnent le souvenir d’un ancien temps -dont je suis parfois bien nostalgique-.
Madame Adélaïde tout comme Madame Victoire, était très attachée à sa famille. Elle montra toujours de l’attention pour ses neveux et nièces. Ses contemporains la décrivaient comme remplie de bonté et de jovialité. Grâce à ma connaissance sur l’existence de ces filles de France et surtout de la grande Adélaïde, je crois que si par hasard j’aurais une fille plus tard, je choisirais de la nommer Adélaïde en l’honneur de cette Princesse décédée le 27 Février 1800.
Bien à vous,
Alexis.
Albane
10 janvier 2016 @ 18:52
Bonsoir Alexis,
Les princesses Adélaïde et Victoire ont d’ailleurs bien accueilli la dauphine Marie-Antoinette d’Autriche à son arrivée à Versailles en mai 1770. Il en fut de même, je crois, pour la princesse Marie-Joséphine de Savoie qui épousa le comte de Provence en 1773, et certainement pour sa sœur Marie-Thérèse qui épousa le comte d’Artois peu de temps après. Le comte de Berry, leur neveu, dauphin de France et futur Louis XVI, venait très souvent les voir aussi, peut-être aussi parce que comme elles, il s’opposait à l
Albane
10 janvier 2016 @ 18:54
…à la comtesse du Barry.
Mesdames Tantes comme on les appelle étaient très cultivées et assez artistes. L’une d’entre elles – ou bien les deux – jouait de la harpe.
Kalistéa
10 janvier 2016 @ 19:00
Le prince Michel de France et son épouse née Pasquier de Franclieu , ont prénommé leur deuxième fille Adélaîde.
Je crois que la soeur du roi Louis-Philippe s’appelait Adélaîde.
Leonor
10 janvier 2016 @ 15:59
Enfin, c’est curieux quand même. Ces dames sont quand même un peu des phénomènes dans leur milieu. La chasteté et la pruderie, le célibat volontaire ou non, ça n’étaient quand même pas vraiment une des spécificités de Versailles .
Je me demande …. Hypothèse :
Dans mon entourage, il y eut deux , non , trois dames, jamais mariées (*).Même profil.
Caractère fort. Quoique le coeur sur la main.
Refus de prétendants, hauts cris à l’idée d’enfantement.
Restées chacune comme coincée dans le giron de « Maman ». » Maman faisait comme ci », » Maman faisait comme ça ».
Vivant dans » la maison de Maman », où il n’a jamais rien été changé, où pas une casserole n’a changé de place. Chacune jusqu’à sa mort, pour l’une d’elles à 100 ans.
Une sorte de refus de sortir de l’univers de Maman.
On n’ose interpréter. Ce serait de la psychologie de bazar, d’accord, mais ….
Curieux.
(*) je répète : je ne vois pas obligation à se marier. Je cite juste un fait.
marianne
10 janvier 2016 @ 16:23
Des dames très collet monté alors que les femmes de l’ époque étaient dépoitraillées .
Ami des Bataves
11 janvier 2016 @ 09:54
Quand elles étaient jeunes, elles avaient de grands décolletés. C’était la mode de l’époque.
Francine du Canada
11 janvier 2016 @ 00:48
Merci du reportage et des commentaires; je ne savais rien de Mesdames Victoire et Adélaïde et elles ont eu de belles et longues vies si l’on tient compte des circonstances et de leur exil. FdC
Kalistéa
11 janvier 2016 @ 11:12
Légende pour légende , je préfère la mienne , elle est plus jolie et ce n’est vraiment pas de « la grande histoire » , alors…
Pour le célibat, les princesses dans ce domaine ne pouvaient qu’obéir à ce qu’on proposait pour elles.Entourées de religieux , de confesseurs, elles étaient « instrumentées », avaient une toute autre façon de penser que nous .Ceci vaut aussi pour expliquer leur animosité envers la du Barry, la concubine de leur père.
Cosmo
12 janvier 2016 @ 17:54
C’était avant « Ces dames au chapeau vert » !
Prince de Condé
8 février 2016 @ 01:16
Madame Adélaïde fût la marraine d’Adélaïde de Saint Germain, née le 13 février 1769, future épouse de son cousin, le Comte de Montalivet, Ministre de l’Intérieur de Napoléon, fou amoureux d’elle avant d’être amoureux de Joséphine.
Adélaïde, enfant naturelle de Louis XV, née à Versailles et décédée le 13 mars 1850 au Château de Thauvenay. Louis XV âgé de 59 ans dota en argent sa mère Catherine-Eléonore Bénard, âgée de 29 ans qu’il avait rencontré chez ses filles … et qu’il nomma « Dame pour accompagner » de Madame Adélaïde. Adélaïde Bénard fût donc adoptée par le Comte de Saint Germain, ancien Recteur de l’Université de Valence, qui épousa le 11 mars 1768 sa mère Catherine-Eléonore Bénard, née à Versailles en 1740, était la fille de Pierre Bénard, Officier de la Dauphine. (Armoiries Cfr Grand Armorial de Versailles de 1696) En échange, le père adoptif d’Adélaïde Bénard, le Comte de Saint Germain fût promu Fermier Général des Postes par le Roi Louis XV et fût renommé par Louis XVI. Ce dernier fût ensuite nommé Inspecteur Général des Postes et puis Receveur Général des Fermes par Louis XV et Fermier Général du Royaume par Louis XVI (caution: 1.600.000 livres) ! Grosse fortune de Valence, il possédait deux hôtels particulier, un à Valence et l’autre L’hötel de Hollande, Place Vendôme.
A la naissance d’Adélaïde, Madame Adélaïde demanda à sa dame d’atours, la Comtesse de Narbonne, de la représenter comme marraine lors du baptême d’Adélaïde.
Catherine Eléonore Bénard succomba peu après la naissance d’Adélaïde son enfant.
Madame Adélaïde, fille de Louis XV continua de protéger Adélaïde et son père adoptif le Comte de Saint Germain, et dès l’âge de neuf ans, elle partageait leurs jeux.
Catherine-Eléonore fût élevée auprès des filles de Louis XV. Elle était attachée à la Maison de la Fille Aînée du Roy, Madame Adélaïde de France, qui ne cessa jamais de lui témoigner beaucoup d’affection et d’intérêt. C’est la famille royale qui lui fit épouser le Comte de Saint Germain.
Le contrat de mariage de Catherine-Eléonore Bénard avec le Comte de Saint Germain fut signé le 7 mars 1768. Le signèrent « Très Hautes et Puissantes Dames »:
Madame Adélaïde de France, Madame Victoire de France, Madame Sophie de France, Madame Louise-Marie de France, y assistèrent Monseigneur le Duc de Choiseul, Madame la Duchesse d’Aiguillon, Madame la Duchesse de Beauvilliers, Madame la Comtesse de Narbonne, Monseigneur le Comte de Saint Florentin.
En 1794, en voulant essayer d’aider son père qui fût arrêté et guillotiné, elle échappa de justesse à la guillotine grâce à un ancien ami d’enfance de Valence, commissaire de la révolution, qui la fit échapper en lui racontant que son père avait fuit …
Madame Adélaïde de France a vraiment été sa bonne étoile de Versailles jusqu’au Château de Thauvenay où est toujours mis en bouteilles le meilleur vin du Sancerrois !