Le saviez-vous ? C’est la ville Rocabella à Le Pradet (entre Hyères et Toulon) dans le Var qui sert de décor au deuxième film de la série Downton Abbey.
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Juliette d
29 mai 2022 @ 03:47
J’y débarquerais aussi pour un long séjour…
Roselilas
30 mai 2022 @ 06:49
Je me propose de porter vos valises et puis de disparaître ensuite….. car j’irai tout le temps à la piscine 🏊♀️ et entendre le chant des oiseaux.
Charles-Antoine
29 mai 2022 @ 06:53
La villA Rocabella AU Pradet…
septentrion
29 mai 2022 @ 23:23
Oui mais Régine n’a pas tout à fait tort car la ville se nomme bien Le Pradet et on dit « je vais au Pradet » mais on peut dire j’habite Le Pradet comme j’habite au Pradet les deux se disent ici.
Marie-F
31 mai 2022 @ 05:43
Vous avez raison Charles Antoine on dit et on écrit » villa Rocabella AU Pradet » ! Elle se situe à côté de la ville de Toulon dans lé Var !!
miloumilou
29 mai 2022 @ 06:58
Oui… me réjouis beaucoup mais je préfère le savourer à la maison qu’au cinéma…alors patience!
Baboula
29 mai 2022 @ 07:20
Quelques photos des vacances .https://www.google.com/search?q=villa%20rocabella%20film&tbm=isch&hl=fr&tbs=rimg:CWFeckDAUvONYeo1aQtV3Ask8AEAsgIMCgIIABAAOgQIARAA&client=ms-android-xiaomi-rvo3&prmd=imvn&sa=X&ved=0CBIQuIIBahcKEwiY5IaYiIT4AhUAAAAAHQAAAAAQBg&biw=393&bih=733
Beque
29 mai 2022 @ 09:03
En 1897, l’industriel Jules Petin acquiert à l’ouest d’Hyères, sur la commune du Pradet récemment détachée de La Garde, un vaste terrain d’une quinzaine d’hectares descendant jusqu’à la mer pour s’y faire construire une demeure de villégiature. Le maître de forges choisit pour construire sa maison Hans-Georg Tersling (1857-1920), un architecte danois célèbre pour avoir construit à Roquebrune-Cap-Martin quelques très belles villas dont « Cyrnos » pour l’impératrice Eugénie. Tersling dessine pour le ménage Petin une vaste demeure de style néoclassique dont les dimensions et l’allure opulente correspondent à ce que recherchaient les riches bourgeois de l’époque : impressionner leurs hôtes et les renseigner sur leur rang et leur fortune. La villa est baptisée « La Germaine », référence, semble-t-il, non au prénom de la maîtresse de Jules Petin, mais à la Germanie avec laquelle le propriétaire commerça de façon fructueuse, à une période où la guerre de 1870 était oubliée et celle de 1914 encore lointaine.
Après la seconde guerre mondiale, la propriété est acquise par le comité d’action sociale de la SNCF qui la rebaptise « Rocabella » et transforme les lieux en une maison d’accueil et de vacances pour les enfants de cheminots. Les pièces de réception sont transformées en réfectoires et salles de jeux, les chambres en dortoirs et des centaines de tentes de camping sont disséminées dans le parc.
Au début des années 2000, la SNCF met la propriété en vente. L’architecte d’intérieur Patrice Nourissat découvre « Rocabella » et son parc, quasiment à l’abandon. Formé à l’école Camondo de Paris, il entrevoit immédiatement l’aspect qu’elle pourrait avoir, une fois restaurée. Après l’avoir acquise, il fait en sorte de redonner tout son lustre aux façades, fait tomber les anciennes cloisons séparant les réfectoires et dortoirs et aménage six suites avec dressings et salles de bains au premier étage. Sa fille Magali, peintre et sculpteur, conçoit une fresque inspirée par Botticelli et Chagall pour orner le plafond de l’escalier. Elle décore également les pièces de réception de panneaux représentant des personnages des ballets russes de Diaghilev.
Il semble qu’en 2020, la villa « Roccabella » dite aussi le château Le Pradet, ait été acquise 14 millions d’euros par un acteur français des nouvelles technologies : je ne sais pas qui ?
cerodo
30 mai 2022 @ 06:47
heureuse de vous retrouver, Beque et merci pour les explcations.
Beque
30 mai 2022 @ 16:56
Merci, Cerodo.
Pascal HERVE
30 mai 2022 @ 08:28
Merci Bèque , vous avez parfaitement répondu à ma curiosité quant à cette maison .
J’observe que la S.N.C.F. a connu de meilleures périodes …
Jackie
30 mai 2022 @ 16:15
Mais cela n’a pas toujours été aussi mal géré et les trains étaient à l’heure mais à force d’économie…. C’est une fille de cheminot qui vous le dit.
Beque
30 mai 2022 @ 17:03
Pascal, on découvre qu’actuellement, des villas – plus discrètes – sont (encore) la propriété de la SNCF, de l’EDF, de la Banque de France, de ministères et d’innombrables entreprises publiques ou semi-publiques et, même, simplement de leurs comités d’entreprise. Et elles ne sont pas situées dans les ville les plus moches de France ! En dehors des vacances d’été pour leurs employés actifs, leurs employés à la retraite y passent plusieurs mois, sinon plusieurs années. Ce n’est pas un reproche.
Pascal HERVE
31 mai 2022 @ 09:17
Non du moment qu’elles servent …
Mafloer
29 mai 2022 @ 11:04
On prononce « au Pradet » et non pas « à Pradet »
Jackie
29 mai 2022 @ 12:28
Merci Baboula pour votre recherche. J’ai vu le deuxième film avec plaisir ; je l’ai trouvé plus léger que le précédent et plein de surprises. Quant à la fin, ma foi, il fallait s’y attendre. Cette villa, elle, est magnifique.
Lilou
30 mai 2022 @ 04:18
J ai aussi préféré le 2 au 1. Le final du 1 était intéressant mais les « intriguent » un peu laborieuse. La j ai bien pris mon plaisir durant tout le film.
plume
29 mai 2022 @ 16:10
Ce n’est pas moi qui aurait pu hériter d’unevilla de la sorte.
Aristocrate
29 mai 2022 @ 22:04
Un joyau architectural en son écrin de verdure enchanteur, jardin méditerranéen qui descend vers la mer et une petite plage privée.
Il y a une galerie photos en bas de la page officielle de la villa. Vous pouvez faire défiler les photos avec le doigt ou en cliquant sur les bords:
https://www.rocabella.fr/
Valérie T.
30 mai 2022 @ 05:51
Merci Baboula et Beque pour ces informations sur la villa Rocabella. Je me permets de compléter votre message, Beque : le nouveau propriétaire de cette magnifique villa pradétane s’appelle Jean-Baptiste Rudelle, c’est un entrepreneur spécialisé dans les nouvelles technologies. Il doit notamment sa réussite économique à Critéo, une entreprise spécialisée dans le ciblage publicitaire sur internet. Il compte faire de Rocabella « un endroit d’inspiration pour les gens de la French Tech » et ouvrir la porte aux maîtres du monde numérique. Un nouveau destin pour cette si belle maison !
Beque
30 mai 2022 @ 16:55
Merci, Valérie. J’imagine qu’il n’était pas encore propriétaire de la villa lors du tournage de « Downtown Abbey » ? C’est intéressant financièrement de « prêter » sa demeure pour un tournage mais tout est chamboulé à l’intérieur et repeint en d’autres couleurs. J’ai un exemple pour une simple villa.