Ce sont Anne d’Autriche et son fils le roi Louis XIV qui posèrent la première pierre de l’église royale Notre-Dame du Val de Grâce en 1645. Anne d’Autriche avait fait ce voeu de la bâtir en remerciement de la naissance de son fils. Cliquez ici pour une visite virtuelle. (Merci à Pistounette)
Baboula
3 mai 2021 @ 07:02
Merci Pistounette de nous permettre de visiter notre patrimoine .😉
Vitabel
3 mai 2021 @ 08:09
Merci pour cette visite Pistounette.
BEQUE
3 mai 2021 @ 10:17
Merci, Pistounette pour cette vidéo. Il y a, quelques années, il y avait des concerts à la Chapelle, tous les samedis soir et le Choeur grégorien de Paris animait (anime) une messe le dimanche. J’ajoute quelques lignes sur l’abbaye.
En 1621, Anne d’Autriche, qui avait 19 ans (elle avait épousé Louis XIII à 13 ans) rêvait d’un monastère où elle pourrait trouver la tranquillité qu’elle n’avait pas au Louvre. Elle acheta, en 1621, le Petit Bourbon et y installa des religieuses bénédictines venues de l’abbaye du Val-Profond, fondée au XIe siècle, près de Bièvres le Château (Seine et Oise). En 1624, elle posa la première pierre du cloître de ce monastère dans la construction duquel entrèrent des parties du Petit Bourbon. Déjà, elle s’y était fait aménager une modeste résidence où elle prit coutume de se rendre deux fois par semaine, en particulier le vendredi, jour où elle prenait ses repas au réfectoire avec les bénédictines. La reine avait trouvé là un asile discret où elle pouvait, à loisir, correspondre avec sa famille espagnole, la Cour de Londres et la Maison de Lorraine. Mais rien n’échappa à Richelieu qui chargea, en 1637, le chancelier Pierre Séguier de perquisitionner tant dans les cellules des religieuses que dans le pavillon de la reine. Anne dut signer un humiliant procès-verbal relatant ses aveux de correspondance. Après la naissance de Louis XIV, elle fonda l’église de l’abbaye du Val de Grâce et fit transformer le monastère du Val de Grâce en une splendide abbaye qui se développa jusqu’à la Révolution. Les bâtiments conventuels devinrent, en 1795, un hôpital militaire et le musée du service de santé des armées. La chapelle eut des affectations diverses jusqu’à ce qu’elle fût rendue au culte en 1826.
Ciboulette
3 mai 2021 @ 13:51
A tous ces remerciements , j’ajoute les miens , à Pistounette et aussi à BEQUE.
Ah ! L’ Homme en Rouge n’était jamais loin …
BEQUE
4 mai 2021 @ 07:58
Merci, Ciboulette. Nous nous sommes bien complétées pour le post concernant la Pâques orthodoxe.
Danielle
3 mai 2021 @ 12:34
Une église visitée il y a 2 ans.
Au début de la vidéo, on peut voir des grilles qui permettaient de scinder en deux les fidèles, certains ayant droit au choeur, d’autres derrière.
Mon mari et moi regrettons beaucoup ces visites guidées dans Paris !
Merci Pistounette.
Anna H
3 mai 2021 @ 14:38
Lors d’une visite du Musée du Val de Grâce, j’ai eu le plaisir de visiter l’église avec un guide et cela m’a été permis lors de l’achat d’un album quand j’ai précisé que mon fils, devenu médecin colonel , avait donc passé une année d’instruction au Val de Grâce. Ce fut une visite très intéressante et très belle, avec en plus des cadeaux (coupelles et gravures) pour moi et mon fils.
Hervé J. VOLTO
3 mai 2021 @ 20:00
On reconnait l’architecture de N.D. des Ardillées, à Saumur, construiteà la même époque.
Beque
4 mai 2021 @ 08:29
Oui, vous avez raison, Hervé. Marie de Médicis avait confié, en 1614, le sanctuaire de Notre-Dame des Ardilliers à l’Ordre des Oratoriens. En 1715, Jeanne Delanoue, après un pélerinage dans ce sanctuaire, décide de vouer sa vie et se consacrer aux pauvres. Elle fonde, en 1704, la congrégation des Servantes des Pauvres et ouvre le premier hospice à Saumur. Elle sera canonisée en 1982.
Pendant la bataille des Cadets, en juin 1940, les bombardements détruisent les charpentes de la chapelle et de la maison des Oratoriens. Les bâtiments sont restaurés entre 1947 et 1957. La maison des Oratoriens a été transformée en établissement scolaire en 1953.
Martine
4 mai 2021 @ 17:09
A la fin des années 60, j’ai fait 10 mois de stage au Val et nous avions des visites obligatoires de l’église qui était très sombre à cette époque , mais aussi du musée Laveran
Travailler dans ces locaux mal adaptés étaient très pénibles: des salles communes de 30 malades sans aucune intimité peu de point d’eau……..