Le château de la Malmaison propose une visite le 13 février 2022 de 15h à 17h de la Petite Malmaison où l’impératrice Joséphine aimait se retirer pendant des heures pour sentir les parfums de roses et des plantes exotiques.
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Benoite
11 février 2022 @ 07:03
la deuxième photo nous dévoile peut être, les belles roses de Damas, « les roses de mai », ou rose » centifolia » qui sont cueillies pendant 3 semaines ou 1 mois en avril et mai sur les terres voisines de Grasse. j’ai un rosier sauvage porté par le vent, qui va bientôt en faire éclore quelques unes. Ces fleurs sont la base de tous les mélanges floraux qui vont donner lieu à des supports en parfumeries.
Les rayons de la boutique de l’Impératrice Joséphine de la Malmaison, vont inspirer les visiteurs pour le 14/02/ prochain. La roseraie de ce lieu est fort belle, comme celles qui sont en région Parisienne, Bagatelle, L’Haÿ-les-Roses, Parc Montsouris.. Le nom de « Malmaison » pour la demeure de Joséphine était celui qui avait été t donné à la bâtisse précédemment dans le temps, pour évoquer soit une mauvaise maison mal fréquentée, ou parce que on y avait soigné des personnes malades ( sans source des maladies prises en soins).
il existe aussi des très belles « roseraies » en Picardie, à Orléans, en région Bretagne et Pays de Loire, à Montauban « Roseraie François-Mitterrand, Saverne, Lyon Parc de la Tête-d’Or, en région Picardie. D’ici 3 mois environ, il y aura de belles sorties à faire, pour la reine du printemps, après les floraisons des bulbes en parterres floraux.
Je me rappelle un article de NR ici, sur la bague de fiançailles de Joséphine, deux pierres (un toi et moi d’avant garde.).. (je voulais mettre sa photo, mais je doute de la suite de cet envoi là) je m’abstiens donc, magnifique bague.
Charlotte (de Brie)
11 février 2022 @ 21:56
Gerberoy par exemple en Picardie, qui est le fruit d’une oeuvre collective, chacun s’employant à cultiver la rose.
La bague de fiançailles de Joséphine un saphir et un diamant,dite « toi et moi » est effectivement un peu unique en ce sens, que les « toi et moi » sont souvent opposés, alors que là, les deux pierres, un diamant et un saphir étaient collées l’une à l’autre.
Il parait, mais je ne saurais l’affirmer que l’anneau s’ouvrait et que l’on pouvait y lire » deux ne font qu’un »
Aldona
11 février 2022 @ 09:09
J’aime les roses dans les verrines, leur couleur est magnifique
Beque
11 février 2022 @ 10:27
Le château de Malmaison avait été vendu, en 1799, à Joséphine Bonaparte. Elle fit construire, à quelques centaines de mètres, le domaine de la Petite Malmaison en 1805, par l’architecte Berthault. Elle transforma une partie de la bâtisse en grande serre chaude de 50 mètres de long sur 19 mètres de large, chauffée par douze poêles dans le but d’y faire pousser des plantes tropicales rares. On pouvait y faire croître des arbres de 5 m de haut. Joséphine y cultivait des jasmins, des violettes de Parme, des hortensias, des roses. Son aquarelliste botaniste P.J Redouté y dessina ses plus belles roses. Attenant à la serre, un bâtiment abritait une suite de salons, dont un salon central en rotonde d’où il était possible de contempler les plantes rares en se reposant.
La serre fut démolie en 1827. Les salons furent redécorés en partie vers 1828 par le nouveau propriétaire, le banquier suédois Jonas-Philip Hagerman (créateur du quartier de l’Europe à Paris, 1774-1839) qui l’avait achetée à Auguste Amélie de Bavière, veuve d’Eugène de Beauharnais. Après la vente du domaine par lots en 1878, la Petite Malmaison est acquise, en 1887, par Pascal de Bourbon-Deux-Siciles (dernier fils de Ferdinand II, roi des Deux-Siciles), qui y meurt en 1904. Les propriétaires suivants sont Marcel de Chabrieres (1894-1971) et, depuis 1949, la famille Czarnecki. Le comte Stefan s’est réjoui d’avoir gagné le Loto du Patrimoine en 2019, ce qui lui permet d’entretenir le château.
Des concerts sont donnés à la Petite Malmaison un dimanche par mois. On peut aussi y organiser des réceptions.
Aldona
11 février 2022 @ 18:01
Beque, merci pour ce passage sur Redouté dont j’ai admiré les roses dans des livres, c’étaient les roses de Joséphine, je ne le savais pas !
Beque
12 février 2022 @ 12:09
Merci, Aldona, on est un peu déçu(e) quand on va à la Petite Malmaison puisqu’on ne peut plus voir la serre chaude construite par Joséphine mais le propriétaire est très aimable.
Beque
12 février 2022 @ 13:10
Aldona, puisque vous vous intéressez à Redouté, j’ajoute quelques informations sur ce peintre auquel je me suis intéressée.
Charles-Louis L’Héritier de Brutelle (1746-1800), magistrat, érudit en botanique et bibliophile, commande à Redouté des planches de botanique qui avaient une valeur scientifique. Les détails botaniques étaient dessinés à la mine de plomb et comme placés en arrière-plan, la couleur n’étant précisée que pour la fleur même. On peignait parfois sur velin (peau très fine du veau mort-né) qui coûtait très cher.
En 1798, Redouté rencontre Joséphine de Beauharnais qui deviendra sa protectrice, l’année suivante, en acquèrant la Malmaison, puis en 1810 le domaine de Navarre. Redouté réalise plusieurs centaines de planches sur vélin et « L’Histoire des plantes grasses ». Deux volumes groupant au total cent vingt aquarelles de la roseraie de la Malmaison (qui comptait 250 variété de roses) paraissent de 1803 à 1805. L’impératrice Joséphine octroie à Redouté, en 1805, le brevet de peintre officiel de fleurs et une pension annuelle de 18.000 francs.
Aldona
13 février 2022 @ 13:48
Encore merci Beque, car une amie française m’avait offert, encadrée bien sûr une rose de Redouté, attention, je précise, une copie bien sûr (elle l’avait trouvé sur les quais de Paris ( bouquinistes), la rose est tellement belle, j’ai aussi un camélia panaché de P.J. Redouté ( toujours une copie ), mais encadré c’est sublime
Charlotte (de Brie)
11 février 2022 @ 21:22
Je ne sais pas pourquoi mais ces rose figées, se voulant éternelles, ne m’émeuvent pas.
Les « roses de la Saint Valentin », rouges, rigides me glacent.
Vive les rose de jardin, qui fleurissent à leur saison, certainement pas en Février.
Petite anecdote : Cino Del Duca est inhumé au Père Lachaise, lorsque j’étais parisienne, j’allais souvent au Père Lachaise, pas par morbidité, mais parce qu’on y trouve le calme, les arbres, les oiseaux et un jour alors que je m’étais assise sur un banc, un inconnu est venu s’asseoir près de moi, la conversation s’est engagée et il m’a proposé de faire un petit tour de tombes plus ou moins connues.
Par exemple la tombe de Sophie Blanchard la première femme aérostier professionnelle, décédée en 1819 d’un « accident de ballon » : une colonne retraçant le fameux accident.
Mais revenons à Del Duca, mon « mentor » m’amena sur la tombe et me dit : » vous allez voir la fameuse rose « Del Duca » ???
Oui m’expliqua-t-il devant la tombe fleurie de chaque côté par des Baccarat, depuis la mort de Cino, chaque semaine sa veuve fait ou vient déposer des monceaux de roses rouges, alors j’appelle ces fleurs des « Del Duca »
J’ai trouvé touchant cette preuve d’amour, mais je n’aime toujours pas les roses rouges « Baccarat »
Cet inconnu, finalement n’en n’était pas vraiment un : il écrivait un livre sur le Père Lachaise, mais ça je l’ignorais.
Beque
12 février 2022 @ 13:18
Charlotte, vous savez sûrement que Simone del Duca est décédée en 2004.
Par ailleurs, j’ai une amie qui, comme votre mentor, est passionnée de cimetières parisiens. Elle a écrit des milliers de fiches à ce sujet mais, pour trouver un éditeur, c’est une autre paire de manches. Bernard Got, passionné par le Premier Empire, est un des spécialistes de la question mais je ne sais pas s’il a écrit un livre à ce sujet. Il a, en tout cas, une salle à son nom à la Fondation Napoléon.
Charlotte (de Brie)
13 février 2022 @ 18:11
Bonsoir Beque, non je l’ignorais.
Mais ma rencontre avec cet inconnu, qui n’en n’est plus un a eu lieu avant 2004, lorsque j’étais en poste au lycée Voltaire et que pendant mes pauses déjeuner, boudant le self j’allais partager ma salade ou mon sandwich avec les moineaux du cimetière.
Dommage pour votre amie, les cimetières sont des sources inépuisables de découvertes tant architecturales que historiques, voire anecdotiques souvent un peu coquines, la tombe de Victor Noir par exemple audit Père Lachaise ou ésotériques : Alan Kardec.
Bonne semaine
Kamila
12 février 2022 @ 11:20
@Charlotte: je trouve que dans les roses rouges, il y a quelque chose d’agressif même si je suis toujours ravie quand on m’en offre 🥰
L’histoire de votre inconnu me rappelle quelque chose de similaire que j’ai vécu aussi au Père-Lachaise durant mon ancienne vie parisienne. Je visitais les tombes aussi et un inconnu, un Monsieur Portugais m’ a abordée et m’a proposé de me faire découvrir le cimetière. Il connaissait très bien les lieux, où était la tombe d’un tel ou une telle et nous avons eu un échange très agréable.
Peut-être que mon guide était le même que le vôtre ou qu’ils sont plusieurs « prototypes »…
Charlotte (de Brie)
13 février 2022 @ 18:18
Eh bien chère Kamila, je pense que nous avons eu le même guide, je ne sais pas quand vous l’avez rencontré moi c’était en 1999 ou 2000 je n’ai plus la date exacte en tête, mais c’est lors d’une des deux années que j’ai faites au lycée Voltaire.
S’il s’agit bien du même, il se nomme José de Valverde, grand spécialiste du Père Lachaise, son livre s’appelle : » Le cimetière du Père Lachaise, promenades au fil du temps » et est préfacé par Christian Charlet, historien officiel des cimetières de Paris.
Bonne semaine
Benoite
12 février 2022 @ 13:47
Les cimetières ne sont pas des endroits morbides, bien sûr je n’y dors pas, et j’y vais de temps en temps, mais je les apprécie. Pour leur « endormissement », les fleurs (qui sont quand même moins fréquentes partout… aussi bien sur les tombes, que dans les parterres : question financière sûrement) les arbres et leurs ombres, les venues des uns et des autres.. Ce sont des endroits de mémoire à l’avenir il y en aura de moins en moins… donc je les visite, quand je le peux, je relève les prénoms (Léontine, Alphonsine, les prénoms composés… souvent aussi tous les fils ou pères d’une même famille tombés pendant une guerre). C’est notre Histoire, et je la lis dans ces endroits. (mon père était gardien d’un de ces lieux, il mis du temps à s’y faire, mais cela s’y fit bien)