Quel est le monument qui a connu la plus grande croissance du nombre de visites en 2017 ? Il s’agit de la Chapelle expiatoire à Paris avec 23700 visiteurs. (Merci à Anne)
Quel est le monument qui a connu la plus grande croissance du nombre de visites en 2017 ? Il s’agit de la Chapelle expiatoire à Paris avec 23700 visiteurs. (Merci à Anne)
Gérard St-Louis
11 janvier 2018 @ 03:23
C’est le seul havre de paix à Paris…
Pierre-Yves
11 janvier 2018 @ 13:05
Evidemment non.
marianne
11 janvier 2018 @ 06:30
C’ est pour expier quoi ?
clementine1
11 janvier 2018 @ 09:23
le martyre de Louis XVI et de Marie-Antoinette.
Antoine
11 janvier 2018 @ 10:59
La bêtise et la cruauté gratuite des glorieux révolutionnaires.
Edwige
11 janvier 2018 @ 11:44
Je pense que c’est pour les victimes de la révolution, mais je n’ose l’affirmer
Bernadette
11 janvier 2018 @ 12:30
A la mémoire de Louis XVI et Marie Antoinette inhumés provisoirement à cet emplacement….
Robespierre
11 janvier 2018 @ 13:05
L’injustice faite à Louis XVI
Francois
11 janvier 2018 @ 13:43
Le martyre de Louis XVI et de Marie Antoinette
Claudia
11 janvier 2018 @ 08:54
C’est effectivement un monument plutôt méconnu que j’ai découvert seulement l’année dernière ! et dont la visite est fort intéressante.
Guy
11 janvier 2018 @ 09:07
Cela prouve que ça ne laisse pas les gens indifférents,, pendant plusieurs années, je suis allé a la messe vers le 21 Janvier au temps ou le duc d’Anjou et sa mère D E de Dampierre , plus le tout jeune Luis Alfonso, l’honoraient de leur présence, il y avait toujours beaucoup de monde.
Guy
11 janvier 2018 @ 11:29
Pardon, c’était le duc de Cadix !
Lorraine 1
11 janvier 2018 @ 11:24
Marianne, pour expier le crime que les crimes de la Révolution : assassinat du Roi, de la Reine, de la sœur du Roi Madame Elisabeth, et enfin du fils du couple royal, Louis XVII, enfant martyr qu’on a laissé agoniser dans des conditions ignobles.
Les corps du Roi et de la Reine ont été dans un premier temps ensevelis ici.
Autour, vous avez les restes des gardes Suisses massacrés le 10 août 1792, lors de la prise des Tuileries.
Christian
18 janvier 2018 @ 14:25
Il n’y a plus aucun « reste » dans cette chapelle et autour, tous les corps (plus ou moins complets) ayant été transférés dans les Catacombes de Paris, au début du XIXème siècle.
Christian
18 janvier 2018 @ 14:27
(…) fin XIXème, pardon.
isabelle
11 janvier 2018 @ 12:33
la lettre de Marie-Antoinette à ses enfants est une merveille. Elle va mourir assassinée, elle leur enjoint de ne pas chercher de vengeance, de voir la bonté dans les personnes et d’être heureux. A méditer ensuite dans l’allée de rosiers blancs butinés par les abeilles.
Francois
12 janvier 2018 @ 14:29
C’est à cela que l’on reconnaît les grandes âmes
Marie Antoinette etait jeune trente huit ans !
Et pourtant elle a su reveler un tact un bon sens inouïs
laurent
11 janvier 2018 @ 13:13
L’assassinat de Louis XVI et celui de Marie Antoinette
Francois
12 janvier 2018 @ 14:26
Assassinat avec préméditation
Surtout celui de Marie Antoinette
Qui n’eut même pas de procès ou bien parodie
Louis XVI et un procès et un vote et un carrosse
clement
11 janvier 2018 @ 13:16
N’est-ce pas la chapelle construite sur l’ancien cimetière où furent retrouvés les restes de Louis XVI et Marie-Antoinette ?
aux
11 janvier 2018 @ 15:57
En effet, c’est Louis XVIII qui racheta le terrain à Desclozeaux, un royaliste qui s’en était porté acquéreur et où avaient été enterrés de nombreuses victimes de la Révolution et qui avait noté l’emplacement des corps des martyrs royaux. Le Roi fit élever cette chapelle à ses frais (Site royaliste français « La Faute à Rousseau »).
Catoneo
11 janvier 2018 @ 16:10
Après le transfert des restes de Louis XVI et Marie-Antoinette à Saint-Denis en 1815, le cimetière de la Madeleine (déjà désaffecté sous la Convention) fut terrassé et tous les ossements entreposés dans les Catacombes de Paris.
C’est un lieu de mémoire et recueillement, mais vide.
Gérard
11 janvier 2018 @ 16:17
Oui la chapelle a été édifiée à l’emplacement de l’ancien cimetière de la Madeleine, rue d’Anjou, le troisième cimetière de la paroisse de Sainte-Madeleine de La Ville- l’Évêque, sur un terrain acheté en 1720. C’est en ce lieu que furent inhumés les corps de Louis XVI et Marie-Antoinette avant leur transfert à Saint-Denis le 21 janvier 1815. Certains gardes suisses tués lors de la prise des Tuileries le 10 août 1792 y avaient également été inhumés ainsi qu’Antoine Charles Augustin d’Allonville, mort au palais le même jour. Il commandait un peloton. Il ne put s’échapper du château après la fin de la bataille et les révolutionnaires tuèrent les blessés et les prisonniers, suisses, serviteurs, ou partisans du roi. Il fut massacré dans le cabinet de lecture du dauphin ou sur la terrasse du palais.
On plaça également dans ce cimetière les victimes des massacres de septembre 1792 à Paris (mais pas la princesse de Lamballe dont le corps puis la tête furent portés au cimetière des Enfants trouvés, aujourd’hui square Trousseau, au faubourg Saint-Antoine, et où l’envoyé du duc de Penthièvre son beau-père ne put la retrouver). Mais le terrain avait d’abord servi pour les 133 victimes de la célébration du feu d’artifice du mariage du dauphin, futur Louis XVI, et de Marie-Antoinette d’Autriche-Lorraine le 30 mai 1770. Pierre-Louis-Olivier Descloseaux, riverain du cimetière, avait acheté le lopin de terre car il avait été témoin des inhumations et avait dressé la liste de 1343 personnes qui furent guillotinées entre 1792 et 1794. Il avait également délimité l’emplacement du lieu des inhumations et l’avait protégé par une charmille avec des saules pleureurs et des cyprès. Le cimetière avait été désaffecté le 25 mars 1794.
Descloseaux vendit le terrain et sa maison au roi Louis XVIII.
Après l’édification de la chapelle expiatoire les restes humains furent transférés en 1844 à l’ossuaire de l’Ouest puis en 1859 aux Catacombes de Paris.
Parmi les personnes qui furent enterrées dans le vieux cimetière citons encore :
le 18 juillet 1793 Charlotte Corday, le 31 octobre, 22 Girondins dont Jacques-Pierre Brissot et Pierre- Victurnien Vergniaud, mais aussi Charles-Louis Antiboul, Jacques Boilleau, Jean-Baptiste Boyer-Fonfrède, Jean-Louis Carra, Gaspard-Séverin Duchastel, Jean-François Ducos, Charles Éléonor Dufriche-Valazé, Jean Duprat, Claude Fauchet, Jean-François Martin Gardien, Armand Gensonné, Jacques Lacaze, Marc David Lasource, Claude Romain Lauze de Perret, Pierre Lehardy, Benoît Lesterpt-Beauvais, Jacques Pierre Agricol Mainvielle, Charles-Alexis Brûlart, marquis de Sillery (maréchal de camp, époux de Mme de Genlis), Louis-François-Sébastien Viger,
le 3 novembre Olympe de Gouges, le 6 le duc d’Orléans, le 8 Madame Roland, le 12 novembre Jean Sylvain Bailly, maire de Paris, Antoine-Nicolas Collier, général comte de La Marlière, condamné à mort le 26 novembre, le 8 décembre Mme du Barry, le même jour le banquier Étienne Clavière, le 27 décembre le journaliste Pierre Henri Hélène Tondu, le 24 mars 1794 Hébert et ses partisans.
On comptait sept fosses dans ce cimetière de la Madeleine, la fosse des 133 victimes écrasées place Louis XV le 6 juin 1770, la fosse contenant les corps de quatre prêtres et d’environ 500 Suisses tués aux Tuileries le 10 août 1792 et la fosse des corps de 500 autres Suisses tués en même temps et au même lieu, la fosse du couple royal en bordure de la rue d’Anjou-Saint-Honoré, la fosse de Charlotte Corday, la grande fosse ouverte après la mort du roi et comblée en décembre 1793 où reposait le duc d’Orléans et la grande fosse où furent inhumées plus d’un millier de victimes.
Devant la chapelle la cour d’honneur est bordée de cénotaphes dédiés aux gardes suisses tués en 1792, lors de l’arrestation du roi.
gone
11 janvier 2018 @ 19:24
Puisque certains utilisent le mot « assassinat » j’ai bien le droit d’utiliser le mot « exécution ».
Sylve
11 janvier 2018 @ 21:26
Je ne suis pas monarchiste mais je pense que les lieux gardent la mémoire des évènements. Dans cet endroit un froid glacial. La main de mort enserre votre cou…. La rue Malher avait suscité en moi une terrible angoisse la 1ere fois que je l’avais empruntée à 18 ans… J’y vais difficilement encore à 65 ans… Entre-temps j’ai su… Les massacres de 1792… La princesse de Lamballe. Horrible…