Nouveau vol d’un joyau. Le diadème « Portland » a été dérobé au musée de Welbeck Estate dans le Nottinghamshire. Il avait été créé pour Winifred, duchesse de Portland à l’occasion du couronnement du roi Edward VII. La police a peu d’espoir de le retrouver, estimant qu’il sera morcellé. (Merci à Alberto)
Baboula
24 novembre 2018 @ 09:57
On vole rarement un diadème pour le porter,seule,loin des regards. Quoique ? Ce diadème a un dessin très original et hélas les pierres en briolette ou en goutte sont faciles à dessertir . Et comme elles sont de belle taille les voleurs ont compris que le vol rapporterait gros. Triste,une belle oeuvre va disparaître.
Menthe
24 novembre 2018 @ 11:34
Ah, cette fois-ci ce n’est pas moi !!
Qu’en est-il d’ailleurs des regalia suédois ?
Danielle
24 novembre 2018 @ 12:30
Ce diadème est très beau, quel dommage !
Les agents de sécurité des musées ne seraient ils plus assez vigilants ou pire complices avec les auteurs des vols actuels ??
William
24 novembre 2018 @ 13:27
Décidément, il y a épidémie de problèmes de sécurité ici et là.
Lady Chatturlante
24 novembre 2018 @ 13:37
Que faisait donc ce diadème dans un musée, exposé à la convoitise de tout un chacun ?
Les bijoux sont faits pour être portés, et non momifiés sous des vitrines.
Sur ce, je vais aller enfiler mon sautoir.
Gérard
24 novembre 2018 @ 14:19
Les musées semblent de moins en moins sûrs. Le poids des charges sociales peut-être ou les complicités ? Les restrictions budgétaires ? Des travaux ?
Francois
24 novembre 2018 @ 16:20
En dehors des coffres à la banque
où laisser ses joyaux ?
C’est navrant car plus personne ne voudra exposer de pieces
de cette valeur
Imaginons un peu le prêt pour une exposition de la perle
de Marie Antoinette
Le poroprietaire le voudrait ses assurances ne le permettraient pas
marianne
24 novembre 2018 @ 16:34
Je ne comprends pas que les joyaux ne soient pas mieux surveillés, protégés …
Xenia
24 novembre 2018 @ 19:05
Un très beau diadème, il sera certainement démonte. Ces bijoux attirent et sont souvent mal,protégés comme les trésors d Églises. Ce sont souvent des commandes de criminels internationaux
Sheiley
24 novembre 2018 @ 19:15
Créer par quel joailler Cartier ? Harry Winston ?en tous cas une merveille de légèreté, pique de diamants coussin et poire d’une brillance splendide. Peut-être que l’un d’entre vous pourrait svp nous éclairer sur la Duchesse de Portland .
Baboula
26 novembre 2018 @ 15:17
Édouard VII a été couronné en 1901 à cette date Harry Winston avait 5 ans ,il était précoce et doué mais et il a commencé à travailler sous son nom après 1920 .
goelette
24 novembre 2018 @ 19:51
Moi je n’ai jamais eu de diadèmes, ainsi on n’a jamais pu m’en voler!
Silviâ
24 novembre 2018 @ 21:19
c est evident. ce diademe ne sera jamais retrouve.
Silvîa
claudie
24 novembre 2018 @ 22:58
Magnifique diadème, sobre et léger
Caroline
24 novembre 2018 @ 23:43
Ce n’ est pas possible que les vols se multiplient en ce moment dans des châteaux et des musées….. !
Hors sujet,
Esquiline et Baboula,
Je vous ai répondu dans les derniers articles sur la présidente de Singapour!
Baboula
26 novembre 2018 @ 15:35
Pas de problème Caroline ,ravie de ce tout petit renseignement.🇸🇬et non 🇻🇳 .
bételgeuse70
26 novembre 2018 @ 08:12
En tout cas, ça pourrait faire un joli cadeau de Noël. Dommage de perdre de telles pièces.
vasco2
27 novembre 2018 @ 13:51
La vocation d’un diadème est d’être porté et non exposé dans un musée.
S’il avait été au coffre, ce bijou serait toujours là.
Il va certainement être démonté.
Au fait, le diadème espagnol de Fabiola ; passera t’il, un jour, aux enchères ou non ?
Gérard
28 novembre 2018 @ 16:48
Ce diadème est une création de Cartier pour Winifred duchesse de Portland en vue du sacre d’Édouard VII et Alexandra en 1902. Il fut commandé par William Cavendish-Bentinck dont l’épouse Winifred était l’une des duchesses qui devaient porter le dais d’Alexandra pour le sacre.
Plus tard des gemmes furent enlevées pour créer une broche qui a été volée en même temps que le diadème. Ces gemmes ne figuraient déjà plus dans le portrait peint en 1925. Au centre était le diamant Portland qui avait été trouvé au XIXe siècle.
Le diadème et la broche étaient conservées à la Welbeck Abbey ou Welbeck Estate à Worksop, Nottinghamshire, qui est gérée depuis 2016 par la Harley Gallery and Foundation’s Portland Collection.
La peinture du danois Laurits Regner Tuxen (1853-1927) date de 1902/1903 et le dais de la reine Alexandra était tenu par la duchesse de Portland, la duchesse de Marlborough, le duchesse de Montrose et la duchesse de Sutherland au moment où l’archevêque d’York procéda aux onctions sur la reine.
Le diadème fut également porté en 1953 à l’occasion du sacre de la reine Elizabeth II par Ivy Gordon-Lennox, des ducs de Richmond, duchesse de Portland, qui était la belle-fille de Winifred et vécut de 1887 à 1982.
Winifred Cavendish-Bentinck duchesse de Portland vécut elle de 1863 à 1954, elle épousa William John Arthur James Cavendish-Bentinck, sixième duc de Portland, né en 1857 et mort en 1943. Ils eurent trois enfants dont William Cavendish-Bentinck, septième duc de Portland (1893-1977) qui eut deux filles dont Lady Anne qui refusa d’épouser le prince Charles de Belgique. Les autres été Lady Victoria épouse du capitaine Michael John John Erskine-Wemyss et Lord Francis qui demeura célibataire. Le titre de duc de Portland s’est éteint en 1990 avec leur cousin le neuvième duc.
Welbeck Abbey était passée aux héritiers du septième duc, les Parente, princes de Castel Viscardo, et les Bentinck.
Winifred était fille de Thomas Yorke Dallas-York, riche propriétaire terrien écossais et d’Elizabeth Thynne. Elle reçut une éducation raffinée au pensionnat de jeunes filles Les Ruches à Fontainebleau chez Mlle Marie Souvestre. Après la mort prématurée de ses parents elle était l’une des plus riches héritières de Grande-Bretagne. Elle fut maîtresse des robes de la reine Alexandra. Elle est également très connue pour son dévouement à la cause animale et au mieux-être des ouvriers et des mineurs.
Baboula
30 novembre 2018 @ 19:11
Cher Gérard………………Merci,mais vous nous rendez paresseux. Vous nous servez tout sur un plateau .
Mary
29 novembre 2018 @ 17:29
On ne devrait exposer que des copies et garder les vrais bijoux au coffre !