Cette très belle vue aérienne montre, dans le sens des aigullies d’une montre : la Tour Malbogough, la Maison du Billard qui est rattachée à la Maison de la Reine par un pont, le Boudoir.
On entrevoit derrière l’ensemble Maison du Billard-Maison de la Reine l’ombre du Réchaufoir.
Versailles, 1785 ! Ou plutôt le Hameau de la Reine, une dépendance du Petit Trianon située dans le parc du château de Versailles, dans les Yvelines, en France. Ce hameau d’agrément fut commandé durant l’hiver 1782-1783 par la reine Marie-Antoinette qui souhaitait s’éloigner des contraintes de la cour de Versailles, avec la nostalgie d’une vie plus rustique, dans un décor de nature inspiré par les écrits de Rousseau, un petit paradis où le théâtre et la fête lui feraient oublier sa condition de reine. Ce lieu champêtre, qui était aussi une exploitation agricole, marquait l’influence des idées des physiocrates et philosophes des Lumières sur l’aristocratie de l’époque. La construction en fut confiée à l’architecte Richard Mique sur l’inspiration du hameau de Chantilly et des dessins du peintre Hubert Robert…
Autour d’un étang artificiel pour la pêche à la carpe et au brochet, Richard Mique fit ériger douze chaumières à pans de bois, d’inspiration normande ou flamande, dans la partie nord des jardins, aux abords du Petit Trianon et dans le prolongement du jardin anglais. Une ferme pour produire du lait et des œufs pour la reine, une tour en guise de phare, un colombier, un boudoir, une grange, un moulin, une maison pour le garde furent ainsi construits, chaque bâtiment étant agrémenté d’un potager, d’un verger ou d’un jardin fleuri. La plus importante de ces maisons est la « Maison de la Reine » au centre du hameau, que divise une rivière traversée par un petit pont de pierre.
Seuls les intimes de la reine Marie-Antoinette étaient autorisés à accéder au hameau, incontestable marque de faveur, ce qui ne manquait pas d’atiser les rancoeurs et d’alimenter les rumeurs sur ce qui se déroulait au sein de ce domaine. Le comte de Vaudreuil, le baron de Besenval, la comtesse de Polignac avec sa fille Aglaë de Guiche et sa belle-sœur Diane, et le comte d’Esterhazy étaient de ceux-là. Le prince de Ligne ne manquait pas une occasion de visiter le hameau ou, pour le moins, de se tenir informé des nouvelles du lieue. La reine appréciait la compagnie de sa belle-sœur, Madame Élisabeth, et de la princesse de Chimay. Madame Campan, première femme de chambre, et la comtesse d’Ossun, dame d’atours, accompagnaient la Reine en toutes occasions. On était loin des préséances en usage au château : « Je n’y tiens point de cour, j’y vis en particulière », affirmait la Reine. Les enfants profitaient aussi de cette relative simplicité : même Madame Royale, jugée par sa mère trop imbue de son rang, était envoyée ramasser avec les autres enfants du hameau les œufs du poulailler, dans un joli panier enrubannéf.
Les invitées se devaient d’être en tenue simple et sans apparat, robe claire de percale, fichu de gaze ou chapeau de paille. On y jouait au billard ou au trictrac, on se promènait dans les jardins le long de l’étang.
On dansait aussi sur la pelouse, gavottes et contredanses, au son d’un petit orchestref. La Reine, pour oublier les libelles qu’elle trouve parfois sur ses meubles, aimait chanter et jouer du clavecin devant ses proches.
Les mauvaises langues disent que de temps à autre, la Reine s’éclipsait discrètement vers son boudoir au bras du comte de Fersen…
Oui c’est le Hameau de la reine que j’ai vu en son temps dans un état de dangerosité par les dégradations du temps – Je me réjouis de la voir ainsi .En espérant la réouverture du château et de ses annexes.
Visiter ce hameau est emouvant tant il respire la presence energetique de la Reine Marie Antoinette..
L’on peut l’imaginer en robe de mousseline legere aux temps heureux et la voir regagner en urgence le palais de Versailles lorsque resonna le tocsin revolutionnaire..
Tout dans ce hameau nous parle d’Elle et Elle ,a travers ce hameau, nous raconte…
Baboula.
14 octobre 2023 @ 03:35
Le Domaine de Trianon ,dont fait partie le Hameau de la Reine,ici en photo restauré,dans toute sa beauté.
Cedric
14 octobre 2023 @ 05:04
C’est le Hameau de la Reine
Marie-Caroline de Bretagne
15 octobre 2023 @ 16:32
En effet. Ce n’est pas loin du petit Trianon et c’est charmant.
aubepine
14 octobre 2023 @ 07:52
Petit endroit plein de charme mais aussi de mélancolie.
Bambou
14 octobre 2023 @ 08:34
Les feuilles ne sont pas encore mordorées….
Menthe
14 octobre 2023 @ 10:06
Pas étonnée que Marie-Antoinette s’y plaisait tant !
Hervé J. VOLTO
14 octobre 2023 @ 10:14
Ce n’est pa le petit Trianon, mais la Hameau de la Reine, qui dépend du Petit Trianon tout proche
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hameau_de_la_Reine
Hervé J. VOLTO
14 octobre 2023 @ 10:20
Cette très belle vue aérienne montre, dans le sens des aigullies d’une montre : la Tour Malbogough, la Maison du Billard qui est rattachée à la Maison de la Reine par un pont, le Boudoir.
On entrevoit derrière l’ensemble Maison du Billard-Maison de la Reine l’ombre du Réchaufoir.
Hervé J. VOLTO
14 octobre 2023 @ 10:25
Versailles, 1785 ! Ou plutôt le Hameau de la Reine, une dépendance du Petit Trianon située dans le parc du château de Versailles, dans les Yvelines, en France. Ce hameau d’agrément fut commandé durant l’hiver 1782-1783 par la reine Marie-Antoinette qui souhaitait s’éloigner des contraintes de la cour de Versailles, avec la nostalgie d’une vie plus rustique, dans un décor de nature inspiré par les écrits de Rousseau, un petit paradis où le théâtre et la fête lui feraient oublier sa condition de reine. Ce lieu champêtre, qui était aussi une exploitation agricole, marquait l’influence des idées des physiocrates et philosophes des Lumières sur l’aristocratie de l’époque. La construction en fut confiée à l’architecte Richard Mique sur l’inspiration du hameau de Chantilly et des dessins du peintre Hubert Robert…
Autour d’un étang artificiel pour la pêche à la carpe et au brochet, Richard Mique fit ériger douze chaumières à pans de bois, d’inspiration normande ou flamande, dans la partie nord des jardins, aux abords du Petit Trianon et dans le prolongement du jardin anglais. Une ferme pour produire du lait et des œufs pour la reine, une tour en guise de phare, un colombier, un boudoir, une grange, un moulin, une maison pour le garde furent ainsi construits, chaque bâtiment étant agrémenté d’un potager, d’un verger ou d’un jardin fleuri. La plus importante de ces maisons est la « Maison de la Reine » au centre du hameau, que divise une rivière traversée par un petit pont de pierre.
Seuls les intimes de la reine Marie-Antoinette étaient autorisés à accéder au hameau, incontestable marque de faveur, ce qui ne manquait pas d’atiser les rancoeurs et d’alimenter les rumeurs sur ce qui se déroulait au sein de ce domaine. Le comte de Vaudreuil, le baron de Besenval, la comtesse de Polignac avec sa fille Aglaë de Guiche et sa belle-sœur Diane, et le comte d’Esterhazy étaient de ceux-là. Le prince de Ligne ne manquait pas une occasion de visiter le hameau ou, pour le moins, de se tenir informé des nouvelles du lieue. La reine appréciait la compagnie de sa belle-sœur, Madame Élisabeth, et de la princesse de Chimay. Madame Campan, première femme de chambre, et la comtesse d’Ossun, dame d’atours, accompagnaient la Reine en toutes occasions. On était loin des préséances en usage au château : « Je n’y tiens point de cour, j’y vis en particulière », affirmait la Reine. Les enfants profitaient aussi de cette relative simplicité : même Madame Royale, jugée par sa mère trop imbue de son rang, était envoyée ramasser avec les autres enfants du hameau les œufs du poulailler, dans un joli panier enrubannéf.
Les invitées se devaient d’être en tenue simple et sans apparat, robe claire de percale, fichu de gaze ou chapeau de paille. On y jouait au billard ou au trictrac, on se promènait dans les jardins le long de l’étang.
On dansait aussi sur la pelouse, gavottes et contredanses, au son d’un petit orchestref. La Reine, pour oublier les libelles qu’elle trouve parfois sur ses meubles, aimait chanter et jouer du clavecin devant ses proches.
Les mauvaises langues disent que de temps à autre, la Reine s’éclipsait discrètement vers son boudoir au bras du comte de Fersen…
Hervé J. VOLTO
14 octobre 2023 @ 10:25
C’est à visiter en tout cas…
remy
14 octobre 2023 @ 10:49
Sauf que ce n’est pas le Trianon, mais le Hameau de la Reine !!
Daphné
14 octobre 2023 @ 12:51
C est plutôt le hameau de la Reine …
Claudia
15 octobre 2023 @ 07:27
Jolie photo.
Perlaine
15 octobre 2023 @ 13:57
Oui c’est le Hameau de la reine que j’ai vu en son temps dans un état de dangerosité par les dégradations du temps – Je me réjouis de la voir ainsi .En espérant la réouverture du château et de ses annexes.
Sonia
15 octobre 2023 @ 21:30
Le château est ouvert, il y a même eu évacuation hier suite à une alerte à la bombe…
Christ
15 octobre 2023 @ 18:27
Visiter ce hameau est emouvant tant il respire la presence energetique de la Reine Marie Antoinette..
L’on peut l’imaginer en robe de mousseline legere aux temps heureux et la voir regagner en urgence le palais de Versailles lorsque resonna le tocsin revolutionnaire..
Tout dans ce hameau nous parle d’Elle et Elle ,a travers ce hameau, nous raconte…
Hervé J. VOLTO
21 octobre 2023 @ 15:14
Bravo Christ ! entièrement d’accord.
-Tout dans ce hameau nous parle d’Elle et Elle ,a travers ce hameau, nous raconte.
Vous avez tout dit.